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Bulletin Météo 2011

*LETTRE D'INFORMATIONS*


Météo 2011

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31 décembre 2011

Conclusion d'une année d'abondance spirituelle

Il semble que le Père céleste ait caché quelques-unes de ces vérités aux sages et aux arrogants, tandis qu'il les a dévoilées à de petits enfants.

Mais le Père fait bien toutes choses; il se révèle à l'univers par les méthodes de son propre choix.

Venez donc, vous tous qui peinez et portez de lourds fardeaux, et vous trouverez du repos pour votre âme. Prenez sur vous le joug divin, et vous éprouverez la paix de Dieu, qui dépasse tout entendement.

Que votre délice suprême soit selon le caractère de Dieu, et il exaucera certainement les désirs sincères de votre coeur. Remettez vos voies au Seigneur, ayez confiance en Lui, et il agira. Car le Seigneur entend le cri de l'indigent et il aura égard à la prière du miséreux.

Si donc vous avez jamais un doute sur ce qu'il faut demander au Père, demandez-le au nom du Fils : il présentera votre supplique en accord avec vos besoins et désirs réels, et conforme à la volonté de notre Père.

Gardez-vous contre le grand danger de devenir égocentriques dans vos prières. Évitez de prier beaucoup pour vous-mêmes; priez davantage pour le progrès spirituel de vos frères et soeurs. Évitez les prières matérialistes; priez en esprit et pour l'abondance des dons de l'esprit. Quand vous priez pour les malades et les affligés, ne vous attendez pas que vos suppliques remplacent les soins affectueux et intelligents nécessaires à ces affligés. Priez pour le bien-être de votre famille, de vos amis, de vos semblables, mais priez spécialement pour ceux qui vous maudissent, et faites des suppliques pleines d'amour pour ceux qui vous persécutent.

Seul l'esprit, qui demeure en vous, peut vous inciter à formuler les requêtes exprimant vos relations intérieures avec le Père des esprits. Il n'existe qu'une seule forme de prière qui convienne à tous les enfants de Dieu, et c'est : “ Néanmoins, que ta volonté soit faite. ”

“ Crée en moi un coeur pur, ô Dieu, et renouvelle en moi un esprit droit. Débarrasse-moi de mes péchés secrets et préserve ton serviteur de toute transgression présomptueuse. C'est une bonne chose que de remercier notre Seigneur et de louer par des chants le nom du Très Haut, de reconnaître tous les matins sa bienveillance affectueuse et tous les soirs sa fidélité, car Dieu m'a rendu heureux par ses oeuvres. En toutes choses, je remercierai conformément à la volonté de Dieu. ”

Grandissez en grâce par la foi vivante qui saisit le fait que vous êtes les fils et les filles de Dieu et qui reconnaît, en même temps, chaque être humain comme un frère ou une soeur.

  • Lire la suite : Vérité, Beauté, Bonté

    30 décembre 2011

    Le problème de Dieu

    L'incertitude dans la sécurité est l'essence de l'aventure du Paradis

    Incertitude dans le temps et le mental, incertitude sur les évènements du déroulement de l'ascension au Paradis; sécurité en esprit et dans l'éternité, sécurité dans la confiance sans réserve du fils créé ou la fille créée en la compassion divine et l'amour infini du Père Universel; incertitude en tant que citoyen inexpérimenté de l'univers; sécurité en tant que fils ou fille ascendant dans les demeures universelles d'un Père infiniment puissant, sage et aimant.

    Puis-je vous exhorter à prêter attention à l'écho lointain du fidèle appel que votre Esprit intérieur adresse à votre âme ? L'Esprit intérieur ne peut ni arrêter ni même changer matériellement la lutte inhérente à votre carrière dans le temps; l'Esprit intérieur ne peut réduire les tribulations de votre vie au cours de votre voyage en ce monde où l'on peine. L'habitant divin ne peut que s'abstenir patiemment pendant que vous menez le combat de la vie telle qu'elle est vécue sur notre planète. Par contre, au cours de vos travaux et soucis, de vos luttes et de vos peines, vous pourriez, si seulement vous le vouliez, permettre au vaillant Esprit intérieur de combattre avec vous et pour vous. Vous pourriez être tellement encouragé et inspiré, passionné et intrigué, si vous vouliez seulement permettre à l'Esprit intérieur de présenter constamment le tableau du vrai mobile, du but final et de l'éternel dessein de toute cette difficile lutte ascendante avec les problèmes ordinaires de votre présent monde matériel.

    Pourquoi n'aidez-vous pas l'Esprit divin intérieur dans sa tâche qui consiste à vous montrer la contrepartie spirituelle de tous ces efforts matériels opiniâtres ? Pourquoi ne permettez-vous pas à l'Esprit de Dieu de vous fortifier à l'aide des vérités spirituelles du pouvoir cosmique pendant que vous luttez contre les difficultés temporelles de l'existence des créatures ? Pourquoi n'encouragez-vous pas l'aide divin à vous réconforter en vous montrant clairement le panorama éternel de la vie universelle pendant que vous considérez avec perplexité les problèmes de l'heure qui passe ? Pourquoi refusez-vous d'être éclairé et inspiré par le point de vue de l'univers pendant que vous peinez au milieu des handicaps du temps et que vous vous débattez dans le dédale des incertitudes qui assaillent le voyage de votre vie de mortel ? Pourquoi ne pas permettre à l'Esprit du Père de spiritualiser vos pensées, même si vos pieds doivent fouler les sentiers matériels des efforts terrestres ?

    Voici ce que dit un Séraphin, un gardien de la destinée, présentant un exposé en règle pour excuser les difficultés rencontrées dans son ministère auprès de son sujet humain :

    " Une grande partie de ma difficulté provenait de l'interminable conflit entre les deux natures de mon sujet : la poussée de l'ambition contrariée par l'indolence animale; les idéaux d'un peuple supérieur barrés par les instincts d'une race inférieure; les desseins élevés d'un mental élevé rencontrant l'antagonisme des impulsions héréditaires primitives; les vues à long terme d'un Fragment divin prévoyant contrecarrées par l'étroitesse de vues d'une créature du temps; les plans progressifs d'un être ascendant modifiés par les désirs et les envies d'une nature matérielle; les éclairs d'intelligence universelle annulés par les impératifs énergétiques chimiques d'une race en évolution; les émotions d'un animal s'opposant à la pression des anges; l'entrainement d'un intellect annihilé par les tendances de l'instinct; l'expérience de l'individu se heurtant aux penchants accumulés de la race; les buts du meilleur dominés par l'impulsion du pire; l'envol du génie neutralisé par le poids de la médiocrité; le progrès du bon retardé par l'inertie du mauvais; l'art du beau souillé par la présence du mal; l'entrain de la santé neutralisé par l'asthénie due à la maladie; la fontaine de foi polluée par les poisons de la peur; la source de joie aigrie par les eaux de l'affliction; l'allégresse de l'anticipation désillusionnée par l'amertume de la réalisation; les joies de la vie toujours menacées par les tristesses de la mort. Quelle vie, et sur quelle planète ! Et pourtant, à cause de l'incitation et de l'appui toujours présents de l'Étincelle divine, cette âme a atteint un bon degré de bonheur et de succès, et s'est élevée dès maintenant aux salles de jugement de Maisonnia. "

  • Lire la suite : Bonté Spirituelle

    29 décembre 2011

    Guérisons miraculeuses, signes et prodiges

    Peu après le coucher du soleil, alors que Jésus et les apôtres s'attardaient encore autour de la table du souper, la femme de Pierre entendit des voix dans la cour de devant et alla regarder à la porte.

    Elle vit qu'un grand nombre de malades se rassemblait et que la route, venant de Capharnaüm, était encombrée d'arrivants qui venaient chercher la guérison des mains de Jésus. À ce spectacle, elle repartit immédiatement informer son mari, qui prévint Jésus.

    Lorsque le Maitre arriva sur le perron de la maison de Zébédée, son regard rencontra des rangs serrés d'infirmes et d'affligés. Il aperçut près de mille êtres humains malades et souffrants; c'était du moins le nombre de personnes assemblées devant lui, mais toutes n'étaient pas en mauvaises santé. Quelques-unes étaient venues assister celles qu'elles aimaient dans leur effort pour obtenir la guérison.

    La vue de ces mortels accablés, êtres humains, femmes et enfants, souffrant, en grande partie, par suite des fautes et des transgressions commises par ses propres Fils auxquels il avait confié l'administration de l'univers, toucha particulièrement le coeur humain de Jésus et mit au défi la divine miséricorde de ce bienveillant Fils Créateur. Jésus savait bien qu'il ne pourrait jamais créer un mouvement spirituel durable en s'appuyant sur des prodiges purement matériels. Il avait poursuivi avec persévérance la ligne de conduite consistant à ne pas faire valoir ses prérogatives de créateur. Depuis Cana (l'eau changée en vin), rien de surnaturel ni de miraculeux n'avait accompagné son enseignement. Néanmoins, cette multitude affligée de maux toucha son coeur compatissant et fit un puissant appel à sa tendresse compréhensive.

    De la cour de devant partit une voix criant : “ Maitre, prononce la parole, rétablis notre santé, guéris nos maladies et sauve nos âmes. ” A peine ces mots eurent-ils été prononcés qu'une immense légion de séraphins, de contrôleurs physiques, de Porteurs de Vie et de médians, ceux qui accompagnaient toujours ce Créateur incarné d'un univers, s'apprêtèrent à mettre en oeuvre leur pouvoir créatif si leur Souverain leur en donnait le signal. Ce fut l'un des moments de la carrière terrestre de Jésus où la sagesse divine et la compassion humaine se trouvèrent tellement enchevêtrées dans le jugement du Fils de l'Homme qu'il chercha refuge en faisant appel à la volonté de son Père.

    Lorsque Pierre implora le Maitre de prêter l'oreille à ces cris de détresse, Jésus abaissa son regard sur la foule des malades et dit : “ Je suis venu dans le monde pour révéler le Père et pour établir son royaume. J'ai vécu jusqu'à ce jour ma vie dans ce dessein. Si donc c'était la volonté de Celui qui m'a envoyé, et si ce n'était pas incompatible avec ma consécration à proclamer l'évangile du royaume des cieux, je désirerais voir mes enfants guéris, et... ” le reste de ses paroles se perdit dans le tumulte.

    Jésus avait transféré à son Père la responsabilité de la décision de guérir. De toute évidence, la volonté du Père n'opposa aucune objection, car à peine les paroles du Maitre eurent-elles été prononcées que l'ensemble des personnalités célestes, servant sous le commandement de l'Ajusteur de Pensée Personnalisé de Jésus, fut puissamment mobilisé. La vaste légion descendit au milieu de cette foule bigarrée de mortels souffrants et, en quelques instants, 683 êtres humains, femmes et enfants furent guéris, parfaitement guéris de toutes leurs maladies physiques et de leurs autres désordres organiques. Jamais on n'avait vu pareille scène sur terre avant ce jour, et jamais on n'en a revu depuis lors. Pour ceux qui étaient présents et virent ce flot d'énergie curative, ce fut vraiment un spectacle passionnant.

    Parmi tous les êtres stupéfaits par cette explosion soudaine et inattendue de guérison surnaturelle, Jésus fut le plus surpris. À un moment où sa sympathie et son intérêt humains étaient centrés sur la scène de souffrance et d'affliction étalée devant lui, il avait négligé de garder présents à sa pensée humaine les avertissements de son Ajusteur Personnalisé au sujet du temps. L'Ajusteur l'avait averti que, sous certaines conditions et dans certaines circonstances, il était impossible de limiter l'élément temps dans les prérogatives créatrices d'un Fils Créateur. Jésus désirait voir ces malades rendus bien portants si cela n'était pas contraire à la volonté de son Père. L'Ajusteur Personnalisé de Jésus décida instantanément qu'un tel acte d'énergie créative accompli à ce moment-là ne transgresserait pas la volonté du Père du Paradis. Par cette décision – compte tenu de l'expression préalable du désir de guérison de Jésus – l'acte créatif fut. Ce qu'un Fils Créateur désire et que son Père veut, EST. Dans toute la vie ultérieure de Jésus sur Terre, jamais plus une telle guérison physique massive de mortels n'eut lieu.

    Comme on pouvait s'y attendre, la renommée de cette guérison au coucher du soleil à Bethsaïde, le port de Capharnaüm, se répandit dans toute la Galilée et la Judée, ainsi que dans des régions plus lointaines. Une fois de plus, les craintes d'Hérode furent éveillées; il envoya des observateurs pour lui rendre compte de l'oeuvre et des enseignements de Jésus, et aussi pour savoir s'il était l'ancien charpentier de Nazareth, ou bien Jean le Baptiste ressuscité d'entre les morts.

    Durant le reste de sa carrière terrestre, et principalement à cause de cette démonstration involontaire de guérison physique, Jésus devint, à dater de ce jour, autant un médecin qu'un prédicateur. Il est vrai qu'il continua son enseignement, mais son travail personnel consistait surtout à secourir les malades et les affligés, tandis que ses apôtres s'occupaient de prêcher en public et de baptiser les croyants.

    La majorité de ceux qui profitèrent de la guérison physique surnaturelle, ou créative, lors de cette démonstration d'énergie divine au coucher du soleil, ne tirèrent pas un bénéfice spirituel permanent de cette extraordinaire manifestation de miséricorde. Un petit nombre d'entre eux furent vraiment édifiés par ce ministère physique, mais cette stupéfiante manifestation curative indépendante du temps ne fit aucunement progresser la fraternité spirituelle dans le coeur des êtres humains.

    Les guérisons miraculeuses, qui accompagnèrent de temps à autre la mission de Jésus sur Terre, ne faisaient pas partie de son plan pour proclamer le royaume. Elles furent incidentes et inhérentes à la présence, sur Terre, d'un être divin jouissant de prérogatives créatrices pratiquement illimitées, en association avec une combinaison sans précédent de miséricorde divine et de compassion humaine. Toutefois, ces prétendus miracles valurent beaucoup de désagréments à Jésus, en se sens qu'ils lui procurèrent une publicité soulevant des préventions et lui apportèrent une notoriété qu'il ne désirait pas.

    Durant toute la soirée qui suivit ce grand déchainement de guérisons, la foule heureuse et réjouie envahit la maison de Zébédée, et l'enthousiasme émotif des apôtres de Jésus s'éleva à son plus haut diapason. Du point de vue humain, ce fut probablement le plus grand jour de tous les grands jours de leur association avec Jésus. Jamais avant ni après, leurs espoirs ne s'élevèrent à de telles hauteurs d'expectative confiante. Quelques jours seulement auparavant, alors qu'ils étaient encore à l'intérieur des frontières de la Samarie, Jésus leur avait dit que l'heure était venue où le royaume devait être proclamé en puissance, et, maintenant, ils avaient vu de leurs propres yeux ce qu'ils supposaient être l'accomplissement de cette promesse. Ils étaient passionnés par la vision de ce qui allait arriver si cette stupéfiante manifestation de pouvoir curatif n'était qu'un commencement. Les doutes qui flottaient encore chez eux sur la divinité de Jésus furent bannis. Ils étaient stupéfaits et littéralement enivrés par l'extase de leur enchantement.

    Mais, quand ils cherchèrent Jésus, ils ne purent le trouver. Le Maitre était fort troublé de ce qui s'était produit. Les êtres humains, femmes et enfants qui avaient été guéris de diverses maladies s'attardèrent longtemps dans la soirée, espérant que Jésus reviendrait et qu'ils pourraient le remercier. Voyant les heures passer et le Maitre rester dans l'isolement, les apôtres ne parvenaient pas à comprendre sa conduite; sans la persistance de son absence, leur joie aurait été complète et parfaite. Lorsque Jésus revint enfin, il était tard, et pratiquement tous les bénéficiaires de la guérison étaient rentrés chez eux. Jésus refusa les félicitations et l'adoration des douze et de ceux qui étaient restés pour le saluer; il se borna à dire : “ Ne vous réjouissez pas de ce que mon Père ait le pouvoir de guérir le corps, mais plutôt de ce qu'il ait la puissance de sauver l'âme. Allons nous reposer, car, demain, il faudra nous occuper des affaires du Père. ”

    De nouveau déçus, perplexes et le coeur attristé, les douze êtres humains allèrent se coucher, mais, sauf les jumeaux, peu d'entre eux dormirent beaucoup cette nuit-là. À peine le Maitre faisait-il quelque chose pour encourager l'âme et réjouir le coeur de ses apôtres, qu'il semblait immédiatement mettre en pièces leurs espoirs et démolir complètement les fondements de leur courage et leur enthousiasme. Tandis que ces pêcheurs désorientés se regardaient les uns les autres dans les yeux, ils n'avaient qu'une pensée : “ Nous ne pouvons le comprendre. Que signifie tout cela ?”

    Jésus ne dormit pas non plus beaucoup cette nuit de samedi. Il se rendit compte que le monde était plein de détresse et de difficultés matérielles. Il prévit le grand danger qu'il y aurait à être obligé de consacrer, aux soins des malades et des affligés, une partie de son temps si importante que cela interfèrerait avec sa mission d'établir le royaume spirituel dans le coeur des êtres humains, ou tout au moins que cela subordonnerait sa mission au ministère de choses physiques. À cause de ces idées, et d'autres idées similaires, qui occupèrent le mental matériel de Jésus durant la nuit, il se leva, ce dimanche matin, bien avant l'aurore et se rendit seul dans un des sites retirés qu'il préférait pour communier avec le Père. En cette heure matinale, Jésus prit pour thème de prière la sagesse et le jugement; il voulait empêcher sa compassion humaine, jointe à sa miséricorde divine, de l'influencer en présence des souffrances des mortels au point que tout son temps serait occupé à des secours physiques au détriment du ministère spirituel. Il ne souhaitait pas éviter complètement de soigner les malades, mais il savait qu'il lui faudrait également accomplir son oeuvre plus importante d'enseignement spirituel et d'éducation religieuse.

    Pierre ne put dormir cette nuit-là; peu après que Jésus fut sorti pour prier, il réveilla de très bonne heure Jacques et Jean, et tous trois allèrent trouver leur Maitre. Après plus d'une heure de recherches, ils découvrirent Jésus et le supplièrent de leur donner les raisons de son étrange conduite. Ils désiraient savoir pourquoi il était apparemment troublé par la puissante effusion de l'esprit de guérison, alors que tous les gens débordaient de joie et que ses apôtres se réjouissaient tellement.

    Durant plus de quatre heures, Jésus s'efforça d'expliquer à ces trois apôtres ce qui était arrivé. Il leur apprit ce qui s'était passé et leur exposa les dangers de ce genre de manifestations. Jésus leur confia le motif pour lequel il était allé prier à l'écart. Il chercha à faire comprendre, à ses associés immédiats, les vraies raisons pour lesquelles on ne pouvait bâtir le royaume du Père ni sur l'accomplissement de prodiges, ni sur les guérisons physiques. Mais ils ne parvenaient pas à comprendre son enseignement.

    Entre temps, tôt dans la matinée du dimanche, beaucoup d'autres âmes en peine ainsi que de nombreux curieux commencèrent à se réunir autour de la maison de Zébédée. Ils réclamaient Jésus à grands cris. Les apôtres étaient tellement désorientés qu'André et plusieurs de ses compagnons partirent à la recherche de Jésus en laissant Simon le Zélote parler à l'assemblée. Lorsqu'André eut trouvé Jésus en compagnie des trois, il dit : “ Maitre, pourquoi nous laisses-tu seuls avec la foule ? Regarde, tout le monde te cherche; jamais auparavant tant de personnes n'ont recherché ton enseignement. À cette heure même, la maison est entourée de gens venus de près et de loin à cause de tes oeuvres puissantes. Ne veux-tu pas revenir avec nous leur apporter ton ministère ? ”

    Quand Jésus entendit cela, il répondit : “ André, ne t'ai-je pas appris, ainsi qu'aux autres, que ma mission sur terre consiste à révéler le Père, et mon message à proclamer le royaume des cieux ? Comment donc se fait-il que tu souhaites me détourner de mon travail pour contenter des curieux et satisfaire ceux qui cherchent des signes et des prodiges ? N'avons-nous pas été parmi eux durant tous ces mois ? Se sont-ils attroupés en foule pour entendre la bonne nouvelle du royaume ? Pourquoi viennent-ils maintenant nous assiéger ? N'est-ce pas plutôt pour la guérison de leur corps physique que parce qu'ils ont reçu la vérité spirituelle pour le salut de leur âme ? Quand les êtres humains sont attirés vers nous par des manifestations extraordinaires, la plupart ne vient pas chercher la vérité et le salut, mais plutôt la guérison de leurs maladies physiques et la délivrance de leurs difficultés matérielles.

    Tous ces temps-ci, j'ai été à Capharnaüm. Aussi bien dans la synagogue qu'au bord de la mer, j'ai proclamé la bonne nouvelle du royaume à ceux qui avaient des oreilles pour entendre et un coeur pour recevoir la vérité. La volonté de mon Père n'est pas que je revienne avec vous pour satisfaire ces curieux et m'occuper du ministère des choses physiques, à l'exclusion des affaires spirituelles. Je vous ai ordonnés pour prêcher l'évangile et soigner les malades, mais il ne faut pas que je me laisse absorber par les guérisons en laissant de côté mon enseignement. Non, André, je ne retournerai pas avec vous. Allez dire aux gens de croire à ce que nous leur avons enseigné et à se réjouir dans la liberté des fils et des filles de Dieu. Et apprêtez-vous à partir avec moi pour les autres villes de Galilée où le chemin a déjà été préparé pour la prédication de la bonne nouvelle du royaume. C'est dans ce but que je suis venu de chez le Père. Donc, allez et préparez notre départ immédiat pendant que j'attends ici votre retour. ”

    Après que Jésus eut ainsi parlé, André et les autres apôtres repartirent tristement vers la maison de Zébédée, renvoyèrent la foule assemblée, et s'apprêtèrent rapidement pour le voyage comme Jésus l'avait ordonné.

    Les apôtres répugnaient à quitter Capharnaüm où tant d'intérêt avait été suscité. Pierre calcula que mille croyants au moins auraient pu être baptisés dans le royaume. Jésus les écouta patiemment, mais refusa de retourner à Bethsaïde. Le silence régna pendant un certain temps, puis Thomas dit en s'adressant à ses compagnons : “ Allons-y ! Le Maitre a parlé. Peu importe que nous ne puissions comprendre pleinement les mystères du royaume des cieux. Nous sommes certains d'une chose, c'est que nous suivons un instructeur qui ne cherche pas de gloire pour lui-même. ” Et, à contre-coeur, ils s'en allèrent prêcher la bonne nouvelle dans les villes de Galilée.

    28 décembre 2011

    Le paradoxe humain

    Maintes difficultés temporelles des mortels proviennent de leur double relation avec le cosmos.

    L'être humain est une partie de la nature – il existe dans la nature – et, cependant, il est capable de transcender la nature. L'être humain est fini, mais il est habité par une étincelle d'infinité. Cette situation double ne fournit pas seulement un potentiel pour le mal, mais elle engendre aussi de nombreuses situations sociales et morales empreintes de beaucoup d'incertitudes et de bon nombre de soucis.

    Le courage exigé pour triompher de la nature et pour transcender son moi est un courage qui peut succomber devant les tentations de l'orgueil. Le mortel capable de transcender son moi peut céder à la tentation de défier sa conscience de soi. Le dilemme humain résulte du double fait que l'être humain est asservi à la nature et qu'en même temps il possède une liberté unique – la liberté de choix et d'action spirituels. Sur les niveaux matériels, l'être humain se trouve subordonné à la nature, tandis que, sur les niveaux spirituels, il triomphe de la nature et de tous les éléments temporels et finis. Un tel paradoxe est inséparable des tentations, du mal potentiel et des erreurs de décision; et, quand le moi devient altier et arrogant, le péché peut apparaître.

    Le problème du péché n'existe pas par lui-même dans le monde fini. Le fait d'être fini n'est empreint ni de mal ni de péché. Le monde fini a été bâti par un Créateur infini – il est l'oeuvre de ses Fils divins – et doit donc être bon. Ce sont le mauvais usage, la déformation et la perversion du fini qui donnent naissance au mal et au péché.

    L'esprit peut dominer le mental; de même le mental peut contrôler l'énergie, mais il ne peut le faire que par sa propre manipulation intelligente des potentiels de métamorphose inhérents au niveau mathématique des causes et effets dans les domaines physiques. Le contrôle de l'énergie n'est pas inhérent au mental de la créature; il est une prérogative de la Déité, mais le mental de la créature peut manipuler l'énergie, et la manipule effectivement dans la mesure exacte où il est devenu maitre des secrets de l'énergie de l'univers physique.

    Quand l'être humain souhaite modifier la réalité physique, que ce soit lui-même ou son environnement, il y réussit dans la mesure où il a découvert les façons et moyens de contrôler la matière et de diriger l'énergie. Sans aide, le mental est impuissant à influencer quoi que ce soit de matériel, sauf son propre mécanisme physique auquel il est inéluctablement lié. Mais, par l'emploi intelligent du mécanisme corporel, le mental peut créer d'autres mécanismes, même des rapports d'énergies et des relations vivantes, au moyen desquels ce mental peut de mieux en mieux contrôler et même dominer son niveau physique dans l'univers.

    La science est la source des faits et le mental ne peut opérer en l'absence de faits. Dans l'édification de la sagesse, les faits sont les pierres de taille réunies par le ciment de l'expérience de la vie. L'être humain peut trouver l'amour de Dieu sans les faits et découvrir les lois de Dieu sans l'amour, mais jamais il ne peut commencer à apprécier la symétrie infinie, l'harmonie céleste et l'exquise plénitude de la nature inclusive de tout de la Source-Centre Première avant d'avoir trouvé la loi divine et l'amour divin, et de les avoir unifiés dans sa propre philosophie cosmique en évolution.

    L'expansion des connaissances matérielles permet une plus grande appréciation intellectuelle de la signification des idées et de la valeur des idéaux. Un être humain peut trouver la vérité dans son expérience intérieure, mais il a besoin de connaître clairement les faits pour appliquer sa découverte personnelle de la vérité aux exigences brutalement pratiques de la vie quotidienne.

    Il est tout naturel que l'être humain soit harcelé de sentiments d'insécurité quand il se voit inextricablement lié à la nature, alors qu'il possède des pouvoirs spirituels qui transcendent entièrement toutes les choses temporelles et finies. Seule la confiance religieuse – la foi vivante – peut soutenir l'être humain au milieu de ces problèmes difficiles et troublants.

    De tous les dangers qui assaillent la nature mortelle de l'être humain et mettent en péril son intégrité spirituelle, l'orgueil est le plus grand. Le courage est valeureux, mais l'égoïsme est vaniteux et suicidaire. Une confiance raisonnable en soi n'est pas à déplorer. L'aptitude de l'être humain à se transcender est la seule chose qui le distingue du règne animal.

    L'orgueil est trompeur, grisant, et engendre le péché, que ce soit chez un individu, un groupe, une race ou une nation. Il est littéralement vrai que l'orgueil va au devant de la ruine.

    27 décembre 2011

    La religion est une expérience personnelle

    Tu serviras le Seigneur, ton Dieu, et il bénira ton pain et ton eau, et toute maladie sera ôtée de toi.

    Lève-toi et resplendis, car ta lumière est venue et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. L'obscurité peut couvrir la terre, et de profondes ténèbres recouvrir le peuple, mais l'esprit du Seigneur se lèvera sur toi, et l'on verra la gloire divine t'accompagner. Même les incroyants viendront vers cette lumière, et beaucoup de grands penseurs s'abandonneront à son éclat.

    La haine est l'ombre de la peur; la vengeance est le masque de la lâcheté. L'être humain est le fils et la fille de Dieu, et non un enfant du diable. L'espoir d'une nation meilleure – ou d'un monde meilleur – est lié au progrès et à l'éclairement de l'individu.

    Le Père qui est aux cieux (après que les êtres humains auront discerné la liberté spirituelle) veut que ses enfants terrestres commencent l'ascension éternelle de la carrière du Paradis. Celle-ci consiste en une réponse consciente de la créature à l'incitation divine de l'esprit intérieur qui la pousse à trouver le Créateur, à connaître Dieu et à chercher à devenir semblable à lui.

    26 décembre 2011

    La consécration du choix

    En faisant la volonté de Dieu, une créature ne fait rien de plus ni de moins que de montrer son bon vouloir pour partager sa vie intérieure avec Dieu – le Dieu même qui a rendu possible la vie de cette créature, avec ses valeurs et ses significations intérieures.

    Partager, c'est être semblable à Dieu – divin. Dieu partage tout avec le Fils Éternel et l'Esprit Infini; et ceux-ci, à leur tour, partagent toutes choses avec les Fils divins et les Filles-esprit des univers.

    L'imitation de Dieu est la clé de la perfection. Le secret de la survie et de la perfection dans la survie est de faire sa volonté.

    Les mortels vivent en Dieu, et Dieu a donc voulu vivre dans les mortels. De même que les êtres humains se confient à lui, de même lui – le premier – a confié une partie de lui-même aux êtres humains pour les accompagner. Il a consenti à vivre dans les êtres humains et à habiter en eux en se soumettant à la volonté humaine.

    La paix dans la vie présente, la survie dans la mort, la perfection dans la prochaine vie, le service dans l'éternité, tout cela est accompli (en esprit) dès maintenant, quand la personnalité créée consent à – choisit de – soumettre la volonté de la créature à la volonté du Père. Quant au Père, il a déjà choisi de subordonner un fragment de lui-même à la volonté de la personnalité de la créature.

    Ce choix de la créature n'est pas un abandon de la volonté. Il est une consécration de la volonté, une expansion de la volonté, une glorification de la volonté, un perfectionnement de la volonté. Un tel choix élève la volonté de la créature du niveau de signification temporelle à cet état supérieur où la personnalité du fils créé ou de la fille créée communie avec la personnalité du Père-esprit.

    Le choix de faire la volonté du Père est la découverte spirituelle du Père-esprit par l'être humain mortel, même s'il faut qu'un âge s'écoule avant que le fils créé ou la fille créée puisse effectivement se tenir en la présence réelle de Dieu au Paradis. Ce choix ne consiste pas tant en une négation de la volonté de la créature – " que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite. " – mais plutôt en une affirmation de la créature : " c'est ma volonté que ta volonté soit faite ". Si ce choix est décidé, le fils ou la fille choisissant Dieu aboutira, tôt ou tard, à l'union intérieure (la fusion) avec le Fragment de Dieu qui l'habite. Tout en se perfectionnant, ce fils ou cette fille trouvera la satisfaction suprême de la personnalité dans une communion adoratrice entre la personnalité de l'être humain et la personnalité de son Auteur, deux personnalités dont les attributs créateurs se sont unis pour toujours dans une mutualité d'expression librement voulue – la naissance d'une autre association éternelle entre la volonté de l'être humain et la volonté de Dieu.

    25 décembre 2011

    Notre Père

    Il y a dans tous les univers des peuples qui prient notre Père, chacun à sa manière

    Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur terre comme elle l'est au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain pour demain; rafraichis nos âmes avec l'eau de la vie. Et pardonne à chacun de nous ses offenses comme nous avons pardonné à ceux qui nous ont offensés. Sauve-nous dans la tentation, délivre-nous du mal, et rends-nous de plus en plus parfaits comme toi-même.

    Notre Parent créateur, qui es au centre de l'univers, effuse sur nous ta nature et donne-nous ton caractère. Fais de nous, par ta grâce, tes fils et tes filles et glorifie ton nom par notre accomplissement éternel. Donne-nous ton esprit qui ajuste et contrôle nos pensées; qu'il vive et demeure en nous pour nous permettre de faire ta volonté sur cette sphère comme les anges exécutent tes ordres dans la lumière. Soutiens-nous aujourd'hui dans notre progression le long du sentier de la vérité. Délivre-nous de l'inertie, du mal et de toute transgression impie. Sois patient avec nous, de même que nous témoignons une bienveillance affectueuse à notre prochain. Répands l'esprit de ta miséricorde dans notre coeur de créatures. Conduis-nous de ta propre main, pas à pas, dans le dédale incertain de la vie, et, quand viendra notre fin, reçois dans ton sein nos esprits fidèles. Ainsi soit-il, que ta volonté soit faite, et non nos désirs.

    Notre Père céleste parfait et juste, guide et dirige aujourd'hui notre voyage. Sanctifie nos pas et coordonne nos pensées. Conduis-nous toujours dans les voies du progrès éternel. Remplis-nous de sagesse jusqu'à la plénitude du pouvoir et vivifie-nous de ton énergie infinie. Inspire-nous par la conscience divine de la présence et de la gouverne des armées séraphiques. Guide-nous toujours plus haut dans le sentier de lumière; justifie-nous pleinement au jour du grand jugement. Rends-nous semblables à toi en gloire éternelle et reçois-nous à perpétuité dans ton service exalté.

    Notre Père, qui es dans le mystère, révèle-nous ton saint caractère. Donne aujourd'hui à tes enfants terrestres de voir le chemin, la lumière et la vérité. Montre-nous le sentier du progrès éternel et donne-nous la volonté d'y marcher. Établis en nous ta divine souveraineté et effuse ainsi sur nous la pleine maitrise du moi. Ne nous laisse pas nous égarer dans des sentiers de ténèbres et de mort; conduis-nous perpétuellement auprès des eaux vivantes. Par égard pour toi-même, écoute les prières que nous faisons; sois heureux de nous rendre de plus en plus semblables à toi. À la fin, pour l'amour du divin Fils, reçois-nous dans les bras éternels. Ainsi soit-il, que ta volonté soit faite, et non la nôtre.

    Glorieux Père et Mère, unifiés en un seul ascendant, nous voudrions être fidèles à ta nature divine. Que ta propre personne revive en nous et à travers nous par le don et l'effusion de ton esprit divin; nous te copierons ainsi imparfaitement dans cette sphère tel que tu te montres en perfection et en majesté au ciel. Donne-nous, jour après jour, ton doux ministère de fraternité et conduis-nous, d'instant en instant, dans la voie de l'entraide d'amour. Sois toujours et infailliblement patient avec nous comme nous témoignons ta patience à nos enfants. Donne-nous la divine sagesse qui accomplit bien toutes choses et l'amour infini qui est bienveillant envers toute créature. Effuse sur nous ta patience et ta bienveillance affectueuse afin que notre charité enveloppe les faibles du royaume. Et, quand notre carrière sera achevée, fais d'elle un honneur pour ton nom, un plaisir pour ton esprit de bonté et une satisfaction pour ceux qui soutiennent notre âme. Que le bien éternel de tes enfants mortels ne soit pas celui que nous souhaitons, O notre Père aimant, mais celui que tu désires. Ainsi soit-il.

    Notre toute fidèle Source et notre Centre tout-puissant, que le nom de ton Fils plein de grâce soit saint et révéré. Tes bontés et tes bénédictions sont descendues sur nous, nous donnant le pouvoir d'accomplir ta volonté et d'exécuter tes commandements. Donne-nous, d'instant en instant, le soutien de l'arbre de vie; rafraichis-nous, jour après jour, avec les eaux vives de ce fleuve. Conduis-nous, pas à pas, hors des ténèbres et dans la lumière divine. Renouvelle notre mental par les transformations de l'esprit intérieur, et, quand la fin mortelle finira par nous atteindre, reçois-nous près de toi et envoie-nous dans l'éternité. couronne-nous des diadèmes célestes du service fructueux, et nous glorifierons le Père, le Fils et la Sainte Influence. Ainsi soit-il, dans tout un univers sans fin.

    Notre Père, qui habites dans les lieux secrets de l'univers, que ton nom soit honoré, ta miséricorde révérée et ton jugement respecté. Que le soleil de la droiture brille sur nous au milieu du jour, tandis que nous te supplions de guider nos pas indociles à l'approche de la nuit. conduis-nous par la main dans les voies que tu auras choisies, et ne nous abandonne pas quand la route est dure et les heures sombres. Ne nous oublie pas comme nous t'oublions et te négligeons si souvent, Mais sois miséricordieux et aime-nous comme nous souhaitons t'aimer. Regarde-nous d'en haut avec bonté et pardonne-nous avec miséricorde comme nous pardonnons en justice à ceux qui nous chagrinent et nous blessent. Puissent l'amour, le dévouement et l'effusion du Fils majestueux nous procurer la vie éternelle avec ta miséricorde et ton amour sans fin. Puisse le Dieu des univers effuser sur nous la pleine mesure de son esprit; donne-nous la grâce de nous plier aux directives de cet esprit. Puisse le Fils nous guider et nous mener jusqu'à la fin de l'âge par le ministère aimant d'armées séraphiques dévouées. Rends-nous toujours de plus en plus semblables à toi-même, Et, lors de notre fin, reçois-nous dans l'embrassement éternel du Paradis. Ainsi soit-il, au nom du Fils d'effusion et pour l'honneur et la gloire du Père Suprême.

    24 décembre 2011

    La vie intérieure

    Les progrès de la vraie civilisation sont tous nés dans le monde intérieur de l'humanité.

    Seule la vie intérieure est vraiment créative. La civilisation ne peut guère progresser quand la majorité de la jeunesse d'une génération consacre son attention et son énergie à la poursuite matérialiste du monde sensoriel ou extérieur.

    Le monde intérieur et le monde extérieur ont des séries différentes de valeurs. Toute civilisation est en péril quand les trois quarts de sa jeunesse entrent dans des professions matérialistes et se consacrent à la recherche des activités sensorielles du monde extérieur. La civilisation est en danger quand la jeunesse néglige de s'intéresser à l'éthique, à la sociologie, à l'eugénisme, à la philosophie, aux beaux-arts, à la religion et à la cosmologie.

    C'est seulement au niveau supérieur du mental superconscient empiétant sur le domaine de l'esprit de l'expérience humaine que l'on trouve ces concepts supérieurs associés à des maitres modèles efficaces qui contribueront à bâtir une civilisation meilleure et plus durable. La personnalité est créative par nature, mais ne fonctionne créativement que dans la vie intérieure de l'individu.

    Les cristaux de neige ont toujours une forme hexagonale, mais jamais deux d'entre eux ne sont identiques. Les enfants se modèlent sur des types, mais il n'y en pas deux qui soient identiques, même s'ils sont jumeaux. Les personnalités s'apparentent à des types, mais sont toujours uniques.

    Le bonheur et la joie prennent origine dans la vie intérieure. On ne peut ressentir tout seul une joie réelle. Une vie solitaire est fatale pour le bonheur. Même les familles et les nations jouissent mieux de la vie si elles la partagent avec d'autres.

    Vous ne pouvez contrôler réellement le monde extérieur – l'environnement. C'est la créativité du monde intérieur qui est la plus sujette à vos directives, parce que la personnalité y est si largement délivrée des entraves de la loi de cause et d'effet. Une souveraineté volitive limitée est associée à la personnalité.

    Dès lors que la vie intérieure de l'être humain est vraiment créative, chaque personne porte la responsabilité de choisir si cette créativité sera spontanée et entièrement dépendante du hasard, ou si elle sera contrôlée, dirigée et constructive. Comment une imagination créative peut-elle produire des résultats valables si la scène sur laquelle elle fonctionne est déjà occupée par des préjugés, des haines, des peurs, des rancunes, des sentiments de revanche et des sectarismes ?

    Les idées peuvent prendre leur origine dans les stimuli du monde extérieur, mais les idéaux naissent seulement dans les royaumes créatifs du monde intérieur. Les nations du monde sont actuellement dirigées par des êtres humains qui ont une surabondance d'idées, mais une carence d'idéaux. C'est l'explication de la pauvreté, des divorces, des guerres et des haines raciales.

    Voici le problème : si l'être humain avec son libre arbitre est intérieurement doté de pouvoirs créatifs, il nous faut alors reconnaître que la libre créativité contient le potentiel de la libre destructivité. Et, quand la créativité s'oriente vers le pouvoir destructeur, on se trouve en face des dévastations du mal et du péché – oppressions, guerres et destructions. Le mal est une créativité partielle qui tend vers la désintégration et, en fin de compte, la destruction finale. Tout conflit est mauvais en ce sens qu'il inhibe la fonction créative de la vie intérieure – c'est une espèce de guerre civile dans la personnalité.

    La créativité intérieure contribue à ennoblir le caractère par intégration de la personnalité et unification de l'individualité. Il est éternellement vrai que le passé est inchangeable et que seul l'avenir peut être modifié par le ministère de la créativité du moi intérieur au moment présent.

    23 décembre 2011

    Compassion, coopération et tolérance

    Durant trois semaines, ces vingt-quatre êtres humains tinrent session trois fois par jour et six jours par semaine.

    La première semaine, Jésus se mêla à eux entre leurs sessions du matin, de l'après-midi et du soir. Ils voulaient que le Maitre se joigne à eux et préside leurs délibérations conjointes, mais il refusa fermement de participer à leurs discussions. Il consentit cependant à leur parler en trois occasions, et ces allocutions de Jésus aux vingt-quatre portèrent sur les sujets de la compassion, de la coopération et de la tolérance.

    André, le chef des apôtres de Jésus, et Abner, le chef des disciples de Jean Baptiste, prirent alternativement la présidence de ces réunions communes des deux groupes apostoliques. Ces êtres humains avaient bien des difficultés à débattre et de nombreux problèmes à résoudre. Maintes et maintes fois, ils voulurent soumettre leurs ennuis à Jésus, sans autre résultat que de l'entendre dire : “ Je ne m'occupe que de vos problèmes personnels et purement religieux. Je suis le représentant du Père auprès des individus et non auprès des groupes. Si vous êtes personnellement en difficulté dans vos relations avec Dieu, venez à moi; je vous écouterai et vous conseillerai dans la solution de votre problème. Mais, si vous entreprenez de coordonner des interprétations humaines divergentes relatives à des questions religieuses et à la socialisation de la religion, il vous faut résoudre tous ces problèmes en prenant vos propres décisions. Toutefois, je vous accompagnerai toujours de ma sympathie et de mon intérêt. Quand vous arriverez à des conclusions sur ces affaires dépourvues d'importance spirituelle, et pourvu que vous soyez tous d'accord, je vous garantis d'avance ma pleine approbation et ma sincère coopération. Maintenant, pour ne pas vous gêner dans vos délibérations, je vous quitte pour quinze jours. Ne vous inquiétez pas de moi, je reviendrai à vous. Je m'occuperai des affaires de mon Père, car nous avons d'autres royaumes en dehors de celui-ci. ”

    Après avoir ainsi parlé, Jésus descendit de la pente de la montagne, et ils ne le virent plus pendant deux semaines entières. Ils ne surent jamais où il était allé ni ce qu'il avait fait durant ces jours-là. Il fallut quelque temps aux vingt-quatre pour s'atteler sérieusement à l'étude de leurs problèmes, tant ils étaient déconcertés par l'absence du Maitre. Toutefois, au bout d'une semaine, ils se retrouvèrent au coeur de leurs discussions, sans pouvoir faire appel à l'aide de Jésus.

    La première question sur laquelle le groupe se mit d'accord fut l'adoption de la prière que Jésus leur avait si récemment apprise. Ils votèrent à l'unanimité d'accepter cette prière comme celle qui devait être enseignée aux croyants par les deux groupes d'apôtres.

    Ils décidèrent ensuite qu'aussi longtemps que Jean vivrait, soit en prison, soit en liberté, les deux groupes de douze apôtres poursuivraient leur propre travail et tiendraient, tous les trois mois, des réunions d'une semaine en des lieux à convenir de temps en temps.

    De tous leurs problèmes, le plus sérieux était cependant la question du baptême. Leurs difficultés étaient d'autant plus graves que Jésus avait refusé de faire une déclaration quelconque sur le sujet. Ils parvinrent finalement à l'accord suivant : tant que Jean vivrait, ou tant qu'ils n'auraient pas éventuellement modifié cette décision d'un commun accord, seuls les apôtres de Jean baptiseraient les croyants et seuls les apôtres de Jésus complèteraient l'instruction des nouveaux disciples. En conséquence, depuis ce moment-là et jusqu'après la mort de Jean, deux apôtres de Jean accompagnèrent Jésus et ses apôtres pour baptiser les croyants, car le conseil conjoint avait voté unanimement que le baptême deviendrait l'étape initiale comme signe extérieur de l'alliance avec les affaires du royaume.

    Il fut ensuite convenu que, si Jean mourait, les apôtres de Jean se présenteraient à Jésus et se soumettraient à ses directives; ils cesseraient alors de baptiser, à moins d'y être autorisés par Jésus ou ses apôtres.

    Ils votèrent ensuite qu'au cas où Jean mourrait, les apôtres de Jésus commenceraient à baptiser avec de l'eau en symbole du baptême de l'Esprit divin. La repentance devait-elle ou non être attachée à la prédication du baptême ? La question fut laissée au choix de chacun, et aucune décision obligatoire pour le groupe ne fut prise. Les apôtres de Jean prêchaient : “ Repentez-vous et soyez baptisés” et les apôtres de Jésus proclamaient : “ Croyez et soyez baptisés. ”

    Telle est l'histoire de la première tentative des disciples de Jésus pour coordonner des efforts divergents, régler des différences d'opinion, organiser des entreprises collectives, légiférer sur des observances extérieures et rendre sociales les pratiques religieuses personnelles.

    Ils étudièrent bien d'autres questions mineures et se mirent unanimement d'accord sur les solutions. Ces vingt-quatre êtres humains eurent une expérience vraiment remarquable pendant les deux semaines où ils furent obligés d'affronter les problèmes et de régler les difficultés sans Jésus. Ils apprirent à différer d'opinion, à discuter, à lutter, à prier et à transiger, tout en respectant le point de vue de l'interlocuteur et en maintenant au moins un certain degré de tolérance pour ses opinions sincères.

    L'après-midi de leur discussion finale sur les questions financières, Jésus revint, entendit le récit de leurs délibérations, écouta leurs décisions et dit : “ Telles sont donc vos conclusions; j'aiderai chacun de vous à mettre en pratique l'esprit de vos décisions communes. ”

    Deux mois et demi plus tard, Jean fut exécuté. Durant tout ce temps, ses apôtres restèrent avec Jésus et les douze. Ils travaillèrent tous ensemble et baptisèrent des croyants au cours de cette période d'apostolat. Jésus et les vingt-quatre travaillèrent tranquillement. Ce fut réellement la fin de la période préliminaire de prise en mains de l'oeuvre et de l'organisation de Jean. L'organisation sociale de la religion d'une nouvelle révélation doit toujours payer le prix du compromis avec les formes et usages établis de la religion précédente qu'elle cherche à sauver. Les disciples de Jésus durent accepter le principe du baptême pour entrainer avec eux, en tant que groupe religieux social, les disciples de Jean le Baptiste. Quant aux disciples de Jean, en se joignant à ceux de Jésus, ils renoncèrent à presque tout, sauf au baptême avec de l'eau.

    Les membres du groupe travaillèrent, la plupart du temps, deux par deux, un apôtre de Jésus avec un apôtre de Jean. L'apôtre de Jean baptisait, l'apôtre de Jésus instruisait et tous deux prêchaient l'évangile du royaume tel qu'ils le comprenaient. Et ils gagnèrent beaucoup d'âmes.

    Abner, chef des apôtres de Jean, devint un dévoué croyant en Jésus et il fut nommé plus tard chef d'un groupe de soixante-dix éducateurs chargés par le Maitre de prêcher l'évangile.

    22 décembre 2011

    L'âme en évolution

    Les erreurs du mental mortel et les dérèglements de la conduite humaine peuvent notablement retarder l'évolution de l'âme.

    Toutefois, ils ne sauraient inhiber ce phénomène morontiel une fois qu'il a été déclenché par l'Esprit divin intérieur avec le consentement de la volonté de la créature. Mais, à tout moment antérieur à la mort physique, la même volonté matérielle et humaine a le pouvoir de revenir sur son choix et de rejeter la survie. Même après avoir survécu, le mortel ascendant conserve la prérogative de choisir le rejet de la vie éternelle. À tout moment avant la fusion avec le Fragment du Père, la créature évoluante et ascendante peut décider de renoncer à suivre la volonté du Père du Paradis. La fusion avec le Fragment intérieur dénote que l'ascendeur a éternellement et irrévocablement choisi de faire la volonté du Père.

    Durant la vie dans la chair, l'âme en évolution a la faculté de renforcer les décisions supramatérielles du mental humain. Étant supramatérielle, l'âme ne fonctionne pas par elle-même sur le niveau matériel de l'expérience humaine. Sans la collaboration d'un esprit de la Déité tel que le Fragment du Père, cette âme subspirituelle ne peut pas non plus fonctionner au-dessus du niveau morontiel. De même, l'âme ne prend pas de décisions finales avant que la mort ou le transfert n'ait rompu son association matérielle avec le mental mortel, à moins que ce mental matériel n'ait librement et volontairement délégué l'autorité nécessaire à son âme morontielle fonctionnellement associée. Durant la vie, la volonté mortelle, le pouvoir de décision et de choix de la personnalité, réside dans les circuits mentaux matériels. Au fur et à mesure du développement du mortel sur terre, ce moi, avec ses inestimables pouvoirs de choix, s'identifie de plus en plus avec l'entité émergente : l'âme morontielle. Après la mort et la résurrection sur le Monde des Maisons, la personnalité humaine est complètement identifiée avec le moi morontiel. L'âme est ainsi l'embryon du futur véhicule morontiel de l'identité de la personnalité.

    Cette âme immortelle a d'abord une nature entièrement morontielle, mais elle possède une telle capacité de développement qu'elle s'élève invariablement aux vrais niveaux spirituels dignes de la fusion avec les esprits de la Déité. La fusion a généralement lieu avec le même esprit du Père Universel qui avait déclenché ce phénomène créatif dans le mental de la créature.

    Le mental humain et l'Ajusteur divin sont tous deux conscients de la présence et de la nature distincte de l'âme en évolution. Le Fragment de Dieu l'est pleinement et le mental, partiellement. Quant à l'âme, au fur et à mesure de sa propre croissance évolutionnaire, elle devient de plus en plus consciente du mental humain et du Fragment divin en tant qu'identités associées. L'âme participe des qualités du mental humain aussi bien que de celles de l'esprit divin, mais elle évolue constamment vers un accroissement du contrôle spirituel et de la domination divine, en stimulant une fonction mentale dont les significations cherchent à se coordonner avec les vraies valeurs spirituelles.

    La carrière de mortel, l'évolution de l'âme, n'est pas tant une épreuve qu'une éducation. La foi dans la survie des valeurs suprêmes est l'essence de la religion. L'expérience religieuse authentique consiste à unir les valeurs suprêmes et les significations cosmiques en tant que réalisation de la réalité universelle.

    Le mental connaît la quantité, la réalité, les significations. Mais la qualité – les valeurs – sont ressenties. Ce qui ressent est la création conjointe du mental qui connaît et de l'esprit associé qui confère la réalité.

    Dans la mesure où l'âme morontielle évoluante de l'être humain s'imprègne de vérité, de beauté et de bonté en tant que réalisation de valeur de la conscience de Dieu, l'être résultant devient indestructible. S'il n'y a aucune survivance des valeurs éternelles dans l'âme évoluante de l'être humain, l'existence mortelle est alors dépourvue de sens et la vie elle-même est une illusion tragique. Mais ceci est éternellement vrai que : ce que vous commencez dans le temps, vous l'achèverez sûrement dans l'éternité – si cela mérite d'être achevé.

    21 décembre 2011

    Bon à savoir à propos de la prière

    Voici les instructions sur la prière et l'adoration que Jésus donna à ses apôtres.

    La répétition sérieuse et fervente d'une supplique quelconque, quand cette prière est l'expression sincère d'un enfant de Dieu et qu'elle est formulée avec foi, si peu susceptible qu'elle soit de recevoir une réponse directe et si malavisée qu'elle puisse être, ne manque jamais d'accroitre la capacité de l'âme pour la réceptivité spirituelle.

    Dans toutes vos prières, souvenez-vous toujours que la filiation est un don. Nul enfant ne doit s'occuper de gagner le statut de fils ou de fille. L'enfant terrestre vient à l'existence par la volonté de ses parents. De même, l'enfant de Dieu parvient à la grâce et acquiert la nouvelle vie de l'esprit par la volonté du Père qui est aux cieux. Il faut donc que le royaume des cieux – la filiation divine – soit reçu comme par un petit enfant. On gagne la droiture – le développement progressif du caractère – mais on reçoit la filiation par grâce et au moyen de la foi.

    La prière éleva Jésus à la supercommunion de son âme avec les Chefs Suprêmes de l'univers des univers. La prière élèvera les mortels de la terre à la communion de la véritable adoration. La capacité de réception spirituelle de l'âme détermine la quantité de bénédictions célestes que l'on peut s'approprier personnellement et comprendre consciemment comme une réponse à la prière.

    La prière, et l'adoration qui lui est associée, est une technique pour se détacher de la routine de la vie courante, des travaux monotones de l'existence matérielle. C'est une méthode pour s'épanouir spirituellement et acquérir l'individualité intellectuelle et religieuse.

    La prière est un antidote contre l'introspection nuisible; au moins, la prière, telle que le Maitre l'a enseignée, apporte ce bienfait à l'âme. Jésus employa avec persistance l'influence bénéfique de la prière pour autrui. Le Maitre priait en général au pluriel et non pas au singulier. C'est seulement dans les grandes crises de sa vie terrestre qu'il pria pour lui-même.

    La prière est le souffle de la vie de l'esprit au milieu de la civilisation matérielle des races de l'humanité. L'adoration constitue la survie pour les générations de mortels qui recherchent le plaisir.

    De même que l'on peut assimiler la prière à la recharge des batteries spirituelles de l'âme, de même on peut comparer l'adoration au fait d'accorder l'écoute de l'âme sur les émissions universelles de l'esprit infini du Père Universel.

    La prière est le regard sincère et plein de désir jeté par l'enfant sur son Père spirituel; c'est un processus psychologique consistant à échanger la volonté humaine contre la volonté divine. La prière fait partie du plan divin pour remodeler ce qui existe en ce qui devrait exister.

    L'une des raisons pour lesquelles Pierre, Jacques et Jean, qui accompagnaient si souvent le Maitre dans ses longues veilles nocturnes, n'entendirent jamais Jésus prier, vient de ce que leur Maitre exprimait fort rarement ses prières en langage parlé. Pratiquement, toutes les prières de Jésus étaient faites dans son esprit et dans son coeur – en silence.

    20 décembre 2011

    Le cadre mental du choix

    Bien que les Fragments de Dieu, habitants le mental des mortels, aient à effectuer un travail de nature spirituelle, ils sont obligés de l'exécuter tout entier sur des bases intellectuelles.

    Le mental est le terrain humain à partir duquel le Fragment du Père doit faire apparaître, par évolution, l'âme morontielle, avec la coopération de la personnalité qu'il habite.

    Le mental matériel est le cadre dans lequel les personnalités humaines vivent, sont conscientes d'elles-mêmes, prennent des décisions, choisissent ou abandonnent Dieu, se rendent éternelles ou se détruisent elles-mêmes.

    L'évolution matérielle nous a procuré une machine à vivre, notre corps. Le Père lui-même nous a doté de la réalité d'esprit la plus pure que l'on connaisse dans l'univers, notre Fragment divin du Père. Mais le mental a été remis entre nos mains, il est sujet à nos propres décisions, et c'est par le mental que nous vivons ou mourons. C'est à l'intérieur de ce mental et avec ce mental que nous prenons les décisions morales qui nous permettent de devenir semblables au Fragment intérieur, c'est-à-dire semblables à Dieu.

    Le mental de mortel est un système intellectuel temporaire prêté aux êtres humains pour la durée d'une vie matérielle, et, selon la manière dont ils emploient ce mental, ils acceptent ou rejettent le potentiel d'existence éternelle. Le mental est à peu près la seule fraction de réalité universelle que nous possédions et qui soit soumise à notre volonté. L'âme – le moi morontiel – dépeindra fidèlement l'accumulation des décisions temporelles que le moi mortel aura prises. La conscience humaine repose doucement sur le mécanisme électrochimique sous-jacent, et touche délicatement le système énergétique morontiel-spirituel qui la domine. Au cours de sa vie de mortel, l'être humain n'est jamais complètement conscient d'aucun de ces deux systèmes, et c'est pourquoi il lui faut travailler dans le mental dont il est conscient. Ce qui assure la survie n'est pas tellement ce que le mental comprend, mais plutôt ce que le mental cherche à comprendre. Ce n'est pas tellement ce à quoi le mental ressemble, mais ce à quoi le mental s'efforce de ressembler, qui constitue son identification à l'esprit. Ce n'est pas tant le fait pour l'être humain d'être conscient de Dieu qui se traduit par son ascension de l'univers, mais plutôt son désir ardent de rencontrer Dieu. Ce que vous êtes aujourd'hui n'est pas aussi important que ce que vous devenez jour après jour et dans l'éternité.

    Le mental est l'instrument cosmique sur lequel la volonté humaine peut jouer les dissonances de la destruction ou sur lequel cette même volonté humaine peut faire résonner les délicates mélodies de l'identification avec Dieu et de la survie éternelle qui en résulte. Le Fragment du Père donné à l'être humain est, en dernière analyse, imperméable au mal et incapable de pécher, mais le mental humain peut effectivement être dénaturé, déformé et rendu laid et mauvais par les machinations coupables d'une volonté humaine égoïste et perverse. De même, ce mental peut être rendu noble, beau, vrai et bon – effectivement grand – en accord avec la volonté illuminée par l'esprit, d'un être humain connaissant Dieu.

    Le mental évolutionnaire n'est pleinement stable et digne de confiance que lorsqu'il se manifeste aux deux extrémités de l'intellectualité cosmique – totalement mécanisée ou entièrement spiritualisée. Entre les deux extrêmes intellectuels du pur contrôle machinal et de la vraie nature spirituelle, se situe cet immense groupe d'individus dont le mental évolue et s'élève, et dont la stabilité et la tranquillité dépendent du choix fait par leur personnalité, et de leur identification avec l'esprit.

    Toutefois, l'être humain n'abandonne pas servilement et passivement sa volonté à Dieu. Il choisit plutôt activement, positivement et coopérativement de suivre les directives du Fragment du Père, quand il a conscience que ces directives diffèrent des désirs et impulsions du mental mortel naturel. Les Fragments de Dieu manipulent le mental de l'être humain, mais ne le dominent jamais contre sa volonté. Pour les Fragments divins intérieurs, la volonté de l'être humain est suprême. C'est ainsi qu'ils la considèrent et la respectent, tandis qu'ils s'efforcent d'atteindre les buts spirituels d'ajustement de la pensée et de transformation du caractère dans le cadre à peu près illimité de l'intellect humain en évolution.

    Le mental est notre navire, le Fragment de Dieu est notre pilote, la volonté humaine est le capitaine. Le maitre du vaisseau mortel devrait avoir la sagesse de se fier au divin pilote pour conduire l'âme ascendante dans les havres morontiels de la survie éternelle. C'est seulement par égoïsme, par paresse et par le péché que la volonté de l'être humain peut rejeter la gouverne d'un pilote aussi aimant et de naufrager finalement la carrière du mortel sur les dangereux écueils du refus de la miséricorde et sur les récifs de la pratique du péché. Avec votre consentement, ce fidèle pilote fera traverser en sécurité les obstacles du temps et les handicaps de l'espace, jusqu'à la source même du mental divin et aller même au-delà, jusqu'au Père des Fragments divins au Paradis.

    19 décembre 2011

    Comment prier

    Jésus enseigna aux douze à toujours prier en secret, à partir seuls dans les tranquilles paysages de la nature ou à aller dans leur chambre et à fermer les portes quand ils s'adonnaient à la prière.

    Jésus donna aux apôtres sous forme collective la prière telle que sa famille la formulait au foyer de Nazareth. Il n'enseigna jamais de prière personnelle officielle, mais seulement des suppliques collectives, familiales ou sociales. Et il ne le fit jamais spontanément.

    Jésus enseigna que la prière efficace doit être :
  • Désintéressée – pas seulement pour soi-même.
  • Croyante – conforme à la foi.
  • Sincère – honnête de coeur.
  • Intelligente – conforme à la lumière.
  • Confiante – en soumission à la volonté infiniment sage du Père.

  • Quand Jésus passait des nuits entières sur la montagne à prier, c'était surtout pour ses disciples, et en particulier pour les douze. Le Maitre priait très peu pour lui-même, mais il pratiquait beaucoup l'adoration, une adoration dont la nature était une communion compréhensive avec son Père du Paradis.

    18 décembre 2011

    L'aboutissement à l'immortalité

    Cela dépend encore d'accomplissements spirituels plus grands et plus sublimes; il faut arriver à harmoniser d'une manière définitive et complète la volonté humaine avec la volonté de Dieu, telle qu'elle réside dans le Fragment du Père à l'intérieur du mental.

    A la suite de sa fusion avec vous, votre Esprit intérieur partage votre destinée et votre expérience; il est vous. Après la fusion de l'immortelle âme morontielle avec le Fragment de Dieu associé, toute l'expérience et toutes les valeurs de l'un deviennent finalement la propriété de l'autre, de sorte que les deux forment effectivement une seule entité. En un certain sens, ce nouvel être appartient au passé éternel et existe pour l'éternel futur. Tout ce qui était jadis humain dans l'âme qui survit et tout ce qui est expérientiellement divin chez le Fragment intérieur deviennent maintenant la possession effective de la nouvelle et toujours ascendante personnalité universelle. Toutefois, sur chaque niveau universel, le Fragment du Père ne peut doter la créature que des attributs qui ont à ce niveau une signification et une valeur. L'unicité absolue avec le Fragment de Dieu, l'épuisement complet de la dotation d'un Esprit intérieur, ne peut s'accomplir que dans l'éternité, après que l'on a finalement atteint le Père Universel, le Père des esprits, la source permanente de ces dons divins.

    Quand l'âme évoluante et le Fragment divin ont finalement et éternellement fusionné, chacun d'eux acquiert toutes les qualités susceptibles d'être acquises de l'autre. Cette personnalité coordonnée possède toute la mémoire expérientielle de survie jadis détenue par le mental mortel ancestral et, maintenant, par l'âme morontielle. En outre, le finalitaire potentiel englobe toute la mémoire des expériences du Fragment intérieur au cours de ses séjours de tous les temps chez des mortels. Toutefois, le Fragment de Dieu aura besoin de l'éternité future pour doter complètement cette association de personnalités des significations et valeurs que ce divin Esprit intérieur apporte en provenance de l'éternité passée.

    Mais, chez la grande majorité des terriens, le Fragment intérieur doit patiemment attendre la délivrance par la mort de son sujet, attendre que l'âme émergente se libère de la domination à peu près complète des modèles énergétiques et des forces chimiques inhérentes à notre ordre matériel d'existence. La principale difficulté que nous rencontrons pour entrer en contact avec notre Fragment divin consiste en cette nature matérielle tellement ancrée. Bien peu de mortels sont réellement des penseurs. Les êtres humains de la Terre ne développnt pas et ne disciplinent pas leur mental jusqu'au point favorable à une liaison avec les Fragments divins. Le mental humain fait presque la sourde oreille aux arguments spirituels que l'Esprit intérieur traduit en les extrayant des multiples messages des télédiffusions universelles d'amour provenant du Père des miséricordes. Le Fragment de Dieu constate la quasi-impossibilité d'enregistrer ces directives spirituelles vivifiantes dans un mental animal si complètement dominé par les forces chimiques et électriques inhérentes à notre nature physique.

    Les Esprits divin se réjouissent d'établir le contact avec le mental humain, mais il faut qu'ils soient patients durant les longues années de séjour silencieux pendant lesquelles ils sont impuissants à vaincre notre résistance animale et à communiquer directement avec nous. Plus les Fragments du Père s'élèvent sur l'échelle du service, plus ils deviennent efficaces; mais, durant notre séjour dans la chair, ils ne peuvent jamais nous aborder avec la même affection pleine, sympathique et expressive qu'au moment où nous les discernerons, de mental à mental, sur les Mondes des Maisons.

    Durant la vie mortelle, le corps et le mental matériels nous séparent de notre Fragment divin et empêchent la libre communication avec lui. Après la mort et la fusion éternelle, nous ne faisons qu'un avec notre Fragment du Père – on ne peut nous distinguer comme êtres séparés – et il n'existe ainsi plus de besoin de communiquer à la manière dont nous le comprenons.

    Bien que la voix de l'Esprit intérieur soit toujours en nous, la plupart d'entre nous l'entendent rarement au cours d'une vie. Les êtres humains qui n'ont pas atteint certains niveaux cosmiques entendent rarement la voix directe de leur Fragment divin, sauf dans des moments de suprême désir, dans une situation suprême et à la suite de quelque décision suprême.

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    17 décembre 2011

    La prière du croyant

    La prière est entièrement une expression personnelle et spontanée de l'attitude de l'âme envers l'esprit

    La prière devrait être la communion de filiation et l'expression de la fraternité. Quand elle est dictée par l'esprit, la prière mène au progrès spirituel coopératif. La prière idéale est une forme de communion spirituelle qui conduit à l'adoration intelligente. La vraie prière est l'attitude sincère d'un élan vers le ciel pour atteindre nos idéaux.

    La prière est le souffle de l'âme et devrait nous inciter à persévérer dans nos tentatives pour mieux connaître la volonté du Père. Si l'un de nous a un voisin et va le trouver à minuit en disant : « Ami, prête-moi trois miches, car un de mes amis en voyage est venu me voir et je n'ai rien à lui offrir », et si votre voisin répond : « Ne me dérange pas, car la porte est maintenant fermée et les enfants et moi sommes au lit; je ne peux donc me lever pour te donner du pain », nous insisterons en expliquant que notre ami a faim et que nous n'avons pas de nourriture à lui offrir. Notre voisin ne se lèvera pas pour nous donner du pain par amitié pour nous, mais à cause de notre importunité, il se lèvera et nous donnera autant de miches qu'il nous en faut. Si donc la persistance gagne les faveurs même des êtres humains mortels, combien plus notre persistance dans l'esprit obtiendra-t-elle pour nous le pain de vie des mains bienveillantes du Père qui est aux cieux. Demandons et l'on nous donnera, cherchons et nous trouverons, frappons et l'on nous ouvrira. Car quiconque demande reçoit; celui qui cherche trouve; et la porte de la survie éternelle sera ouverte à celui qui frappe.

    Quel père d'entre nous, si son fils ou sa fille fait une demande inconsidérée, hésitera à donner selon la sagesse parentale plutôt que selon les termes de la demande malavisée de son fils ou de sa fille ? Si l'enfant a besoin d'une miche, lui donnerons-nous une pierre simplement parce qu'il nous l'a étourdiment demandée ? Si notre fils ou notre fille a besoin d'un poisson, lui donnerons-nous un serpent d'eau simplement parce que nous en avons attrapé un dans nos filets avec les poissons, et que l'enfant nous demande sottement le serpent ? Si donc, étant mortels et finis, nous savons répondre aux prières et faire à nos enfants des présents bénéfiques, combien plus notre Père céleste donnera-t-il l'esprit et nombre de bénédictions supplémentaires à ceux qui les lui demanderont ? Les êtres humains devraient toujours prier et ne pas se laisser décourager.

    C'est l'histoire d'un certain juge qui vivait dans une ville perverse : ce juge ne craignait pas Dieu et n'avait pas de respect pour les êtres humains. Or il y avait dans cette ville une veuve nécessiteuse qui allait constamment chez ce juge injuste en lui disant : « Protège-moi de mon adversaire. » Pendant quelque temps, il ne voulut pas lui prêter attention, mais bientôt il se dit en lui-même : « Je ne crains pas Dieu et n'ai pas de considération pour les êtres humains, mais, parce que cette veuve ne cesse de me déranger, je ferai droit à sa revendication de peur qu'elle ne m'épuise par ses visites continuelles. » Ces histoires devraient nous encourager à persévérer dans la prière, et non nous laisser croire que nos suppliques modifieront la justice et la droiture du Père céleste. Cependant notre persistance n'est pas destinée à gagner la faveur de Dieu, mais à changer notre attitude terrestre et à accroitre la capacité de notre âme à recevoir l'esprit.

    Mais, lorsque nous prions, notre foi est bien faible. Une foi (un désir) authentique déplacera les montagnes de difficultés matérielles qui peuvent se trouver sur le sentier de l'expansion de l'âme et du progrès spirituel.

    16 décembre 2011

    Le travail de Dieu dans le mental

    Il existe un immense abime entre l'humain et le divin, entre l'être humain et Dieu.

    Les être humains de la Terre sont si largement contrôlées par des processus électriques et chimiques, leur comportement ordinaire ressemble tellement à celui des animaux, leurs réactions habituelles sont si émotives qu'il devient extrêmement difficile à l'Esprit intérieur de les guider et de les diriger. Vous êtes tellement dénués de courage dans les décisions et de dévouement dans la coopération que les Fragments de Dieu se trouvent à peu près dans l'impossibilité de communiquer directement avec le mental humain. Même quand ils arrivent à faire percevoir une lueur de vérité nouvelle à l'âme humaine évoluante, cette révélation spirituelle aveugle souvent la créature au point de provoquer une crise de fanatisme ou de déclencher quelque autre bouleversement intellectuel ayant des résultats désastreux. Bien des religions nouvelles et d'étranges cultes en "isme" sont nés de communications avortées, imparfaites, mal comprises et déformées des Fragments du Père.

    Les archives célestes montrent qu'au cours de nombreux millénaires, chaque génération a comporté de moins en moins d'êtres susceptibles d'opérer sans danger avec des Fragments intérieurs autonomes. Ce tableau alarmant a conduit les personnalités supervisant notre système local à considérer avec faveur les propositions de certains de nos superviseurs planétaires plus immédiats, qui recommandent de prendre des mesures propres à favoriser et à conserver les types spirituels supérieurs des races humaines de la Terre.

    Distinguez bien et ne confondez pas la mission et l'influence du Fragment divin intérieur avec ce que l'on appelle communément la conscience; il n'y a pas de lien direct entre eux. La conscience est une réaction humaine et purement psychique. Il ne faut pas la mépriser, mais elle ne représente guère la voix de Dieu pour l'âme, tandis qu'en vérité le Fragment du Père la représenterait si sa voix pouvait être entendue. La conscience vous conseille à juste titre de faire ce qui est juste, mais le Fragment de Dieu s'efforce en plus de vous dire ce qui est vraiment juste, au moment et dans la mesure où vous êtes capable de percevoir les directives de l'Esprit intérieur.

    15 décembre 2011

    Prière et adoration

    La vraie religion est l'acte d'une âme individuelle dans ses relations autoconscientes avec le Créateur. Le religion organisée est la tentative des êtres humains pour socialiser l'adoration des personnes religieuses individuelles.

    L'adoration – la contemplation du spirituel – doit alterner avec le service, le contact avec la réalité matérielle. Le travail devrait alterner avec les divertissements; la religion devrait avoir l'humour pour contrepoids. La philosophie profonde devrait être allégée par la poésie rythmique. Le surmenage de la vie – la tension de la personnalité dans le temps – devrait être allégé par le repos que procure l'adoration. Le sentiment d'insécurité né de la peur de l'isolement de la personnalité dans l'univers devrait avoir pour antidote la contemplation du Père par la foi et la tentative de réalisation du Suprême.

    La prière est destinée à faire penser moins les êtres humains et à leur faire réaliser plus. Elle n'est pas destinée à provoquer l'accroissement des connaissances, mais plutôt l'expansion de la clairvoyance.

    L'adoration a pour but d'anticiper sur la vie meilleure qui nous attend, et d'en refléter ensuite les nouvelles significations spirituelles sur la vie actuelle. La prière est un soutien spirituel, mais l'adoration est divinement créative. L'adoration est la technique consistant à se tourner vers l'Un pour recevoir l'inspiration permettant de servir la multitude. L'adoration est l'étalon qui mesure le degré auquel l'âme s'est détachée de l'univers matériel et s'est attachée simultanément en sécurité aux réalités spirituelles de toute la création.

    La prière est un rappel du moi – une pensée sublime. L'adoration est l'oubli du moi – une superpensée. L'adoration est l'attention sans effort, le vrai repos idéal de l'âme, une forme d'exercice spirituel reposant.

    L'adoration est l'acte d'une fraction qui s'identifie avec le Tout, le fini avec l'Infini, le fils et la fille avec le Père; le temps, dans l'action consistant à emboiter le pas à l'éternité. L'adoration est l'acte de communion personnelle du fils et de la fille avec le Père divin, l'adoption, par l'âme-esprit de l'être humain, de comportements reposants, créatifs, fraternels et romanesques.

    14 décembre 2011

    Coopération avec Dieu

    Les Fragments du Père jouent le jeu sacré et magnifique des âges; ils sont engagés dans l'une des aventures suprêmes du temps dans l'espace.

    Combien ils sont heureux quand votre coopération leur permet de vous prêter assistance dans vos brèves luttes temporelles pendant qu'ils continuent à poursuivre leurs plus vastes tâches d'éternité ! Mais, quand votre Fragment divin intérieur essaye de communiquer avec vous, son message se perd généralement dans le flux matériel des courants d'énergie du mental humain; ce n'est qu'occasionnellement que vous recueillez un écho, un faible et lointain écho de la voix divine.

    Votre Fragment de Dieu entreprend de vous piloter à travers la vie terrestre et de mener à bonne fin votre survie. Sa réussite ne dépend pas tant des théories de vos croyances que de vos décisions, de vos déterminations et de la fermeté de votre foi. Tous ces mouvements de croissance de la personnalité deviennent des influences puissantes qui contribuent à votre avancement, parce qu'ils vous aident à coopérer avec le Fragment du Père et à cesser de lui résister. Dans leurs entreprises terrestres, les Fragments de Dieu réussissent ou subissent un échec apparent dans la mesure exacte où les mortels réussissent ou ne réussissent pas à coopérer avec le plan destiné à les élever le long du sentier ascendant aboutissant à la perfection. Le secret de la survie est enveloppé dans le suprême désir des êtres humains d'être semblables à Dieu, et dans la bonne volonté correspondante, de faire et d'être tout ce qui est essentiel pour satisfaire finalement ce désir dominant.

    Quand nous parlons du succès ou de l'échec d'un Fragment du Père, nous parlons du point de vue de la survie humaine. Les Fragments de Dieu n'échouent jamais; ils sont d'essence divine et sortent toujours triomphants de chacune de leurs entreprises.

    Je suis forcé de constater que beaucoup d'entre vous dépensent tellement de temps et d'efforts mentaux pour les choses insignifiantes de la vie, alors que vous négligez à peu près entièrement les réalités plus essentielles qui ont une importance éternelle, précisément ces accomplissements qui concernent l'établissement d'un accord de travail plus harmonieux entre vous et votre Fragment divin intérieur. Le grand but de l'existence humaine consiste à se mettre au diapason de la divinité du Fragment divin intérieur. Le grand accomplissement de la vie de mortel est d'arriver à se consacrer vraiment et intelligemment aux buts éternels de l'esprit divin qui attend et travaille dans votre mental. Mais un effort dévoué et déterminé pour accomplir la destinée éternelle est entièrement compatible avec l'allégresse et la joie de vivre, et avec une carrière terrestre honorable et réussie. La coopération avec le Fragment du Père n'implique pas qu'il faille se torturer, faire semblant d'être pieux ou s'humilier d'une façon hypocrite et ostentatoire. La vie idéale consiste à servir avec amour, plutôt qu'à mener une existence d'appréhension craintive.

    Le fait d'être déconcerté, perplexe, et même quelquefois découragé et déchiré, ne signifie pas nécessairement que l'on résiste à la gouverne du Fragment divin intérieur. Ces attitudes dénotent parfois un manque de coopération active avec le Fragment divin et peuvent donc retarder quelque peu les progrès spirituels, mais, pour l'âme qui connaît Dieu, de telles difficultés émotives intellectuelles n'interfèrent pas le moins du monde avec la certitude de survivre. L'ignorance à elle seule ne peut jamais empêcher la survie, pas plus que les doutes confusionnels ou l'incertitude craintive. Seule la résistance consciente à la gouverne du Fragment du Père peut empêcher la survie de l'âme immortelle en évolution.

    Il ne faut pas considérer la coopération avec votre Fragment intérieur comme un processus particulièrement conscient, car il ne l'est pas. Ce sont vos mobiles et vos décisions, vos fidèles déterminations et vos suprêmes désirs, qui constituent une coopération réelle et efficace. Vous pouvez accroitre consciemment l'harmonie avec le Fragment de Dieu à l'intérieur de votre mental :
  • En choisissant de répondre à l'appel de la gouverne divine, en basant sincèrement votre vie humaine sur votre plus haute conscience de la vérité, de la beauté et de la bonté, et ensuite en coordonnant ces qualités de divinité par la sagesse, l'adoration, la foi et l'amour.
  • En aimant Dieu et en désirant lui ressembler – par la récognition sincère de la paternité divine et l'adoration aimante du Parent céleste.
  • En aimant les êtres humains et en désirant sincèrement les servir – par la récognition de tout coeur de la fraternité humaine doublée d'une affection sage et intelligente pour chacun de vos compagnons mortels.
  • En acceptant joyeusement la citoyenneté cosmique – en reconnaissant honnêtement vos obligations progressives envers l'Être Suprême (le Dieu de l'expérience), en ayant conscience de l'interdépendance entre l'être humain évolutionnaire et la Déité évoluante. C'est la naissance de la moralité cosmique et l'éveil de la réalisation du devoir universel.

  • 13 décembre 2011

    Le renouveau religieux

    À la fin du jour où Nalda attira la foule hors de Sychar pour voir Jésus, les douze venaient d'arriver de Sychar avec le ravitaillement.

    Ils supplièrent Jésus de manger avec eux au lieu de parler à la population, car ils n'avaient rien pris de toute la journée et ils avaient faim. Mais Jésus savait que l'obscurité allait bientôt les envelopper, de sorte qu'il persista dans sa détermination de parler aux gens rassemblés avant de les renvoyer. Lorsqu'André essaya de le persuader de manger un morceau avant de parler à la foule, Jésus dit : “ J'ai un aliment à manger que vous ne connaissez pas. ” Quand les apôtres entendirent cela, ils se dirent entre eux : “ Quelqu'un lui a-t-il apporté quelque chose à manger ? Se peut-il que la femme lui ait donné de la nourriture en même temps que de l'eau ? ” Lorsque Jésus les entendit parler entre eux, il alla vers les douze, avant de haranguer la multitude, et leur dit : “ Mon aliment est de faire la volonté de Celui qui m'a envoyé et d'accomplir son travail. Vous devriez cesser de dire qu'il y a encore tant et tant de temps avant la moisson. Voyez ces gens qui sortent d'une ville de Samarie pour nous entendre; je vous dis que les champs ont déjà blanchi pour la moisson. Celui qui récolte reçoit des gages et rassemble ce fruit pour la vie éternelle; en conséquence, les semeurs et les moissonneurs se réjouissent ensemble, car c'est en ceci que réside la vérité du dicton : « l'un sème et l'autre récolte. » Je vous envoie maintenant pour faire une récolte à laquelle vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé et vous allez entrer dans leur travail. ” Il disait cela en se référant aux prédications de Jean le Baptiste.

    Jésus et les apôtres allèrent à Sychar et prêchèrent deux jours avant d'établir leur camp sur le mont Garizim. Beaucoup d'habitants de Sychar crurent à l'évangile et demandèrent à être baptisés, mais les apôtres de Jésus ne baptisaient pas encore. Lors de la première nuit de campement sur le mont Garizim, les apôtres s'attendaient à des reproches de Jésus en raison de leur attitude envers la femme au puits de Jacob, mais il ne fit aucune allusion à la question. Au lieu de cela, il leur fit la mémorable causerie sur “ les réalités qui sont centrales dans le royaume de Dieu ” . Dans chaque religion, il est très facile de laisser des valeurs devenir disproportionnées et de permettre à des faits d'occuper, dans sa théologie, la place de la vérité. Le fait de la croix est devenu le centre même du christianisme ultérieur, mais ce n'est pas la vérité centrale de la religion que l'on peut tirer de la vie et des enseignements de Jésus de Nazareth.

    Le thème de l'enseignement de Jésus sur le mont Garizim fut le suivant : il désirait que tous les êtres humains voient Dieu comme un Père-ami, de même que lui (Jésus) est un frère-ami. Maintes et maintes fois, il leur inculqua que l'amour est la relation majeure dans le monde – dans l'univers – de même que la vérité est la plus grande proclamation de l'observance de ces relations divines.

    Jésus et les douze campèrent sur le mont Garizim jusqu'à la fin d'aout. Durant la journée, ils prêchaient la bonne nouvelle du royaume – la paternité de Dieu – aux Samaritains, dans les villes, et ils passaient la nuit au camp. Le travail que Jésus et les douze firent dans ces villes de Samarie amena quantité d'âmes à la fraternité de Dieu et contribua grandement à préparer la voie à l'oeuvre merveilleuse de Philippe dans ces régions, après la mort et la résurrection de Jésus, et après la dispersion des apôtres aux confins de la Terre par suite de la cruauté avec laquelle les croyants furent persécutés à Jérusalem.

    12 décembre 2011

    Dieu et la volonté humaine

    Quand des Fragments du Père habitent le mental humain, ils apportent avec eux les carrières modèles, les vies idéales, telles qu'elles ont été déterminées et préordonnées par eux-mêmes.

    Ils commencent donc à travailler avec un plan défini et prédéterminé pour le développement intellectuel et spirituel de leur sujet humain, mais nul être humain n'est obligé d'accepter ce plan. Vous êtes tous des sujets prédestinés, mais il n'est pas ordonné d'avance que vous deviez accepter cette prédestination divine. Vous êtes pleinement libres de rejeter tout ou partie du programme des Fragments du Père. Leur mission est d'effectuer les changements mentaux et les ajustements spirituels que vous autorisez volontiers et intelligemment; ils cherchent ainsi à gagner plus d'influence sur l'orientation de votre personnalité. Mais, en aucune circonstance, les Moniteurs divins ne tirent avantage de vous et n'influencent arbitrairement vos choix et vos décisions. Les Fragments du Père respectent la souveraineté de votre personnalité; ils se soumettent toujours à votre volonté.

    Ils sont persévérants, ingénieux et parfaits dans leurs méthodes de travail, mais ne font jamais violence à l'individualité volitive de leurs hôtes. Nul humain ne sera jamais spiritualisé contre sa volonté par un Moniteur divin; la survie est un don des Dieux qui doit être désiré par les créatures du temps. En dernière analyse, quoi que votre Fragment divin ait réussi à faire pour vous, les annales montreront que la transformation a été accomplie avec votre consentement coopératif. Vous aurez été volontairement un partenaire de Dieu pour atteindre chaque étape de la prodigieuse transformation de la carrière ascensionnelle.

    Dieu ne cherche pas à contrôler votre mode de pensée en tant que tel, mais plutôt à le spiritualiser, à lui donner un caractère éternel. Ni les anges ni Dieu ne s'occupent directement d'influencer la pensée humaine; c'est exclusivement la prérogative de votre personnalité. Les Fragments du Père se consacrent à améliorer, modifier, ajuster et coordonner vos processus mentaux. Toutefois, ils travaillent plus spécialement et spécifiquement à bâtir une contrepartie spirituelle à votre carrière, une transcription morontielle de votre véritable moi en progression, en vue de le faire survivre.

    Les Fragments du Père opèrent sur les niveaux supérieurs du mental humain, cherchant sans cesse à créer des répliques morontielles de chaque concept de l'intellect matériel. Il y a donc deux réalités qui sont centrées sur les circuits du mental humain et qui empiètent sur ces circuits : l'une est un moi mortel issu par évolution des plans originels de vie, l'autre est une entité immortelle venant des hautes sphères paradisiaques, un don intérieur de Dieu. Mais le moi mortel est également un moi personnel; il est doté de la personnalité.

    En tant que créature personnelle, vous avez un mental et une volonté. En tant que créature prépersonnelle, le Fragment du Père a un prémental et une prévolonté. Si vous vous conformez si complètement au mental du Fragment divin que vos vues sont parfaitement accordées, alors votre mental et le sien n'en forment plus qu'un, et le vôtre est renforcé par celui du Fragments du Père. Ensuite, si votre volonté ordonne et met à exécution les décisions de ce mental nouveau et conjugué, la volonté prépersonnelle du Fragment du Père atteint, grâce à votre décision, une expression de personnalité et, en ce qui concerne ce projet particulier, vous et le Fragment du Père ne faites plus qu'un. Votre mental s'est accordé avec la divinité, et la volonté du Fragment divin a réussi à s'exprimer personnellement.

    Dans la mesure où cette identité est réalisée, vous vous rapprochez mentalement de l'ordre morontiel d'existence. Le terme " mental morontiel " signifie substance et somme d'un mental de nature matérielle et d'un autre de nature spirituelle en coopération. L'intellect morontiel implique donc un double mental dominé par une seule volonté. Chez les mortels, c'est une volonté d'origine humaine qui devient divine quand l'être humain identifie son mental humain avec la qualité mentale de Dieu.

    11 décembre 2011

    La femme de Sychar

    Lorsque le Maitre et les douze arrivèrent au puits de Jacob, Jésus était fatigué du voyage et s'arrêta près du puits, tandis que Philippe emmenait les apôtres à Sychar pour l'aider à rapporter des vivres et des tentes, car ils se proposaient de demeurer quelque temps dans le voisinage.

    Il était à peu près six heures, en cette soirée d'été, quand Jésus s'assit près du puits pour attendre le retour des apôtres. Jésus avait soif, mais ne disposait d'aucun moyen pour tirer de l'eau du puits. Aussi, lorsqu'une femme de Sychar arriva avec sa cruche et se prépara à puiser, Jésus lui dit : “ Donne-moi à boire. ” Cette femme de Samarie savait que Jésus était un Juif à cause de son apparence et de ses vêtements, et elle supposa qu'il était un Juif de Galilée à cause de son accent. Elle s'appelait Nalda, et elle était une créature avenante. Elle fut très surprise de voir un être humain juif lui parler ainsi près du puits et lui demander à boire, car, en ces temps-là on n'estimait pas convenable, pour un être humain qui se respectait, de parler en public à une femme, et encore bien moins pour un Juif d'adresser la parole à une Samaritaine. Nalda demanda donc à Jésus : “ Comment se fait-il que toi, un Juif, tu me demandes à boire à moi, une Samaritaine ? ” Jésus répondit : “ En vérité, je t'ai demandé à boire, mais, si seulement tu pouvais comprendre, tu me demanderais une gorgée d'eau vivante. ” Alors, Nalda dit : “ Mais, Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond. D'où tirerais-tu donc cette eau vivante ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous donna ce puits, qui y but lui-même et qui y fit aussi boire ses fils et son bétail ? ”

    Jésus répliqua : “ Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif, mais quiconque boit de l'eau de l'esprit vivant n'aura jamais soif. Cette eau vivante deviendra en lui une source de rafraichissement qui jaillira jusque dans la vie éternelle. ” Nalda dit alors : “ Donne-moi de cette eau pour que je n'aie pas soif et que je n'aie plus besoin de faire tout ce chemin pour puiser. En outre, tout ce qu'une Samaritaine pourrait recevoir d'un Juif aussi digne d'éloges que toi sera un plaisir. ”

    Nalda ne savait comment interpréter la bonne disposition de Jésus à lui parler. Elle voyait sur le visage du Maitre l'expression d'un être humain intègre et saint, mais elle prit sa bienveillance pour une familiarité ordinaire et interpréta faussement son symbolisme comme une manière de lui faire des avances. Étant une femme de moralité peu sévère, elle se disposait à devenir ouvertement coquette lorsque Jésus, la regardant droit dans les yeux, lui dit d'une voix impérative : “ Femme, va chercher ton mari et amène-le ici. ” Ce commandement ramena Nalda au sens des réalités. Elle vit qu'elle avait mal jugé la bonté du Maitre et perçut qu'elle avait mal interprété le sens de ses paroles. Elle eut peur; elle commença à comprendre qu'elle se trouvait en face d'une personne exceptionnelle et chercha, à l'aveuglette dans son mental, une réponse appropriée. En grande confusion, elle dit : “ Mais, Seigneur, je ne puis appeler mon mari, car je n'ai pas de mari. ” Alors, Jésus reprit : “ Tu as dit la vérité, car tu as peut-être eu jadis un mari, mais l'être humain avec qui tu vis maintenant n'est pas ton mari. Il vaudrait mieux que tu cesses de prendre mes paroles à la légère et que tu cherches l'eau vivante que je t'ai offerte aujourd'hui. ”

    Nalda était maintenant dégrisée, et son moi supérieur était éveillé. Ce n'était pas entièrement de son gré qu'elle était une femme immorale. Elle avait été brutalement et injustement rejetée par son mari et, dans cette situation désespérée, elle avait alors consenti à vivre avec un Grec, comme sa femme, mais sans mariage régulier. Nalda se sentait maintenant très honteuse d'avoir si étourdiment parlé à Jésus. Fort contrite, elle dit alors au Maitre : “ Mon Seigneur, je me repens de la manière dont je t'ai parlé, car je perçois que tu es un saint être humain ou peut-être un prophète. ” Elle était sur le point de demander une aide directe et personnelle au Maitre lorsqu'elle fit ce que tant de personnes ont fait avant et après elle : elle éluda la question de la survie éternelle en s'orientant vers une discussion de théologie et de philosophie. Elle détourna rapidement la conversation ayant trait à ses propres besoins vers une controverse théologique. Montrant du doigt le mont Garizim, elle continua en disant : “ Nos pères adoraient sur cette montagne et, cependant, toi, tu dis que le lieu où les êtres humains devraient adorer se trouve à Jérusalem. Où donc est le bon endroit pour adorer Dieu ? ”

    Jésus perçut la tentative de l'âme de la femme pour éviter un contact direct et scrutateur avec son Créateur, mais il vit aussi la présence, dans son âme, d'un désir de connaître la meilleure manière de vivre ? Après tout, il y avait, dans le coeur de Nalda, une véritable soif d'eau vive. Il la traita donc avec patience en disant : “ Femme, laisse-moi te dire que le jour vient bientôt où tu n'adoreras le Père ni sur cette montagne ni à Jérusalem. Tu adores actuellement quelque chose que tu ne connais pas, un mélange de la religion de nombreux dieux païens et des philosophies des Gentils. Les Juifs, au moins, savent qui ils adorent; ils ont dissipé toute confusion en concentrant leur adoration sur un seul Dieu, Yahweh. Tu devrais me croire quand je dis que l'heure viendra bientôt – elle est même déjà venue – où tous les adorateurs sincères adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont précisément de tels adorateurs que le Père recherche. Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité. Tu n'obtiendras pas le salut en connaissant simplement un lieu de culte ou la manière dont les autres devraient adorer. Ton salut viendra quand tu recevras, dans ton propre coeur, cette eau vivante que je t'offre à l'instant même. ”

    Mais Nalda devait tenter encore un effort pour éluder la discussion du problème embarrassant de sa propre vie sur terre et du statut de son âme devant Dieu. Une fois de plus, elle recourut à des questions générales sur la religion en disant : “ Oui, je sais, Seigneur, que Jean a prêché au sujet de la venue du "Convertisseur", celui que l'on appellera le Libérateur, et que, lors de sa venue, il nous annoncera toutes choses. ” Interrompant Nalda, Jésus lui dit avec une assurance impressionnante : “ Moi, qui te parle, je suis celui-là. ”

    Ceci était la première proclamation directe, positive et franche de sa nature et filiation divine que Jésus ait faite sur Terre. Et elle fut faite à une femme, à une Samaritaine, et à une femme dont la réputation était jusqu'alors douteuse aux yeux des êtres humains. Mais l'oeil divin voyait plus, en cette femme, une victime du péché des autres qu'une pécheresse volontaire; elle était maintenant une âme humaine qui désirait le salut; elle le souhaitait sincèrement et de tout coeur, et cela suffisait.

    Nalda était sur le point d'exprimer son ardent désir personnel pour des choses meilleures et un mode de vie plus noble, mais, juste au moment où elle allait exposer le véritable désir de son coeur, les douze apôtres revinrent de Sychar. Arrivant sur la scène où Jésus parlait si intimement avec cette femme – une Samaritaine et seul à seule – ils furent plus qu'étonnés. Ils déposèrent rapidement leurs approvisionnements et s'écartèrent, nul n'osant lui faire d'observations, alors que Jésus disait à Nalda : “ Femme, va ton chemin, Dieu t'a pardonné. Tu vivras désormais une nouvelle vie. Tu as reçu l'eau vivante; une joie nouvelle jaillira dans ton âme et tu deviendras une fille du Très-Haut. ” Percevant la désapprobation des apôtres, la femme abandonna sa cruche et s'enfuit vers la ville.

    En y entrant, elle déclara à tous ceux qu'elle rencontra : “ Sortez vers le puits de Jacob et allez-y vite, car vous y rencontrerez un être humain qui m'a dit tout ce que j'ai fait dans ma vie. Pourrait-il être le Convertisseur ? ” Avant le coucher du soleil, une foule de gens s'était rassemblée au puits de Jacob pour entendre Jésus. Et le Maitre leur développa le sujet de l'eau vivante, le don de l'esprit intérieur.

    Les apôtres ne cessèrent jamais d'être choqués par la bonne disposition de Jésus à parler aux femmes, à des femmes de réputation douteuse, ou même immorales. Il fut très difficile à Jésus d'enseigner à ses apôtres que les femmes, même qualifiées d'immorales, ont une âme qui peut choisir Dieu pour Père, et qu'elles peuvent devenir ainsi les filles de Dieu candidates à la vie éternelle. Même vingt siècles plus tard, bien des gens montrent la même répugnance à saisir les enseignements du Maitre. La religion chrétienne elle-même a été bâtie avec persistance autour du fait de la mort du Christ au lieu de l'être autour de la vérité de sa vie. Le monde devrait s'occuper davantage de sa vie heureuse, révélatrice de Dieu, que de sa mort tragique et désolante.

    Le lendemain, Nalda raconta toute l'histoire à l'apôtre Jean, mais il ne la révéla jamais entièrement aux autres apôtres, et Jésus n'en parla pas en détail aux douze. Nalda informa Jean que Jésus lui avait dit “ tout ce qu'elle avait fait dans sa vie” . Jean eut souvent envie d'interroger Jésus sur son entretien avec Nalda, mais ne le fit jamais. Jésus n'avait dit à la Samaritaine qu'une seule chose sur elle-même, mais son regard planté dans ses yeux et la manière dont il l'avait traitée avaient fait repasser, en un instant dans son mental, une revue panoramique de sa vie accidentée, si bien qu'elle associa toute cette autorévélation de sa vie passée avec le regard et les paroles du Maitre. Jésus ne lui avait jamais dit qu'elle avait eu cinq maris. Elle avait vécu avec quatre êtres humains différents depuis que son mari l'avait répudiée. Au moment où elle comprit clairement que Jésus était un être humain de Dieu, ce fait et tout son passé lui revinrent à la mémoire avec tant de vivacité qu'elle répéta ultérieurement à Jean que Jésus lui avait réellement tout raconté sur elle-même.

    10 décembre 2011

    L'habitation du mental humain

    Le don de la liberté à des êtres imparfaits implique inévitablement des tragédies, et il entre dans la nature de la parfaite Déité ancestrale de partager universellement et affectueusement ces souffrances avec un amour fraternel.

    Je voudrais qu'il me soit possible d'aider à mieux comprendre et à apprécier plus pleinement le splendide et généreux travail des Fragments du Père qui vivent en nous et qui manifestent une dévotion si fidèle dans la tâche de promouvoir le bien-être spirituel des êtres humains. Les Moniteurs apportent un appui efficace aux phases supérieures du mental humain. Ils manient avec sagesse et expérience le potentiel spirituel de l'intellect humain. Ces aides célestes se vouent à la tâche prodigieuse de nous guider en sécurité, vers l'intérieur et vers le haut, jusqu'au havre céleste du bonheur. Ces travailleurs infatigables se consacrent à la personnification future du triomphe de la vérité divine dans notre vie éternelle. Ils sont les ouvriers vigilants qui pilotent le mental humain conscient de Dieu, en lui évitant de s'enliser dans le mal, tout en guidant habilement l'âme évoluante des êtres humains vers les divins havres de la perfection sur des rivages éternels et lointains. Les Fragments du Père sont des conducteurs aimants, nos guides sûrs et certains à travers les dédales obscurs et hasardeux de notre brève carrière terrestre. Ils sont les patients éducateurs qui encouragent constamment leurs sujets à avancer dans les sentiers de la perfection progressive. Ils sont les conservateurs soigneux des valeurs sublimes du caractère des créatures. Je souhaite que vous puissiez les aimer davantage, coopérer plus largement avec eux et les chérir avec plus d'affection.

    Bien que ces habitants divins s'occupent principalement de notre préparation spirituelle au prochain stade de l'existence sans fin, ils s'intéressent profondément aussi à notre bien-être temporel et à nos accomplissements réels sur Terre. Ils sont ravis de contribuer à notre santé, à notre bonheur et à notre vraie prospérité. Ils ne sont nullement indifférents à notre réussite dans toutes les affaires de progression planétaire qui ne s'opposent pas à notre vie future de progrès éternel.

    Les Fragments du Père sont intéressés et concernés par nos actes quotidiens et par les multiples détails de notre vie, dans la mesure exacte où ces actes et détails ont de l'influence pour déterminer nos choix temporels significatifs et nos décisions spirituelles vitales, et sont, en conséquence, des facteurs dans la solution du problème de la survie de notre âme et de notre progrès éternel. Le Fragment divin est passif en ce qui concerne notre bien-être purement temporel, mais divinement actif dans toutes les affaires touchant à notre éternel futur.

    Le Fragment du Père reste avec nous dans tous les désastres et pendant toutes les maladies qui ne détruisent pas entièrement les fonctions mentales. N'est-il pas cruel de souiller consciemment ou de polluer délibérément de quelque autre manière le corps physique qui doit servir de tabernacle terrestre à ce merveilleux don de Dieu ? Tous les poisons physiques retardent grandement les efforts des Fragments divins pour exalter le mental matériel, et, par ailleurs, tous les poisons mentaux, tels que la peur, la colère, l'envie, la jalousie, la suspicion et l'intolérance, interfèrent prodigieusement aussi avec le progrès spirituel de l'âme évoluante.

    Vous traversez aujourd'hui la période où votre Fragment divin vous courtise. Il suffit que vous vous montriez digne de la confiance mise en vous par l'esprit divin, qui recherche votre mental et votre âme en vue d'une union éternelle, pour que s'établisse finalement cette unité morontielle, cette harmonie céleste, cette coordination cosmique, cet accord divin, cette fusion céleste, ce mélange perpétuel d'identité, cette unité d'existence, qui est si parfaite et définitive que même les personnalités les plus expérimentées ne peuvent jamais dissocier ni reconnaître, comme identités séparées, les deux partenaires fusionnés – l'être humain mortel et le Fragment divin.

    9 décembre 2011

    La maitrise de soi

    Quand tu es injurié, n'injurie pas; quand tu souffres, ne profère aucune menace contre tes tortionnaires; quand tu es accusé par tes ennemis, confie-toi simplement au juste jugement du Père qui est au Paradis.

    Il ne s'agit pas seulement d'avoir une vie de droiture conforme à la lumière et aux lois de nos ancêtres; cela c'est la religion de l'examen de conscience et du renoncement à soi. Mais tu es invité à t'oublier toi-même et à acquérir la maitrise de soi.

    Quiconque commande sa propre personnalité est plus grand que celui qui s'empare d'une ville. La maitrise de soi est la mesure de la nature morale d'un être humain et l'indice de son développement spirituel. En tant que nouvelle créature de la re-naissance de l'esprit, tu apprends à croire et à te réjouir. Dans la fraternité du Père, tu deviendras une nouvelle créature; les anciennes choses doivent disparaître : par ton amour réciproque, tu vas convaincre le monde que tu es passé de l'esclavage à la liberté, de la mort à la vie éternelle.

    Par l'ancienne voie, tu cherches à supprimer, à obéir et à te conformer à des règles de vie; par la nouvelle voie, tu es d'abord transformé par l'Esprit de Vérité et, par là même, fortifié dans la profondeur de ton âme par le constant renouvellement spirituel de ton mental; tu es, alors, doué du pouvoir d'accomplir avec certitude et joie la gracieuse, acceptable et parfaite volonté de Dieu. Ne l'oublie pas : c'est ta foi personnelle dans les promesses extrêmement grandes et précieuses de Dieu qui te garantit de recevoir en partage la nature divine. Ainsi, par ta foi et la transformation de l'esprit, tu deviens en réalité le temple de Dieu, et son esprit habite réellement en toi. Si donc l'esprit demeure en toi, tu n'es plus un esclave lié aux désirs de ton corps, mais un fils libre et une fille libre de l'esprit. La nouvelle loi de l'esprit te dote de la liberté due à la maitrise de soi, qui remplace l'ancienne loi de la peur d'être esclave de soi et de l'esclavage du renoncement à soi.

    Maintes fois, quand tu as mal agi, tu as pensé à attribuer la responsabilité à d'autres, alors qu'en réalité tu t'es simplement laissé égarer par tes propres tendances naturelles. Le coeur humain est plus trompeur que tout, et même parfois désespérément pervers. Combien il est facile de te tromper toi-même et de t'adonner ainsi à des craintes stupides, des convoitises de toutes sortes, à des plaisirs assujettissants, à la méchanceté, à l'envie et même à une haine vengeresse !

    La survie vient par la régénération de l'esprit et non par les actes dogmatiques d'un mental soumis à ses propres désirs. Tu es justifié par la foi et admis à la communion par la grâce, et non par la peur et le renoncement à tes désirs, bien que les enfants du Père qui sont nés d'esprit soient constamment et toujours maitres de leur moi et de tout ce qui concerne les désirs de leur corps. Quand tu sais que tu es accueilli dans la fraternité de Dieu par la foi, tu possèdes réellement la paix en Dieu. Tous ceux qui suivent la voie de cette paix céleste sont destinés à être engagés dans le service éternel des fils et des filles toujours progressants du Dieu éternel. Dorénavant, ce n'est pas un devoir, mais plutôt ton privilège exalté, que de te purifier de tous les maux du mental et du corps tandis que tu cherches la perfection dans l'amour de Dieu.

    Ta filiation a son fondement dans la foi, et tu dois rester insensible à la peur. Ta joie est née de la confiance dans la parole divine; tu ne seras donc pas amené à douter de la réalité de l'amour et de la miséricorde du Père. C'est la bonté même de Dieu qui conduit les êtres humains à un engagement sincère et authentique. Pour toi, le secret de la maitrise de soi est lié à ta foi en l'esprit qui t'habite et qui opère toujours par amour. Et même cette foi qui libère, tu ne l'as pas par toi-même; elle aussi est un don de Dieu. Si tu es l'enfant de cette foi vivante, tu n'es plus l'esclave du moi, mais plutôt le maitre triomphant de toi-même, le fils libre et la fille libre de Dieu.

    Si donc, tu es né de l'esprit, tu es délivré pour toujours de l'esclavage conscient d'une vie de renoncement et de surveillance attentive des désirs humains; tu es transféré dans le joyeux royaume de l'esprit, d'où tu produis spontanément les fruits de l'esprit dans ta vie quotidienne; or, les fruits de l'esprit sont l'essence du type supérieur de contrôle de soi agréable et ennoblissant, allant jusqu'aux sommets de l'aboutissement des mortels terrestres – la véritable maitrise de soi.

    Pour rappel, les fruits de l'esprit divin sont : service expression de l'amour, dévouement désintéressé, fidélité courageuse, équité sincère, honnêteté éclairée, espoir vivace, confiance sans soupçons, ministère miséricordieux, bonté inaltérable, tolérance indulgente et paix durable.

    8 décembre 2011

    Handicaps de la vie terrestre

    Il est parfois possible d'avoir votre mental illuminé, d'entendre la voie divine qui parle continuellement en vous et de devenir partiellement conscient de la sagesse, de la vérité, de la bonté et de la beauté de la personnalité potentielle qui vous habite constamment.

    Mais vos attitudes mentales instables et souvent changeantes ont fréquemment pour effet de contrecarrer les plans de votre Fragment du Père et d'interrompre son travail. Vos propres opinions préconçues, idées arrêtées et préjugés surannés retardent grandement son ministère. À cause de ces handicaps, ses créations inachevées sont souvent seules à émerger dans la conscience; la confusion des concepts est alors inévitable. C'est pourquoi, dans l'analyse des situations mentales, on ne trouve la sécurité qu'en reconnaissant chaque pensée et chaque expérience exactement pour ce qu'elle est réellement et fondamentalement, sans tenir le moindre compte de ce qu'elle aurait pu être.

    Le grand problème de la vie terrestre consiste à ajuster les tendances ancestrales de vie aux exigences des impulsions spirituelles provoquées par la présence divine du Fragment du Père. Dans les carrières de l'univers et du superunivers, nul être humain ne peut servir deux maitres à la fois, mais, dans la vie que nous vivons présentement sur Terre, chaque être humain est obligé de le faire. Il doit devenir expert dans l'art de pratiquer un compromis humain continu et temporel, tout en n'obéissant spirituellement qu'à un maitre. C'est pourquoi tant de personnes trébuchent et échouent, se fatiguent et succombent sous la tension de la lutte évolutionnaire.

    Nul handicap héréditaire n'empêche jamais (dans un mental normal) l'accomplissement spirituel final. L'hérédité peut intervenir dans la rapidité de conquête de la personnalité, mais elle n'empêche pas la consommation finale de l'aventure ascendante. Si vous voulez bien coopérer avec votre Fragment divin, tôt ou tard il développera l'âme immortelle. Après fusion avec cette âme, le don divin présentera la nouvelle créature au Maitre Fils souverain de l'univers local et, en fin de compte, au Père des Fragments divins au Paradis.

    7 décembre 2011

    Dieu en l'être humain

    C'est vraiment une merveille de condescendance divine que des Fragments du Père exaltés et parfaits s'offrent pour une existence effective dans le mental des créatures matérielles, telles que les mortels de la Terre, pour consommer réellement une union probatoire avec des êtres terrestres d'origine animale.

    Par l'effusion des dons divins, le Père s'approche autant qu'il est possible du mal et du péché, car il est littéralement vrai que le Fragment divin doit coexister dans le mental mortel, même au milieu de l'injustice humaine. Les Fragments intérieurs sont particulièrement tourmentés par les pensées purement égoïstes et viles. Ils sont affligés par l'irrévérence envers ce qui est beau et divin, et ils sont pratiquement contrecarrés dans leur travail par beaucoup d'absurdes peurs animales et anxiétés infantiles des êtres humains.

    Les Fragments de Dieu sont indubitablement le don du Père Universel, le reflet de l'image de Dieu projeté dans l'univers. Un grand éducateur avertit jadis les êtres humains qu'ils devaient être renouvelés dans l'esprit de leur mental, qu'ils devaient devenir des êtres humains nouveaux, semblables à Dieu, créés en droiture et en parachèvement de la vérité. Le Fragment du Père est la marque de la divinité, la présence de Dieu.

    Le Fragment du Père est la source d'aboutissement spirituel et l'espoir d'avoir en vous un caractère divin. Il est le pouvoir, le privilège et la possibilité de survie qui vous distinguent si entièrement et pour toujours, des créatures simplement animales. Il est le stimulus spirituel de la pensée, supérieur et vraiment interne, par opposition au stimulus externe et physique atteignant le mental par le mécanisme nerveux-énergétique du corps matériel.

    Ces fidèles conservateurs de la carrière future doublent infailliblement chaque création mentale d'une contrepartie spirituelle; lentement et sûrement, ils vous recréent tels que vous êtes réellement (mais seulement en esprit) en vue de la résurrection sur les mondes de survie. Toutes ces délicates recréations spirituelles sont conservées dans la réalité émergente de votre âme immortelle en évolution, votre moi morontiel. Ces réalités existent effectivement, bien que le Fragment divin soit rarement dans la possibilité d'élever ces reproductions à un niveau suffisant pour les exposer à la lumière de la conscience.

    De même que vous en êtes le parent humain, de même le Fragment du Père est le parent divin de votre personne réelle, votre moi supérieur progressant, votre moi morontiel meilleur et votre moi spirituel futur. Et c'est votre âme morontielle évoluante que discernent les juges et les censeurs quand ils décrètent votre survie et qu'ils vous élèvent dans de nouveaux mondes et dans l'existence sans fin en liaison éternelle avec votre fidèle partenaire – Dieu le Père

    Les Fragments divins de Dieu sont les ancêtres éternels, les divins originaux de votre âme immortelle en évolution; ils sont l'impulsion incessante qui conduit l'être humain à tenter de maitriser sa présente existence matérielle à la lumière de sa future carrière spirituelle. Les Moniteurs sont les prisonniers d'un espoir invincible, les sources d'une progression perpétuelle. Combien ils sont heureux de communiquer avec leur sujet par des canaux plus ou moins directs ! Quelle immense joie ils éprouvent à se passer de symboles et d'autres méthodes détournées pour adresser directement leurs messages comme des éclairs à l'intellect de leur partenaire humain !

    Vous avez commencé le déploiement sans fin d'un panorama à peu près infini, une expansion illimitée et perpétuelle dans des sphères toujours plus vastes, vous offrant des occasions de service réjouissant, d'aventures incomparables, d'incertitudes sublimes et d'accomplissements sans bornes. Quand les nuages s'amoncellent au-dessus de votre tête, votre foi devrait accepter le fait de la présence du Fragment divin intérieur, vous devriez donc être capables de regarder au-delà des brouillards des incertitudes de mortel, dans la lumière du soleil d'éternelle droiture qui éclaire les hauteurs des mondes des maisons, et qui vous appellent.

    Les Fragments du Père atteignent leur premier stade d'évolution en fusionnant avec l'âme survivante d'un être mortel. Ainsi, par nature, nous évoluons vers l'intérieur et vers le haut, depuis l'être humain jusqu'à Dieu, tandis que les Fragments divins évoluent vers l'extérieur et vers le bas, depuis Dieu jusqu'à l'être humain. Et ainsi le produit final de cette union de la divinité et de l'humanité sera éternellement le fils et la fille de l'être humain, et le fils et la fille de Dieu.

    6 décembre 2011

    Notre bonne nouvelle

    Nous sommes vivants dans ce monde pour faire la volonté de notre Père et pour révéler, à toute l'humanité, son caractère aimant.

    Cela, mes frères et soeurs, c'est notre mission, et cette chose-là, nous la ferons sans nous soucier que nos enseignements risquent d'être mal compris par les croyants et les non croyants de notre époque ou d'une autre génération. Il ne devrait pas nous échapper que même l'amour divin a ses disciplines sévères. L'amour d'un père pour son fils ou sa fille oblige souvent le père à mettre un frein aux activités malencontreuses de son rejeton étourdi. L'enfant ne comprend pas toujours les motifs sages et affectueux de la discipline restrictive du père. Mais notre Père au Paradis gouverne effectivement un univers d'univers par le pouvoir contraignant de son amour. L'amour est la plus grande de toutes les réalités spirituelles. La vérité est une révélation libératrice, mais l'amour est la relation suprême. Quelles que soient les bévues de nos contemporains dans l'administration actuelle de leur monde, la bonne nouvelle que nous proclamons gouvernera ce même monde dans un âge à venir. Le but ultime du progrès humain consiste à reconnaître respectueusement la paternité de Dieu et à matérialiser avec amour la fraternité des êtres humains.

    Parce que notre Père est un Dieu d'amour et se réjouit de pratiquer la miséricorde, ne nous imprégnons pas de l'idée que le service de la fraternité doit être d'une facilité monotone. L'ascension au Paradis est la suprême aventure de tous les temps, le rude accomplissement de l'éternité. Le service de la fraternité sur Terre fera appel à toute la courageuse virilité que nous et nos amis pourrons rassembler. Certains d'entre nous seront persécutés à cause de leur fidélité à la bonne nouvelle de cette fraternité. Il est facile de mourir au champ de bataille, dans une guerre matérielle, quand notre courage est renforcé par la présence de nos camarades de combat, mais il faut une forme supérieure et plus profonde de courage humain et de dévouement pour sacrifier sa vie, calmement et tout seul, pour l'amour d'une vérité enchâssée dans notre coeur de mortel.

    Aujourd'hui les incroyants peuvent nous reprocher avec mépris de proclamer un enseignement de non-résistance et de vivre une vie de non-violence, mais nous sommes les volontaires d'une longue lignée de croyants sincères à la bonne nouvelle de cette fraternité de Dieu, qui étonnent toute l'humanité par leur consécration héroïque à ces enseignements. Aucune armée n'a jamais déployé plus de courage et de bravoure que nous n'en montrons en allant proclamer au monde entier la bonne nouvelle – la paternité de Dieu et la fraternité des êtres humains. Le courage de la chair est la forme inférieure de bravoure. La bravoure mentale est un type plus élevé de courage humain, mais la bravoure supérieure et suprême est une fidélité intransigeante aux convictions éclairées concernant les réalités spirituelles profondes. Un tel courage constitue l'héroïsme des êtres humains qui connaissent Dieu. Or, nous sommes des hommes et des femmes qui connaissons Dieu; nous sommes même, en toute vérité, les associés personnels de notre Maitre – le Fils de l'Homme, le Père-Créateur de notre univers local, le Souverain Fils du Père Universel et du Fils Éternel.

    5 décembre 2011

    La fraternité universelle des êtres humains

    La fraternité de Dieu est une expérience évolutionnaire, commençant ici sur Terre et progressant par étapes successives de vie jusqu'au Paradis.

    La meilleure manière de comprendre la fraternité de Dieu est quand elle est présentée en termes exprimant les relations de famille – quand l'être humain comprend la religion comme l'enseignement de la paternité de Dieu et de la fraternité humaine, la filiation avec Dieu. Le premier commandement d'amour est pour le père, le chef de famille, et le second commandement d'amour mutuel est pour les enfants : tu aimeras ton frère et ta soeur comme toi-même. Cette qualité d'affection fraternelle se manifeste invariablement par un service social désintéressé et plein d'amour.

    Notre Maitre-Fils connait à la perfection la totalité des relations d'un fils ou d'une fille avec le Père, car il a atteint, dans le domaine de la filiation, tout ce que nous devrons atteindre dans l'éternel futur. Le Fils de l'Homme a ascensioné à la droite du Père, de sorte qu'en lui le chemin est encore plus largement ouvert à chacun de nous pour voir Dieu et, avant que nous ayons achevé la glorieuse progression, pour devenir parfaits comme notre Père qui est aux cieux est parfait.

    Le Maitre-Fils est un Fils divin à qui le Père Universel fait pleine confiance. Il est avec le Père et le comprend totalement. Il avait vécu sa vie terrestre à la pleine satisfaction du Père, et son incarnation dans la chair lui avait permis de comprendre pleinement les êtres humains. Le Fils est la perfection de l'être humain; il a atteint précisément la même perfection que tous les croyants sincères sont destinés à atteindre en lui et par lui. Jésus révéla aux êtres humains un Dieu de perfection et se présenta lui-même à Dieu comme Fils accompli des mondes.

    Nous devons acquérir l'aptitude à écouter avec l'oreille de l'esprit. Nous devons discerner que cette fraternité de Dieu est un royaume spirituel et que notre Père est aussi un être spirituel. Nous devons comprendre les enseignements à propos de Dieu comme des enfants de l'esprit dans la famille spirituelle des cieux, dont le chef paternel est un esprit infini et éternel. En utilisant la famille terrestre pour illustrer les relations divines, nous ne devrions pas appliquer aussi littéralement cet enseignement aux affaires matérielles. Nous devons séparer mentalement les réalités spirituelles de la fraternité de Dieu d'avec les problèmes matériels, sociaux, économiques et politiques de ce temps. Quand nous parlons le langage de l'esprit, nous ne devrions pas traduire la pensée de l'enseignement dans le langage de la chair, simplement parce que nous nous permettons d'employer des comparaisons avec le monde physique de la vie courante pour illustrer ces propos. Nous devons cesser d'appliquer l'enseignement du royaume de l'esprit aux sordides affaires d'esclavage, de misère, de maisons et de terres, et aux problèmes matériels d'équité et de justice humaines. Ces questions temporelles concernent les êtres humains de ce monde et, bien que d'une certaine manière elles affectent tous les êtres humains, nous avons été appelé à représenter le Fils dans le monde comme il représente notre Père.

    Nous sommes les ambassadeurs spirituels d'un royaume spirituel, les représentants spéciaux du Père spirituel. Il devrait déjà être possible de nous instruire comme des adultes du royaume de l'esprit. Croissons en perception spirituelle. L'Esprit de Vérité nous précèdera dans le monde entier.

    4 décembre 2011

    La mission des Fragments du Père

    Les Fragments du Père, tels que les créatures les rencontrent dans leur expérience, révèlent la présence et la gouverne d'une influence spirituelle.

    Le Fragment divin intérieur est assurément un esprit, un pur esprit, mais un esprit plus quelque chose : tout ce que l'on peut dire d'eux avec certitude, c'est qu'ils sont vraiment semblables à Dieu.

    Le Fragment du Père est la possibilité pour l'être humain de devenir éternel. L'être humain est la possibilité pour le Fragment divin de se personnaliser. Notre Fragment divin individuel travaille à nous spiritualiser dans l'espoir d'éterniser notre identité temporelle. Les Fragments du Père sont saturés du magnifique amour du Père des esprits, un amour qui s'effuse de lui-même. Ils nous aiment véritablement et divinement; ils sont prisonniers de l'espérance spirituelle confinée dans le mental des êtres humains. Ils souhaitent ardemment que notre mental mortel atteigne la divinité, pour que leur solitude prenne fin et qu'ils soient délivrés avec nous des limitations de l'investiture matérielle et de la vêture du temps.

    La mission des Fragments du Père auprès des races humaines consiste à représenter, à être, le Père Universel pour les créatures mortelles du temps et de l'espace; tel est le travail fondamental des dons divins. Leur mission est aussi d'élever le mental des mortels et de transférer les âmes immortelles des êtres humains jusqu'aux hauteurs divines et aux niveaux spirituels de la perfection paradisiaque. Et, par l'expérience transformant ainsi la nature humaine des créatures temporelles en nature divine des finalitaires éternels, les Fragments divins donnent naissance à un type unique d'êtres formés par l'union éternelle du Fragment divin parfait et de la créature devenue parfaite, type que nulle autre technique de l'univers ne serait en mesure de reproduire.

    Dans tout l'univers, rien ne peut remplacer le fait de l'expérience sur les niveaux non existentiels. Comme toujours, le Dieu infini est complet et parachevé, infiniment inclusif de toutes choses, sauf du mal et de l'expérience des créatures. Dieu ne peut mal faire; il est infaillible. Dieu ne peut connaître expérientiellement ce qu'il n'a jamais expérimenté personnellement. La préconnaissance de Dieu est existentielle. C'est pourquoi l'esprit du Père descend du Paradis pour participer avec les mortels finis à toute expérience de bonne foi dans la carrière ascendante; c'est seulement par cette méthode que le Dieu existentiel pouvait devenir, en vérité et en fait, le Père expérientiel de l'être humain. L'infinité du Dieu éternel englobe le potentiel pour l'expérience du fini, lequel potentiel s'actualise, en vérité, dans le ministère des Fragments du Père qui partagent effectivement l'expérience des vicissitudes de la vie humaine.

    Quand des Fragments de Dieu sont envoyés du Paradis pour servir auprès des mortels, leurs dotations de divinité existentielle sont identiques, mais ils diffèrent en qualités expérientielles proportionnellement à leurs contacts antérieurs avec des créatures évolutionnaires et en elles. Nous ne pouvons pas expliquer d'après quelles données les Fragments du Père sont affectés, mais nous supposons que ces dons divins sont attribués selon une sage et efficace politique d'une éternelle aptitude à s'adapter à la personnalité habitée. Nous constatons que les Fragments divins les plus expérimentés habitent souvent le mental humain de type supérieur. Les facteurs héréditaires humains doivent donc jouer un rôle considérable dans la sélection et l'affectation des Fragments divin.

    Bien que nous ne le sachions pas précisément, nous croyons fermement que tous les Fragments du Père sont des volontaires; mais, avant qu'ils ne s'engagent volontairement, ils sont en possession des données complètes concernant le candidat susceptible d'être habité. Les comptes rendus séraphiques sur la généalogie des candidats et sur les modèles projetés pour leur conduite de vie sont transmis, par la voie du Paradis, au corps de réserve des Fragments divin. La transmission s'effectue par la technique de réflectivité dirigée vers l'intérieur, depuis les capitales des univers locaux jusqu'aux sièges des superunivers. Ces prévisions ne couvrent pas seulement les antécédents héréditaires du candidat mortel, mais aussi l'estimation de ses facultés intellectuelles et de sa capacité spirituelle probables. Le Fragment de Dieu habite donc volontairement un mental dont il connaît pleinement la nature intime.

    Le Fragment divin qui se porte volontaire est particulièrement intéressé par trois qualifications du candidat humain :
  • 1. La capacité intellectuelle. Le mental est-il normal ? Quel est le potentiel intellectuel, la capacité de l'intelligence ? L'individu peut-il devenir une créature volitive authentique ? La sagesse aura-t-elle l'occasion de se manifester ?
  • 2. La perception spirituelle. Les perspectives de développement du sentiment de révérence, la naissance et la croissance de la nature religieuse. Quel est le potentiel d'âme, sa capacité de réceptivité spirituelle probable ?
  • 3. Les pouvoirs intellectuels et spirituels conjugués. Le degré auquel ces deux facultés peuvent être associées, conjuguées, de manière à donner de la force au caractère humain et à contribuer de manière certaine à l'évolution d'une âme immortelle ayant valeur de survie.

  • Nous croyons qu'en présence de ces faits, les Moniteurs s'offrent volontairement pour une affectation. Il est probable que plusieurs Fragments du Père se présenteront pour un poste. Peut-être les ordres personnalisés superviseurs choisissent-ils, dans le groupe de volontaires, celui qui est le mieux qualifié pour la tâche de spiritualiser et rendre éternelle la personnalité du candidat mortel. (Pour l'affectation et le service des Fragments de Dieu, le sexe de la créature n'entre pas en considération.)

    Les Fragments du Père acceptent une mission difficile quand ils s'offrent comme volontaires pour habiter des êtres composites comme ceux qui vivent sur Terre. Mais ils ont assumé la tâche d'exister dans notre mental, d'y recevoir les recommandations des intelligences spirituelles des royaumes et d'entreprendre de dicter ou de traduire ces messages spirituels au mental matériel. Ils sont indispensables pour l'ascension vers le Paradis.

    Ce que le Fragment de Dieu ne peut utiliser dans notre vie présente, ces vérités qu'il ne peut réussir à transmettre à l'être humain de ses fiançailles, il les préservera fidèlement pour les utiliser au cours de notre prochain stade d'existence, de même qu'actuellement il transporte de cercle en cercle les éléments qu'il ne peut incorporer dans l'expérience de son sujet humain, à cause de l'inaptitude ou de la carence de la créature à fournir un degré suffisant de coopération.

    Nous pouvons compter sur une chose : les Fragments divin ne perdront jamais rien de ce qui est confié à leurs soins; nous n'avons jamais entendu parler de défaillances chez ces aides d'esprit. Les anges et d'autres êtres spirituels de type élevé, y compris les types de Fils des univers locaux, peuvent occasionnellement embrasser le mal, peuvent parfois s'écarter du chemin divin, mais les Fragments du Père ne chancellent jamais. On peut absolument se fier à eux.

    Votre Fragment du Père est le potentiel de votre nouvel et prochain ordre d'existence, le don anticipé de votre filiation éternelle avec Dieu. Par et avec le consentement de votre volonté, le Fragment divin a le pouvoir de soumettre les tendances naturelles du mental matériel à l'action transformatrice des motivations et desseins de votre âme morontielle émergente.

    Les Moniteurs de Mystère n'aident pas à penser; ils ajustent la pensée. Ils travaillent avec le mental matériel en vue de construire, par ajustement et spiritualisation, un nouveau mental pour votre carrière future sur de nouveaux mondes et sous un nouveau nom. Leur mission concerne principalement la vie future, et non la présente. On les appelle aides célestes, et non aides terrestres. Ils ne cherchent pas à faciliter la carrière mortelle; ils s'occupent plutôt de rendre votre vie raisonnablement difficile et accidentée, afin de stimuler et de multiplier vos décisions. La présence d'un grand Fragement du Père ne vous donne pas une vie facile et ne vous décharge pas d'avoir à penser énergiquement, mais ce don divin devrait vous conférer une sublime paix mentale et une magnifique tranquillité d'esprit.

    Vos émotions passagères et toujours changeantes de joie et de tristesse sont surtout des réactions purement humaines et matérielles à votre climat psychique interne et à votre entourage matériel externe. Ne comptez donc pas sur le Fragment divin pour des consolations égoïstes et un réconfort humain. Son affaire est de vous préparer à l'aventure éternelle, d'assurer votre survie. Le Moniteur de Mystère n'a pas pour mission d'adoucir vos sentiments d'irritation ou de panser votre orgueil blessé. C'est la préparation de votre âme à la longue carrière ascendante qui retient l'attention et occupe le temps du Fragment de Dieu.

    Les Fragments du Père aimeraient changer vos sentiments de crainte en convictions d'amour et de confiance, mais ils ne peuvent le faire arbitrairement et mécaniquement; c'est à vous que cela incombe. En exécutant les décisions qui vous libèrent des entraves de la crainte, vous fournissez littéralement le point d'appui psychique sur lequel le Fragment divin peut ensuite appliquer le levier spirituel d'une illumination qui vous élève et vous fait progresser.

    Quand on en vient aux conflits aigus et bien définis entre les tendances supérieures et inférieures des êtres humains, entre ce qui est réellement bien ou mal (et non simplement ce que vous pouvez appeler bien et mal), vous pouvez compter que le Fragment du Père participera toujours nettement et activement à de telles expériences. Le fait que le partenaire humain puisse être inconscient de telles activités du Fragments de Dieu ne retire à cette activité rien de sa valeur et de sa réalité.

    Les Fragments du Père travaillent avec la Perfection du Paradis; leur ministère est caractérisé par une technique impeccable qui échappe à toute critique possible. Nous avons des guides parfaits; c'est pourquoi la perfection est un but certainement accessible.

    3 décembre 2011

    Né de l'esprit

    En vérité, à moins d'être né d'en haut, un être humain ne peut voir le royaume de Dieu.

    À moins de naître de l'esprit, un être humain ne peut entrer dans la fraternité de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'esprit est esprit.

    Quand le vent souffle, nous entendons le bruissement des feuilles, mais nous ne voyons pas le vent – ni d'où il vient ni où il va – et il en est ainsi pour quiconque est né de l'esprit. Avec les yeux de la chair, on peut apercevoir les manifestations de l'esprit, mais on ne peut effectivement discerner l'esprit.

    Ceux qui connaissent les réalités de l'esprit ont donc le devoir de révéler ces choses à ceux qui discernent seulement les manifestations du monde matériel.

    Et toi, nous croiras-tu si nous te parlons des vérités célestes ? As-tu le courage, ami, de croire en quelqu'un qui est descendu du ciel, au Fils de l'Homme lui-même ?

    L'esprit du Père qui est aux cieux demeure déjà en toi. Si tu veux te laisser conduire par cet esprit d'en haut, tu commenceras très bientôt à voir avec les yeux de l'esprit; ensuite, si tu choisis de tout coeur la gouverne de l'esprit, tu naîtras d'esprit, car le dessein unique de ta vie sera de faire la volonté de ton Père qui est aux cieux. En te trouvant ainsi né de l'esprit et heureux dans la fraternité de Dieu, tu commenceras à produire, dans la vie quotidienne, les abondants fruits de l'esprit.

    Et voici les fruits de l'esprit divin produits dans la vie des mortels nés d'esprit et connaissant Dieu : service expression de l'amour, dévouement désintéressé, fidélité courageuse, équité sincère, honnêteté éclairée, espoir vivace, confiance sans soupçons, ministère miséricordieux, bonté inaltérable, tolérance indulgente et paix durable.

    2 décembre 2011

    Origine, nature et présence de l'Esprit intérieur

    Bien que le Père Universel réside personnellement au Paradis, au centre même de l'univers, il est présent de manière effective aussi sur les mondes de l'espace dans le mental de ses innombrables enfants du temps, car il les habite sous l'aspect des Fragments du Père (Ajusteurs de Pensée, Moniteurs de Mystère, Esprits intérieur).

    Le Père éternel est à la fois aussi éloigné que possible de ses fils et ses filles planétaires mortels et aussi intimement associé que possible avec eux.

    Les Fragments divins sont l'actualité de l'amour du Père incarné dans l'âme des êtres humains; emprisonnés dans le mental des mortels, ils sont la véritable promesse de carrière éternelle des êtres humains. Ils sont l'essence de la personnalité humaine du finalitaire devenu parfait, dont l'être humain peut avoir l'avant-gout dans le temps à mesure qu'il domine progressivement la technique divine consistant à parvenir à vivre la volonté du Père, pas à pas, dans toute l'ascension des univers successifs, jusqu'à ce qu'il atteigne effectivement la divine présence de son Père au Paradis.

    Ayant commandé à l'être humain d'être parfait comme lui-même est parfait, Dieu est descendu sous forme de Fragment divin pour devenir le partenaire expérientiel de l'être humain dans l'accomplissement de la destinée céleste ainsi ordonnée. Le fragment de Dieu qui habite le mental de l'être humain constitue l'assurance, absolue et sans réserve, que l'être humain peut trouver le Père Universel par son association avec ce Fragment divin, venu de Dieu pour trouver l'être humain et en faire son fils et sa fille, même au cours de sa vie dans la chair.

    Tout mortel qui a vu un Fils Créateur a vu le Père Universel, et quiconque est habité par un Fragment divin est habité pas le Père du Paradis. Tout mortel qui suit consciemment ou inconsciemment les directives de son Fragment divin intérieur vit conformément à la volonté de Dieu. La conscience de la présence du Fragment du Père est la conscience de la présence de Dieu. La fusion éternelle du Fragment du Père avec l'âme évolutionnaire de l'être humain est l'expérience factuelle de l'union éternelle avec Dieu en tant qu'associé universel de la Déité.

    C'est le Fragment du Père qui crée dans l'être humain le désir insatiable et l'envie incessante d'être semblable à Dieu, d'atteindre le Paradis et là, devant la personne réelle de la Déité, d'adorer la source infinie de ce don divin. Le Fragment divin est la présence vivante qui relie effectivement le fils mortel et la fille mortelle à son Père du Paradis et l'attire de plus en plus près du Père. Le Fragment de Dieu est le contrepoids pour compenser l'énorme tension universelle créée par la distance qui sépare Dieu de l'être humain et par le degré d'incomplétude de l'être humain en contraste avec l'universalité du Père éternel.

    Le Fragment du Père est une essence absolue d'un être infini, emprisonnée dans le mental d'une créature finie. Il peut, en fin de compte, suivant le choix fait par ce mortel, porter à son terme cette union temporaire de Dieu et de l'être humain, et véritablement rendre actuel un nouvel ordre d'existence pour un service universel sans fin. Le Fragment du Père est la divine réalité universelle qui factualise la vérité que Dieu est le Père de l'être humain. Le Fragment du Père est l'infaillible compas cosmique de l'être humain, orientant toujours et sûrement l'âme vers Dieu.

    Sur les mondes évolutionnaires, les créatures volitives traversent trois stades d'existence dans leur développement général. Depuis l'arrivée du Fragment du Père jusqu'à la pleine croissance relative d'environ vingt ans d'âge, les Fragments du Père sont parfois appelés Changeurs de Pensée. Depuis cette époque jusqu'à l'âge du discernement, environ quarante ans, les Fragments du Père s'appellent Ajusteurs de Pensée. Depuis l'acquisition du discernement jusqu'à la délivrance de la chair, on les appelle souvent Contrôleurs de Pensée.

    Puisque les Fragments du Père sont de l'essence de la Déité originelle, nul ne peut prétendre parler avec autorité de leur nature et de leur origine. Je ne peux communiquer que les traditions de notre univers local et les croyances de noter superunivers. Je peux seulement expliquer comment nous considérons ces Moniteurs de Mystère et leurs entités associées dans tout le grand univers.

    Bien qu'il y ait des opinions diverses sur le mode d'effusion des Fragments du Père, il n'existe pas de telles divergences sur leur origine; tout le monde est d'accord sur le fait qu'ils émanent directement du Père Universel, la Source-Centre Première. Ils ne sont pas des êtres créés, mais des entités de fragmentation constituant la présence factuelle du Dieu infini. De même que leurs nombreux associés non révélés, les Framents de Dieu sont d'une divinité pure et sans mélange, des parties non qualifiées et non diluées de la Déité. Ils sont de Dieu et, autant que nous puissions le discerner, ils sont Dieu.

    Quant à l'époque où ils commencèrent leur existence séparée en dehors de l'emprise absolue de la Source-Centre Première, nous ne la connaissons pas; nous ne connaissons pas non plus leur nombre. Nous savons très peu de choses sur leur carrière avant qu'ils n'arrivent sur les planètes du temps pour habiter le mental des êtres humains. À partir de là, nous sommes plus ou moins au courant de leur progression cosmique jusqu'à et y compris l'accomplissement de leur destinée trine : l'aboutissement à la personnalité par fusion avec un ascendeur mortel, l'aboutissement à la personnalité par décision du Père Universel ou la libération des affectations connues pour les Fragments du Père.

    Bien que nous ne le sachions pas, nous supposons que de nouveaux Fragments divins sont continuellement individualisés à mesure que l'univers s'agrandit, et que le nombre des candidats à la fusion avec un Fragment du Père s'accroit. Mais il est également possible que nous nous trompions en attribuant un nombre à la quantité des Fragments divin. Comme Dieu lui-même, il se peut que cette fragmentation de sa nature insondable soit existentiellement infinie.

    La technique de l'origine des Fragments du Père est l'une des fonctions non révélées du Père Universel. Nous avons toutes raisons de croire que les autres associés absolus de la Source-Centre Première ne participent d'aucune manière à la production des fragments du Père. Les Fragments de Dieu sont simplement et éternellement les dons divins. Ils sont de Dieu et viennent de Dieu, et ils sont semblables à Dieu.

    Dans leurs relations avec les créatures de fusion, ils révèlent un amour céleste et un ministère spirituel qui confirment profondément la déclaration que Dieu est esprit; mais, en plus de ce ministère transcendant, beaucoup de choses se passent qui n'ont jamais été révélées aux mortels de la Terre. Nous ne comprenons pas non plus exactement ce qui se passe quand le Père Universel donne quelque chose de lui-même qui fera partie de la personnalité d'une créature du temps. La progression ascendante des finalitaires du Paradis n'a pas non plus révélé encore les pleines possibilités inhérentes à cette association céleste de l'être humain et de Dieu. En dernière analyse, les fragments du Père doivent être le don du Dieu absolu aux créatures dont la destinée englobe la possibilité d'atteindre Dieu en tant qu'absolu.

    Pouvez-vous vraiment réaliser la vraie signification de la présence intérieure des Fragments du Père ? Mesurez-vous vraiment ce que signifie le fait qu'un fragment de Déité absolue et infinie, le Père Universel, habite votre nature mortelle finie et fusionne avec elle ? Quand l'être humain mortel fusionne avec un fragment effectif de la Cause existentielle du cosmos total, on ne peut plus attribuer aucune limite à la destinée de cette association inimaginable et sans précédent. Dans l'éternité, l'être humain découvrira non seulement l'infinité de la Déité objective, mais aussi la potentialité sans fin du fragment subjectif de ce même Dieu. Le Fragment divin continuera toujours à révéler la merveille de Dieu à la personnalité mortelle, et cette révélation céleste ne peut jamais avoir de fin, car le Fragment divin vient de Dieu et représente Dieu pour l'être humain.

  • Lire la suite : L'Esprit et l'Âme

    1er décembre 2011

    La bonne nouvelle

    Quant au message de Jésus et à l'enseignement de ses disciples, vous devriez les juger à leurs fruits. Si nous vous proclamons les vérités de l'esprit, l'esprit témoignera dans votre coeur que notre message est authentique.

    Quant à la fraternité universelle des êtres humains et à votre assurance d'être acceptés par le Père qui est aux cieux, se trouve-t-il parmi vous un père, digne de ce nom et ayant du coeur, qui laisserait son fils ou sa fille dans l'anxiété ou dans le doute au sujet de son statut dans sa famille ou de sa sécurité dans l'affection de son père ? Vous autres pères terrestres, prenez-vous plaisir à torturer vos enfants en les laissant dans le doute sur la permanence de l'amour que vous leur portez dans votre coeur humain ? Votre Père qui est aux cieux ne laisse pas non plus ses enfants, nés d'esprit par la foi, dans l'incertitude sur leur position dans la fraternité spirituelle de Dieu. Si vous recevez Dieu en tant que Père, alors, en vérité, vous êtes vraiment les fils et les filles de Dieu. Et, si vous êtes ses fils et ses filles, alors vous êtes en sécurité dans la position et la situation de tout ce qui concerne la filiation divine et éternelle. Si vous croyez à ces paroles qui ont été proclamée par le Maitre, vous croyez par là même à Celui qui l'a envoyé et, en croyant ainsi au Père, vous avez rendu certain votre statut dans la citoyenneté céleste. Si vous faites la volonté du Père qui est aux cieux, vous ne manquerez jamais de parvenir à la vie éternelle de progrès dans le royaume divin.

    L'Esprit Suprême témoignera avec votre esprit que vous êtes vraiment les enfants de Dieu. Si vous êtes les fils et les filles de Dieu, alors vous êtes nés de l'esprit de Dieu, et quiconque est né de l'esprit a en lui-même le pouvoir de vaincre tous les doutes; c'est cela la victoire qui triomphe de toute incertitude, c'est votre foi elle-même.

    L'esprit a été répandu d'en haut sur nous, alors l'oeuvre de droiture est devenue la paix, la tranquillité et l'assurance pour toujours. Pour tous ceux qui croient sincèrement à cette bonne nouvelle, le Maitre-Fils deviendra une garantie de leur admission dans la miséricorde éternelle et la vie perpétuelle du royaume du Père du Paradis. Vous donc, qui entendez ce message et croyez à cette bonne nouvelle de la fraternité, vous êtes les fils et les filles de Dieu et vous avez la vie éternelle. La preuve pour le monde entier que vous êtes nés d'esprit est que vous vous aimez sincèrement les uns les autres.

    30 novembre 2011

    Finalité de la destinée

    L'improbabilité d'atteindre le but n'empêche cependant pas de discuter les théories philosophiques concernant ces destinées hypothétiques.

    Quel que soit votre stade de croissance dans la compréhension du Père, votre mental chancellera toujours devant l'infinité non révélée du Père-JE SUIS, dont l'immensité inexplorée restera perpétuellement insondable et incompréhensible au cours de tous les cycles de l'éternité. Si grande que soit votre assimilation de Dieu, il en restera toujours une partie beaucoup plus vaste, et vous n'en soupçonnerez même pas l'existence. Et nous sommes persuadés que cela est tout aussi vrai sur les niveaux transcendantaux que dans les domaines de l'existence finie. La recherche de Dieu n'a pas de fin.

    L'incapacité de rejoindre Dieu au sens final ne devrait en aucune manière décourager les créatures de l'univers. Loin d'accabler les créatures, l'infinité de Dieu devrait être l'assurance suprême que, durant tout le futur sans fin, une personnalité ascendante aura, devant elle, ces possibilités de développement de la personnalité et d'association de Déité que l'éternité elle-même ne saurait épuiser ou limiter.

    Dans le futur inconcevablement lointain, au moment d'éternité du parachèvement final du maitre univers tout entier, il ne fait pas de doute que nous contemplerons tous rétrospectivement son histoire complète comme un simple commencement, comme simplement la création de certaines fondations finies et transcendantales en vue de métamorphoses encore plus grandes et plus captivantes dans l'infinité inexplorée. À ce moment futur de l'éternité, le maitre univers paraîtra encore jeune; en vérité, il sera toujours jeune en face des possibilités illimitées de l'éternité sans fin.

    L'improbabilité d'atteindre une destinée infinie n'empêche nullement de se former des idées sur cette destinée, car il serait possible de concevoir l'intégration finale de la réalité totale, la latence du JE SUIS, les réalités en suspens de l'éternité, les possibilités irréalisées de tout le futur, et encore davantage.

    29 novembre 2011

    Les religions

    Les êtres humains ont bâti des religions. Mais savons-nous qu'elle était la religion de Jésus ?

    Voici l'essentiel du message de Jésus :
  • Le royaume des cieux est à portée de la main.
  • En ayant foi dans la paternité de Dieu, vous pouvez entrer dans le royaume des cieux et devenir ainsi les fils et les filles de Dieu.
  • L'amour est la règle de vie dans le royaume – être suprêmement dévoué à Dieu, tout en aimant son prochain comme soi-même.
  • L'obéissance à la volonté du Père produisant les fruits de l'esprit dans votre vie personnelle; voilà la loi du royaume.

  • C'est seulement au moyen de ce message que Jésus et ses apôtres ont attiré les multitudes. Des milliers d'auditeurs se sont réjouis de cette bonne nouvelle, et ils répandirent la nouvelle de ce message jusqu'aux frontières les plus lointaines de l'empire romain, et aussi en Orient.

    Les prophètes de jadis instruisirent les enfants de leur génération conformément aux lumières de leur temps. Notre Père au Paradis est invariant, mais le concept de sa nature s'est élargi et accru depuis l'époque de Moïse jusqu'à l'époque d'Amos, et même jusqu'à la génération du prophète Isaïe. Ensuite, Jésus s'est incarné pour révéler le Père dans une nouvelle gloire et manifester son amour et sa miséricorde à tous les êtres humains sur tous les mondes.

    À mesure que la bonne nouvelle de la fraternité universelle des être humain se répandit sur Terre avec son message de courage et de bonne volonté à tous les êtres humains, il s'est établit des relations meilleures chez les familles de toutes les nations. Le temps passant, les pères et les enfants se sont davantage aimés les uns les autres, ce qui instaura une meilleure compréhension de l'amour du Père qui est aux cieux pour ses enfants terrestres.

    Rappelons-nous qu'un père sincère et bon non seulement aime sa famille collectivement – en tant que famille – mais aussi il en aime vraiment individuellement chaque membre et prend de lui un soin affectueux.

    Le Père et le Fils connaissent toutes choses, car en vérité ils voient tout. Il faut maintenant que tu acceptes comme une réalité l'amour du Père céleste pour toi – non pas simplement pour tous les enfants d'une religion, mais pour toi, pour ton âme individuelle.

    À mesure que les siècles s'écoulent, l'humanité ne devrait-elle pas arriver à mieux comprendre la vraie nature et le caractère aimant du Père qui est aux cieux ? Quel profit tires-tu de l'illumination spirituelle des générations successives si tu persistes à envisager Dieu comme Moïse, les prophètes et les apôtres de Jésus ? Je te dis, ami, qu'à la brillante lumière de cette heure, tu devrais voir le Père comme aucun de tes prédécesseurs ne l'a jamais perçu. En le voyant ainsi, tu devrais te réjouir d'entrer dans le royaume où règne un Père aussi miséricordieux, et tu devrais veiller à ce que sa volonté d'amour domine désormais ta vie.

    Dans le royaume à venir, on n'enseignera plus « n'adorez pas ceci et n'adorez pas cela »; on ne s'occupera plus de commandements pour s'abstenir de ceci et pour prendre garde d'éviter cela, mais tout le monde s'occupera plutôt d'un seul devoir suprême. Ce devoir des êtres humains s'exprime en deux grands privilèges : l'adoration sincère du Créateur infini, le Père Paradisiaque, et le service aimant rendu à nos semblables. Si tu aimes ton prochain comme toi-même, tu sais réellement que tu es un fils ou une fille de Dieu.

    28 novembre 2011

    Le concept philosophique du JE SUIS

    La causalité primordiale absolue dans l'infinité est attribuée, par les philosophes de l'univers, au Père Universel opérant en tant que JE SUIS infini, éternel et absolu.

    La présentation, à l'intellect des mortels, de cette idée d'un JE SUIS infini comporte beaucoup de risques, parce que ce concept est si éloigné de la compréhension expérientielle humaine qu'il implique de sérieuses déformations des significations et des erreurs de conception sur les valeurs. Quoi qu'il en soit, le concept philosophique du JE SUIS fournit aux êtres finis une base pour essayer d'approcher la compréhension partielle des origines absolues et des destinées infinies. Mais, dans toutes nos tentatives pour élucider la genèse et la maturation de la réalité, précisons que, dans toutes les significations et valeurs se rapportant à la personnalité, ce concept du JE SUIS est synonyme de la Première Personne de la Déité, le Père Universel de toutes les personnalités. Ce postulat du JE SUIS n'est toutefois pas aussi facilement identifiable dans les domaines non déifiés de la réalité universelle.

    Le JE SUIS est l'Infini; le JE SUIS est aussi l'infinité. Du point de vue temporel, séquentiel, toute réalité a son origine dans l'infini JE SUIS, dont l'existence solitaire dans l'éternité infinie du passé doit être le premier postulat philosophique d'une créature finie. Le concept du JE SUIS implique l'infinité non qualifiée, la réalité indifférenciée de tout ce qui serait susceptible d'exister dans la totalité d'éternité infinie.

    En tant que concept existentiel, le JE SUIS n'est ni déifié ni non déifié, ni actuel ni potentiel, ni personnel ni impersonnel, ni statique ni dynamique. Aucune qualification ne peut être appliquée à l'Infini, si ce n'est que l'on peut affirmer que le JE SUIS est. Le postulat philosophique du JE SUIS est un concept universel un peu plus difficile à comprendre que l'Absolu Non Qualifié.

    Pour le mental fini, il faut absolument qu'il y ait un commencement. Or, bien que la réalité n'ait jamais eu de vrai commencement, elle manifeste envers l'infinité certaines relations de source. On peut imaginer, à peu près comme suit, la situation d'éternité préréelle, primordiale. À un moment infiniment lointain et hypothétique de l'éternité passée, on peut concevoir que le JE SUIS était à la fois chose et non-chose, à la fois cause et effet, à la fois volition et réaction. À ce moment hypothétique de l'éternité, l'infinité ne présente nulle part de différenciation. L'infinité est remplie par l'Infini; l'Infini englobe l'infinité. C'est le moment statique hypothétique de l'éternité; les actuels sont encore inclus dans leurs potentiels, et les potentiels ne sont pas encore apparus dans l'infinité du JE SUIS. Toutefois, même dans cette situation hypothétique, il nous faut admettre que la possibilité de volonté autonome existe.

    Rappelez-vous toujours que la compréhension du Père Universel par l'être humain est une expérience personnelle. Dieu, en tant que votre Père spirituel, est compréhensible par vous et par tous les autres mortels, votre concept cultuel expérientiel du Père Universel doit toujours rester moindre que votre postulat philosophique de l'infinité de la Source-Centre Première, le JE SUIS. Quand nous parlons du Père, nous voulons dire Dieu tel qu'il est susceptible d'être compris par ses créatures humbles ou élevées, mais une fraction bien plus grande de la Déité est incompréhensible aux créatures de l'univers. Dieu, votre Père et mon Père, est cette phase de l'Infini que nous percevons dans notre personnalité comme une réalité expérientielle actuelle, mais le JE SUIS subsiste toujours comme notre hypothèse de tout ce que nous sentons inconnaissable dans la Source-Centre Première. Cette hypothèse elle-même reste probablement très en deçà de l'infinité insondée de la réalité originelle.

    L'univers des univers, avec les innombrables légions de personnalités qui l'habitent, est un organisme immense et complexe, mais la Source-Centre Première est infiniment plus complexe que les univers et personnalités qui sont devenus réels en réponse à ses décisions volontaires. Quand vous contemplez, avec une crainte respectueuse, l'immensité du maitre univers, arrêtez-vous pour songer que même cette création inconcevable ne peut rien être de plus qu'une révélation partielle de l'Infini.

    L'infinité est assurément très éloignée du niveau d'expérience de la compréhension des mortels, mais, même au cours du présent âge sur Terre, vos concepts de l'infinité grandissent et continueront à grandir durant vos carrières sans fin qui s'échelonneront dans l'éternel futur. L'infinité non qualifiée n'a pas de sens pour les créatures finies, mais l'infinité est capable de se limiter et elle est susceptible d'exprimer la réalité de tous les niveaux d'existence universelle. La face que l'Infini tourne vers toutes les personnalités de l'univers est le visage d'un Père, le Père Universel d'amour.

    27 novembre 2011

    Ce qui est vraiment important

    Les choses qui étaient autrefois considérées comme importantes par beaucoup ont maintenant perdu de leur importance.

    Ce sont maintenant les relations humaines, et les valeurs d'amour, de compassion et de sympathie qui sont devenues primordiales en ces temps incertains. Ces temps apportent avec eux des occasions énormes de croissance de l'âme et de transformation, qui sont pour nous, étudiants sur le chemin, des occasions de repenser ce qui nous est vraiment important.

    Notre bref séjour sur les mondes de l'espace et du temps peut être encore écourté pour certains, c'est pourquoi il est préférable de vivre chaque jour avec gratitude, de profitez des moments que nous partageons avec nos proches, car le changement de demain nous surprendra et nous n'aurons peut être plus jamais l'occasion de leur dire ce que nous éprouvons à leur sujet, combien nous les aimons, ou à quel point ils sont importants dans notre vie.

    Je vous encourage de réaliser la nature provisoire de votre état actuel et de cesser de gaspiller des journées en somnolant et prenant soin de choses matérielles; tournez-vous vers vos compagnons et profitez des moments que vous partagez avec tous ceux qui traversent votre chemin.

    Les évènements se précipitent actuellement, mes amis, et bon nombre d'entre vous ressentent une accélération du temps. Ce sentiment de changement de temps continuera d'augmenter à mesure que se déroulent les évènements de l'époque.

    Restez ancrés et concentrés dans les jours à venir et saisissez les occasions à votre portée d'aider vos compagnons moins éclairés à comprendre ce qui est vraiment important; devenez des conseillers de lumière prodiguant des paroles de réconfort et d'espoir. Plantez les graines de la vie éternelle et permettez à l'accélération des temps changeants d'arroser et de nourrir ces pensées nouvelles dans l'esprit obscurci des dormeurs. Il est d'extrême importance que ces multitudes soient préparées en si peu de temps.

    Mes amis, vous êtes les ambassadeurs de la lumière dans ce monde, et le monde spirituel vous accordera beaucoup d'amour et d'attention dans vos efforts pour faire une différence dans la vie de vos compagnons. Un pouvoir nouveau d'en haut est à votre disposition. Absorbez-le dans votre âme maintenant et laissez-le émaner de vous comme un soleil éclatant.

    Vous êtes tous des ancres de lumière et, où que vous soyez, imaginez être une sphère de lumière qui grandit en intensité, remplissant chaque sombre recoin, et rayonnant sur tous ceux qui sont proches de vous, les baignant de cette merveilleuse lumière d'amour, de compassion et de sympathie. Ce n'est pas seulement un exercice pour votre seul bénéfice, mais c'est un vrai déversement spirituel de lumière et de puissance qui a un effet réel sur les autres – l'esprit qui les habite témoignera de la lumière.

    C'est l'âme qui recevra cette lumière et les renseignements utiles lors de ces temps changeants qui sont maintenant devant nous.

    26 novembre 2011

    L'essence de la religion

    La théologie s'occupe du contenu intellectuel de la religion; la métaphysique (révélation) traite de ses aspects philosophiques.

    L'expérience religieuse est le contenu spirituel de la religion. L'expérience spirituelle de la religion personnelle reste authentique et valable malgré les fantaisies mythologiques et les illusions psychologiques du contenu intellectuel de la religion, malgré les hypothèses erronées de la métaphysique et les techniques pour se tromper soi-même, malgré les déformations politiques et les travestissements socioéconomiques du contenu philosophique de la religion.

    La religion ne concerne pas seulement les manières de penser, mais aussi les manières de ressentir, d'agir et de vivre. La pensée est plus étroitement reliée à la vie matérielle; elle devrait principalement, mais non complètement, être dominée par la raison et par les faits de la science; elle devrait l'être par la vérité dans ses extensions immatérielles vers les domaines de l'esprit. Quelles que soient les illusions et les erreurs de votre théologie, votre religion peut être tout à fait authentique et éternellement vraie.

    Le bouddhisme dans sa forme originelle est l'une des meilleures religions sans Dieu qui soient apparues dans toute l'histoire évolutionnaire de la Terre, bien que cette foi ne soit pas restée athée au cours de son développement. La religion sans foi est une contradiction. La religion sans Dieu est une incompatibilité philosophique et une absurdité intellectuelle.

    L'origine magique et mythologique de la religion naturelle n'invalide ni la réalité, ni la vérité des religions ultérieures de révélation, ni le parfait évangile sauveur de la religion de Jésus. La vie et les enseignements de Jésus ont définitivement dépouillé la religion des superstitions de la magie, des illusions de la mythologie et de l'esclavage du dogmatisme traditionnel. Mais la magie et la mythologie primitives avaient très efficacement préparé le chemin à une religion ultérieure et supérieure en admettant l'existence et la réalité de valeurs et d'êtres supramatériels.

    Bien que l'expérience religieuse soit un phénomène subjectif purement spirituel, cette expérience comporte une attitude de foi positive et vivante envers les domaines les plus élevés de la réalité objective universelle. L'idéal de la philosophie religieuse est une foi-confiance capable d'amener l'être humain à dépendre sans réserve de l'amour absolu du Père infini de l'univers des univers. Cette authentique expérience religieuse transcende de loin l'objectivation philosophique des désirs idéalistes; elle considère effectivement le salut comme acquis et s'occupe uniquement d'apprendre et de faire la volonté du Père du Paradis. Cette religion a pour signes la foi en une Déité suprême, l'espoir d'une survie éternelle et l'amour, spécialement l'amour de ses semblables.

    Quand la théologie domine la religion, la religion meurt; elle devient une doctrine au lieu d'être une vie. La mission de la théologie consiste simplement à faciliter la prise de conscience d'une expérience spirituelle personnelle. La théologie constitue l'effort religieux pour définir, clarifier, exposer et justifier les prétentions expérientielles de la religion qui, en dernière analyse, ne peuvent être validées que par une foi vivante. Dans la philosophie supérieure de l'univers, la sagesse comme la raison s'allient à la foi. La raison, la sagesse et la foi sont les accomplissements humains les plus élevés. La raison fait pénétrer l'être humain dans le monde des faits, des choses; la sagesse le fait pénétrer dans un monde de vérité, de relations; la foi l'initie à un monde de divinité, d'expérience spirituelle.

    La foi emmène bien volontiers la raison aussi loin que la raison peut aller; la foi continue ensuite son chemin avec la sagesse jusqu'à sa pleine limite philosophique; après cela, elle ose se lancer dans le voyage sans limites et sans fin de l'univers, en seule compagnie de la vérité.

    La science (la connaissance) est fondée sur l'hypothèse inhérente (l'esprit adjuvat) que la raison est valable, que l'univers est susceptible d'être compris. La philosophie (compréhension coordonnée) est fondée sur l'hypothèse inhérente (l'esprit de sagesse) que la sagesse est valable, qu'il est possible de coordonner l'univers matériel avec le spirituel. La religion (la vérité de l'expérience spirituelle personnelle) est basée sur l'hypothèse inhérente (le Fragment du Père) que la foi est valable, que Dieu est susceptible d'être connu et atteint.

    La pleine réalisation de la réalité de la vie humaine consiste en un consentement progressif à croire ces hypothèses de la raison, de la sagesse et de la foi. Une telle vie est motivée par la vérité et dominée par l'amour, lesquels sont les idéaux de la réalité cosmique objective dont l'existence ne peut être démontrée matériellement.

    Une fois que la raison reconnaît le vrai et le faux, elle fait montre de sagesse; quand la sagesse choisit entre le vrai et le faux, entre la vérité et l'erreur, elle démontre la gouverne de l'esprit. C'est ainsi que les rôles du mental, de l'âme et de l'esprit sont toujours étroitement unis et fonctionnellement associés. La raison s'occupe de la connaissance des faits; la sagesse s'occupe de la philosophie et de la révélation; la foi s'occupe de l'expérience spirituelle vivante. Par la vérité, l'être humain atteint la beauté, et par l'amour spirituel, il s'élève à la bonté.

    La foi conduit à connaître Dieu et pas seulement à un sentiment mystique de la présence divine. Il ne faut pas que la foi soit influencée à l'excès par ses conséquences émotives. La vraie religion est l'expérience de croire et de savoir, aussi bien qu'une satisfaction de sentir.

    Il y a, dans l'expérience religieuse, une réalité qui est proportionnelle à son contenu spirituel, et cette réalité est transcendante par rapport à la raison, à la science, à la philosophie, à la sagesse et à tous les autres accomplissements humains. Les convictions résultant de cette expérience sont inébranlables; la logique de la vie religieuse défie toute contradiction; la certitude de sa connaissance est suprahumaine; les satisfactions qui l'accompagnent sont magnifiquement divines; le courage est indomptable, les dévouements sont inconditionnels, les fidélités sont suprêmes et les destinées sont finales – éternelles, ultimes et universelles.

    25 novembre 2011

    Le fils prodigue

    C'est l'histoire du fils écervelé d'un riche fermier, qui quitta délibérément la maison de son père et s'en alla dans un pays étranger où il subit de nombreuses tribulations.

    Un être humain avait deux fils. Le plus jeune était enjoué et insouciant, cherchant toujours à prendre du bon temps et à esquiver les responsabilités, tandis que son frère ainé était sérieux, posé, travailleur et prêt à assumer les responsabilités. Les deux frères ne s'entendaient pas bien; ils se disputaient et se querellaient constamment. Le cadet était gai et vif, mais paresseux, et l'on ne pouvait se fier à lui; l'ainé était assidu et industrieux, mais en même temps égocentrique, bourru et vaniteux. Le fils cadet appréciait le jeu, mais évitait le travail; l'ainé se consacrait au travail, mais jouait rarement. Cette association devint si pénible que le cadet alla trouver son père et lui dit : « Père, donne-moi le tiers de ton avoir, ce qui me reviendrait en héritage, et permets-moi de partir dans le monde entier tenter ma propre chance. » Le père savait combien le jeune être humain était malheureux à la maison du fait de son frère ainé. Après avoir entendu cette requête, il divisa son bien et donna sa part au cadet.

    En quelques semaines, le jeune être humain réunit tous ses fonds et partit en voyage pour un pays lointain. Ne trouvant rien à faire qui fût à la fois profitable et agréable, il dilapida bientôt tout son héritage en menant une vie dissolue. Lorsqu'il eut tout dépensé, une famine prolongée survint dans ce pays, et le jeune être humain se trouva dans la misère. Après avoir souffert de la faim et d'une grande détresse, il trouva un emploi chez un habitant de ce pays, qui l'envoya dans les champs nourrir des pourceaux. Le jeune être humain se serait volontiers rassasié des gousses destinées aux pourceaux, mais personne ne voulait rien lui donner.

    Un jour qu'il avait très faim, il se ressaisit et dit : « Combien de serviteurs de mon père ont du pain en surabondance, tandis que je meurs de faim en nourrissant des pourceaux dans un pays étranger ! Je vais me lever, aller chez mon Père et lui dire : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Accepte seulement de m'embaucher comme un de tes serviteurs à gages. » Et, lorsque le jeune être humain fut parvenu à cette décision, il se leva et partit pour la maison de son père.

    Or, le père avait été très peiné au sujet de son fils. Le jeune être humain enjoué, mais écervelé, lui avait beaucoup manqué. Ce père aimait ce fils et guettait toujours son retour, de sorte que, le jour où le fils approcha de la maison, le père le vit, bien qu'il fût encore très loin. Ému de compassion et d'amour, il courut à sa rencontre, l'entoura affectueusement de ses bras et l'embrassa. Après ce premier contact, le fils regarda le visage ruisselant de larmes de son père et dit : « Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne suis plus digne d'être appelé un fils » – mais il n'eut pas la possibilité d'achever sa confession, car le père transporté de joie dit aux serviteurs accourus entretemps : « Apportez vite sa plus belle robe, celle que j'ai conservée, et mettez-la-lui et passez-lui au doigt l'anneau du fils et cherchez des sandales pour ses pieds. »

    Ensuite, après que l'heureux père eut conduit à la maison le garçon fatigué aux pieds endoloris, il cria à ses serviteurs : « Amenez le veau gras et tuez-le; mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort et vit de nouveau. Il était perdu et il est retrouvé. » Et ils se réunirent tous autour du père pour se réjouir avec lui de ce que son fils lui était rendu.

    À ce moment, tandis qu'ils festoyaient, le fils ainé revint de son travail quotidien dans les champs; en approchant de la maison, il entendit la musique et les danses. En arrivant à la porte de derrière, il appela l'un des serviteurs et lui demanda la signification de toutes ces festivités. Le serviteur répondit : « Ton frère perdu depuis longtemps est revenu au foyer, et ton père a tué le veau gras pour se réjouir de l'avoir vu rentrer sain et sauf. Entre pour saluer aussi ton frère et l'accueillir à son retour au foyer de ton père. »

    Lorsque le frère ainé entendit cela, il fut tellement froissé et irrité qu'il ne voulut pas entrer dans la maison. Apprenant la rancune de l'ainé à propos de la bienvenue réservée au cadet, le père sortit pour supplier son fils ainé de venir. Mais l'ainé ne voulut pas céder à la persuasion et répondit à son père : « Durant toutes ces années, je t'ai servi ici sans jamais transgresser le moindre de tes commandements, et, cependant, tu ne m'as jamais donné même un chevreau pour que je puisse festoyer avec mes amis. Je suis resté constamment ici à prendre soin de toi, et tu n'as jamais donné de réjouissances à propos de mon fidèle service; mais, quand ton cadet revient après avoir dissipé tout ton bien avec des prostituées, tu te hâtes de tuer le veau gras et de fêter son retour. »

    Or, le père aimait sincèrement ses deux fils; il essaya de raisonner l'ainé : « Mais, mon fils, tu as toujours été avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. Tu aurais pu avoir un chevreau à tout moment si tu t'étais fait des amis pour partager ton allégresse. Il convient, aujourd'hui, que tu te joignes à moi pour être heureux et joyeux du retour de ton frère. Pense à cela, mon fils, ton frère était perdu et il est retrouvé; il est revenu vivant auprès de nous ! »

    24 novembre 2011

    Philosophie et religion

    Bien que la science et la philosophie puissent toutes deux admettre la probabilité de Dieu par leur raison et leur logique, seul un être humain conduit par l'esprit dans son expérience religieuse personnelle peut affirmer avec certitude que cette Déité suprême et personnelle existe.

    Par la technique d'une telle incarnation de la vérité vivante, l'hypothèse philosophique de la probabilité de Dieu devient une réalité religieuse.

    Le désarroi au sujet de la certitude expérientielle de Dieu provient des interprétations et descriptions dissemblables de cette expérience par des individus distincts et par des êtres humains de races différentes. On peut avoir très valablement fait l'expérience de Dieu, mais les discours au sujet de Dieu sont intellectuels et philosophiques, donc divergents et souvent spécieux au point que l'on s'y perd.

    Un être humain bon et noble peut être parfaitement amoureux de sa femme, mais absolument incapable de passer d'une manière satisfaisante un examen écrit sur la psychologie de l'amour conjugal. Un autre être humain aimant peu ou n'aimant pas son épouse peut passer très honorablement cet examen. La manière imparfaite dont celui qui aime perçoit la vraie nature de l'objet aimé n'invalide pas le moins du monde la réalité ou la sincérité de son amour.

    Si vous croyez vraiment en Dieu – si vous le connaissez et l'aimez par la foi – ne permettez en aucune manière que la réalité de cette expérience soit minimisée ou dépréciée par les insinuations dubitatives de la science, les chicanes de la logique, les postulats de la philosophie ou les adroites suggestions d'âmes bien intentionnées qui voudraient créer une religion sans Dieu.

    La certitude de la personne religieuse qui connaît Dieu ne devrait pas être troublée par l'incertitude des matérialistes incrédules. C'est plutôt la foi profonde et la certitude inébranlable du croyant expérientiel qui devraient lancer un puissant défi à l'incertitude des incroyants.

    Pour rendre le maximum de services à la science et à la religion, la philosophie devrait éviter les deux extrêmes du matérialisme et du panthéisme. Seule une philosophie qui reconnaît la réalité de la personnalité – la permanence en présence du changement – peut avoir une valeur morale pour l'être humain et servir de liaison entre les théories de la science matérielle et celles de la religion spirituelle. La révélation vient compenser les faiblesses de la philosophie en évolution.

    23 novembre 2011

    Réaliser l'unité fraternelle

    Jésus est venu dans le monde pour proclamer la liberté spirituelle afin que les mortels aient le pouvoir de vivre des vies individuelles originales et libres devant Dieu.

    Il ne désire pas que l'harmonie sociale et la paix fraternelle soient achetées par le sacrifice de la libre personnalité et de l'originalité spirituelle. Ce qu'il nous demande, c'est l'unité spirituelle – dont nous pouvons faire l'expérience dans la joie de l'union de notre consécration à faire, de tout coeur, la volonté de notre Père qui est aux cieux. Nous n'avons pas besoin d'avoir le même point de vue, les mêmes sentiments, ni même des pensées semblables, pour être spirituellement semblables. L'unité spirituelle dérive de la conscience que chacun de nous est habité, et de plus en plus dominé, par le don d'esprit du Père céleste. Notre harmonie apostolique doit naître du fait que l'espoir spirituel de chacun de nous est identique par son origine, sa nature et sa destinée.

    De cette manière, nous pouvons faire l'expérience d'une unité parfaite d'intention d'esprit et de compréhension d'esprit provenant de la conscience mutuelle de l'identité de chacun des esprits du Paradis qui nous habitent; et nous pouvons jouir de la totalité de cette profonde unité spirituelle même devant la plus extrême diversité de nos attitudes individuelles dans les domaines de la réflexion intellectuelle, des sentiments innés et de la conduite sociale. Nos personnalités peuvent avoir une plaisante diversité et des différences marquées, en même temps que nos natures spirituelles et les fruits spirituels de notre adoration divine et de notre amour fraternel peuvent être si bien unifiés que tous ceux qui observent notre vie prendront certainement acte de cette identité d'esprit et de cette unité d'âme. Ils reconnaîtront que nous avons vécu auprès de Jésus et que nous avons ainsi appris à faire d'une manière acceptable la volonté du Père qui est aux cieux. Nous pouvons atteindre l'unité dans le service de Dieu, même pendant que nous accomplissons ce service selon la technique de nos propres dons originaux de mental, de corps et d'âme.

    Notre unité spirituelle implique deux facteurs qui s'harmonisent toujours dans la vie individuelle des croyants; premièrement, nous possédons un motif commun pour une vie de service; chacun de nous désire par-dessus tout faire la volonté du Père qui est aux cieux. Et, deuxièmement, nous avons tous un but commun d'existence; nous avons tous le dessein de trouver le Père qui est aux cieux, et de prouver, par là, à l'univers que nous sommes devenus semblables à lui.

    Notre Maitre ne désire pas voir ceux qui croient en lui devenir dogmatiques et uniformisés conformément aux interprêtations religieuses, même des gens de bien. Il ne cesse de nous mettre en garde contre l'élaboration de credo et l'établissement de traditions comme moyen de guider et de contrôler les croyants dans l'évangile du royaume.

    Combien de fois nous a-t-il recommandé de s'abstenir de tout effort pour retirer quelque chose du coeur de ceux qui cherchent le salut ? Combien souvent il nous a dit de ne travailler que pour faire pénétrer quelque chose dans les âmes assoiffées. Conduisons les êtres humains dans la fraernité, et ensuite les grandes vérités vivantes de la fraternité ne tarderont pas à éliminer toute erreur sérieuse. Une fois que nous avons annoncé à un mortel la bonne nouvelle que Dieu est son Père, nous pouvons d'autant plus facilement le persuader qu'il est en réalité un fils ou une fille de Dieu. Ayant fait cela, nous avons apporté la lumière du salut à un être plongé dans les ténèbres. Allons enseigner la fraternité des êtres humains, et, quand nous aurons conduit un être humain sain et sauf, alors il sera temps, s'il vient vers nous avec des questions, de lui communiquer un enseignement relatif à l'avancement progressif de l'âme à l'intérieur de la fraternité de Dieu.

    Lorsque nous entrons dans la fraternité spirituelle, nous sommes nés à nouveau. Nous ne pouvons enseigner les choses profondes de l'esprit à ceux qui sont seulement nés de la chair. Veillons d'abord à ce que les êtres humains soient nés de l'esprit avant de chercher à les instruire dans les voies avancées de l'esprit. N'entreprenons pas de leur montrer les beautés du temple avant de les avoir d'abord fait entrer dans le temple. Amenons les êtres humains à la connaissance de Dieu, et ce, en tant que fils et filles de Dieu, avant de discourir sur les doctrines de la paternité de Dieu et de la filiation des êtres humains. Ne luttons pas avec les êtres humains – soyons toujours patients. Il ne s'agit pas de notre fraternité, nous n'en sommes que les ambassadeurs. Contentons-nous d'aller proclamer : « Voici la fraternité – Dieu est votre Père et vous êtes ses fils et ses filles, et, si vous croyez de tout coeur à cette bonne nouvelle, elle est votre salut éternel. »

    Tout autre exposé de la part de l'être humain afin de démontrer la vérité, reçoit cette réponse : “ En vérité, Jean a baptisé d'eau, mais, quand vous entrerez dans le royaume des cieux, vous serez baptisés d'esprit. ”

    Notre Maitre s'efforce d'expliquer qu'il désire que ses disciples, ayant gouté des bonnes réalités d'esprit de la fraternité, vivent dans le monde de telle sorte que les êtres humains, en voyant leur vie, deviennent conscients de la fraternité de Dieu et soient ainsi amenés à s'enquérir auprès des croyants sur les voies du royaume de Dieu. De tels sincères chercheurs de vérité sont toujours heureux d'entendre les bonnes nouvelles annonçant le don de foi, qui assure l'admission dans la fraternité des êtres humains avec ses réalités spirituelles éternelles et divines.

    Le Maitre cherche à inculquer à tous ceux qui enseignent l'évangile du royaume que leur seule affaire consiste à révéler individuellement à l'être humain que Dieu est son Père – à amener cet être humain à devenir personnellement conscient de sa filiation; ensuite de présenter cet être humain à Dieu comme son fils ou sa fille par la foi. Ces deux révélations essentielles sont accomplies en Jésus. Il est réellement “ le chemin, la vérité et la vie ”. La religion de Jésus était entièrement fondée sur la manière de vivre sa vie d'effusion sur Terre. Lorsque Jésus quitta ce monde, il ne laissa derrière lui ni livres, ni lois, ni autres formes d'organisation humaine affectant la vie religieuse des individus.

    Le Maitre explique clairement qu'il est venu pour établir avec les êtres humains des relations personnelles et éternelles qui ont définitivement préséance sur toutes les autres relations humaines. Il fait ressortir que cette communion spirituelle intime doit être étendue à tous les êtres humains de tous les âges et de toutes les conditions sociales chez tous les peuples. La seule récompense qu'il fait miroiter à ses enfants est : dans ce monde, la joie spirituelle et la communion divine – et, dans l'autre monde, la vie éternelle avec l'assimilation progressive des réalités d'esprit divines du Père du Paradis.

    Le Maitre insiste beaucoup sur ce qu'il appelle les deux vérités de première importance dans les enseignements du royaume, à savoir : l'obtention du salut par la foi et la foi seule, associée à l'enseignement révolutionnaire de l'obtention de la liberté humaine par la récognition de la vérité. “ Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. ” Jésus est la vérité manifestée dans la chair, et il a envoyé son Esprit de Vérité dans le coeur de tous ses enfants après son retour auprès du Père qui est aux cieux.

    22 novembre 2011

    Science et religion

    La science est soutenue par la raison, la religion l'est par la foi.

    Bien que la foi ne soit pas fondée sur la raison, elle est raisonnable, et, bien qu'elle soit indépendante de la logique, elle est néanmoins encouragée par une saine logique. Même une philosophie idéale ne peut nourrir la foi; en vérité, avec la science, c'est la foi qui est la source même de cette philosophie. La foi, la clairvoyance religieuse des êtres humains, ne peut être enseignée avec certitude que par révélation; elle ne peut être accrue avec certitude que par l'expérience personnelle des mortels avec la présence du Fragment spirituel du Dieu qui est esprit.

    Le vrai salut est la technique de l'évolution divine du mental humain depuis l'identification avec la matière, en passant par les royaumes de liaison morontielle, jusqu'au statut universel supérieur de corrélation spirituelle. De même que, dans l'évolution terrestre, l'instinct intuitif matériel précède l'apparition de la connaissance raisonnée, de même, dans le programme divin de l'évolution céleste, la manifestation de la clairvoyance spirituelle intuitive laisse présager l'apparition ultérieure de la raison et de l'expérience morontielle puis spirituelle, dont le rôle est de transmuer les potentiels de l'être humain temporel en actuels et en divinité de l'être humain éternel, un finalitaire du Paradis.

    A mesure qu'un ascendeur s'avance vers l'intérieur et vers le Paradis pour acquérir l'expérience de Dieu, il s'avance aussi vers l'extérieur et vers l'espace pour comprendre, en termes d'énergie, le cosmos matériel. La progression de la science n'est pas limitée à la vie terrestre de l'être humain; son expérience ascensionnelle de l'univers et du superunivers sera, dans une large mesure, l'étude des transmutations d'énergie et des métamorphoses de la matière. Dieu est esprit, mais la Déité est unité, et l'unité de la Déité n'englobe pas seulement les valeurs spirituelles du Père universel et du Fils Éternel, mais elle est aussi instruite des faits énergétiques du Contrôleur Universel et de l'Ile du Paradis. Quant à ces deux dernières phases de la réalité universelle, elles sont parfaitement reliées dans les relations mentales de l'Acteur Conjoint et unifiées sur le niveau fini dans la Déité émergente de l'Être Suprême.

    L'union de l'attitude scientifique et de la clairvoyance religieuse par l'entremise de la philosophie expérientielle fait partie de la longue expérience humaine d'ascension au Paradis. Les approximations des mathématiques et les certitudes de la clairvoyance auront toujours besoin de la fonction harmonisante de la logique mentale, sur tous les niveaux d'expérience inférieurs à l'aboutissement maximum du Suprême.

    Jamais la logique ne pourra réussir à harmoniser les découvertes de la science et les aperçus de la religion, à moins que les personnalités, sous leurs deux aspects scientifique et religieux, ne soient dominées par la vérité et sincèrement désireuses de la suivre où qu'elle conduise, sans s'inquiéter des conclusions qu'elle pourrait atteindre.

    La logique est la technique de la philosophie, sa méthode d'expression. Dans le domaine de la vraie science, la raison est toujours sensible à la logique authentique. Dans le domaine de la vraie religion, la foi est toujours logique si l'on se base sur le point de vue intérieur, bien qu'elle puisse paraître complètement dénuée de fondement si l'on se place au point de vue extérieur de la méthode scientifique. De l'extérieur, en regardant vers l'intérieur, l'univers peut paraître matériel; de l'intérieur, en regardant vers l'extérieur, le même univers paraît être entièrement spirituel. La raison est issue de la conscience matérielle, et la foi provient de la conscience spirituelle. Mais, par l'entremise d'une philosophie renforcée par la révélation, la logique peut confirmer les points de vue tant extérieur qu'intérieur et stabiliser ainsi à la fois la science et la religion. Ainsi, par contact commun avec la logique de la philosophie, la science et la religion peuvent se tolérer réciproquement de mieux en mieux et devenir de moins en moins sceptiques.

    Au cours de leur développement, la science et la religion ont toutes deux besoin d'une autocritique plus fouillée et plus intrépide, d'une conscience accrue de l'inachèvement de leur statut évolutionnaire. En science comme en religion, les éducateurs ont souvent beaucoup trop confiance en eux-mêmes et sont trop dogmatiques. La science et la religion ne peuvent faire l'autocritique que des faits qui les concernent. À partir du moment où elles s'écartent du stade des faits, la raison abdique ou bien dégénère rapidement en un accord de fausse logique.

    La vérité – une compréhension des relations cosmiques, des faits universels et des valeurs spirituelles – est le mieux saisie par le ministère de l'Esprit de Vérité, et c'est par la révélation qu'elle peut être le mieux critiquée. Mais la révélation n'engendre ni une science ni une religion; sa fonction est de coordonner la science et la religion avec la vérité de la réalité. En l'absence de révélation, ou à défaut de l'accepter ou de la comprendre, l'être humain mortel a toujours eu recours à ses futiles essais de métaphysique, celle-ci étant le seul substitut humain à la révélation de la vérité ou à la mota de la personnalité morontielle.

    La science du monde matériel permet à l'être humain de contrôler et, dans une certaine mesure, de dominer son environnement physique. La religion de l'expérience spirituelle est la source de l'impulsion de fraternité qui permet aux êtres humains de vivre ensemble dans les complexités de la civilisation d'une ère scientifique. La métaphysique, mais certainement davantage la révélation, procurent un terrain de rencontre pour les découvertes de la science et celles de la religion; elle rend possible la tentative humaine pour relier logiquement ces domaines de pensée séparés, mais interdépendants, en une philosophie bien équilibrée, empreinte de stabilité scientifique et de certitude religieuse.

    Au stade mortel, rien ne peut être prouvé absolument; la science et la religion sont toutes deux fondées sur des hypothèses. Sur le niveau morontiel, les postulats de la science et de la religion sont susceptibles d'être partiellement prouvés par la logique de la mota. Sur le niveau spirituel de statut maximum, la nécessité d'une preuve finie disparaît graduellement devant l'expérience effective de la réalité, et en présence de la réalité. Mais, même alors, beaucoup de choses au-delà du fini restent improuvées.

    Toutes les divisions de la pensée humaine sont basées sur certaines hypothèses qui, malgré l'absence de preuves, sont acceptées par la sensibilité à la réalité, inhérente aux facultés mentales humaines. La science entreprend sa carrière de raisonnement tant vantée en supposant la réalité de trois choses : la matière, le mouvement et la vie. La religion commence par l'hypothèse sur la validité de trois choses : le mental, l'esprit et l'univers – l'Être Suprême.

    La science devient le domaine de pensée des mathématiques, de l'énergie et de la matière temporelle dans l'espace. La religion ne prétend pas s'occuper seulement de l'esprit temporel et fini, mais aussi de l'esprit d'éternité et de suprématie. C'est seulement par une longue expérience de la mota que ces deux manières extrêmes de percevoir l'univers peuvent être amenées à fournir des interprétations analogues sur les origines, les fonctions, les relations, les réalités et les destinées. C'est par l'entrée dans le circuit des Sept Maitres Esprits que la divergence entre l'énergie et l'esprit est harmonisée au maximum. La première unification de cette divergence a lieu dans la Déité du Suprême, et son unité de finalité se réalise dans l'infinité de la Source-Centre Première, le JE SUIS.

    La raison est l'acte de reconnaître les conclusions de la conscience concernant l'expérience dans et avec le monde physique d'énergie et de matière. La foi est l'acte de reconnaître la validité de la conscience spirituelle – chose non susceptible d'être humainement prouvée d'une autre manière. La logique est la progression synthétique de l'unité entre la foi et la raison à la recherche de la vérité; elle est basée sur les facultés mentales constitutives des mortels, la reconnaissance innée des choses, des significations et des valeurs.

    La présence du Fragment du Père apporte une preuve effective de la réalité spirituelle. Toutefois, la validité de cette présence n'est pas démontrable au monde extérieur, mais seulement à celui qui fait l'expérience de cette présence intérieure de Dieu. La conscience d'avoir un Fragment divin est basée sur la réception intellectuelle de la vérité, la perception supramentale de la bonté et la motivation de la personnalité pour aimer.

    La science découvre le monde matériel, la religion l'évalue et la philosophie essaie d'interpréter ses significations en coordonnant le point de vue matériel scientifique avec le concept spirituel religieux. Toutefois, l'histoire est un domaine dans lequel la science et la religion ne pourront peut-être jamais se mettre pleinement d'accord.

    21 novembre 2011

    Le royaume des cieux

    On vous a appris à attendre la venue du royaume de Dieu, et maintenant je viens vous annoncer que ce royaume longtemps attendu est à portée de la main, qu'il est même déjà ici, au milieu de nous.

    Dans tout royaume, il faut un roi siégeant sur son trône et décrétant les lois du royaume. Le royaume des cieux est la réalisation et la récognition de la loi de Dieu dans le coeur des êtres humains. Il est vrai qu'il y a un Roi dans ce royaume; ce Roi est notre Père. Nous sommes en vérité ses sujets loyaux mais, transcendant de loin ce fait, est la vérité transformatrice que nous sommes ses fils et ses filles. Dans notre vie, cette vérité doit devenir manifeste pour tous. Notre Père siège aussi sur un trône, mais sur un trône que nulle main n'a façonné. Le trône de l'Infini est la résidence éternelle du Père dans les cieux des cieux; il remplit toutes les choses et proclame ses lois à tous les univers. Et le Père règne aussi dans le coeur de ses enfants terrestres par l'esprit qu'il a envoyé vivre dans l'âme des mortels.

    Quand nous sommes les sujets de ce royaume, il nous faut en vérité entendre la loi du Souverain de l'Univers. Mais, quand, à cause de l'évangile du royaume que nous proclamons, nous découvrons par la foi que nous sommes des fils et des filles, nous ne nous considérons plus comme des créatures soumises à la loi d'un roi tout-puissant, mais comme des fils et des filles privilégiés d'un Père aimant et divin.

    En vérité, quand la volonté du Père est votre loi, vous n'êtes guère dans le royaume. Mais, quand la volonté du Père devient vraiment votre volonté, alors vous êtes en toute vérité dans le royaume, parce que le royaume est devenu de ce fait une expérience établie en vous. Quand la volonté de Dieu est votre loi, vous êtes de nobles sujets esclaves; mais, quand vous croyez à ce nouvel évangile de filiation divine, la volonté de notre Père devient votre volonté, et vous êtes élevés à la haute position de libres enfants de Dieu, de fils et des filles affranchis du royaume.

    20 novembre 2011

    La coordination philosophique

    La théologie est l'étude des actions et réactions de l'esprit humain.

    Elle ne pourra jamais devenir une science, parce qu'il faut toujours qu'elle soit plus ou moins conjuguée avec la psychologie dans son expression personnelle et avec la philosophie dans ses descriptions systématiques. La théologie est toujours l'étude de votre religion; l'étude de la religion d'autrui est de la psychologie.

    Quand l'être humain aborde l'étude et l'observation de son univers par l'extérieur, il donne naissance aux diverses sciences physiques. Quand il aborde la recherche de lui-même et de l'univers par l'intérieur, il donne origine à la théologie et à la métaphysique. L'art ultérieur de la philosophie se développe dans un effort pour harmoniser les nombreuses discordances qui apparaissent nécessairement, à première vue, entre les découvertes et les enseignements de ces deux manières diamétralement opposées d'étudier l'univers des choses et des êtres.

    La religion s'intéresse, au point de vue spirituel, à la conscience du caractère intérieur de l'expérience humaine. La nature spirituelle de l'être humain lui fournit l'occasion de retourner l'univers du dehors vers le dedans. Il est donc vrai que, si toute la création est vue de l'intérieur de l'expérience de la personnalité, elle paraît être de nature spirituelle.

    Quand l'être humain inspecte l'univers analytiquement à l'aide des facultés matérielles de ses sens physiques et des perceptions mentales associées, le cosmos semble être mécanique et matériel-énergétique. Cette technique d'étude de la réalité consiste à retourner l'univers du dedans vers le dehors.

    Un concept philosophique logique et cohérent de l'univers ne peut être bâti ni sur les postulats du matérialisme ni sur ceux du spiritualisme, car ces deux systèmes de pensée appliqués universellement donnent forcément une image déformée du cosmos, le premier ayant contact avec un univers tourné du dedans vers le dehors, et le second saisissant la nature d'un univers tourné du dehors vers le dedans. Ni la science ni la religion seules ne peuvent jamais espérer parvenir, en elles-mêmes et par elles-mêmes, à une compréhension adéquate des vérités et des relations universelles sans être guidées par la philosophie humaine et éclairées par la révélation divine.

    L'esprit intérieur de l'être humain doit, pour son expression et sa propre réalisation, toujours dépendre du mécanisme et de la technique du mental. De même, l'expérience humaine extérieure de la réalité matérielle est basée sur la conscience mentale de la personnalité qui expérimente. C'est pourquoi les expériences humaines spirituelles et matérielles, intérieures et extérieures, sont toujours en corrélation avec la fonction mentale et conditionnées, quant à leur réalisation consciente, par l'activité du mental. L'être humain fait l'expérience de la matière dans son mental. Il fait l'expérience de la réalité spirituelle dans son âme, mais devient conscient de cette expérience dans son mental. L'intellect est l'harmonisateur toujours présent pour conditionner et qualifier la somme totale de l'expérience humaine. Les choses-énergie et les valeurs spirituelles sont teintées par leur interprétation faite par les procédés mentaux de la conscience.

    La difficulté que nous éprouvons à coordonner plus harmonieusement la science et la religion provient de ce que nous ignorons complètement le domaine intermédiaire du monde morontiel des êtres et des choses. L'univers local comprend trois degrés, ou stades, de manifestation de la réalité : la matière, la morontia et l'esprit. L'approche morontielle aplanit toutes les divergences entre les découvertes des sciences physiques et le fonctionnement de l'esprit de religion. La raison est la technique de compréhension des sciences; la foi est la technique de clairvoyance de la religion; la mota est la technique du niveau morontiel. La mota est une sensibilité à la réalité supramatérielle qui commence à compenser une croissance incomplète; elle a pour substance la connaissance-raison et pour essence la foi-clairvoyance. La mota est une réconciliation superphilosophique des perceptions divergentes de la réalité; les personnalités matérielles ne peuvent l'atteindre; elle est fondée en partie sur l'expérience d'avoir survécu à la vie matérielle dans la chair. Mais beaucoup de mortels ont reconnu qu'il était désirable de posséder une méthode pour concilier les effets réciproques des domaines largement séparés de la science et de la religion. La métaphysique est le résultat des infructueux efforts humains pour franchir cet abime bien reconnu, mais la métaphysique humaine a apporté plus de confusion que de lumière. La métaphysique représente l'effort bien intentionné, mais futile, de l'être humain pour compenser l'absence de mota morontielle.

    La métaphysique s'est révélée comme un échec; quant à la mota, les êtres humains ne peuvent la percevoir. Reste la révélation comme seule technique pour compenser, dans un monde matériel, l'absence de sensibilité à la vérité qu'apporte la mota. La révélation clarifie avec autorité le fatras de la métaphysique développé par le raisonnement sur une planète évolutionnaire.

    La science est la tentative de l'être humain pour étudier son entourage physique, le monde de l'énergie-matière; la religion est l'expérience de l'être humain avec le cosmos des valeurs spirituelles; la philosophie a été développée par l'effort mental de l'être humain pour organiser et relier les découvertes de ces concepts largement séparés, pour en tirer quelque chose comme une attitude raisonnable et unifiée envers le cosmos. La philosophie, clarifiée par la révélation, fonctionne de manière acceptable en l'absence de mota et en présence de l'effondrement et de la faillite du raisonnement humain substitut de la mota – la métaphysique.

    L'être humain primitif ne faisait pas la différence entre le niveau de l'énergie et celui de l'esprit. Ce furent les êtres humains de la race Adamique et leurs successeurs Andites qui tentèrent, les premiers, de séparer les facteurs mathématiques des facteurs volitifs. Les êtres humains civilisés ont de plus en plus emboité le pas aux Grecs primitifs et aux Sumériens, qui faisaient la distinction entre l'animé et l'inanimé. À mesure que la civilisation progressera, la philosophie devra combler les abimes de plus en plus vastes entre le concept de l'esprit et le concept de l'énergie. Mais, dans le temps de l'espace, ces divergences sont unifiées dans le Suprême.

    La science doit toujours s'appuyer sur la raison, bien que l'imagination et les hypothèses aident à en étendre les frontières. La religion dépendra éternellement de la foi, bien que la raison apporte une influence stabilisatrice et soit une servante utile. Il y a toujours eu et il y aura toujours des interprétations fallacieuses des phénomènes du monde naturel et du monde spirituel, appelées à tort sciences et religions.

    Partant de sa compréhension incomplète de la science, sa faible prise sur la religion et ses tentatives avortées en métaphysique, l'être humain a tenté de construire ses formules de philosophie. En vérité, l'être humain moderne bâtirait une philosophie valable et attrayante de lui-même et de son univers si l'indispensable et très importante liaison métaphysique entre les mondes de la matière et de l'esprit n'était pas rompue, la métaphysique s'étant révélée incapable de jeter un pont sur l'abime morontiel entre le domaine physique et le domaine spirituel. Il manque à l'être humain mortel le concept du mental morontiel et de la matière morontielle, et la révélation est la seule technique pour pallier cette carence de données conceptuelles dont l'être humain a un besoin urgent pour édifier une philosophie logique de l'univers et pour arriver à comprendre d'une manière satisfaisante la place sûre et certaine qu'il occupe dans cet univers.

    La révélation est le seul espoir de l'être humain évolutionnaire pour combler le gouffre morontiel. Sans l'aide de la mota, la foi et la raison ne peuvent ni concevoir ni construire un univers logique. Sans la clairvoyance de la mota, le mortel ne peut discerner ni la bonté, ni l'amour, ni la vérité dans les phénomènes du monde matériel.

    Quand la philosophie humaine penche fortement vers le monde de la matière, elle devient rationaliste ou naturaliste. Quand la philosophie incline particulièrement vers le niveau spirituel, elle devient idéaliste et même mystique. Quand la philosophie a le malheur de s'appuyer sur la métaphysique, elle devient inévitablement sceptique, embrouillée. Dans le passé, la majeure partie des évaluations intellectuelles et des connaissances humaines a subi l'une de ces trois déformations de perception. La philosophie n'ose pas émettre ses interprétations de la réalité de façon linéaire comme la logique; il faut toujours qu'elle tienne compte de la symétrie elliptique de la réalité et de la courbure essentielle de tous les concepts de relations.

    La philosophie la plus élevée que l'être humain mortel puisse atteindre doit être logiquement basée sur la raison de la science, la foi de la religion et la clairvoyance de la vérité fournie par la révélation. Par cette union, l'être humain peut compenser quelque peu son impuissance à développer une métaphysique adéquate et son inaptitude à comprendre la mota de la morontia.

    19 novembre 2011

    Les fondations de la foi

    La foi est quelque chose qui doit être née dans le coeur humain.

    La foi doit être nourrie, renforcée et pratiquée. Elle doit être vécue et connue par l'intermédiaire de la vie afin de devenir authentique et vivante. Elle doit également être mise à l'épreuve et être capable de survivre à ces moments au cours desquels le mortel 'ne peut ni voir, ni comprendre'. C'est dans ces moments-là que la foi doit se transformer en confiance aux soins du Créateur, d'un Père Céleste qui aime vraiment ses enfants inconditionnellement.

    C'est le véritable 'sentier étroit'. L'acquisition d'une telle foi est un processus lent et progressif. Cependant, une fois que la foi a atteint le niveau de confiance implicite en Dieu, elle devient une possession éternelle de l'être humain, une partie de son expérience et une habitude. Telle était la foi du Maître.

    Au cours de sa vie sur Terre, Il n'a jamais douté des soins de son Père. Il a toujours eu le courage de consacrer sa volonté à la volonté de son Père, parce qu'il avait confiance implicitement que la volonté du Père serait toujours la meilleure chose qui puisse lui arriver ainsi qu'à son entourage. C'était une foi intelligente, découlant du plus grand esprit de cet univers, qui n'hésitait pas à mettre son grand intellect de côté afin de suivre son Père et de triompher dans l'expérience de la vie.

    Une foi authentique est comparable à la construction d'un bâtiment. Tout d'abord, vous creusez pour établir les fondations. Ensuite, les fondations sont construites, en leur donnant le temps de se solidifier et de s'affermir. Ce n'est que lorsque les fondations sont prêtes que vous pouvez construire au dessus d'elles, en commençant par les niveaux inférieurs et bâtissant vers le haut.

    Ceux dont la foi repose sur des miracles ou les paroles de grands orateurs, construisent une foi sans fondations. Lorsque la vie met cette foi à l'épreuve elle s'émiette, les laissant dans un état pire qu'avant car il est plus difficile de bâtir sur des ruines que sur un terrain propre.

    La foi est la compréhension de la paternité de Dieu. C'est l'exploration de la relation d'être un fils ou une fille du Père céleste. Comme dans toute relation, il faut de la patience pour vraiment apprendre à connaître la personne avec laquelle la relation est établie. Le temps et la communion sont nécessaires au développement d'une confiance véritable et d'une affection authentique.

    Apprenez donc à établir une communion avec votre Père, qui est déjà en vous. Consacrez quelque temps chaque jour à explorer cette présence divine et commencez à profiter de la vie dans le Royaume de votre Père céleste.

    18 novembre 2011

    L'origine des idéaux

    Le mental évolutionnaire primitif donne naissance à un sentiment de devoir social et d'obligation morale dérivé principalement de la peur émotionnelle. La tendance plus positive au service social et l'idéalisme altruiste dérivent de l'impulsion directe de l'esprit divin habitant le mental humain.

    L'idée-idéal de faire du bien aux autres – l'impulsion à refuser quelque chose à l'ego au profit de son prochain – est d'abord très circonscrite. Les êtres humains primitifs ne considèrent comme leurs prochains que les êtres humains très proches d'eux, ceux qui font bon voisinage avec eux. À mesure que la civilisation religieuse progresse, le concept de la notion du prochain s'amplifie pour englober le clan, la tribu, la nation. Puis Jésus élargit la notion du prochain jusqu'à embrasser l'ensemble de l'humanité, allant jusqu'à dire que nous devrions aimer nos ennemis. Et il y a quelque chose à l'intérieur de tout être humain normal qui lui dit que cet enseignement est moral – juste. Même ceux qui mettent le moins cet idéal en pratique admettent qu'il est juste en théorie.

    Tous les êtres humains reconnaissent la moralité de cette impulsion humaine universelle à être désintéressé et altruiste. Les humanistes attribuent l'origine de cette impulsion à l'action naturelle du mental matériel. Les personnes religieuses reconnaissent plus correctement que l'élan vraiment désintéressé du mental humain est une réponse à la gouverne spirituelle intérieure du Fragment du Père.

    On ne peut pas toujours se fier à l'interprétation humaine des conflits primitifs entre la volonté égocentrique et la volonté hétérocentrique. Il faut une personnalité assez bien unifiée pour arbitrer les démêlés multiformes entre les appétits de l'ego et la conscience sociale en éclosion. Notre moi a des droits aussi bien que notre prochain. Aucun ne peut prétendre accaparer exclusivement l'attention et le service de l'individu. L'impuissance à résoudre ce problème donne naissance aux types les plus primitifs de sentiments humains de culpabilité.

    Pour atteindre le bonheur humain, il faut que le désir égoïste du moi et la pression altruiste du moi supérieur (esprit divin) soient coordonnés et réconciliés par la volonté unifiée de la personnalité qui s'intègre et supervise. Le mental des êtres humains évolutionnaires est toujours confronté au problème complexe d'arbitrer les contestations entre l'expansion naturelle des impulsions émotionnelles et la croissance morale des poussées altruistes fondées sur la clairvoyance spirituelle – sur la réflexion religieuse authentique.

    La tentative pour faire autant de bien à soi-même qu'au plus grand nombre des autres individualités présente un problème qu'il n'est pas toujours possible de résoudre d'une façon satisfaisante dans un cadre d'espace-temps. Au cours d'une vie éternelle, de tels antagonismes peuvent être résolus, mais, dans une courte vie humaine, ils n'ont pas de solution. Jésus faisait allusion à ce paradoxe lorsqu'il dit : " Quiconque sauvera sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie pour l'amour du royaume la trouvera. "

    La poursuite de l'idéal – la lutte pour devenir semblable à Dieu – est un effort continu avant et après la mort. La vie après la mort n'est pas essentiellement différente de l'existence mortelle. Tout ce que nous faisons de bien dans cette vie contribue directement à rehausser la vie future. La vraie religion ne favorise ni l'indolence morale ni la paresse spirituelle en encourageant le vain espoir que toutes les vertus d'un noble caractère vous seront attribuées simplement pour avoir passé par les portes de la mort naturelle. La vraie religion ne minimise pas les efforts de l'être humain pour progresser pendant la durée de sa vie terrestre. Tout gain humain contribue directement à enrichir les premiers stades de l'expérience de survie immortelle.

    Si l'on enseigne à l'être humain que toutes ses impulsions altruistes sont simplement le développement de son instinct grégaire naturel, cela porte un coup fatal à son idéalisme. Par contre, il est ennobli et puissamment stimulé quand il apprend que les incitations supérieures de son âme émanent des forces spirituelles qui habitent son mental de mortel.

    Quand un être humain comprend pleinement que quelque chose d'éternel et de divin vit en lui et y fait des efforts, cela l'élève hors de lui-même et au-delà de lui-même. C'est ainsi qu'une foi vivante dans l'origine suprahumaine de nos idéaux valide notre croyance que nous sommes les fils et les filles de Dieu, et rend réelles nos convictions altruistes, notre sentiment de la fraternité humaine.

    Dans son domaine spirituel, l'être humain possède vraiment un libre arbitre. L'être humain mortel n'est ni un esclave impuissant de la souveraineté inflexible d'un Dieu tout-puissant, ni la victime de la fatalité désespérante d'un déterminisme cosmique mécaniste. L'être humain est vraiment l'architecte de sa propre destinée éternelle.

    La contrainte ne peut ni sauver ni ennoblir les êtres humains. La croissance spirituelle émane de l'intérieur de l'âme en évolution. La contrainte peut déformer la personnalité, mais ne stimule jamais la croissance. Même la contrainte de l'éducation n'apporte qu'un secours négatif, en ce sens qu'elle peut contribuer à empêcher des expériences désastreuses. La croissance spirituelle atteint son maximum quand toutes les contraintes extérieures sont réduites au minimum. Là où est l'esprit du Seigneur, là est la liberté. L'être humain se développe mieux quand les pressions du foyer, de la communauté, de l'Église et de l'État sont moindres, mais il ne faudrait pas en conclure que, dans une société progressive, les foyers, les institutions sociales, l'Église et l'État n'ont pas leur place.

    Quand un membre d'un groupe religieux social s'est conformé aux exigences du groupe, il faudrait l'encourager à jouir de la liberté religieuse dans la pleine expression de son interprétation personnelle des vérités de la croyance religieuse et des faits de l'expérience religieuse. La sécurité d'un groupe religieux dépend de son unité spirituelle et non de son uniformité théologique. Les membres d'un groupe religieux devraient pouvoir jouir de la liberté de penser librement sans devenir forcément des " libres penseurs ". De grands espoirs sont permis pour toute Église qui adore le Dieu vivant, qui valide la fraternité des êtres humains et qui ose dégager ses membres de toute contrainte dogmatique.

    17 novembre 2011

    Notre religion

    Le Seigneur notre Dieu est un Seigneur unique, et vous devriez l'aimer de toute votre pensée et de tout votre coeur en faisant de votre mieux pour aimer tous ses enfants comme vous vous aimez vous-mêmes.

    Ce Dieu unique est notre Père céleste en qui toutes choses subsistent et qui habite, par son esprit, dans toute âme humaine sincère. Nous, qui sommes les enfants de Dieu, nous devrions apprendre à lui confier la garde de notre âme comme à un Créateur fidèle. Avec notre Père céleste, toutes choses sont possibles. Il en est nécessairement ainsi, puisqu'il a créé toutes les choses et tous les êtres. Bien que nous ne puissions voir Dieu, nous pouvons le connaître. En vivant quotidiennement la volonté du Père qui est aux cieux, nous pouvons le révéler à nos semblables.

    Les divines richesses du caractère de Dieu doivent être infiniment profondes et éternellement sages. Nous ne pouvons découvrir Dieu par la connaissance, mais nous pouvons le connaître dans notre coeur par expérience personnelle. Bien que sa justice dépasse nos facultés de divination, sa miséricorde peut être reçue par les êtres les plus humbles de la terre. Alors que le Père remplit l'univers, il vit aussi dans notre coeur. Le mental de l'être humain est humain, mortel, mais son esprit est divin, immortel. Dieu n'est pas seulement infiniment puissant, mais aussi infiniment sage. Si nos parents terrestres, dont les tendances naturelles sont mauvaises, savent aimer leurs enfants et leur donner de bonnes choses, combien plus le bienfaisant Père céleste doit-il savoir aimer sagement ses enfants terrestres et leur octroyer les bénédictions qui leur conviennent.

    Le Père céleste ne laissera pas périr un seul enfant de la terre si cet enfant a le désir de le trouver et cherche ardemment à être semblable à lui. Notre Père aime même les méchants et il est toujours bon pour les ingrats. Si seulement les êtres humains étaient plus nombreux à connaître la bonté de Dieu, ils seraient certainement conduits à se repentir de leur mauvaise ligne de conduite et à renoncer à tous les péchés connus. Toutes les bonnes choses proviennent du Père de lumière, en qui ne se trouvent ni mutabilité ni ombre de changement. L'esprit du vrai Dieu est dans le coeur de l'être humain. Dieu cherche à ce que tous les êtres humains soient frères et soeurs. Quand les êtres humains commencent à chercher Dieu, c'est la preuve que Dieu les a trouvés et qu'ils sont à la recherche de connaissances à son sujet. Nous vivons en Dieu et Dieu habite en nous.

    Je ne me satisferai plus de croire que Dieu est le Père de tout mon peuple; dorénavant, je croirai qu'il est aussi mon Père. J'essaierai toujours d'adorer Dieu grâce à l'Esprit de Vérité qui est mon aide quand je suis réellement parvenu à connaître Dieu. Mais avant tout je pratiquerai le culte de Dieu en apprenant à faire sa volonté sur terre, c'est-à-dire que je ferai de mon mieux pour traiter chacun de mes compagnons mortels exactement comme je pense que Dieu aimerait le voir traité. Quand nous vivons ainsi dans la chair, nous pouvons demander bien des choses à Dieu; il satisfera le désir de notre coeur afin que nous soyons d'autant mieux préparés à servir nos compagnons. Tout ce service affectueux des enfants de Dieu accroit nos aptitudes à recevoir et à éprouver les joies du ciel, les plaisirs supérieurs du ministère de l'esprit du ciel.

    Je remercierai Dieu tous les jours pour ses dons inexprimables; je louerai ses oeuvres merveilleuses pour les enfants des êtres humains. Pour moi, il est le Tout-Puissant, le Créateur, le Pouvoir et la Miséricorde, mais, mieux que tout, il est mon Père spirituel, et, en tant que son enfant terrestre, je m'avancerai un jour pour le voir. En le cherchant je lui ressemblerai. Par la foi en Dieu, j'ai atteint la paix avec lui. Notre religion est pleine de joie et engendre un bonheur durable. J'ai confiance que je lui serai fidèle même jusqu'à la mort, et que je recevrai certainement la couronne de la vie éternelle.

    J'apprends à tout mettre à l'épreuve et à m'en tenir à ce qui est bon. Je ferai à mes semblables tout ce que je voudrais que l'on me fasse. Je sais, par cette nouvelle foi, que l'être humain peut devenir fils et fille de Dieu, mais je suis parfois terrifié en pensant que tous les êtres humains sont mes frères et soeurs, et pourtant cela doit être vrai. Je ne vois pas la possibilité de me réjouir de la paternité de Dieu si je refuse d'accepter la fraternité des êtres humains. Quiconque fait appel au nom du Seigneur sera sauvé. Si cela est vrai, alors tous les êtres humains doivent être mes frères et soeurs.

    Désormais, je ferai mes bonnes actions en secret; je prierai aussi le plus souvent en étant seul. Je ne jugerai pas, pour éviter d'être injuste envers mes semblables. J'apprendrai à aimer mes ennemis; je n'ai pas encore vraiment dominé cette manière de ressembler à Dieu. Bien que je voie Dieu dans les autres religions, je trouve que dans "notre religion" il est plus beau, plus aimant, plus miséricordieux, plus personnel et plus positif. Par-dessus tout, ce grand Être glorieux est mon Père spirituel; je suis son enfant. C'est par le seul moyen de mon sincère désir de lui ressembler que je finirai par le trouver et que je le servirai éternellement. Enfin, j'ai une religion avec un Dieu, un Dieu merveilleux qui est un Dieu de salut éternel.

    16 novembre 2011

    La communion spirituelle

    La différence caractéristique entre une réunion sociale et un rassemblement religieux réside dans le fait qu'en contraste avec la première, le second est imprégné d'une atmosphère de communion.

    De cette manière, l'association humaine engendre un sentiment de communauté avec le divin, et c'est le commencement du culte en commun. Le partage d'un repas commun fut le premier type de communion sociale, et, en conséquence, les religions primitives prirent des dispositions pour qu'une partie du sacrifice cérémoniel fût consommée par les fidèles. Même dans le christianisme, le Souper du Seigneur conserve ce mode de communion. L'atmosphère de la communion procure une période reposante et réconfortante de trêve dans le conflit de l'égocentrisme avec la pression altruiste du Moniteur spirituel intérieur. Et ceci est le prélude du véritable culte – la pratique de la présence de Dieu qui se manifeste par l'émergence de la fraternité des êtres humains.

    Quand l'être humain primitif sentait que sa communion avec Dieu avait été interrompue, il avait recours à un sacrifice, dans un effort d'expiation, pour rétablir des relations amicales. La faim et la soif de droiture conduisent à la découverte de la vérité et la vérité augmente les idéaux, et cela crée de nouveaux problèmes pour les individus religieux. En effet, nos idéaux tendent à grandir en progression géométrique, tandis que notre aptitude à vivre à leur hauteur ne s'accroit qu'en progression arithmétique.

    Le sentiment de culpabilité (non pas la conscience du péché) provient soit de l'interruption de la communion spirituelle, soit de l'abaissement des idéaux moraux. Vous ne pouvez vous dégager de cette situation fâcheuse qu'en vous rendant compte que vos idéaux les plus élevés ne sont pas nécessairement synonymes de la volonté de Dieu. L'être humain ne peut espérer vivre à la hauteur de ses idéaux les plus élevés, mais il peut être fidèle à son intention de trouver Dieu et de devenir de plus en plus semblable à lui.

    Jésus balaya toutes les cérémonies de sacrifices et d'expiation. Il détruisit la base de toute cette culpabilité fictive et du sentiment d'isolement dans l'univers en proclamant que l'être humain est enfant de Dieu. La religion créature-Créateur fut placée sur une base enfants-parents. Dieu devient un Père aimant pour ses fils et filles mortels. Toutes les cérémonies qui ne font pas légitimement partie de cette relation intime de famille sont abrogées pour toujours.

    Dieu le Père ne traite pas l'être humain, son enfant, sur la base de ses vertus ou de ses mérites actuels, mais en reconnaissant les mobiles de l'enfant – le dessein et l'intention de la créature. Il s'agit d'une relation de parent à enfant, et cette association est animée par l'amour divin.

    15 novembre 2011

    En quête de problèmes

    Il n'est pas difficile de trouver un problème dans notre monde. Il suffit de regarder autour de nous et nous en verrons beaucoup qui souffrent de dommages infligés par d'autres ou par eux-mêmes.

    Nous en verrons beaucoup qui mènent une rude bataille avec la vie et ressentent que chaque jour est une lutte au cours de laquelle ils continuent à perdre du terrain; ils vivent de cette façon, car ils n'en connaissent pas de meilleure.

    Toutefois, pour trouver des occasions de servir nos frères et soeurs, et d'apprendre les leçons utiles à valeur éternelle qui découlent d'un service aimant, nous n'avons pas à aller en quête de problèmes. Les nombreux agents du Père, avec l'aide de nos anges et l'approbation de notre Esprit divin intérieur, placeront en face de nous une foule de possibilités afin que nous puissions apprendre tout ce qu'il faut.

    Beaucoup ont investi du temps et de l'énergie pour se rendre aux endroits où il y a des problèmes, apparemment sans se rendre compte de toute l'aide qu'ils auraient pu fournir là-même où ils se trouvaient. Tous les êtres humains, dans une certaine mesure selon le niveau de coopération avec leur Fragment divin, se trouvent là où le Père souhaite qu'ils soient. Chaque personne traversant votre chemin et chaque nouveau frère ou soeur que vous rencontrez, vient à vous pour une raison, peut-être pour vous enseigner quelque chose, peut-être pour apprendre quelque chose de vous, ou peut-être pour que vous accomplissiez quelque chose ensemble, quelque chose qu'aucun de vous n'aurait pu réaliser seul.

    Considérez-vous comme un agent, un représentant, un des travailleurs de notre Père. Le moment venu pour vous d'apporter de l'aide sur une question qui relève de votre cercle d'influence, vous serez celui qui est appelé à coopérer et, par la pratique d'explorer et d'apprendre à discerner la volonté du Père, vous serez mieux préparés à répondre efficacement à l'appel, et à être envers ceux qui ont besoin de votre aide tout ce que le Père serait s'il était à votre place.

    14 novembre 2011

    La religion et l'individu

    La religion est fonctionnelle dans le mental humain. Elle est réalisée en expérience avant d'apparaître dans la conscience humaine.

    Un enfant existe environ neuf mois avant de faire l'expérience de la naissance. Mais la " naissance " de la religion n'est pas soudaine; c'est plutôt une émergence graduelle. Néanmoins, il y a tôt ou tard un " jour de naissance ". On n'entre pas dans le royaume des cieux sans être " né de nouveau " – né de l'Esprit. Bien des naissances spirituelles sont accompagnées d'une grande angoisse spirituelle et de troubles psychologiques marqués, de même que beaucoup de naissances physiques sont caractérisées par des " couches laborieuses " et par d'autres anomalies de la " délivrance ". D'autres naissances spirituelles représentent une croissance normale et naturelle de la récognition de valeurs suprêmes avec un rehaussement de l'expérience spirituelle, bien qu'aucun développement religieux ne se produise sans un effort conscient et des résolutions positives et individuelles. La religion n'est jamais une expérience passive, une attitude négative. Ce que l'on appelle la "naissance de la religion" n'est pas directement associé aux expériences dites de conversion, qui caractérisent habituellement des épisodes religieux se produisant plus tard dans la vie par suite de conflits mentaux, de refoulements émotionnels ou de bouleversements du tempérament.

    Mais les personnes qui ont été élevées par leurs parents de manière à grandir avec la conscience d'être les enfants d'un Père céleste aimant, ne devrait pas regarder d'un oeil malveillant leurs compagnons mortels qui n'ont pu atteindre la conscience de communion avec Dieu qu'en passant par une crise psychologique, un bouleversement émotionnel.

    Le terrain évolutionnaire du mental humain dans lequel germe la semence de la religion révélée, est la nature morale qui donne de si bonne heure naissance à une conscience sociale. Les premières incitations de la nature morale d'un enfant ne concerne pas la sexualité, la culpabilité ou l'orgueil personnel, mais plutôt des impulsions de justice et d'équité, un besoin de bienveillance – de ministère secourable auprès de ses compagnons. Quand de tels éveils moraux précoces sont nourris, il se produit un développement graduel de la vie religieuse, relativement dégagé de conflits, de bouleversements et de crises.

    Tout être humain éprouve de très bonne heure une sorte de conflit entre ses impulsions égocentriques et ses impulsions altruistes, et, bien des fois, sa première expérience d'avoir conscience de Dieu peut provenir de sa recherche d'une aide suprahumaine pour résoudre de tels conflits moraux.

    La psychologie d'un enfant est naturellement positive, et non négative. Tant de personnes sont négatives par suite de leur éducation. Quand nous disons que les enfants sont positifs, nous parlons de leurs impulsions morales, de ces pouvoirs mentaux dont l'apparition signale l'arrivée du Fragment du Père.

    Dans l'émergence de la conscience religieuse et en l'absence de mauvais enseignements, le mental d'un enfant normal se dirige positivement vers la droiture morale et le ministère social, plutôt qu'il ne s'écarte négativement du péché et de la culpabilité. Il peut y avoir conflit ou non dans le développement de l'expérience religieuse, mais les inévitables décisions, efforts et fonctions de la volonté humaine y sont toujours présents.

    Le choix moral est d'ordinaire plus ou moins accompagné de conflits moraux, et ce tout premier conflit dans le mental de l'enfant se produit entre les poussées d'égoïsme et les impulsions d'altruisme. Le Fragment du Père tient compte de la valeur des mobiles égoïstes de la personnalité, mais s'arrange pour attribuer une légère préférence aux impulsions altruistes qui conduisent au but du bonheur humain et aux joies du royaume des cieux.

    Quand un être moral choisit d'être altruiste en face d'une incitation à l'égoïsme, il fait une expérience religieuse primitive. Nul animal ne peut faire un tel choix; cette décision est à la fois humaine et religieuse. Elle embrasse le fait de la conscience de Dieu et montre l'impulsion vers le service social, base de la fraternité des êtres humains. Quand, par un acte de libre arbitre, le mental choisit un jugement moral droit, cette décision constitue une expérience religieuse.

    Toutefois, avant qu'un enfant se soit suffisamment développé pour acquérir la capacité morale, donc pour être capable de choisir le service altruiste, il a déjà développé une nature égoïste forte et bien unifiée. C'est cette situation de fait qui donne naissance à la théorie de la lutte entre les natures " supérieures " et " inférieures ", entre le " vieil être humain de péché " et la " nouvelle nature " de grâce. Très tôt dans la vie, un enfant normal commence à apprendre qu'il est plus béni de donner que de recevoir.

    L'être humain tend à identifier son moi, son ego, avec son impulsion à se servir lui-même. Par contraste, il tend à identifier la volonté d'être altruiste avec une influence extérieure à lui – avec Dieu. En vérité, ce jugement est juste, car tous ces désirs altruistes ont effectivement leur origine dans la gouverne du Fragment divin intérieur, et ce don divin est un fragment de Dieu. La conscience humaine rattache l'impulsion du Moniteur d'esprit à la tendance à être altruiste, à penser fraternellement; c'est du moins l'expérience première et fondamentale du mental de l'enfant. Quand l'enfant grandissant ne réussit pas à unifier sa personnalité, la tendance altruiste peut s'hypertrophier au point de nuire sérieusement au bien-être du moi. Une conscience qui manque de discernement peut devenir responsable de beaucoup de conflits, soucis et tristesses, et de malheurs humains sans fin.

    13 novembre 2011

    Une vie exceptionnelle

    Ce qui est exceptionnel aux yeux des êtres humains n'est pas considéré comme tel aux yeux du Père.

    Lorsque vous parlez d'une vie exceptionnelle, assurez-vous que vous ne parlez pas de prestige entre les gens, de richesses matérielles et de renommée. Une vie exceptionnelle pour le Père Créateur est une vie dédiée à Sa volonté, permettant à la créature d'atteindre les expressions les plus hautes de son être et de se rapprocher de la perfection. Cela est vraiment exceptionnel.

    Quand vous parlez d'une vie normale, assurez-vous que vous ne parlez pas d'une vie médiocre – une vie où vous décidez de ne faire aucun effort pour vous améliorer, car, clairement, ce n'est pas ce que votre Créateur attend de vous.

    Vous devriez vous concentrer pour connaître la volonté de votre Créateur et vous efforcer d'être comme Lui. Laissez la vérité, la beauté et la bonté vous guider. Lorsque vous ressentez le désir de faire quelque chose, examinez vos motivations et ce que vous espérez accomplir. Les choses du monde sont bien différentes des choses de l'esprit. Souhaitez-vous faire une nouvelle tentative pour vous rapprocher du Créateur, vous améliorer, et aider vos frères et soeurs, ou ne chassez-vous que des récompenses matérielles ?

    Sachez que la réussite matérielle n'est pas un indicateur de la validité de votre effort. Vous pouvez effectuer des milliers de choses qui vous nuisent ou nuisent à vos frères et soeurs et obtenir quand même de grandes récompenses matérielles. Nombreux sont ceux qui atteignent ces choses quotidiennement avec beaucoup de succès matériel. Vous pouvez également commencer munis des meilleures intentions mais obtenir de mauvais résultats, ce qui indique un manque d'harmonie avec la volonté du Père.

    De votre point de vue, c'est en effet compliqué de savoir si un nouvel effort est juste. Cela fait partie de l'apprentissage, de l'expérience de la vie. Vous êtes des Agondonters – ceux qui croient sans voir – mais ne pas voir peut parfois être la cause d'erreurs. Le Père considérera vos intentions et la pureté de votre coeur, non pas vos résultats. Gardez un coeur pur et efforcez-vous d'aligner votre volonté avec Sa volonté et votre succès sera garanti, si non ici bas, peut-être alors à la prochaine étape de votre existence.

    Une vie consacrée à la Volonté du Père n'est pas une vie dépourvue de risques, de souffrance ou d'erreurs. C'est simplement une vie dédiée à apprendre à mieux connaître Celui en qui nous avons tous notre origine et notre destin. Cet esprit d'exploration et d'aventure, combiné avec une foi vivante et une confiance suprême dans le Père, est ce qui procure la paix pour affronter les supercheries de la vie et la gratitude pour les victoires de l'esprit.

    12 novembre 2011

    Philosophie de la religion

    Du fait que la personnalité est unique – deux mortels ne sont jamais pareils – il s'ensuit inévitablement que jamais deux êtres humains ne peuvent interpréter de la même manière les directives et les incitations de l'esprit divin qui vit dans leur mental.

    Les membres d'un groupe de mortels peuvent ressentir une unité spirituelle, mais ne peuvent jamais atteindre l'uniformité philosophique. Cette diversité d'interprétation de la pensée et de l'expérience religieuse est démontrée par le fait que les théologiens et les philosophes du vingtième siècle ont formulé plus de cinq-cents définitions différentes de la religion. En réalité, chaque être humain définit la religion dans les termes de sa propre interprétation, fondée sur l'expérience des impulsions divines émanant de l'esprit de Dieu qui l'habite. Cette interprétation est nécessairement unique et complètement différente de la philosophie religieuse de tous les autres êtres humains.

    Quand un mortel est en plein accord avec la philosophie religieuse d'un autre mortel, le phénomène indique que ces deux êtres ont eu une expérience religieuse semblable concernant les matières se rapportant à leur similitude d'interprétation philosophique de la religion.

    Bien que votre religion soit une affaire d'expérience personnelle, il est très important que vous soyez amené à connaître un grand nombre d'autres expériences religieuses (les interprétations diverses de différents mortels) afin d'empêcher votre vie religieuse de devenir égocentrique – étroite, égoïste et insociable.

    Le rationalisme a tort quand il prétend que la religion est tout d'abord une croyance primitive en quelque chose, suivie ensuite par la recherche des valeurs. La religion est avant tout une recherche des valeurs qui formule ensuite un système de croyances interprétatives. Il est beaucoup plus facile aux êtres humains de s'accorder sur des valeurs religieuses – sur des buts – que sur des croyances – des interprétations. Cela explique comment il se fait que la religion puisse accepter des valeurs et des buts tout en présentant le phénomène troublant de continuer à admettre des centaines de croyances contradictoires – des credo. Cela explique aussi pourquoi une personne donnée peut poursuivre son expérience religieuse tout en abandonnant ou en modifiant beaucoup de ses croyances religieuses. La religion subsiste malgré des changements révolutionnaires dans les croyances religieuses. Ce n'est pas la théologie qui produit la religion, c'est la religion qui donne naissance à la philosophie théologique.

    Le fait que des personnes religieuses aient cru en beaucoup de choses erronées n'infirme pas la religion, car elle est fondée sur la récognition de valeurs et validée par la foi de l'expérience religieuse personnelle. La religion est alors basée sur l'expérience et la pensée religieuse; la théologie, philosophie de la religion, est une honnête tentative pour interpréter cette expérience; de telles croyances interprétatives peuvent être justes ou fausses, ou être un mélange de vérité et d'erreur.

    Le fait de reconnaître consciemment des valeurs spirituelles est une expérience qui transcende l'idéation. Aucun langage humain n'a de mot pour désigner la " sensation ", le " sentiment ", " l'intuition " ou " l'expérience " que nous avons choisi d'appeler la conscience de Dieu. L'esprit de Dieu qui habite l'être humain n'est pas personnel – le Fragment du Père est prépersonnel – mais ce Moniteur présente une valeur et exhale un parfum de divinité qui sont personnels au sens le plus élevé et infini du mot. Si Dieu n'était pas au moins personnel, il ne pourrait être conscient, et s'il n'était pas conscient, il serait en deçà de l'humain.

    11 novembre 2011

    Nous sommes des dieux en devenir

    Bien qu'il faille que tu te concentres quelques minutes afin d'en savourer l'essence, il t'est offert aujourd'hui un trésor qui te permettra de savoir que tu ne luttes pas en vain et que ton appel a été entendu avec toute la compréhension que tu es en droit d'espérer.

    Il y a, dans l'immense et grand univers, une personnalité unique dont le dessein est éternel et infini. Cet être, c'est toi, un être humain encore mortel mais dont la destinée est potentiellement sans fin, si tu le veux bien.

    Les perspectives créatives qui sont à ta disposition, ouvrent à ton âme un champ dont les possibilités font toujours croitre ta compréhension que tu es l'enfant d'un vaste domaine d'amour.

    Cette affection compréhensive n'est ni loin de toi ni indifférente à ta situation actuelle, bien au contraire, et elle est une réalité dont tu peux faire l'expérience quotidienne. C'est par l'écoute de ton intuition que les réponses que tu recherches viennent à ta conscience. Tu es en effet en possession d'une sensibilité qui peut saisir ce qui se passe à l'intérieur de toi et dont tu peux connaître intiment la présence.

    Cette boussole universelle qui se meut au fond de ton mental, est l'archétype de tout ce qui est parfait, l'identité de tout ce que tu es, et le dessein éternel et infini de tout ce que tu aspires à connaître, et qui est naturellement tout ce dont tu as réellement besoin de vivre. C'est un fait : il y a une vérité enchassée dans ton coeur, et qui appelle le soutien de ton libre arbitre afin qu'elle puisse se manifester dans la réalité de tout ce qui existe.

    Cela n'a rien de mystérieux qu'il faille autant focaliser ton attention sur ces informations que tu portes en toi-même. C'est d'ailleurs la seule recherche pour laquelle il vaille la peine que tu fasses des efforts, car le chemin en direction de ce que tu souhaites est toujours l'actualité de ce qui est invisible à l'oeil matériel, mais qui pourtant est exactement tout ce que tu désires manifester dans le monde matériel.

    Certes, pour progresser dans ce domaine, il faut un mental qui porte un intérêt volontaire à l'esprit, afin d'être assurément conduit selon le mobile de la plus grande vision qui soit, et pour laquelle tu serviras tous les autres hommes et femmes qui croisent ta route.

    Au regard de ce qui se passe réellement à l'intérieur de toi, même le monde extérieur ne devient plus qu'un cadre relatif où, toutefois, tu peux progresser dans l'accomplissement de tes choix les plus sincères, si pour autant tu n'attaches pas plus d'importance à ce qui est visible qu'un acteur de théâtre ne porte d'intérêt au décor dans lequel il excelle de son art.

    La sphère sur laquelle tu vis va continuer d'évoluer, lentement, avec ou sans toi; c'est dans la nature de tout ce qui est réel de poursuivre en direction du centre de toute chose, l'influence de ce centre étant mu par la source d'une intention universelle, et qui attire à elle tout ce qui a été projeté dès son origine.

    Pratiquement, il te faut être avant tout l'observateur de ce que tu entends à l'intérieur de toi et de ce que tu vois se jouer à l'extérieur de toi. Ainsi, par le contrôle de ton mental et par la maitrise de tes émotions, tu peux choisir de participer à l'unification des différents pouvoirs qui agissent sur les réalités de l'espace et du temps, tout ceci à partir d'un point de vue cosmique, dont la fidèle présence autour et à l'intérieur de toi ne cesse de considérer que tu es aussi précieux au regard du Tout, que si tu en étais la seule partie.

    Il y a en effet une conspiration universelle qui projette prioritairement ton bien et celui de l'ensemble de tous les êtres intelligents en devenir. Et c'est en te mettant dans le courant de cette intention universelle que tu voyageras en sécurité vers des occasions toujours renouvellées de plus de clairvoyance à propos de qui tu es et de ce que tu es, et afin de te coordonner à la très grande famille que compose chacun qui désire en faire partie.

    Tu peux traverser tous les défis que tu rencontres, car il y a en toi une force qui t'en donne les moyens. Certes, il te faut du courage et la volonté de soumettre ton mental à l'esprit qui peut guider ta vie en direction de tes légitimes aspirations. Certes, tu rencontreras la lassitude dans le désert des objectifs de beaucoup d'êtres humains. Mais tu peux décider, dès le matin d'une nouvelle journée, que tu seras non seulement l'eau de vie pour les autres, mais aussi la lumière de cette vie pour éclairer tous ceux qui tentent en vain de poursuivre selon la faiblesse de leur caractère et l'ignorance de leurs véritables mobiles.

    Mais pour pouvoir conserver cet idéal bien ancré dans ton coeur, et préserver l'assurance que tu as été créé dans un dessein de perfection, le seul qui puisse te donner une véritable signification et une vraie valeur à ta vie, tu dois donc te mouvoir selon un comportement qui met en application ce que tu as entendu de vrai, de beau et de bon à propos du Fils Créateur. Car il est le chemin, la vie et la vérité, et c'est lui seul qui peut te garantir non seulement l'épanouissement de ta personnalité, mais aussi que tu seras embrassé par le Père de l'esprit qui vit en toi.

    Ce Fils s'appellait Jésus de Nazareth, ou Joshua ben Joseph, mais en vérité il est connu des êtres qu'il a créés comme le Souverain Maitre Fils Christ Michael de tout un univers de 10'000'000 de planètes. Il est le Fils Créateur de notre Père Universel et du Fils Éternel de la Trinité, dont nous sommes les fils et les filles mortels appelés à devenir des dieux à sa ressemblance. Il est le Verbe créateur – le Fils Créateur – du Père Universel, et il fut fait chair et habita la Terre comme un être humain du royaume. Il travaillait, se fatiguait, se reposait et dormait. Il eut faim et satisfit son appétit avec des aliments; il eut soif et étancha sa soif avec de l'eau. Il expérimenta toute la gamme des sentiments et des émotions humaines; il fut éprouvé en toutes choses comme nous le sommes nous-mêmes; il souffrit et mourut.

    Il obtint des connaissances, acquit de l'expérience et les conjugua en sagesse, tout comme le font d'autres mortels du royaume. Jusqu'après son baptème, il n'usa d'aucun pouvoir surnaturel. Il n'employa aucune faculté autre que celles dont il était doué en tant que fils de Joseph et de Marie. Quant aux attributs de son existence préhumaine, il s'en dépouilla. Avant le début de son ministère public, il s'imposa, entièrement de son propre gré, de connaître les êtres humains et les choses par des moyens humains. Il était véritablement un être humain parmi les êtres humains. Nous avons un grand chef qui peut être touché par le sentiment de nos faiblesses. Nous avons un Souverain qui fut, à tous égards, éprouvé et tenté comme nous le sommes, sans toutefois pécher. Puisqu'il a lui-même souffert, ayant été éprouvé et tenté, il est éminemment apte à comprendre et à aider les égarés et les affligés.

    Ayons en nous le mental qui était dans le Christ Jésus lequel, étant de la nature de Dieu, ne trouvait pas étrange d'être égal à Dieu. Cependant, il se donna peu d'importance et, revêtant la forme d'une créature, il naquit dans la similitude des êtres humains. Ayant été ainsi façonné comme un être humain, il s'humilia et devint obéissant jusqu'à la mort, même à la mort sur la croix. Il vécut sa vie de mortel exactement comme tous les membres de la famille humaine peuvent vivre la leur, lui qui, dans les jours de son incarnation, adressa si souvent des prières et des supplications, avec une grande émotion et des larmes, à Celui qui est capable de sauver de tout mal; et ses prières furent efficaces, parce qu'il croyait. C'est pourquoi il lui fallait à tous égards être rendu semblable à ses frères et soeurs humains, de sorte qu'il devienne pour nous un souverain miséricordieux et compréhensif.

    Il est en vérité l'Alpha et l'Omega, le commencement et la fin, le premier et le dernier, le Seigneur de Gloire, Souverain et le Soutien d'un univers, le Donateur de la vie éternelle, le Vrai Berger, le Libérateur des mondes et Celui qui nous conduit à notre salut.

    Tu es un humain en devenir, aide-toi à devenir un dieu !
    Je suis un humain en devenir, aide-moi à devenir un dieu !
    Nous sommes des humains en devenir, aidons-nous à devenir des dieux !

    10 novembre 2011

    Les preuves de la religion

    La meilleure preuve de la réalité et de l'efficacité de la religion consiste dans le fait de l'expérience humaine.

    Voici des êtres humains naturellement craintifs et soupçonneux, doués par naissance d'un fort instinct de conservation et ardemment désireux de survivre à la mort; ils acceptent pleinement de confier les plus profonds intérêts de leur présent et de leur avenir à la garde et à la direction du pouvoir et de la personne que leur foi appelle Dieu. Telle est l'unique vérité centrale de toute religion. Quant à ce que ce pouvoir ou cette personne exige de l'être humain en échange de cette garde et de ce salut final, il n'y a pas deux religions qui soient d'accord; en fait, elles sont toutes plus ou moins en désaccord.

    Pour situer le statut d'une religion sur l'échelle évolutionnaire, le mieux est de l'estimer d'après ses jugements moraux et ses critères éthiques. Plus un type de religion est élevé, plus il encourage une moralité sociale et une culture éthique en constant progrès, et plus il est encouragé par elle. Nous ne pouvons juger une religion par le statut de la civilisation qui l'accompagne; nous ferions mieux d'apprécier la vraie nature d'une civilisation d'après la pureté et la noblesse de sa religion. Beaucoup d'éducateurs religieux parmi les plus remarquables du monde furent virtuellement des illettrés. La sagesse du monde n'est pas nécessaire pour manifester une foi salvatrice dans les réalités éternelles.

    Les différences entre les religions des diverses époques dépendent entièrement de la manière variée dont les êtres humains comprennent la réalité et reconnaissent les valeurs morales, les relations éthiques et les réalités spirituelles.

    L'éthique est l'éternel miroir social ou racial qui reflète fidèlement les progrès, par ailleurs inobservables, des développements internes spirituels et religieux. L'être humain a toujours pensé à Dieu dans les termes de ce qu'il connaissait de meilleur, de ses idées les plus profondes et de ses idéaux les plus élevés. Même la religion historique a toujours créé ses conceptions de Dieu en partant de ses plus hautes valeurs reconnues. Toute créature intelligente donne le nom de Dieu à ce qu'elle connaît de meilleur et de plus élevé.

    La religion réduite au langage de la raison et à l'expression intellectuelle a toujours osé critiquer la civilisation et le progrès évolutionnaire en les jugeant d'après ses propres critères de culture éthique et de progrès moral.

    Bien que la religion personnelle précède l'évolution de la morale humaine, on constate à regret que la religion institutionnelle est invariablement restée à la traine des moeurs, lentement changeantes, des races humaines. La religion organisée s'est montrée retardataire par conservatisme. Les prophètes ont généralement guidé les peuples dans le développement religieux; les théologiens les ont généralement freinés. La religion, étant une affaire d'expérience intérieure ou personnelle, ne peut jamais anticiper beaucoup sur l'évolution intellectuelle des races.

    Mais la religion n'est jamais rehaussée par un appel à de prétendus miracles. La recherche des miracles est un recul vers les religions primitives de magie. La vraie religion n'a rien à faire avec de prétendus miracles, et la religion révélée ne fait jamais appel à des miracles comme preuve de son autorité. La religion est toujours enracinée et fondée sur l'expérience personnelle. Et notre religion la plus élevée, la vie de Jésus, fut précisément une telle expérience personnelle : l'être humain, le mortel, cherchant Dieu et le trouvant dans sa plénitude au cours d'une brève vie dans la chair, tandis que, dans cette même expérience humaine se manifesta la présence de Dieu cherchant l'être humain et le trouvant, à la pleine satisfaction de l'âme parfaite de suprématie infinie. Voilà la religion, la plus élevée qui ait été révélée jusqu'ici dans l'univers – la vie terrestre de Jésus de Nazareth.

    9 novembre 2011

    Juste et équitable

    Bon nombre ont leurs propres idées de ce qui est vrai et juste, et sur la manière avec laquelle le Créateur distribue la miséricorde et la justice.

    Beaucoup trouvent d'apparentes contradictions entre les Écritures et d'autres systèmes de croyances. Qu'en est-il du sort de l'enfant à naître, de ceux enlevés à un âge précoce, des confessions sur le lit de mort, des serments de convictions religieuses et leurs coutumes et rites de passage au paradis ? Comment la miséricorde et la justice sont-elles déterminées ?

    Les Écritures sont un aperçu très basique et simplifié de la mécanique des réalités spirituelles. Comment peut-on expliquer au mental humain et avec les limitations de son langage, ce que c'est que d'avoir douze sens alors que l'être humain n'en jouit que de cinq ? Comment peut-on expliquer le fonctionnement du temps dans les royaumes spirituels où le jour et la nuit n'existent pas, et faire une comparaison adéquate à la pensée linéaire ?

    Les humains aiment tout étiqueter et tout définir en tant que faits et les mettre dans leurs encyclopédies. Les réalités spirituelles ne peuvent pas être cataloguées de cette façon. L'être humain de la Terre est aux portes de départ de l'éternité et sa capacité de comprendre ces choses est très limitée. Les enseignants qui résident dans les Mondes des Maisons supérieurs, ne précèdent l'être humain qu'à une vitesse d'escargots par rapport à la ligne du temps de la destination du Paradis, mais ils ont une immense capacité et ample connaissance des royaumes qui ne pourraient jamais être traduites au mental humain avec un vrai sens de réalité.

    Peu importe ce que tu crois au sujet des réalités spirituelles alors que tu résides sur un monde de l'espace et du temps. Ce qui est important, c'est que tu saches que tu es l'enfant chéri du Créateur, qu'il habite en toi, te guide, et t'appelle à la perfection – pour que tu puisses recevoir le don de la vie éternelle. Pour recevoir de la miséricorde, tu dois en faire preuve – pour recevoir de l'amour, tu dois en témoigner à tes frères et soeurs. Ne juge pas pour ne pas être jugé.

    Utilise ton temps sur la Terre pour apprendre ces attributs de la divinité et produire les fruits de l'esprit. Ce faisant, tu es un reflet de l'image du Créateur et un instrument de sa volonté. La vérité est relative à ta capacité de compréhension et à ton expérience unique en tant qu'individu. Même les Finalitaires qui ont reçu l'étreinte du Paradis sont en apprentissage et découvrent de nouvelles réalités fantastiques, et des niveaux de la divinité du Créateur qui sont presque infinis, et cela les inspire à tout jamais à découvrir d'avantage de sa sublime perfection tout au long de l'éternité.

    Cher ami, reste concentré sur les mécanismes de la survie éternelle, car il y a tout le temps dans l'éternité pour apprendre les vérités de la création – car tout sera révélé et tu sauras et comprendras que toutes les voies de Dieu sont justes et équitables – parfaites.

    8 novembre 2011

    La certitude du divin

    Dès lors que le Père Universel existe par lui-même, il s'explique aussi par lui-même; il vit réellement chez tout mortel doué de raison.

    Mais vous ne pouvez avoir de certitude en ce qui concerne Dieu à moins de le connaître; la filiation est la seule expérience qui rende certaine la paternité. L'univers subit partout des modifications, et un univers changeant est un univers dépendant; une telle création ne peut être ni finale ni absolue. Un univers fini dépend entièrement de l'Ultime et de l'Absolu. L'univers et Dieu ne sont pas identiques; l'un est la cause et l'autre l'effet. La cause est absolue, infinie, éternelle et invariante. L'effet est temporel-spatial et transcendental, mais toujours changeant, toujours croissant.

    Dieu est le seul et unique fait de l'univers qui soit causé par lui-même. Il est le secret de l'ordre, du plan et du dessein de toute la création des choses et des êtres. L'univers partout changeant est réglé et stabilisé par des lois absolument invariantes, les habitudes d'un Dieu invariant. Le fait de Dieu, la loi divine, ne change pas. La vérité de Dieu, sa relation avec l'univers, est une révélation relative toujours adaptable à l'univers en constante évolution.

    Quiconque voudrait inventer une religion sans Dieu ressemble à ceux qui voudraient récolter des fruits sans arbres ou avoir des enfants sans parents. On ne peut obtenir d'effets sans causes, et seul le JE SUIS est sans cause. Le fait de l'expérience religieuse implique Dieu, et un tel Dieu d'expérience personnelle doit être une Déité personnelle. On ne peut adresser une prière à une formule chimique, supplier une équation mathématique, adorer une hypothèse, se confier à un postulat, communier avec un processus, servir une abstraction ou entretenir une camaraderie affectueuse avec une loi.

    Il est vrai que beaucoup de traits apparemment religieux peuvent provenir de bases non religieuses. Un être humain peut nier Dieu intellectuellement et, cependant, être moralement bon, loyal, filial, honnête et même idéaliste. L'être humain peut greffer beaucoup de branches purement humanistes sur sa nature spirituelle fondamentale, et donner ainsi l'apparence de prouver ses affirmations au sujet d'une religion sans dieu, mais cette expérience est dépourvue de valeurs de survie, de connaissance de Dieu et d'ascension vers Dieu; cette expérience de mortel ne produit que des fruits sociaux et non spirituels. La greffe détermine la nature du fruit, bien que la subsistance vivante soit tirée des racines de la divine dotation originelle de mental et d'esprit.

    La marque intellectuelle particulière de la religion est la certitude; sa caractéristique philosophique est la cohérence; ses fruits sociaux sont l'amour et le service.

    L'individu qui connaît Dieu n'est pas aveugle aux difficultés ni inattentif aux obstacles qui barrent la route pour trouver Dieu dans le dédale des superstitions, des traditions et des tendances matérialistes des temps modernes. Il a rencontré toutes ces menaces et en a triomphé, il les a surmontées par une foi vivante et a atteint, malgré elles, les hautes terres de l'expérience spirituelle. Il est vrai que beaucoup de personnes intérieurement sûres de l'existence de Dieu ont peur d'affirmer ces sentiments de certitude, à cause de la multiplicité et de l'habileté de ceux qui assemblent des objections et grossissent les obstacles à la croyance en Dieu. Nul besoin d'une intelligence supérieure pour repérer des points faibles, poser des questions ou soulever des objections. Par contre, il faut un mental brillant pour répondre à ces questions et résoudre ces difficultés; la certitude de la foi est la meilleure technique pour traiter toutes ces critiques superficielles.

    Si la science, la philosophie ou la sociologie osaient devenir dogmatiques en s'opposant aux prophètes de la vraie religion, alors les êtres humains connaissant Dieu devraient répliquer à ce dogmatisme injustifié par le dogmatisme à plus longue vue de la certitude provenant de l'expérience spirituelle personnelle : " Je sais ce que j'ai expérimenté parce que je suis un fils du JE SUIS. " Si l'expérience personnelle d'une personne qui a foi dans le Père expérimentable devait être contestée par un dogme, ce fils ou cette fille né de la foi pourrait répondre par le dogme irrécusable affirmant sa filiation effective avec le Père Universel.

    Seule une réalité non qualifiée, un absolu, peut se permettre d'être dogmatique avec logique. Ceux qui affectent le dogmatisme, s'ils sont logiques, seront tôt ou tard jetés dans l'emprise de l'Absolu de l'énergie, de l'Universel de la vérité et de l'Infini de l'amour.

    Si quelqu'un aborde de façon non religieuse la réalité cosmique en prétendant contester la certitude de la foi sous prétexte que son statut n'est pas prouvé, alors celui qui a l'expérience de l'esprit peut aussi avoir recours à la contestation dogmatique des faits de la science et des croyances de la philosophie en disant qu'ils ne sont pas non plus prouvés, qu'ils sont également des expériences dans la conscience du savant ou du philosophe.

    Dieu est la plus inéluctable de toutes les présences, le plus réel de tous les faits, la plus vivante de toutes les vérités, le plus aimant de tous les amis, la plus divine de toutes les valeurs. De toutes les expériences de l'univers, celle dont nous avons le droit d'être plus certain, c'est Dieu.

    7 novembre 2011

    Immortalité, temps et éternité

    Le temps est le courant du flot des évènements temporels perçu consciemment par les créatures.

    Le temps est un nom donné à l'arrangement en succession des évènements, qui permet de les reconnaître et de les séparer. L'univers de l'espace est un phénomène relié au temps quand on l'observe d'une position intérieure quelconque en dehors de la demeure fixe du Paradis. Le mouvement du temps ne se révèle que par rapport à une chose qui ne se déplace pas dans l'espace comme un phénomène dépendant du temps. Dans l'univers des univers, le Paradis et ses Déités transcendent à la fois le temps et l'espace. Sur les mondes habités, la personnalité humaine (habitée et orientée par l'esprit du Père du Paradis) est la seule réalité reliée au domaine physique qui puisse transcender la séquence matérielle des évènements temporels.

    Les animaux n'ont pas le sens du temps comme les êtres humains et, même pour l'être humain, à cause de son point de vue fragmentaire et circonscrit, le temps apparaît comme une succession d'évènements. Mais, à mesure que l'être humain s'élève, qu'il progresse intérieurement, le panorama de cette procession d'évènements s'agrandit de sorte qu'il en discerne de mieux en mieux l'ensemble. Ce qui apparaissait précédemment comme une succession d'évènements sera considéré alors comme un cycle complet et parfaitement cohérent. De cette manière, l'ancienne conscience de la séquence linéaire des évènements sera de plus en plus remplacée par la simultanéité circulaire.

    Il y a sept conceptions différentes de l'espace tel qu'il est conditionné par le temps. L'espace se mesure par le temps et non le temps par l'espace. Les savants s'embrouillent faute de reconnaître la réalité de l'espace. L'espace n'est pas seulement un concept intellectuel de la variation dans la connexité des objets de l'univers. Il n'est pas vide, mais le mental est la seule chose connue des êtres humains qui puisse, même partiellement, transcender l'espace. Le mental peut fonctionner indépendamment du concept de la connexité spatiale des objets matériels. L'espace est relativement et comparativement fini pour tous les êtres ayant statut de créatures. Plus la conscience s'approche de la notion des sept dimensions cosmiques, plus le concept d'espace potentiel s'approche de l'ultimité; mais le potentiel d'espace n'est vraiment ultime que sur le niveau absolu.

    Il doit apparaître clairement que la réalité universelle a une signification en expansion et toujours relative sur les niveaux cosmiques en ascension et en perfectionnement. En fin de compte, les mortels survivants parviennent à l'identité dans un univers à sept dimensions.

    Le concept espace-temps d'un mental d'origine matérielle est destiné à subir des expansions successives à mesure que la personnalité consciente qui le conçoit s'élève sur les niveaux successifs des univers. Quand l'être humain atteint le mental intermédiaire entre le plan matériel et le plan spirituel d'existence, ses idées sur l'espace-temps sont considérablement agrandies quant à leur qualité de perception et à leur somme d'expérience. L'accroissement des conceptions cosmiques d'une personnalité spirituelle qui progresse est dû à la fois à l'approfondissement de la clairvoyance et à l'élargissement du champ de conscience. À mesure que la personnalité poursuit son chemin vers une conscience plus élevée et plus intérieure jusqu'aux niveaux transcendantaux de ressemblance avec la Déité, le concept d'espace-temps se rapprochera toujours davantage des concepts dépourvus de temps et d'espace des Absolus. Relativement, et selon leurs accomplissements transcendantaux, les enfants de la destinée ultime devront percevoir ces concepts du niveau absolu.

    6 novembre 2011

    La certitude de la foi religieuse

    On peut arriver à des convictions sur Dieu par de sages raisonnements, mais on n'apprend individuellement à connaître Dieu que par la foi, par l'expérience personnelle.

    Dans beaucoup de choses qui ont trait à la vie, il faut tenir compte des probabilités, mais, dans le contact avec les réalités cosmiques, on peut éprouver des certitudes quand on aborde leurs significations et leurs valeurs à l'aide d'une foi vivante. Une âme qui connaît Dieu ose dire " je sais ", même quand sa connaissance de Dieu est contestée par l'incroyant qui nie cette certitude parce qu'elle n'est pas entièrement étayée par la logique intellectuelle. Le croyant se borne à répliquer à un tel incroyant : " Comment savez-vous que je ne sais pas ? "

    Bien que la raison puisse toujours mettre la foi en doute, la foi peut toujours compléter aussi bien la raison que la logique. La raison crée la probabilité que la foi peut transformer en certitude morale, et même en expérience spirituelle. Dieu est la première vérité et le dernier fait, et c'est pourquoi toute vérité prend origine en lui, tandis que tous les faits existent relativement à lui. Dieu est la vérité absolue. On peut connaître Dieu en tant que vérité, mais pour comprendre Dieu – pour l'expliquer – il faut explorer le fait de l'univers des univers. L'immense abime entre l'expérience de la vérité de Dieu et l'ignorance du fait de Dieu ne peut être comblé que par la foi vivante. La raison seule ne peut établir l'harmonie entre la vérité infinie et le fait universel.

    La croyance peut se révéler incapable de résister au doute et de supporter la peur, mais la foi triomphe toujours du doute, car elle est à la fois positive et vivante. Le positif a toujours l'avantage sur le négatif, la vérité sur l'erreur, l'expérience sur la théorie, les réalités spirituelles sur les faits isolés de l'espace et du temps. La preuve convaincante de cette certitude spirituelle réside dans les fruits sociaux de l'esprit que les croyants, êtres humains de foi, produisent à la suite de leur expérience spirituelle authentique. Jésus a dit : " Si vous aimez votre prochain comme je vous ai aimés, alors tous les êtres humains sauront que vous êtes mes disciples. "

    Pour la science, Dieu est une possibilité; pour la psychologie, il est une chose désirable; pour la philosophie, il est une probabilité; pour la religion, il est une certitude, une actualité de l'expérience religieuse. La raison exige qu'une philosophie incapable de trouver le Dieu de la probabilité soit très respectueuse de la foi religieuse qui peut trouver le Dieu de la certitude et y parvient. La science ne devrait pas non plus dédaigner l'expérience religieuse en invoquant la crédulité, au moins tant que la science persiste à supposer que les dons intellectuels et philosophiques de l'être humain sont issus d'intelligences d'autant moindres que l'on s'éloigne davantage dans le passé, et finalement que ces dons ont pris origine dans la vie primitive qui était totalement dépourvue de pensée et de sentiment.

    Il ne faut pas dresser les faits de l'évolution contre la vérité que l'expérience spirituelle de la vie religieuse d'un mortel connaissant Dieu est une réalité et une certitude. Les êtres humains intelligents devraient cesser de raisonner comme des enfants et essayer d'employer la logique conséquente des adultes, logique qui tolère le concept de la vérité en même temps que l'observation des faits. Le matérialisme scientifique fait faillite quand il persiste, en face de chaque phénomène universel récurrent, à réfuter les objections courantes en rattachant ce qui est reconnu comme supérieur à ce qui est reconnu comme inférieur. La logique exige que l'on reconnaisse les activités d'un Créateur ayant un dessein.

    L'évolution organique est un fait. L'évolution motivée ou progressive est une vérité qui rend logiques les phénomènes, qui autrement seraient contradictoires, des accomplissements toujours ascendants de l'évolution. Plus un savant progresse dans la science qu'il a choisie, plus il abandonne les théories matérialistes du fait matériel en faveur de la vérité cosmique – la domination du Mental Suprême. Le matérialisme déprécie la vie humaine; l'évangile de Jésus rehausse prodigieusement tous les mortels et les exalte divinement. Il faut se représenter l'existence humaine comme l'expérience mystérieuse et fascinante, où l'on réalise la rencontre entre l'être humain tendant la main vers le haut et la divinité lui tendant vers le bas la main secourable du salut.

    5 novembre 2011

    La volonté de survivre

    La volonté de Dieu est la voie de Dieu, et cette voie est une association avec le choix de Dieu devant chaque alternative potentielle.

    Par conséquent, faire la volonté de Dieu est l'expérience progressive qui consiste à devenir de plus en plus semblable à Dieu, Dieu étant la source et la destinée de tout ce qui est bon, beau et vrai.

    La volonté de l'être humain est la voie de l'être humain, la somme et la substance de ce que le mortel choisit d'être et de faire. La volonté est le choix délibéré d'un être conscient qui mène à la conduite décidée et basée sur la réflexion intelligente.

    Les volontés humaines qui s'occupent uniquement de prendre des décisions temporelles se rapportant seulement aux problèmes matériels de l'existence animale sont condamnées à périr en leur temps. Ceux qui prennent des décisions morales sincères et font des choix spirituels inconditionnels s'identifient ainsi progressivement avec l'esprit intérieur et divin, et se transforment de plus en plus en valeurs de survie éternelle – une progression sans fin de services divins.

    La volonté est la manifestation du mental humain qui permet à la conscience subjective de s'exprimer objectivement et de faire l'expérience du phénomène d'aspirer à être semblable à Dieu. C'est dans ce même sens que tout être humain réfléchi et orienté vers l'esprit peut devenir créatif.

    4 novembre 2011

    Le fait de l'expérience

    En raison de la présence du Fragment du Père dans notre mental, il n'est pas plus mystérieux pour nous de connaître le mental de Dieu que d'être sûr que nous sommes conscients de connaître tout autre mental, humain ou suprahumain.

    La religion et la conscience sociale ont ceci de commun : elles sont toutes deux fondées sur la conscience de facultés de penser autres. La technique par laquelle vous pouvez accepter comme vôtre l'idée d'un autre est la même qui vous permet de laisser le mental qui était en Christ être aussi en vous.

    Qu'est-ce que l'expérience humaine ? C'est simplement l'effet réciproque entre un moi actif et interrogateur, et toute autre réalité active et extérieure. La masse de l'expérience est déterminée par la profondeur de concept, plus le total de la reconnaissance de la réalité de ce qui est extérieur. Le mouvement de l'expérience est égal à la force de l'imagination en expectative, plus l'acuité de la découverte sensorielle des qualités externes de la réalité contactée. Le fait de l'expérience se trouve dans la conscience de soi et de l'existence des autres – des choses autres, des mentalités autres, des spiritualités autres.

    L'être humain devient très tôt conscient qu'il n'est seul ni dans le monde ni dans l'univers. Il se développe une prise de conscience naturelle et spontanée de mentalités autres dans l'entourage de l'individu. La foi transforme cette expérience naturelle en religion, en récognition de Dieu comme réalité – source, nature et destinée – du mental de l'autre, mais cette connaissance de Dieu est toujours une réalité de l'expérience personnelle. Si Dieu n'était pas une personnalité, il ne pourrait devenir une partie vivante de l'expérience religieuse réelle d'une personnalité humaine.

    L'élément d'erreur présent dans l'expérience religieuse humaine est directement proportionnel au contenu de matérialisme qui souille le concept spirituel du Père Universel. La progression de l'être humain dans l'univers, avant d'atteindre le statut d'esprit, consiste à se débarrasser de ces idées erronées sur la nature de Dieu et sur la réalité du pur et véritable esprit. La Déité est plus que l'esprit, mais l'approche spirituelle est la seule possible pour l'ascendeur humain.

    La prière fait assurément partie de l'expérience religieuse, mais les religions modernes ont mis à tort l'accent sur elle, au détriment de la communion d'adoration qui est plus essentielle. Les pouvoirs réflectifs du mental s'approfondissent et s'élargissent par l'adoration. La prière peut enrichir la vie, mais l'adoration illumine la destinée.

    La religion révélée est l'élément unifiant de l'existence humaine. La révélation unifie l'histoire, coordonne la géologie, l'astronomie, la physique, la chimie, la biologie, la sociologie et la psychologie. L'expérience spirituelle est vraiment l'âme du cosmos de l'être humain.

    3 novembre 2011

    La présence du mal

    Si Dieu est infiniment bon, comment peut-il permettre que nous souffrions des douleurs du mal ? Après tout, qui crée le mal ?

    Mon frère, ma soeur, Dieu est amour, il doit donc être bon, et sa bonté est si grande et si réelle qu'elle ne peut contenir les choses mesquines et irréelles du mal. Dieu est si positivement bon qu'il n'y a absolument pas place en lui pour le mal négatif.

    Le mal est le choix immature et le faux-pas irréfléchi de ceux qui résistent à la bonté, qui rejettent la beauté et qui trahissent la vérité. Le mal est seulement la mauvaise adaptation de l'immaturité ou l'influence désintégrante et déformante de l'ignorance. Le mal est l'inévitable obscurité qui suit de près le rejet malavisé de la lumière. Le mal est ce qui est ténébreux et faux; quand il est sciemment adopté et volontairement approuvé, il devient le péché.

    En te dotant du pouvoir de choisir entre la vérité et l'erreur, ton Père céleste a créé le potentiel négatif opposé à la voie positive de lumière et de vie; mais ces erreurs du mal n'ont pas d'existence réelle tant qu'aucune créature intelligente ne les appelle volontairement à l'existence par un mauvais choix de son mode de vie. De tels maux sont élevés ensuite au rang de péchés par le choix conscient et délibéré d'une telle créature volontaire et rebelle.

    C'est pourquoi notre Père qui est aux cieux permet au bien et au mal de suivre ensemble leur chemin jusqu'à la fin de la vie, de même que la nature permet au blé et à l'ivraie de pousser côte à côte jusqu'à la moisson.

    Au cours de notre existence terrestre, nulle aventure n'est plus passionnante que la joie exaltante de devenir, dans la vie matérielle, le partenaire vivant de l'énergie spirituelle et de la vérité divine dans l'une de leurs luttes triomphales contre l'erreur et le mal. C'est une expérience merveilleuse et transformatrice que de devenir le chenal vivant de lumière spirituelle pour les mortels perdus dans les ténèbres spirituelles.

    Si tu es plus favorisé que les êtres humains par la vérité, le besoin où ils se trouvent devrait te mettre au défi. Tu n'es sûrement pas un lâche capable d'attendre au bord de la mer en regardant périr un compagnon qui ne sait pas nager. Combien l'âme de ces êtres humains et de ces femmes se débattant dans l'obscurité a plus de valeur que leur corps se noyant dans la mer !

    Nul être humain n'est un étranger pour qui connaît Dieu. Dans l'expérience de trouver le Père qui est aux cieux, on découvre que tous les êtres humains sont frères et soeurs, et n'est-il pas naturel que l'on éprouve de la joie à rencontrer un frère ou une soeur récemment découvert ? Lier connaissance avec ses frères et soeurs, connaître leurs problèmes et apprendre à les aimer, c'est l'expérience suprême de la vie.

    2 novembre 2011

    Déité et réalité

    Même pour les ordres élevés d'intelligences de l'univers, l'infinité n'est que partiellement compréhensible et la finalité de la réalité n'est que relativement intelligible.

    Quand le mental humain cherche à pénétrer le mystère d'éternité de l'origine et de la destinée de tout ce que l'on appelle réel, il peut lui être utile d'aborder le problème en concevant l'éternité-infinité comme une ellipse à peu près illimitée produite par une cause absolue unique fonctionnant tout au long de ce cycle universel de diversifications sans fin, en cherchant toujours quelque potentiel de destinée absolu et infini.

    Quand l'intellect mortel cherche à saisir le concept de la totalité de la réalité, ce mental fini se trouve face à face avec l'infinité-réalité. La totalité de la réalité est l'infinité; elle ne peut donc jamais être pleinement comprise par un mental dont la capacité conceptuelle est subinfinie.

    Le mental humain ne peut guère se former un concept adéquat des existences éternelles et, à défaut de cette compréhension, il est impossible de décrire même nos concepts de la totalité de la réalité. Nous pouvons néanmoins faire un effort pour les présenter, tout en nous rendant pleinement compte qu'il leur faudra subir de profondes déformations au cours du processus de traduction-modification qui amènera ces concepts au niveau de compréhension du mental des mortels.

    1er novembre 2011

    La terre ferme

    Mon ami, nous sommes tous des Jonas avec une vie à vivre en accord avec la volonté de Dieu.

    Chaque fois que nous cherchons à esquiver le devoir présent de la vie pour courir vers des appâts lointains, nous nous mettons par là même sous la domination immédiate d'influences non dirigées par les pouvoirs de vérité et les forces de droiture.

    Fuir son devoir, c'est sacrifier la vérité. S'évader du service de la lumière et de la vie ne peut qu'aboutir à ces conflits angoissants avec les redoutables baleines, les monstres de l'égoïsme, qui conduisent finalement aux ténèbres et à la mort, à moins que ces Jonas ayant abandonné Dieu ne veuillent, même au fond de leur désespoir, tourner leur coeur vers la recherche de Dieu et de sa bonté.

    Quand ces âmes désespérées cherchent sincèrement Dieu – ayant faim de vérité et soif de droiture – rien ne peut les emprisonner plus longtemps. Si profonds que soient les abimes où ils ont pu choir, quand ils cherchent la lumière de tout leur coeur, l'esprit du Seigneur Dieu des cieux les délivre de la captivité; les tribulations de la vie les rejettent sur la terre ferme des occasions nouvelles pour un service renouvelé et une vie plus sage.

    Et toi, mon fils, ma fille, tu ressembleras à un phare. Tu deviendras comme la lumière de la vie pour ceux qui vivent autour de toi dans les ténèbres, montrant à tous ceux qui le désirent le chemin pour atteindre en sécurité le havre du salut.

    31 octobre 2011

    Des relations qui perdurent

    L'influence puissante qu'avait le Maître sur ceux qui croisaient son chemin était due au magnétisme de sa personnalité, et au grand intérêt qu'il avait pour les êtres humains.

    Ceux qui ont vécu auprès de lui pendant un moment ont pu faire l'expérience de son grand amour et de son dévouement pour chacun d'entre eux. Pour cette raison, ils le considéraient comme leur meilleur ami, et comme un père aimant et attentif.

    Un tel amour se réveille naturellement chez les êtres humains lorsqu'ils sont en contact avec quelqu'un qui leur apporte du bonheur, et les fait se sentir importants, dignes et appréciés. Si quelqu'un vous traite tel que vous aimeriez être traités, vous vous sentirez très bien en sa compagnie. Cependant, personne n'aura jamais les mêmes attentes vis à vis d'un autre, et ce qui peut être considéré comme poli par certains, peut être interprété différemment par d'autres. Chez les mortels, ceci provoque des frictions, des malentendus, et peut inspirer de la colère.

    Jésus avait un standard plus élevé. Au lieu d'essayer de traiter les autres comme ils auraient voulu être traités, il essaya de traiter chaque être humain comme Dieu lui-même le ferait à sa place. De cette façon il devint une révélation du Père Céleste pour tous ceux qu'il a rencontrés durant sa vie sur Terre.

    Dans vos relations avec vos semblables, même lorsque vous aspirez à traiter les autres comme Dieu le ferait, souvenez-vous que cela ne garantit pas l'amitié ou la loyauté de ceux dont vous prenez soin avec tant d'amour. Le Maître en a fait l'expérience avec sa famille ainsi qu'avec l'un de ses apôtres bien-aimés qui l'a trahi. Cependant il savait toujours qu'il faisait tout ce que son Père aurait attendu de lui, et cette certitude est la seule chose à laquelle vous puissiez aspirer.

    Ceci est le secret pour établir des relations durables et entières dans votre vie. Vous devriez considérer vos frères et vos soeurs sur ce monde tel un père humain aimant ses enfants, et faisant pour eux tout ce qui est humainement possible pour contribuer à leur bonheur et à leur bien-être. En exprimant l'amour du Père à travers vous, cet amour vous remplira de plus en plus, et vous transformera de l'intérieur en cette personne que le Créateur à l'intention de vous faire devenir.

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    30 octobre 2011

    L'effusion terrestre de Christ Michael

    Jésus vint en ce monde exactement comme les autres enfants, il ne contribua en rien à sélectionner ses parents.

    Il avait bien choisi la Terre comme planète pour effectuer sa septième et dernière effusion, son incarnation dans la similitude de la chair mortelle, mais, cela mis à part, il vint au monde d'une façon naturelle, grandissant comme un enfant du royaume et luttant contre les vicissitudes de son entourage tout comme le font les autres mortels sur ce monde et les mondes similaires.

    Il y a lieu de garder toujours présent en mémoire que l'effusion de Michael sur Terre avait un double but :
  • Maitriser l'expérience de vivre la vie complète d'une créature humaine dans la chair mortelle pour parachever sa souveraineté dans son Univers Local.
  • Révéler le Père Universel aux habitants mortels des mondes du temps et de l'espace, et amener plus efficacement ces mêmes mortels à mieux comprendre le Père Universel.

  • Tous les autres bienfaits envers les créatures, et les avantages universels de son effusion mortelle, étaient fortuits et secondaires par rapport à ces buts majeurs.

    Ne perdez jamais de vue le fait que la première mission essentielle de Jésus dans sa septième effusion était d'acquérir l'expérience de la créature, aboutissant à la souveraineté sur son univers. En recueillant les éléments de cette expérience, il faisait, à la Terre et à tout l'univers local, la révélation suprême du Père du Paradis. Accessoirement à ces desseins, il entreprit aussi de démêler les affaires compliquées de la Terre dans leurs rapports avec la rébellion de Lucifer.

    Dans tous vos efforts pour déchiffrer la signification de la vie de Jésus sur Terre, il faut vous souvenir des motifs de l'effusion de Michael. Si vous voulez comprendre le sens de beaucoup de ses agissements apparemment étranges, il faut discerner le but de son séjour sur notre planète. Jésus évita constamment et soigneusement d'échafauder une carrière personnelle fascinante et trop séduisante. Il ne voulait faire aucun appel insolite ou irrésistible à ses compagnons. Il était voué au travail de révéler le Père céleste à ses contemporains mortels, et se consacrait en même temps à la tâche sublime de vivre sa propre vie terrestre mortelle en restant constamment soumis à la volonté de ce même Père du Paradis.

    Pour comprendre la vie de Jésus sur Terre, il sera toujours utile, à tous les mortels qui étudient cette effusion divine, de se rappeler que, tout en vivant son incarnation sur Terre, il la vivait pour son univers tout entier. Sa vie dans une chair de nature mortelle apporta individuellement quelque chose de spécial et d'inspirant à chacune des sphères habitées de tout son univers. Cela est aussi vrai pour tous ces mondes qui sont devenus habitables depuis les temps mouvementés de son séjour sur Terre. Et cette même chose sera également vraie pour tous les mondes qui seront habités par des créatures volitives dans toute l'histoire future de cet univers local.

    Jésus vécut une vie réelle, une vie pleine et une véritable vie incarnée, normale, naturelle et ordinaire. Il sait par expérience personnelle l'équivalence de l'actualité contenue dans la somme et la substance de la vie menée par les êtres humains sur les mondes matériels du temps et de l'espace.

    Le Fils de l'Homme expérimenta la vaste gamme des émotions humaines qui s'étendent de la joie magnifique à la douleur profonde. Il était un enfant gai et un être d'une rare bonne humeur; il était aussi un être humain de douleurs connaissant la souffrance. Dans un sens spirituel, il traversa la vie terrestre du point le plus bas jusqu'au plus haut, du commencement jusqu'à la fin. D'un point de vue matériel, on pourrait croire qu'il évita de vivre les deux extrêmes sociaux de l'existence humaine, mais, au point de vue intellectuel, il se familiarisa pleinement avec l'expérience entière et complète de l'humanité.

    Jésus connaissait les pensées et les sentiments, les besoins et impulsions des mortels évolutionnaires et ascendants des royaumes, depuis leur naissance jusqu'à leur mort. Il a vécu la vie humaine depuis les débuts de la prise de conscience de soi sur les niveaux physiques, intellectuels et spirituels, en passant par la petite enfance, l'enfance, la jeunesse, la maturité et même jusqu'à l'expérience humaine de la mort. Non seulement il passa par ces périodes humaines et bien connues d'avancement intellectuel et spirituel, mais aussi il expérimenta pleinement ces phases supérieures et plus évoluées d'accord entre l'être humain et son Fragment divin intérieur, auxquelles si peu de mortels de la Terre parviennent jamais. Ainsi fit-il, dans sa plénitude, l'expérience de la vie des mortels, non seulement comme on la vit sur notre monde, mais aussi comme elle est vécue sur tous les autres mondes évolutionnaires du temps et de l'espace, même sur les plus élevés et les plus avancés des mondes ancrés dans la lumière et la vie.

    Bien que la vie parfaite qu'il vécut dans la similitude d'une chair mortelle n'ait peut-être pas reçu l'approbation universelle et sans réserve de ses compagnons mortels, c'est-à-dire de ceux que le hasard a fait ses contemporains sur notre monde, néanmoins, la vie incarnée de Jésus sur Terre a été acceptée, pleinement et sans réserve par le Père Universel comme constituant, en un seul et même temps et dans une seule et même vie de personnalité, la plénitude de la révélation du Dieu éternel à l'être humain mortel et la présentation d'une personnalité humaine rendue parfaite satisfaisant complètement le Créateur Infini.

    C'était là son but véritable et suprême. Jésus n'est pas descendu pour vivre sur Terre comme un exemple, parfait dans tous ses détails, pour n'importe quel enfant ou adulte, n'importe quel être humain ou femme de cette époque ou de toute autre. En vérité, il est certain que, dans sa vie pleine, riche, belle et noble, nous pouvons tous trouver beaucoup d'éléments qui, pour nous, servent d'exemples exquis ou d'inspiration divine, mais cela tient à ce qu'il vécut une vie véritablement et authentiquement humaine. Jésus n'a pas vécu sa vie sur Terre pour donner un exemple à copier par tous les autres êtres humains. Il vécut cette vie dans la chair par le même ministère de miséricorde que nous pouvons utiliser pour vivre nos vies sur Terre. En vivant sa vie humaine à son époque et tel qu'il était, il nous a donné à tous l'exemple nous permettant de vivre la nôtre à notre époque et tels que nous sommes. Nous ne pouvons pas aspirer à vivre sa vie, mais nous pouvons décider de vivre notre vie comme il a vécu la sienne et par les mêmes moyens. Jésus ne constitue peut-être pas l'exemple, par la séquence des évènements et les détails objectifs de sa vie, pour tous les humains de tous les âges sur tous les royaumes de cet univers local, mais il est, pour toujours, l'inspiration et le guide de tous les pèlerins, pour le Paradis, venant des mondes initiaux d'ascension, et qui s'élèvent par l'univers des univers et jusqu'au Paradis. Jésus est le chemin nouveau et vivant allant de l'être humain à Dieu, de l'inachevé au parfait, du terrestre au céleste, du temps à l'éternité.

  • Lire la suite : Fils Éternel

    29 octobre 2011

    Vivre la règle d'or

    Persévère, enfant, persévère à écouter la Voix calme en ton sein, le Don du Dieu éternel, qui prend grand plaisir à être intimement lié avec tous Ses descendants mortels en évolution sur tous les mondes de l'espace et du temps.

    Tout est en effervescence dans ce vaste terrain de jeu des Dieux, qui prennent tous autant de plaisir dans les aventures des enfants du temps et leur ont donné l'espace pour le faire.

    Nous tous, en tant que Créateurs, nous efforçons d'encourager les enfants du temps à désirer sincèrement faire la volonté de Dieu, qui consiste à toujours vivre selon la règle d'or, de traiter les autres comme tu aimerais toi-même être traité – avec dignité et respect, et en reconnaissant en chacun l'Étincelle de Dieu.

    Ce serait tellement merveilleux si chaque enfant mortel pouvait apprendre dès que possible à accepter tous ses compagnons de jeu en tant qu'égaux, sans être aucunement contaminé par les opinions d'autrui. Leurs parents et les autres personnes s'occupant d'eux y partagent une énorme responsabilité. De nombreux changements bénéfiques se produiraient en une seule génération si le racisme pouvait être surmonté d'une telle manière et par ce type d'éducation, si les enfants à un très jeune âge pouvaient apprendre que le Dieu Créateur les habite tous comme une Étincelle minuscule, et qui porte le plan pour la vie éternelle.

    Tous ceux appartenant à divers systèmes de croyance commenceraient alors à réaliser et à inclure dans leurs enseignements qu'ils partagent tous la même Source-racine de création. Tous les systèmes de croyance erronés et faux pourraient être passés au crible, et tous les êtres humains apprendraient où se trouve le plus gros obstacle à vivre ensemble en paix et en harmonie les uns avec les autres.

    En vivant selon la règle d'or, beaucoup de disharmonie et de querelles disparaîtraient, et l'expérience de la joie et de la paix serait grandissante. Vois les uns les autres comme les enfants du Dieu Créateur Universel. De cette façon, tu peux découvrir plus facilement ce que tu as en commun, car le sang donneur de vie du Créateur coule en chaque mortel. Vous prenez tous part à Son énergie à partir de laquelle tout est créé. Cette énergie provient du coeur de Dieu sous la forme d'amour.

    Intéresse-toi à tes semblable; apprends à les aimer et guette l'occasion de faire pour eux une chose dont tu es sûr qu'ils la désirent. Si tu souhaite avoir des amis, tu dois toi-même te montrer amical.

    Mon fils, ma fille, chaque chose doit venir en son temps. Tu es né dans le monde, mais nulle somme d'anxiété et nulle manifestation d'impatience ne t'aideront à grandir. En tout cela, tu dois laisser faire le temps. Le temps seul fait murir le fruit vert sur l'arbre. Les saisons ne succèdent aux saisons et le coucher du soleil ne succède à son lever qu'avec l'écoulement du temps. Ton lendemain est entièrement entre les mains de notre Père céleste.

    Pense-y et pondère où tu peux améliorer tes vues sur tous les autres. Sois dans la paix.

  • Lire la suite : Loi d'Amour

    du 9 mars au 28 octobre 2011

    Une conscience universelle est disponible à tous les habitants de la Terre.
    Pour lire les 234 messages de cette période : Ère Universelle


    8 mars 2011

    Prendre soin des personnes âgées

    Il est très important que les personnes âgées, si proches de la transition vers l'éternité, sachent qu'elles sont, par la foi, les fils et les filles du Plus Haut et qu'elles ne vont pas passer à la mort, mais plutôt à la vie éternelle.

    Il est tout aussi important que les personnes qui accompagnent les personnes âgées, connaissent et communiquent ce message pour qu'elles soient libérées de leur crainte et sachent que leurs proches vont être pris en charge avec beaucoup d'amour, de miséricorde et de compassion. Les gardiens séraphins sont disponibles et prêts à vous aider dans cette communication de la plus grande importance.

    C'est le devoir de tous les fils et les filles de la foi en tant que croyants dans le Royaume de s'occuper des personnes âgées, et de les préparer pour la vie au-delà sur les mondes des maisons. Ceux qui connaissent ces vérités doivent communiquer avec ces âmes fragiles et craintives qui sont près du seuil de l'éternité, et qui ne pourraient n'avoir aucune idée de ce qui les attendra à la résurrection.

    Trop souvent nous évitons le sujet de la mort et de ce qui va se passer dans l'avenir, parce que nous-mêmes avons été si mal préparés par l'orthodoxie de la religion sur cette planète. Si ces patriarches de l'humanité avaient même la plus vague – la plus distante – idée du processus et des conditions de la vie au-delà, cela ferait une différence énorme dans leur transition par l'élimination de beaucoup de confusion et de crainte. Avoir un peu de connaissance de la grande aventure rendrait la mort une chose à laquelle on s'attend avec intérêt, au lieu d'une sorte de grande énigme à redouter.

    Ceci n'est pas une chose facile à discuter avec les personnes âgées qui sont très établies dans leur manières, et particulièrement quand vous n'avez-vous-mêmes aucune connaissance de première main de la vie sur les mondes des maisons et du processus du passage au-delà. Vous pouvez cependant, utiliser la connaissance et les descriptions données dans votre plus récent livre de révélation pour fertiliser les esprits de ces âmes – pour leur parler de ceux qu'ils aiment qui les attendront pour les recevoir dans les salles de résurrection de Mansonia – de la grande paix et beauté des royaumes de lumière et des corps glorifiés qu'ils auront et qui seront exempts de toute infirmité. Parlez-leur des grandes occasions qui les attendront, de pouvoir étudier n'importe quoi, et la chance de trouver Dieu et de devenir parfaits comme Il est parfait.

    Dites-leur de se débarrasser des fardeaux de la culpabilité, du regret, et des offenses des autres, car le passé ne peut pas être défait. Dites-leur de regarder bravement dans le futur et d'imaginer les possibilités, la gloire, et l'amour qui les attendent. Oui, ils vous écouteront, car ils ont soif d'entendre ces mots, même s'ils on l'air d'éviter ces genres de discussions. Ils voudront savoir et entendre les bonnes nouvelles. N'attendez pas qu'ils soient sur leur lit de mort pour leur dire ces choses, dites-leur aujourd'hui, pour qu'ils puissent penser et distiller ces choses dans une assurance de soulagement des choses à venir.

    De dire les Bonnes Nouvelles et les gloires de la vie au-delà aidera ces âmes à progresser en dépit de la cristallisation apparente de leurs croyances. La vérité à une façon de couper au travers de la densité de la plupart des craintes voilées et faire pousser ses racines dans le coeur humain où elle se développera et grandira dans de nouveaux paradigmes de foi, d'espoir, de courage, et d'amour.

    Allez bravement faire la moisson mes bien-aimés.

  • Lire la suite : La Petite Voix

    7 mars 2011

    Jean le Baptiste

    Pour comprendre le message de Jean le Baptiste, il faut tenir compte du statut du peuple juif au moment où Jean apparut sur la scène de l'action.

    Pendant près de cent ans, tout Israël avait été dans une impasse. Les Juifs étaient embarrassés pour expliquer leur continuelle soumission à des suzerains Gentils. Moïse n'avait-il pas enseigné que la droiture était toujours récompensée par la prospérité et le pouvoir ? N'étaient-ils pas le peuple élu de Dieu ? Pourquoi le trône de David était-il abandonné et vacant ? A la lumière des doctrines mosaïques et des préceptes des prophètes, les Juifs trouvaient difficile d'expliquer la longue continuité de leurs malheurs nationaux.

    Environ cent ans avant l'époque de Jésus et de Jean, une nouvelle école d'éducateur religieux apparut en Palestine, celle des apocalyptistes. Ces nouveaux éducateurs élaborèrent un système de croyance qui expliquait les souffrances et les humiliations des Juifs par le motif qu'ils payaient les conséquences des péchés de la nation. Ils retombaient sur les raisons bien connues destinées à expliquer leur captivité antérieure à Babylone et ailleurs. Mais, enseignaient les apocalyptistes, Israël devait reprendre courage; les temps de son affliction étaient à peu près passés; le châtiment disciplinaire du peuple élu de Dieu touchait à sa fin; la patience de Dieu envers les étrangers Gentils était presque à bout. La fin de la souveraineté romaine était synonyme de la fin de l'âge et, dans un certain sens, de la fin du monde. Ces nouveaux éducateurs s'appuyaient fortement sur les prédictions de Daniel et enseignaient avec persistance que la création était sur le point d'arriver à son stade final; les royaumes de ce monde étaient sur le point de devenir le royaume de Dieu. Tel était, pour les penseurs juifs de cette époque, le sens de l'expression “ le royaume des cieux ” constamment employé dans les enseignements de Jean et de Jésus. Pour les Juifs de Palestine, les mots “ royaume des cieux ” n'avaient qu'une seule signification : un État absolument juste dans lequel Dieu (le Messie) gouvernerait les nations de la terre avec la même perfection de pouvoir qu'il gouvernait dans le ciel – “ Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ”

    A l'époque de Jean, tous les Juifs se demandaient avec anxiété : « Quand donc le royaume viendra-t-il enfin ? » Ils avaient le sentiment général que la fin du gouvernement par les Gentils était proche. Le monde juif tout entier espérait vivement et s'attendait ardemment à voir la réalisation du désir des âges se produire durant la vie de cette génération.

    Alors que les Juifs différaient grandement dans leurs appréciations de la nature du royaume à venir, ils partageaient la croyance commune que l'évènement était imminent, à portée de la main et même en cours. Nombre de ceux qui lisaient l'Ancien Testament espéraient littéralement voir un nouveau roi en Palestine régnant sur une nation juive régénérée, délivrée de ses ennemis et présidée par le successeur du roi David, le Messie, qui serait rapidement reconnu comme le juste et légitime souverain du monde entier. Un autre groupe de Juifs pieux, moins nombreux, avait un point de vue immensément différent sur ce royaume de Dieu. Il enseignait que le royaume à venir n'était pas de ce monde, que le monde approchait de sa fin certaine et que « de nouveaux cieux et une nouvelle terre » devaient annoncer l'établissement du royaume de Dieu; que ce royaume serait une domination perpétuelle, que l'état du péché devait prendre fin et que les citoyens du nouveau royaume deviendraient immortels dans la jouissance de cette félicité qui n'aurait pas de fin.

    Ils étaient tous d'accord sur le point qu'une purge radicale ou une discipline purifiante devaient nécessairement précéder l'établissement du nouveau royaume sur terre. Ceux qui s'attachaient à la lettre enseignaient qu'une guerre mondiale s'ensuivrait et que tous les incroyants seraient anéantis, tandis que les fidèles remporteraient une victoire universelle et éternelle. Les spiritualistes enseignaient que le royaume serait inauguré par le grand jugement de Dieu qui relèguerait les impies à leur châtiment bien mérité et à leur destruction finale, et qui élèverait en même temps les saints croyants du peuple élu à de hautes places d'honneur et d'autorité auprès du Fils de l'Homme, lequel régnerait au nom de Dieu sur les nations rachetées. Ce dernier groupe croyait même que beaucoup de pieux Gentils pourraient être admis dans la communauté du nouveau royaume.

    Quelques Juifs s'en tenaient à l'opinion que Dieu pourrait peut-être établir ce nouveau royaume par intervention divine et directe, mais la grande majorité croyait que Dieu interposerait un truchement représentatif, le Messie. C'était la seule signification possible que le mot Messie pouvait avoir dans le mental des Juifs de la génération de Jésus et de Jean. Le Messie ne pouvait absolument pas désigner un être humain qui se bornerait à enseigner la volonté de Dieu ou à proclamer la nécessité d'une vie de droiture. À tous les saints personnages de cette sorte, les Juifs donnaient le nom de prophètes. Le Messie devait être plus qu'un prophète; le Messie devait amener l'établissement du nouveau royaume, le royaume de Dieu. Nulle personnalité échouant dans cette entreprise ne pouvait être le Messie au sens juif traditionnel.

    Qui serait ce Messie ? De nouveau, les éducateurs juifs différaient d'opinion. Les anciens s'accrochaient à la doctrine du Fils de David. Les nouveaux enseignaient que le prochain souverain pourrait aussi être une personnalité divine ayant longtemps siégé au ciel à la droite de Dieu, puisque le royaume à venir était un royaume céleste. Si étrange que cela paraisse, ceux qui concevaient ainsi le souverain du nouveau royaume ne l'imaginaient pas comme un Messie humain, comme simplement un être humain, mais comme “ le Fils de l'Homme ” – un Fils de Dieu – un Prince céleste longtemps maintenu en attente pour assumer ainsi la souveraineté sur la Terre rendue nouvelle. Tel était l'arrière-plan religieux du monde juif au moment où Jean entra en scène en proclamant : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est à portée de la main ! »

    Il devient donc clair que l'annonce par Jean du royaume à venir n'avait pas moins d'une demi-douzaine de significations différentes dans le mental des auditeurs de ses sermons passionnés. Mais, quel que fût le sens qu'ils attachaient aux expressions employées par Jean, chacun des divers groupes qui attendait le royaume des Juifs était intrigué par les proclamations de ce prédicateur de droiture et de repentir, sincère, enthousiaste et expéditif, qui exhortait si solennellement son auditoire à « fuir le courroux à venir ».

    Le peuple Juif fut déporté comme esclaves et le Temple a été détruit en l'an 70. L'empire romain transmis son flambeau décadent à Charlemagne en l'an 768. Napoléon, hanté par les ambitions d'un Saint-Empire romain germanique, qui n'avait rien d'universel, mourut tristement en 1821 sur l'île Sainte-Hélène. Aujourd'hui on nous prédit la fin de l'âge et la fin du monde en 2012. Demain nous rencontrerons des êtres humains du futur, voyageant à notre rencontre, afin de nous rappeler que le vrai ennemi ce n'est pas nous mais le gouvernement des États-Unis. Et moi je mourrais au milieu du XXIème siècle, laissant derrière moi 5 enfants, et je ne sais combien de petits-enfants, et d'arrières-petits-enfants.

    On est seulement de passage. Ne nous laissons jamais abattre ! Et ce n'est que le début d'une vie éternelle !

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    6 mars 2011

    Le discernement, une clé pour un nouveau paradigme

    Alors qu'un afflux de nouvelle lumière continue de pénétrer dans le monde, comme il avait été prophétisé il y a bien longtemps, l'obscurité est nécessairement accentuée, et aujourd'hui la lumière naissante d'un nouveau paradigme d'existence jette des ombres dans toutes les directions. Résultat : une pléthore d'exagération, de fausses informations et de pseudo-spiritualité.

    Alors que des forces psychiques stimulantes sont libérées et mises à disposition de l'humanité à une échelle sans précédent, certains qui ne se doutent de rien, qui sont pressés et dans l'ignorance, utilisent leurs nouvelles capacités avec un remarquable empressement, se mettant prématurément en avant pour investir devant le grand public la fonction d'enseignants spirituels, de guérisseurs et de maîtres de sagesse.

    Ces nouveaux enseignants offrent souvent de fausses pierres précieuses spirituelles qui peuvent sembler scintiller au début, mais qui perdent vite de leur éclat, de même que la satisfaction temporaire que l'on en avait retirée au début, alors que simultanément elles ne servent qu'à éloigner les aspirants de plus en plus loin de la simple Vérité.

    Cependant, cette Vérité est toujours présente et accessible pour ceux qui savent où chercher et qui sont donc capables de trouver la Clé d'Or qui ouvre la porte conduisant à la Nouvelle Vie dans un nouveau paradigme.

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    5 mars 2011

    Homme et femme

    Contrairement aux affirmations d'une féministe célèbre, la femme n'est pas un être humain comme les autres; elle a une spécificité mentale qui la distinguera toujours du mental de l'être humain, et cela a été voulu par les créateurs.

    Mon frère, ma soeur, n'oublie jamais que l'être humain n'a pas d'autorité sur la femme à moins que la femme ne lui ait spontanément et volontairement donné cette autorité. Ton épouse s'est engagée à traverser la vie avec toi, à t'aider dans les luttes que cette vie comporte et à assumer la majeure partie du fardeau consistant à mettre au monde et à élever tes enfants. En retour de cette prestation spéciale, il est simplement équitable qu'elle reçoive de toi cette protection spéciale que l'être humain peut donner à la femme en tant que partenaire obligée de porter, de mettre au monde et de nourrir les enfants.

    La considération et les soins affectueux qu'un être humain est disposé à accorder à sa femme et à ses enfants indiquent la mesure dans laquelle cet être humain a atteint les niveaux supérieurs de conscience de soi, créative et spirituelle. Ne sais-tu pas que les hommes et les femmes sont partenaires de Dieu, en ce sens qu'ils coopèrent pour créer des êtres qui grandissent jusqu'à posséder le potentiel d'âmes immortelles ? Le Père qui est aux cieux traite comme un égal l'Esprit-Mère des enfants de l'univers. C'est ressembler à Dieu que de partager ta vie et tout ce qui s'y rapporte sur un pied d'égalité avec la mère et compagne qui partage pleinement avec toi cette expérience divine de vous reproduire dans la vie de vos enfants.

    Si seulement tu peux aimer tes enfants comme Dieu t'aime, tu aimeras et tu chériras ta femme comme le Père qui est aux cieux honore et exalte l'Esprit Infini, mère de tous les enfants de l'esprit d'un vaste univers.

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    4 mars 2011

    Le païen borné

    La nature présomptueuse de l'aveuglement dans laquel se trouve une personne sans foi, dépasse l'entendement.

    Cet être humain n'a pas soif de vérité, il n'est pas mécontent de lui-même, il n'est pas prêt à appeler à l'aide, et les yeux de son mental ne sont pas ouverts pour recevoir la lumière destinée à l'âme. Cette femme n'est pas mure pour la moisson du salut, il faut lui accorder un délai pour que les épreuves et les difficultés de la vie la préparent à recevoir la sagesse et la connaissance supérieure. S'ils pouvaient venir vivre avec nous, nous pourrions par notre vie leur montrer le Père qui est aux cieux; nos vies, en tant que fils et filles de Dieu, pourraient les attirer au point de les obliger à s'enquérir de notre Père.

    On ne peut révéler Dieu à ceux qui ne le cherchent pas, ni conduire des âmes réticentes aux joies du salut. Il faut que les expériences de la vie aient donné à l'être humain la soif de la vérité ou bien qu'il désire connaître Dieu par suite du contact avec la vie de ceux qui connaissent le divin Père avant qu'un autre être humain puisse agir comme intermédiaire pour conduire un tel compagnon mortel à croire au Père qui est aux cieux.

    Si nous connaissons Dieu, notre véritable travail sur Terre consiste à vivre de manière à permettre au Père de se révéler à travers notre vie. Ainsi, toutes les personnes qui recherchent Dieu verront le Père et recourront à notre aide pour mieux connaître le Dieu qui réussit à s'exprimer de cette manière dans notre vie.

    Bien que les êtres humains diffèrent les uns des autres sous beaucoup de rapports, tous les mortels se trouvent sur un pied d'égalité devant Dieu et le monde spirituel. Aux yeux de Dieu, il n'y a que deux groupes de mortels, ceux qui désirent faire sa volonté et ceux qui ne le désirent pas. Quand l'univers contemple un monde habité, il discerne également deux grandes classes d'êtres humains, ceux qui connaissent Dieu et ceux qui ne le connaissent pas. Ceux qui ne peuvent pas connaître Dieu sont comptés parmi les animaux dudit royaume.

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    3 mars 2011

    Le bien et le mal

    Le bien et le mal sont simplement des mots qui symbolisent les niveaux relatifs où l'être humain comprend l'univers observable.

    Si l'on est éthiquement paresseux et socialement indifférent, on peut prendre pour critère du bien les usages sociaux courants. Si l'on est spirituellement indolent et moralement stagnant, on peut prendre pour critère du bien les pratiques et traditions religieuses des contemporains. Mais l'âme qui survit au temps et émerge dans l'éternité, doit faire un choix vivant et personnel entre le bien et le mal, tels qu'ils sont déterminés par les vraies valeurs des critères spirituels établis par l'esprit divin que le Père qui est aux cieux a envoyé habiter le coeur de l'être humain. Cet Esprit intérieur est le critère de la survie de la personnalité.

    La bonté, de même que la vérité, est toujours relative et contraste infailliblement avec le mal. C'est la perception de ces qualités de bonté et de vérité qui permet aux âmes évoluantes des êtres humains de prendre ces décisions personnelles de choix essentielles à la survie éternelle.

    La personne spirituellement aveugle qui suit logiquement les prescriptions scientifiques, les usages sociaux et les dogmes religieux se trouve en grand danger de sacrifier son indépendance morale et de perdre sa liberté spirituelle. Une telle âme est destinée à devenir un perroquet intellectuel, un automate social et l'esclave de l'autorité religieuse.

    La bonté grandit toujours vers des niveaux supérieurs où se trouve accrue la liberté de s'épanouir moralement et d'atteindre la personnalité spirituelle – la découverte de l'Esprit intérieur et l'identification avec Lui. Une expérience est bonne quand elle élève l'appréciation de la beauté, accroit la volonté morale, rehausse le discernement de la vérité, développe l'aptitude à aimer et à servir ses semblables, exalte les idéaux spirituels et unifie les suprêmes mobiles humains du temps avec les plans éternels de l'Esprit intérieur. Tout cela conduit directement au désir accru de faire la volonté du Père, ce qui entretient la passion divine de trouver Dieu et de devenir davantage semblable à lui.

    À mesure que nous nous élèverons sur l'échelle universelle de développent des créatures, nous trouverons un accroissement de la bonté et une diminution du mal en parfaite conformité avec notre capacité de faire l'expérience de la bonté et de discerner la vérité. L'aptitude à entretenir l'erreur ou à faire l'expérience du mal ne se perdra pas entièrement avant que l'âme humaine ascendante atteigne les niveaux spirituels finals.

    La bonté est vivante, relative, toujours en progrès; elle est invariablement une expérience personnelle et perpétuellement liée au discernement de la vérité et de la beauté. La bonté se trouve dans la récognition des valeurs positives de vérité du niveau spirituel qui doit, dans l'expérience humaine, faire contraste avec sa contrepartie négative – les ombres du mal potentiel.

    Jusqu'à ce que nous atteignions les niveaux du Paradis, la bonté sera toujours davantage une recherche qu'une possession, plus un but qu'une expérience d'aboutissement. Mais, alors même que nous avons faim et soif de droiture, nous retirons une satisfaction croissante de l'accès partiel à la bonté. La présence du bien et du mal dans le monde est par elle-même une preuve positive de l'existence et de la réalité de la volonté morale de l'être humain, la personnalité, qui identifie ainsi ces valeurs et se trouve également capable de choisir entre elles.

    A l'époque où un ascendeur mortel atteint le Paradis, son aptitude à identifier le moi avec les vraies valeurs d'esprit s'est amplifiée au point qu'il a atteint la possession parfaite de la lumière de la vie. Une telle personnalité spirituelle, parvenue à la perfection, devient si complètement, divinement et spirituellement unifiée aux qualités positives et suprêmes de bonté, de beauté et de vérité qu'il ne reste aucune possibilité, à un esprit aussi droit, de projeter une ombre négative quelconque de mal potentiel lorsqu'il est exposé à l'éclat pénétrant de la lumière divine des Souverains infinis du Paradis. Chez toutes ces personnalités spirituelles, la bonté a cessé d'être partielle, opposée à un contraire et relative; elle est devenue divinement complète et spirituellement parachevée; elle s'approche de la pureté et de la perfection du Suprême.

    La possibilité du mal est nécessaire au choix moral, mais l'actualisation du mal ne l'est pas. Une ombre n'a qu'une réalité relative. Le mal actuel n'est pas nécessaire en tant qu'expérience personnelle. Le mal potentiel agit tout aussi bien comme stimulant de la décision dans les domaines du progrès moral aux niveaux inférieurs du développement spirituel. Le mal ne devient une réalité d'expérience personnelle que lorsqu'un mental doué de sens moral en fait le choix.

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    2 mars 2011

    L'arrivée de l'Esprit Intérieur

    Les êtres humains sont le plus souvent incapables de percevoir le moment où arrive l'Esprit Intérieur pour habiter un enfant. Cependant vous pouvez reconnaître l'Étincelle du Père en observant les "symptômes" que l'enfant présente.

    Les petits qui ont reçu la Divine Étincelle commencent à montrer certains traits de maturité. Les tendances égoïstes normales des enfants commencent à se dissiper quelque peu. Certains comportements, non observés auparavant, commencent à apparaître. L'enfant commence à partager, pose des questions, et devient plus réfléchi et capable d'analyser.

    Les changements sont très subtils mais, pour des parents attentifs, ils ne passent pas inaperçus. C'est alors qu'il est approprié de commencer à parler du Père Céleste aux enfants. Avant cela, seul l'Esprit de Vérité travaillait pour illuminer le mental, mais à l'arrivée de l'Esprit, toutes les impulsions dirigées vers la spiritualité sont enregistrées et organisées.

    Lorsque vos petits commencent à montrer ces comportements supérieurs, commencez à préparer leur chemin afin qu'ils s'éveillent aux réalités spirituelles. Chaque mot, chaque enseignement dans ce domaine produira certainement des résultats, même si cela n'est pas évident dans le court terme. Tout comme vous ne vous attendriez pas à ce qu'un petit enfant comprenne le niveau de connaissance du lycée, ayez la même considération lorsque vous leur présentez des idées concernant le monde spirituel.

    C'est ainsi que les parents mortels contribuent au développement spirituel des petits et coopèrent avec le Père Céleste en créant des personnalités ayant un large potentiel pour la vie éternelle. Percevez-vous l'importance suprême de cette tâche ? En vérité, le nombre d'êtres dans l'éternité qui bénéficieront de l'éveil spirituel d'une créature mortelle est bien plus grand que ce que votre cerveau humain pourrait comprendre. Telle est l'ampleur de la puissance et de la responsabilité donnée à ceux qui décident de devenir parents.

  • Lire la suite : Coucou c'est Moi !

    1er mars 2011

    Le bonheur, qu'est-ce ?

    Du seul point de vue étymologique, le bonheur signifie évènement heureux, chance ou hasard favorable.

    Nous pouvons aisément constater que la société contemporaine incite l'être humain à une quête du bonheur essentiellement basé sur l'avoir, sur la possession, sur la propriété de seuls biens matériels, sur l'appropriation de savoirs référencés et faisant autorité dans un monde axé autour de la compétition. Ainsi, les jeunes sont-ils propulsés dès leur premier âge, sur la scène sociale avec pour seul objectif : se lancer dans la course effrénée au bonheur en le basant exclusivement sur l'obtention d'objets remplissant leur égo de satisfactions bien éphémères – récompenses ou sanctions – valorisation narcissique ou dévalorisation – diplômes académiques, brevets spécialisés, tableaux d'honneur, premiers postes à haute responsabilité sociale, divers permis et brevets… La comparaison, l'évaluation, la compétition qui accompagnent tout "avoir", alimentent ainsi de manière névrotique des générations axées sur une quête conditionnée du bonheur autour de la seule approche égotique. L'avoir est ainsi privilégié à l'être. Aussi le bonheur du moi passe-t-il davantage par l'appropriation d'objets extérieurs à l'ego, que par une exploration des chemins intérieurs à l'être. Le bonheur devient alors synonyme de désirs ou de besoins à satisfaire à tous prix, à telle enseigne que lorsque ce n'est pas le cas, l'ego se trouve en situation de malheur. La non acquisition, la non appropriation, la non réussite, sont alors vécus comme des échecs à ce bonheur de type factice et éphémère avec tout le lot de frustrations, de culpabilités, de peurs, de douleurs, de souffrances, de déceptions, et de dévalorisations qui en résultent tout naturellement et qui accompagnent quotidiennement de nombreuses personnes soumises à une telle aliénation et à une telle manipulation.

    L'effet conditionnant et pervers des modèles sociaux bien en place, particulièrement dans le monde de l'éducation, encore tourné vers l'unique savoir intellectuel et l'acquisition de compétences et de capacités comme étant les seules pouvant valider l'assise sociale et "réussie" de l'être humain, prédéfinit ainsi ce que doit être le bonheur de chacun. Cette vision du bonheur individuel conduit inévitablement à l'isolement et à l'égoïsme et favorise une société se nourrissant de conflits et de guerres aussi bien internes qu'externes.

    Tandis qu'être heureux, c'est toujours être heureux malgré tout. Car la joie, nécessairement cruelle de par l'insouciance qu'elle oppose au sort le plus funeste, est l'approbation inconditionnelle de l'existence.

  • Lire la suite : Parfum d'Amour

    28 février 2011

    Les erreurs du passé

    Les enfants se comportent différemment lorsqu'ils commencent à marcher.

    Certains enfants progressent rapidement lorsqu'ils ont l'appui de leurs parents ou de leurs frères et soeurs, d'autres sont plus prudents et prennent plus de temps à apprendre. Et il y a ceux qui tombent, se font mal et la douleur momentanée qu'ils ressentent leur cause une telle peur qu'ils décident ne pas recommencer. Ce sont ces enfants qui demandent le plus d'attention pour apprendre à marcher.

    Cela se produit également dans la vie mortelle quand une personne tente de commencer à suivre la voie de la volonté de notre Père. Parfois, après être tombée, elle décide qu'elle ne peut pas atteindre l'objectif et abandonne tout effort, limitant ainsi son progrès.

    Tout comme dans l'analogie de l'apprentissage de la marche pour les plus petits, le traumatisme de ceux qui tombent au cours de leur apprentissage à vivre la volonté du Père peut être très difficile à surmonter. Je parle de ceux qui ont commis des crimes, qui ont causé de grandes souffrances à autrui. Ces personnes sont souvent rejetées par les autres, et croient que leur mal est si grand qu'elles ne sont même pas dignes d'essayer de tourner leur regard vers le Créateur.

    Ce sont celles à qui l'on devrait rappeler l'amour inconditionnel que notre Père porte envers tous. Il n'y a aucun péché si grand que notre Père ne puisse pardonner. Lorsqu'un être humain recherche sincèrement le Père dans son coeur, le Père lui a déjà pardonné les erreurs du passé et tente d'atteindre l'âme de cet enfant perdu sans condition, sans restriction, tout comme Il le ferait avec le plus « saint » parmi vous.

    Que ceux qui se sont marginalisés sous le poids de leur propre culpabilité sachent qu'ils n'ont qu'à souhaiter entrer dans la famille universelle pour y être acceptés; le seul prix d'admission est le pardon : se pardonner eux-mêmes. Certaines erreurs ne détermineront pas votre destinée éternelle. Si notre Père vous a pardonné, qui êtes vous pour ne pas faire la même chose ? Voyez comme votre lumière intérieure commence à briller de plus en plus fort. Les portes de la maison du Père ne sont jamais fermées, mais c'est à chacun d'entre vous qu'incombe la décision d'y d'entrer.

  • Lire la suite : Nos Blessures

    27 février 2011

    La gloire d'En-Haut

    La plus grande gloire à laquelle vous pouvez prétendre, c'est la gloire de pouvoir dire « J'ai fait ce que mon Père m'a demandé. »

    Vous avez appris que la poursuite de la gloire était fausse. C'est effectivement le cas lorsque cette gloire est fondée sur l'exaltation de l'Égo, et sur la recherche des accolades humaines. La véritable gloire est l'honneur le plus grand qui puisse être accompli par une créature : vivre conformément à la Volonté de notre Père, et gagner le respect et la reconnaissance de ceux qui vivent de la même façon dans l'univers entier.

    Ainsi que vous pouvez le constater, il y a une gloire qui peut être utile pour votre croissance spirituelle. En vivant votre vie en accord avec la Volonté de votre Père, même si cette gloire "de là-haut" est ce qui vous motive, une croissance de l'âme aura effectivement lieu, qui enlèvera toute motivation malavisée que vous pouvez avoir.

    De nombreuses aspirations humaines ont parfois des motivations divines. Cependant, de nombreux efforts dans la vie des mortels sont perdus lorsque les gens laissent des influences et des opinions extérieures décider pour eux. C'est dans votre coeur que l'on peut trouver la véritable intention de votre vie pour la satisfaction de votre âme. Une fois que vous connaissez cette vérité, rien ne saurait vous empêcher de commencer à faire ce qui est nécessaire pour votre avancement dans ce monde et le suivant.

    Laissez votre Esprit intérieur être le pilote. Laissez-Le vous guider vers les rivages sûrs du salut. La seule chose qui soit attendue de vous, est que vous appreniez à écouter la Voix Intérieure du Père, et que vous décidiez de suivre Son conseil pour votre propre bénéfice. Combien ce voyage de la vie devient abondant et gratifiant lorsque les enfants apprennent à suivre les conseils de leur Père Céleste ! Suivez Sa voix, et découvrez les merveilles dont Il a parsemé le chemin. Vous êtes aimés.

  • Lire la suite : Pouvoir de la Gratitude

    26 février 2011

    Seulement la foi et la fraternité sont nécessaires au salut

    Tu n'as donc à te soucier que de ta vie personnelle sur Terre.

    Tu n'as besoin de te soucier que d'une chose, la communion ininterrompue entre toi et ton Père du Paradis. Et quand tu auras achevé ton expérience sur Terre, tu connaîtras dans toute sa vérité, le plein sens et la riche signification de cette confiance dans la foi, dont la maitrise par toutes les créatures est si invariablement exigée de la part de notre Maitre Fils, comme part de nos relations intimes avec Lui en tant que Créateur et Père de notre univers local. Tu feras tout ceci en tant que créature mortelle du royaume rendue puissante dans sa faiblesse parce qu'elle s'est soumise par la foi à la volonté de son Père.

    Durant ton séjour sur Terre, assume largement le rôle d'un éducateur et accorde en premier lieu ton attention à la libération et à l'inspiration de la nature spirituelle de l'être humain. Ensuite, éclaire l'intelligence humaine enténébrées, guéris l'âme des hommes et des femmes, et affranchis leur mental des terreurs séculaires. Et alors, selon ta sagesse de mortel, apporte tes soins au bien-être et au confort matériel de tes frères et soeurs incarnés. Vis la vie religieuse idéale.

    C'est grâce à ta vie dans la chair que tu es sur le point d'expérimenter l'illumination finale d'un fils mortel ou d'une fille mortelle de l'espace-temps, la double expérience de travailler dans les limites de la nature humaine et avec la volonté de ton Père du Paradis. Dans ta vie temporelle, la volonté de la créature finie et la volonté du Créateur infini sont destinées à ne devenir qu'une. La grande mission que tu dois réaliser et expérimenter dans l'incarnation mortelle est contenue dans ta décision de vivre une vie consacrée de tout coeur à faire la volonté de ton Père du Paradis, et ainsi de révéler Dieu, ton Père, dans la chair et spécialement aux créatures de chair. Tu opèreras aussi de manière à effectuer une nouvelle révélation de l'être humain à Dieu. Pendant ton unique et courte vie dans la chair, fais ressortir les possibilités transcendantes accessibles à un humain qui connaît Dieu, pendant la brève carrière d'une existence mortelle. Vis comme un être humain de ton temps et de ta génération, agis de manière à montrer l'idéal de ton engagement : l'accomplissement de Dieu cherchant l'être humain et le trouvant, et le phénomène de l'être humain cherchant Dieu et le trouvant. Voici encore ce que tu peux faire :
  • 1. Que, dans la poursuite de l'idéal de ta vie de mortel, tu accordes quelque attention à la réalisation et à la valeur d'exemple de certaines choses pratiques immédiatement utiles à tes compagnons humains.
  • 2. Au sujet des relations de famille, donne préséance aux coutumes acceptées de la vie de famille telles que tu les trouves établies. Vis ta vie familiale et communautaire conformément aux habitudes des gens parmi lesquels tu apparais.
  • 3. Dans tes relations avec l'ordre social, limite essentiellement tes efforts à la régénération spirituelle et à l'émancipation intellectuelle. Évite d'être mêlé à la structure économique et aux engagements politiques de ton époque. Consacre-toi plus spécialement à vivre la vie religieuse idéale.
  • 4. En aucune circonstance, et même dans le plus infime détail, tu ne dois t'immiscer dans l'évolution progressive normale et ordonnée des êtres humains. Mais cette interdiction ne doit pas être interprétée comme limitant tes efforts pour laisser derrière toi un système durable et amélioré d'éthique religieuse positive.
  • 5. Dans la mesure où tu le jugeras opportun, tu dois t'assimiler aux mouvements religieux et spirituels existant; mais cherche, de toutes les manières possibles, à éviter l'établissement officiel d'un culte organisé, d'une religion cristallisée ou d'un groupement éthique séparé d'êtres humains. Ta vie et tes enseignements doivent devenir l'héritage commun de toutes les religions et de tous les peuples.
  • 6. Afin de t'éviter de contribuer sans nécessité à la création de systèmes stéréotypés ultérieurs de croyances religieuses ou d'autres types d'allégeances religieuses non progressives, voici un conseil complémentaire : ne laisse aucun écrit derrière toi et abstiens-toi de tout écrit sur matériaux durables; ordonne à tes associés de ne pas faire d'images ou d'autres portraits de ton corps physique; veille à ne rien laisser de potentiellement idolâtre sur la planète au moment où tu la quitteras.
  • 7. Pour tous les autres détails, tu es confié aux directives de l'Esprit intérieur, aux enseignements de l'esprit divin toujours présent pour servir de guide aux êtres humains, et au jugement raisonnable du mental humain expansif dont tu es doué par hérédité. Une telle association d'attributs de créature et de Créateur te permettra de vivre la vie parfaite de l'être humain mortel des sphères planétaires. Cette vie ne sera pas nécessairement parfaite au regard d'un être humain particulier, d'une génération particulière, mais sa plénitude sera estimée entière et suprême par les mondes plus perfectionnés et en cours de perfectionnement de notre vaste univers.

    Et maintenant, puisse notre Père, qui nous a toujours soutenus dans tous nos accomplissements passés, te guider, te soutenir et être présent près de toi. Qu'il en soit ainsi.

  • Lire la suite : Vertige de Dieu

    25 février 2011

    Sois tranquille et sache que je suis Dieu

    Sois fort dans l'esprit, car je suis celui qui te guide.

    Rien ne s'acquiert par l'impatience.
    Tu es en service maintenant, sois fortifiée dans ta foi en Moi.
    La foi triomphe de toutes choses.
    Je Suis ta protection, ton rocher sur lequel ta foi et ta confiance sont bâtis.
    Viens à Moi lorsque tu es lourdement chargé, et je te donnerai le repos du Paradis.
    Tourne-toi vers l'intérieur et cherche-Moi dans le silence, car Je Suis là à t'attendre.
    Je Suis ton pilote intérieur, ton guide intérieur.
    Marchons ensemble pour toujours mon enfant, car nous nous appartenons pour toujours.
    Je t'aime, aime-Moi maintenant.

  • Lire la suite : Deux Réveils

    24 février 2011

    La miséricorde

    Quand la miséricorde est tarie, alors la justice prévaut et la droiture décrète. Car la miséricorde n'est pas destinée à être imposée à ceux qui la méprisent; la miséricorde n'est pas un don à fouler aux pieds par les rebelles persistants du temps.

    Néanmoins, bien que la miséricorde soit ainsi précieuse et tendrement dispensée, nos soldes créditeurs individuels dépassent toujours de beaucoup notre aptitude à en épuiser la réserve, si nous sommes sincères dans nos desseins et honnêtes dans notre coeur.

    Nous devrions comprendre dès maintenant que la miséricorde est une qualité de croissance. Nous devrions réaliser qu'il y a une grande récompense sous forme de satisfaction personnelle à être d'abord juste, puis équitable, puis patient, puis bon. Ensuite, en nous appuyant sur cette base, nous pouvons, si nous le choisissons et si nous l'avons dans notre coeur, faire le pas suivant et montrer réellement de la miséricorde, mais nous ne pouvons pas manifester la miséricorde isolément et par elle-même. Il faut traverser les étapes indiquées, autrement il ne peut y avoir de miséricorde authentique. Il peut y avoir patronage, condescendance ou charité – et même pitié – mais pas miséricorde. La vraie miséricorde ne vient véritablement que pour couronner magnifiquement les accessoires précédents de la compréhension de groupe, l'appréciation mutuelle, la camaraderie fraternelle, la communion spirituelle et l'harmonie divine.

    Les séquelles de la privation d'amour sur Terre sont très longues et profondes, et le coeur humain exprime une telle hésitation à essayer de s'ouvrir. Il veut s'ouvrir, mais il a peur. Les jugements, les préjugés et l'intolérance, ont créé un tel champ mental, endurci, que cela exige que des efforts surhumains de miséricorde se développent dans la forme courante de pensée qui a longtemps régné sur cette planète.

    Demandons que plus de miséricorde soit imprégnée dans le tissu de la conscience planétaire, pour que toutes les personnes sur cette planète puissent ouvrir leur coeur à connaître la beauté et la grandeur de l'amour. La miséricorde crée un cicatrisant pour la plaie. Elle apporte les éléments de pardon, de compassion, de compréhension, de respect et de validation dont nos frères et soeurs ont besoin.

    Maintenant, sur votre écran mental, visualisez le mot MISÉRICORDE tout autour de vous. Ressentez le désir ardent de votre coeur pour en faire une réalité permanente. Nous ne pouvons pas avoir trop de miséricorde en ce moment; laissez vos aspirations s'étendre pour vous voir marcher dans ce champ de miséricorde. Le circuit de MISÉRICORDE est déjà bien établi et, néanmoins, il faudra plus d'énergie pour aller plus loin dans le tissu de notre conscience, afin que les fondements de la peur puissent être véritablement abandonnés, une fois pour toutes.

    Célébrez ce qui vient, mes frères et soeurs, et sachez qu'il y a beaucoup de joie en réserve pour nous, tandis que nous célébrons la naissance de la lumière et de la vie sur ce monde merveilleux.

  • Lire la suite : Compassion

    23 février 2011

    La solennité de la confiance

    La confiance est l'épreuve cruciale des créatures volitives. Le fait d'être digne de confiance est la vraie mesure de la maitrise de soi, du caractère.

    Sur la Terre, nous essayons d'une manière grotesque de lire les caractères et d'estimer les aptitudes spécifiques, mais dans l'univers cela est fait réellement à la perfection. Notre loyauté est pesée sur des balances vivantes appréciant infailliblement les caractères. Lorsqu'elles nous ont regardés, cela est suffisant pour connaître les limitations de nos aptitudes à exercer des responsabilités, à mener à bien une charge de confiance et à accomplir des missions. Notre actif de loyauté figure clairement à côté de notre passif de défaillances ou de trahisons possibles.

    Le plan de nos supérieurs spirituels consiste à nous faire avancer en accroissant nos charges de confiance dans la mesure où le développement de notre caractère est suffisant pour nous permettre d'endosser élégamment ces responsabilités additionnelles, car, si l'on surcharge un individu, on ne fait que courir à un échec et aller au-devant d'une déception. On peut éviter l'erreur de placer prématurément des responsabilités sur un être humain ou sur un ange en utilisant les infaillibles estimateurs de la confiance que peuvent mériter des individus du temps et de l'espace. Il ne nous est jamais confié d'affectations avant que nous, les candidats, aient été pesés dans les balances vivantes et déclarés « faisant le poids ».

    Le privilège de servir suit immédiatement la découverte de la loyauté. Rien ne peut faire obstacle entre nous et l'occasion d'un service plus étendu sinon notre propre déloyauté, notre manque de capacité à apprécier la solennité de la confiance.

    Le service intentionnel, non l'esclavage – produit la plus haute satisfaction et exprime la dignité la plus divine. Service – plus de service, service accru, service difficile, service aventureux, et enfin service divin et parfait – tel est le but du temps et la destination de l'espace. Mais les cycles de jeux du temps alterneront toujours avec les cycles de service du progrès, et après le service du temps suit le superservice de l'éternité.

    L'économie universelle est basée sur la consommation et la production. Dans toute la carrière éternelle, nous ne rencontrerons jamais ni monotonie d'inaction ni stagnation de la personnalité. Le progrès est rendu possible par le mouvement même, l'avancement est issu de la divine capacité d'agir et l'accomplissement naît de l'aventure imaginative. Mais, inhérente à cette capacité d'accomplir, il y a la responsabilité de l'éthique, la nécessité de reconnaître que le monde et l'univers sont remplis d'une multitude de types d'êtres différents. L'ensemble de cette magnifique création, y compris nous-même, n'a pas été fait uniquement pour nous. L'univers n'est pas égocentrique. Les Dieux ont décrété « qu'il est plus béni de donner que de recevoir », et notre Maitre Fils a dit : « Que celui qui voudrait être le plus grand parmi vous soit le serviteur de tous ».

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    22 février 2011

    L'importance du temps

    Le temps est l'unique dotation universelle commune à toutes les créatures volitives. C'est "le talent" confié à tous les êtres intelligents.

    Nous avons tous du temps pour assurer notre survie. Le temps n'est gaspillé d'une manière fatale que s'il est perdu dans la négligence, lorsque nous ne l'utilisons pas de manière à rendre certaine la survie de notre âme. L'insuccès pour tirer avantage de notre temps dans la plus grande mesure possible n'entraine pas de sanctions fatales; il ne fait que retarder le pèlerin du temps dans son voyage d'ascension. Si la survie est gagnée, toutes les autres pertes peuvent être rattrapées.

    Le temps est un facteur vital pour tout ce qui est situé de ce côté-ci du grand univers. Le temps est un élément d'appréciation et son témoignage démontre que chaque personne mise en cause a eu tout le temps voulu pour prendre des décisions et aboutir à un choix.

    Il y a un emploi avantageux de ce que nous appelons "temps", à la fois dans son usage positif, le travail, et dans son utilisation négative, le repos. Les deux manières d'employer le temps sont importantes. Quelles sont les choses les plus importantes dans la vie ? Est-ce la condition physique et l'apparence ? Le repos et les divertissements ? Beaucoup de ces choses sont nécessaires mais pas indispensables. En outre, bon nombre d'entre elles ne prennent pas beaucoup de temps.

    En réalité, l'équilibre d'une vie humaine s'obtient en déterminant où investir la quantité limitée de temps disponible. Vous devez équilibrer votre temps entre vos besoins matériels, sociaux et spirituels. Certes, il vous faudra souvent prendre une décision et remettre à plus tard la satisfaction d'un besoin au profit d'un autre. La meilleure façon de procéder est d'évaluer les retombées.

    Est-ce la satisfaction des besoins spirituels – la croissance de l'âme – qui est la plus bénéfique à l'être humain ? Les avantages découlant de réalisations dans ce domaine vont bien au-delà de la vie mortelle et d'un seul individu. C'est dans les activités axées sur la croissance de l'âme que vous devriez investir le plus clair de votre temps. Elles devraient avoir priorité sur le reste. Outre les purs avantages spirituels, il y a d'autres "effets secondaires" qui s'épanchent dans d'autres domaines de la vie humaine.

    En croissant spirituellement, vous développez aussi un calme qui vous permet de faire face avec courage à toute éventualité. En outre, vous développez l'aptitude d'attaquer tous les problèmes et assumez une attitude de victoire face aux défaites ordinaires de la vie. Vos relations avec vos frères et soeurs dans ce monde deviennent plus profondes et plus satisfaisantes. Votre esprit devient plus détendu et plus alerte et votre imagination augmente considérablement. Même votre corps physique devient plus sain et les organismes corporels travaillent plus efficacement. Quel gaspillage que tant d'êtres humains ne consacrent pas plus de temps à leur croissance spirituelle et à l'exploration de leur étincelle divine interne !

    Le meilleur outil dont vous disposez pour votre croissance spirituelle est le Silence. Lorsque pratiqué avec le désir suprême de trouver le Père en votre sein, les avantages sont accentués et les résultats, même quand ils ne vous sont pas évidents, viennent plus rapidement.

    Comment allez-vous investir votre temps ? Quelle sera votre priorité au moment de décider entre les tâches multiples de la vie quotidienne ? Choisirez-vous ce qui est plus facile ou ce qui est dans votre meilleur intérêt ? Par exemple, comment manifester l'unité de la conscience ? Si vous pouvez aborder cette année avec une réponse claire à cette question, et en harmonie avec votre dessein de personnalité, vous êtes ok.

    D'ailleurs, cette question peut aussi être posée de cette façon : « Qu'est-ce que je peux faire pour servir le plan cosmique ? ». La réponse est un choix à faire entre la tradition et la vérité que vous discernez au fond de vous-mêmes et dans le moment présent. Ceux qui sont proches de la Terre, malgré toutes les séductions et tentations, ceux qui vivent dans l'amour et le service désintéressé réciproque, hériteront de la Terre, quand elle deviendra le joyaux le plus brillant dans le ciel.

    La fenêtre d'opportunité que nous disposons pour manifester l'unité entre les êtres humains est l'occasion pour chacun de cocréer la version la plus grandiose de son propre dessein intérieur.

    21 février 2011

    La volonté de Dieu

    "Permettre" est le plus grand pas que l'on puisse faire pour permettre à l'Étincelle de Dieu qui est en nous d'acquérir la liberté d'expression et de le permettre sans la moindre interférence humaine.

    Les volontés humaines qui s'occupent uniquement de prendre des décisions temporelles se rapportant seulement aux problèmes matériels de l'existence animale sont condamnées à périr en leur temps. Ceux qui prennent des décisions morales sincères et font des choix spirituels inconditionnels s'identifient ainsi progressivement avec l'Esprit intérieur et divin, et se transforment de plus en plus en valeurs de survie éternelle – une progression sans fin de services divins.

    D'habitude, c'est l'ego qui empêche le Créateur de s'exprimer pleinement dans la vie des humains. Il faut un long apprentissage de la part de l'être humain pour comprendre que la volonté de Dieu est vraiment la meilleure façon d'agir et celle qui réussit le mieux. Il est si rare dans le domaine terrestre que le Créateur reçoive une constante permission d'en faire à son idée avec son homologue humain. La condition préalable à cette connexion avec Dieu est une petite étincelle de foi et de confiance de la part de l'humain.

    C'est un choix tout à fait individuel qui n'est pas engendré par des paroles superficielles. Vous devez tout d'abord avoir une foi totale pour vous remettre à Dieu en toute confiance; il vous faut ensuite être à l'écoute intérieure dans un silence méditatif, sachant bien que votre demande sincère ne tombera jamais dans une oreille sourde. C'est grâce à cette permission qu'une communion sacrée peut prendre place, et il se peut qu'elle soit entièrement dépourvue de paroles. Et pourtant, une compréhension peut se produire, et de nouvelles connaissances peuvent voir le jour. Je ne vous le dirais pas si c'était impossible. Cette première communication muette intérieure avec votre Étincelle de Dieu est véritablement un état d'être expérimenté de première main, et elle ne sera jamais oubliée – ce sentiment d'amour envahissant, qui semble s'écouler dans chaque cellule de votre corps. Tel est l'amour du Créateur pour sa créature.

    Cet amour est toujours là, mais l'être humain ne le réalise que rarement, ou ne lui permet pas d'être ressenti. Cette permission est donnée uniquement lorsque l'être humain est dans un état d'abandon total, peut-être dans un état d'action de grâce inconditionnel, lorsqu'une brèche s'ouvre dans le mur de l'auto conservation erronée et que, pour un instant, il devient totalement dépendant de la grâce de Dieu. Cela représente l'oubli momentané de ce "petit moi", et signifie une union avec le plus grand Soi, dissimulé dans le plan divin, que l'Étincelle de Dieu a apporté avec Elle/Lui pour vous, au moment de son arrivée pour habiter en vous. À ce moment-là vous êtes devenu un être humain, une femme, avec statut potentiel d'immortalité. C'est à ce moment qu'a commencé votre « permission de le laisser arriver » – une occasion d'apprendre à coopérer avec votre divinité intérieure donnée par Dieu – Celui avec qui vous êtes fiancé et destiné à vous unir .

    C'est dans une foi et une confiance croissantes, dans une recherche et un apprentissage de faire la volonté de Dieu – la manière qui reflète le plus d'amour – et dans l'établissement d'une connexion quotidienne avec l'Étincelle de Dieu qui est en vous. Une fois que vous aurez acquis cette habitude, vous découvrirez bien vite que Je suis accessible à tout moment, car Je ne suis séparé de vous que par une pensée. Votre permission suffit pour que cela se produise. C'est tout ce dont J'ai besoin pour pouvoir Me rapprocher de votre conscience et vous être d'un plus grand service à chaque instant afin que, lorsque vous êtes dans le doute, vous puissiez toujours Me consulter d'abord. C'est la qualité de collaboration que Je désire, et dont vous avez besoin pour profiter au maximum de notre partenariat. Alors, s'il vous plaît, permettez-Moi de jouer un plus grand rôle dans votre vie. Votre joie augmentera de façon exponentielle, et cela à son tour fera déborder votre coeur de gratitude envers Dieu le Créateur de toute chose.

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    20 février 2011

    Les âges culturels

    Plus une créature a une éducation élevée, plus elle a de respect pour le savoir, l'expérience et l'opinion d'autrui.

    L'époque de nutrition
    Les créatures préhumaines et les races initiales d'êtres humains primitifs s'occupent principalement des problèmes d'alimentation. Ces êtres en évolution passent leurs heures de veille à chercher de la nourriture ou à se battre, offensivement ou défensivement. La recherche de la nourriture est de suprême importance dans le mental de ces premiers ancêtres de la civilisation.

    L'âge de la sécurité
    Aussitôt que les chasseurs primitifs peuvent économiser un peu de temps dans leur recherche de la nourriture, ils emploient leurs loisirs à accroitre leur sécurité. Ils consacrent de plus en plus d'attention à la technique de la guerre. Ils fortifient leurs demeures, et les clans prennent de la consistance par crainte mutuelle et par inculcation de la haine pour les groupes étrangers. La préservation de soi est une occupation qui suit toujours l'entretien de soi.

    L'ère du confort matériel
    Après avoir partiellement résolu les problèmes alimentaires et atteint un certain degré de sécurité, les êtres humains consacrent leurs loisirs additionnels à développer leur confort personnel. Le luxe rivalise avec la nécessité pour occuper le centre de la scène des activités humaines. Cet âge est, hélas, trop souvent caractérisé par la tyrannie, l'intolérance, la gloutonnerie et l'ivrognerie. Les éléments faibles penchent vers les excès et la brutalité. Ces chétifs chercheurs de plaisirs sont graduellement subjugués par les éléments plus forts de la civilisation progressante qui aiment la vérité.

    La recherche de la connaissance et de la sagesse
    La nourriture, la sécurité, le plaisir et les loisirs fournissent la base permettant à la culture de se développer et aux connaissances de se répandre. L'effort pour mettre les connaissances en pratique aboutit à la sagesse, et, quand une culture a appris à profiter de l'expérience et à s'améliorer par elle, la civilisation arrive vraiment. L'alimentation, la sécurité et le confort matériel dominent encore la société, mais beaucoup d'individus orientés vers l'avenir ont faim de connaissance et soif de sagesse. L'occasion est fournie à chaque enfant d'apprendre par la pratique, et l'éducation est le mot de passe de cet âge.

    L'époque de la philosophie et de la fraternité
    Quand les mortels apprennent à penser et commencent à profiter de l'expérience, ils deviennent philosophes – ils se mettent à raisonner en eux-mêmes et à exercer un jugement avisé. La société de cet âge devient éthique, et les êtres humains de cette époque deviennent réellement des êtres moraux. Des êtres moraux et sages sont capables d'établir la fraternité humaine sur ce monde progressif. Les êtres éthiques et moraux peuvent apprendre à vivre selon la règle d'or.

    L'âge de l'effort spirituel
    Quand les mortels évoluants ont passé par les stades de développement physique, intellectuel et social, ils atteignent tôt ou tard les niveaux de clairvoyance personnelle qui les poussent à rechercher des satisfactions spirituelles et des compréhensions cosmiques. La religion achève de s'élever des domaines émotifs de la peur et de la superstition aux niveaux supérieurs de sagesse cosmique et d'expérience spirituelle personnelle. L'éducation aspire à atteindre les significations; la culture saisit les relations cosmiques et les vraies valeurs. Les mortels qui évoluent ainsi sont sincèrement cultivés, vraiment éduqués, et connaissent Dieu d'une manière exquise.

    L'ère de lumière et de vie
    C'est la floraison des âges successifs de sécurité physique, d'expansion intellectuelle, de culture sociale et d'aboutissement spirituel. Ces accomplissements humains sont maintenant fondus, associés et coordonnés dans l'unité cosmique et le service désintéressé. Dans les limites de la nature finie et des dons matériels, nulle frontière n'est imposée aux possibilités d'aboutissement évolutionnaire des générations progressantes qui vivent successivement sur un monde tel que la Terre.

    Certes, notre planète apparaît comme très confuse et grandement retardée dans toutes les phases de progrès et d'aboutissement spirituel. Mais nous avons une occasion unique d'exercer notre foi et de développer une qualité particulière de confiance dans la sécurité cosmique, qui ne dépend ni de la vue ni d'aucune autre considération matérielle.

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    19 février 2011

    La faim

    Vous pensez peut-être que c'est un étrange sujet de discussion. Pas vraiment, car tous les êtres humains ont faim à un moment ou à un autre.

    Il y en a sur cette planète qui ont toujours faim, car la richesse est très inégalement partagée. Toutefois, la faim physique n'est pas celle dont je parle, bien que beaucoup de gens semblent ne jamais avoir assez et continuent donc à manger jusqu'à ce qu'ils soient plus que repus. La faim réelle, qui est beaucoup plus insidieuse, est la faim mentale, émotionnelle et spirituelle. Ce sont toutes des formes de faim différentes, et chacune doit être satisfaite pour pouvoir devenir une personne harmonieuse. Mais je voudrais tout d'abord parler de la faim spirituelle, car c'est la plus négligée, et celle dont les humains souffrent le plus, car cette faim cause la plupart des maladies du corps et de l'esprit.

    Si l'on se nourrissait de façon adéquate en cherchant la communion quotidienne avec l'Étincelle de Dieu qui est en nous, les autres formes de faim et de désirs seraient satisfaits plus tôt. La spiritualité – honnête envers la bonté, la spiritualité sincère – est le fondement de la vie, car nous sommes tous nés comme des êtres spirituels débutant dans un corps matériel. Ce corps nous est donné pour que nous puissions développer, avec l'Étincelle Divine qui nous habite, l'être que nous sommes destinés à devenir. Chacun est né avec un plan divin et nous recevons également le don du libre arbitre, afin que nous puissions nous-mêmes remplir les espaces vides, tel un puzzle géant. Lorsque lentement nous devenons plus conscients, que nous désirons en connaître plus et que nous commençons à poser des questions sur le pourquoi et le but de notre existence, c'est là que nous allons à la recherche de notre vraie nature. Heureux celui qui est suffisamment intelligent pour commencer à chercher des réponses en son intérieur, car la vérité se trouve en ceux qui peuvent penser par eux-mêmes. Il faut de la persévérance et du discernement de la vérité.

    Car ceci est à la base de toute vérité : que vous puissiez penser par vous-mêmes et n'ayez pas nécessairement besoin de demander des informations à quelqu'un d'autre, mais comme toujours leur vérité doit résonner avec la vôtre. Parfois, ce que vous entendez peut vous satisfaire pour un temps, mais quand après l'avoir intégré, vous restez sur votre faim car le sentiment de vide est revenu, réclamant d'être assouvi, parce qu'il manque encore quelque chose, alors la recherche va reprendre pour plus de vérité. C'est la beauté de la recherche, car ceux qui continuent à chercher trouveront certainement, même si la découverte n'est parfois obtenue qu'après une recherche longue et douloureuse. Les êtres humains sont très complexes, mais c'est ainsi qu'ils sont conçus. Si tout nous était rendu facile, nous n'apprécierions pas la vie. Soyez extrêmement reconnaissants des résultats pouvant être obtenus au cours de vos recherches. Une gratification instantanée n'a jamais été la meilleure technique.

    La création avance lentement mais sûrement au long de l'évolution. Elle est toujours infaillible, tout comme est manifesté tout grand plan. C'est comme la construction d'une maison, qui est d'abord conçue comme une idée, puis dessinée sur du papier; alors débute la collecte de matériaux, puis les ouvriers sont embauchés pour faire le travail. Quand enfin le bâtiment est terminé, ce qui a commencé comme une idée a été rendu manifeste par l'action dans le domaine matériel. Il en va de même avec les humains; vous arrivez avec votre plan divin et bâtissez votre équivalent spirituel ici, mais la construction ne peut avancer qu'À mesure que votre faim (les matériaux de construction) est assouvie, et que vous agissez (les fruits de l'esprit) pour construire quelque chose de substantiel à emporter avec vous dans votre prochain état d'existence. Par conséquent, examinez attentivement vos désirs et nourrissez-les en vous retirant dans le Silence de votre coeur, où vous serez certainement nourris, afin de continuer à construire un jour de plus et à exprimer la vérité de votre être.

    18 février 2011

    Fin de la domination d'une âme sur une autre

    La naissance d'un nouveau monde sera vécue très douloureusement par beaucoup de gens, et particulièrement ceux qui nient l'existence d'un plan cosmique.

    Du fait de la fréquence élevée qui baigne la Terre actuellement, cette onde de choc est conçue pour que nous lâchions prise; il sera très difficile pour les gens de se raccrocher à quelque chose. Néanmoins, ce qui est en mouvement est un processus conduisant à la naissance d'un nouveau monde, dans l'amour et l'unité, où aucune âme n'en contrôlera une autre.

    Pour y parvenir, il nous faut être pleinement responsable du monde que nous créons, et créer ce monde nouveau dans un abondon total au Grand Tout. Voici les attitudes adéquates à mettre en place dans notre mental, si nous voulons voir apparaître le monde de nos rêves :
      • Semaille : semer avec soin une pensée dans notre mental.
      • Assimilation : laisser reposer le temps nécessaire à cette pensée.
      • Germination : confiant, s'attendre à voir germer cette pensée.
      • Réaction : adapter cette pensée à la situation.
      • Éclosion : soutenir la croissance de cette pensée.
      • Assimilation : accepter le processus naturel de cette pensée.
      • Prolifération : observer les manifestations de cette pensée.
      • Expansion : favoriser la multiplication de cette pensée.
      • Bourgeonnement : illuminer la naissance de cette pensée.
      • Destruction : détruire les résidus de cette pensée.
      • Floraison : se réjouir de la floraison de cette pensée.
      • Réglage : patienter encore, cette pensée va donner ses fruits.
      • Fructuation : réaliser cette pensée dans l'équilibre et l'hamornie.
    Je suis persuadé qu'une vaste somme de connaissances spirituelles essentielles, de vérités indispensables à un aboutissement spirituel élevé, ne peuvent pas être reçues consciemment. La conscience de soi compromettrait effectivement la certitude de leur réception. Ne soyez donc plus enclins à regarder les changements autour de vous comme des évènements chaotiques dépourvus de sens, tels qu'ils sont certainement présentés par les médias. Comprenez que les changements émanent d'un plan divin, ce qui signifie un éveil spirituel grâce à votre participation active et consciente dans le processus menant à un état d'unification de la conscience.

    Tout ce qui n'a pas la possibilité d'être un jour spiritualisé sera finalement désagrégé, et tout ce qui n'a pas la possibilité d'être un jour coordonné avec la réalité cosmique sera finalement détruit. Ce n'est que vers la fin de cette année que les changements apparamment désordonnés prendront fin et qu'une unification de la conscience se stabilisera, apportant les bases pour un millénaire de paix et d'illumination cosmique, l'inauguration d'un âge spirituel, par l'aurore de l'ère des réalités sur une planète évolutionnaire, qui rendra manifeste les contreparties spirituelles de la connaissance matérielle et de la sagesse temporelle.

  • Lire la suite : Je Suis Libre !

    17 février 2011

    La Terre de tes rêves

    Dis-Moi ce que tu souhaites. Dis-Moi les désirs les plus profonds de ton coeur.

    Ouvre ton coeur pour que tu puisses commencer à te sentir rajeuni et réanimé par l'espoir et l'anticipation ! Que souhaiterais-tu, si tu pouvais obtenir tout ce que tu veux ? Un endroit où nous pourrions enfin tous vivre ensemble dans la paix et l'harmonie ? Un endroit où les problèmes épuisants n'existent plus ? Laisse cette pensée devenir une réalité énergisée dans ton esprit conscient, et commence à créer la joie et le bonheur sur la Terre de tes rêves ! Tu dois premièrement le ressentir à l'intérieur avant de pouvoir continuer avec n'importe quelle appréciation pour ce dont tu recherches.

    Parle-Moi comme à l'Ami que tu as toujours voulu avoir, et saches que Je Suis réel. Et comme un véritable Ami, Je vais t'aider et te guider vers le bon chemin. Là, tu Me ressens dans ton âme ! Je t'applaudis pour essayer de ton mieux, et Je t'encourage à ne jamais abandonner. L'énergie qui vient de Ce Qui Est Tout, est copieuse et débordante. Il y en a assez pour répandre sur tous ceux autour de toi, et bien plus ! En fait, il n'y a pas de limites à la quantité !

    Où sont ces visages joyeux, ces âmes vaillantes, prêtes à marcher dans la noirceur de la nuit pour illuminer l'univers ? C'est Tout dans ton coeur puissant !

  • Lire la suite : Je Suis Immortel !

    16 février 2011

    Mon monde à moi me rend perplexe

    Ce que le temps n'a pas construit ne le laissera pas durer. Hors de l'espace cela ne signifie rien, mais en son sein je le pense, et c'est pourquoi je voyage dans ma tête.

    Je vous livre ici 7 petites histoires réelles :
  • La mère d'une jeune femme, top model de 18 ans déjà adulée par les grands couturiers, trouve que sa fille a maigri un peu; 6 mois auparavant elle n'était qu'une étudiante, et aujourd'hui elle est heureuse de profiter de cette opportunité.
  • Professeur, il y a 30 ans, il est devenu un photographe passionné malgré les difficultés d'en faire une profession; en plus, il conseille de jeter toutes les photos, sauf celles qui tutoient la perfection.
  • Au milieu de ses poubelles pour amuser les visiteurs, elle affirme que l'on peut faire mieux avec moins; cette jeune écologiste veut corriger le tir en douceur afin que les pays developpés consomment moins et mieux, la Suisse se plaçant en 27ème position mondiale loin devant le Timor oriental.
  • Ce jeune être humain qui rêvait de rencontrer le présentateur le plus sympathique de la planète, a réalisé son rêve; il y a 1 an il marchait encore, et sa myophathie dégénérative est orpheline.
  • Hier un père, et aujourd'hui deux orphelines qui pourraient bien être à des milles lieux d'ici; une famille entière est désespérée, sous l'éclairage d'un journalisme avide de drames et d'un lectorat désabusé mais consommateur.
  • Il y a 6 ans qu'elle ne s'est pas remise du suicide de son cousin, elle a dû écrire un livre pour raconter; il était exceptionnel, mais il avait fait un pacte avec le diable dans sa passion pour la sorcellerie.
  • L'açaï est un fruit aussi riche en antioxydants que la mure, la myrtille ou le cassis; pourquoi donc l'importer depuis le Brésil ?

  • Moi... cela me laisse perplexe toutes ces destins si personnels qui paraissent aller dans des directions si opposées. Je ne parviens pas, au moyen du mental fini que je possède, à comprendre cette variété démultipliée d'histoires si différentes que doivent certainement vivre autant d'individus sur Terre, comme si nous étions tous sur une barque individuelle à faire chacun son propre monde.

    Voici quelques citations à propos du temps pour étayer ma pensée du jour :
  • Qu'est-ce qui est important selon vous ? – De temps en temps, se sentir éternel. Sans ces moments-là, la vie humaine serait invivable. Claire de Lamirande
  • Que vaut le temps, s'il n'en reste plus pour s'émouvoir, s'attendrir, aimer ? Ce n'est pas nous qui décidons de notre temps, mais le temps qui tisse les jours, fait et défait les volontés, les aspirations de l'être humain. Lauréanne Harvey
  • Notre temps vaut ce qu'il vaut; il n'est ni meilleur ni pire que les temps passés; il serait plutôt plus avantageux pour nous puisque c'est celui que nous vivons. Pierre Dac
  • Le temps passe, passe, et rien de ce que nous attendons n'arrive jamais. C'est peut-être parce que ce que nous attendons est déjà arrivé, mais Dieu ne veut pas que nous le sachions. Georges Bernanos
  • La route que nous parcourons dans le temps est jonché des débris de tout ce que nous commencions d'être, de tout ce que nous aurions pu devenir. Henri Berson
  • Nous ne faisons pas la part assez grande à ce que furent nos rêves. Ce sont eux, qui cependant, bien plus que nos actes, qui nous accordent avec le temps et le monde. Jean Guéhenno
  • Ce que le vulgaire appelle du temps perdu est bien souvent du temps gagné. Alexis de Tocqueville
  • Ce quelque chose que seul le temps peut faire et qu'on appelle, parce qu'on ne sait pas ce que c'est, la fatalité. Jovette-Alice Bernier
  • Nous jouissons du temps sans compter, et ce qui est triste, c'est que nous ne commençons à comprendre ce qui est important que lorsque notre corps ne peut plus nous le procurer. Lucia Etxebarria
  • On passe tellement de temps à regretter ce qu'on a fait qu'il est bien inutile de se donner la peine de regretter ce qu'on n'a pas fait... Jean-Marie Poupart
  • On passe notre temps à chercher ce qui nous manque, sans vraiment savoir ce que c'est... Plume Latraverse
  • Le bon vieux temps : tout ce que la mémoire range dans ses débarras en gommant le médiocre pour ne retenir que le meilleur. Philippe Bouvard
  • Le temps perçu est forcément du passé, ce qui revient à dire que le présent a un arrière-goût de souvenir et que l'avenir projeté n'est qu'un futur souvenir, donc un passé à venir ! Hubert Aquin
  • Le jeu de boules est une activité dans laquelle on s'engage tout entier. Le temps n'y existe plus et plus rien n'a d'importance que le mouvement fascinant de ces sphères inspirées. Yvan Audouard

    Mon petit préféré, que je peux confirmer par expérience :
  • Voyager, c'est demander d'un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu. Paul Morand

    Un petit dernier pour la Suisse que j'aime :
  • Le temps : ce que l'on gagne d'expérience ne vaut pas ce qu'on perd d'illusion. Jean-Henri Dunant

    Pour terminer, je lance un appel afin de cesser de regarder la télévision et de lire les journaux, ce qui changerait le monde du jour au lendemain. Et je vous propose d'utiliser votre temps afin de méditer sur la valeur de cette image, "Mon monde intérieur". Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

  • Lire la suite : Zones Tributaires

    15 février 2011

    Le rejet de soi et des autres

    « Mes fils et mes filles m'ont rejeté et je voudrais les aider. »

    La première chose que je puis t'assurer, c'est que tu n'as rien fait qui justifie que ton enfant se conduise de la sorte avec toi. Sans doute que tu as commis certaines erreurs, mais aucune de ces erreurs ne mérite d'être sanctionnée si lourdement. Je l'affirme, car tu n'es de loin pas le seul père que je connaisse qui doit affronter une pareille situation; tous ceux que j'ai rencontrés étaient ce que nous avons l'habitude d'appeler en psychologie « des pères suffisamment bons », autrement dit des pères qui ont fait de leur mieux. Et tu leur ressembles sur plus d'un aspect.

    On peut parler d'un véritable phénomène de société avec ce qui se passe entre toi et tes enfants. Il faudrait écrire en grand sur les murs de nos villes : « Les êtres humains n'ont aucune chance de tenir leur rôle de père s'ils ne sont pas validés dans ce rôle par la mère de leurs enfants, surtout en cas de divorce » (l'inverse est tout aussi vrai, mais un père réussira moins facilement à convaincre un enfant de rompre avec sa mère quand il dit du mal d'elle, même si cela s'est déjà vu).

    On constate que ce sont surtout les filles qui cassent toute relation avec leur père. La plupart du temps, ces pères sont exactement ce que la société d'aujourd'hui les invite à être : des pères tendres et attentifs, mais ils le sont souvent avec une certaine maladresse. Lorsque ces êtres humains divorcent, leur fille vit une phase au cours de laquelle elle se met à nourrir quelques fantasmes sur la possibilité de prendre la place d'épouse qui jusque-là était tenue par sa mère. Dès lors que son père se remet avec une autre femme, sa fille se cabre comme une petite épouse bafouée. L'attitude de ta fille ne laisse planer aucun doute là-dessus. C'est à ce moment que la mère a un rôle important à jouer. La validation du père par la mère ne consiste pas seulement à lui rappeler qu'elle a de la chance d'en avoir un, mais à ne pas laisser sa fille jouer au chat et à la souris avec lui.

    Dans notre culture, on a un peu trop tendance à répéter les devoirs que les pères ont vis-à-vis de leurs enfants, jamais l'inverse. Peu de gens savent qu'il existe une jurisprudence qui autorise ces pères divorcés dont les enfants ne remplissent pas leurs devoirs vis-à-vis d'eux, à ne plus payer les pensions alimentaires. Cette jurisprudence est totalement justifiée, car il n'est pas bon qu'un enfant reçoive une rente sans qu'il ne se sente aucun devoir vis-à-vis de celui qui la donne. Au cas où tu aiderais ton enfant financièrement, il serait judicieux de stopper immédiatement cette aide.

    Je crois que comme tous les êtres humains de ta génération, tu vas devoir t'interroger sur ce que doit être un père. Notre culture nous dessine le visage d'un père à l'eau de rose, un père qui va à la rencontre de son enfant alors que ce qui est vraiment formateur pour un enfant, c'est que lui cherche à aller à la rencontre de son père, qu'on lui donne l'envie d'être aussi grand que lui. J'ai moi aussi défendu cette figure de "nouveau père" dont on parlait tellement dans les années 70. Ce qu'il m'a été donné d'observer m'a obligé à revoir ces positions. Cette distance qu'imprime le père est absolument nécessaire pour l'enfant comme pour le père. Probablement que si tu avais su l'imposer, tes enfants ne se seraient pas autorisés à jouer à ce jeu.

    C'est un des gros problèmes que nous rencontrons aujourd'hui dans les milieux éducatifs : ce manque de recul de la part des éducateurs vis-à-vis des gens qu'ils sont en charge d'éduquer. Il est parfois difficile de faire la différence entre eux et ceux dont ils s'occupent. Cette absence de "posture" se paie au prix d'un manque d'efficacité éducative consternant. Excuse-moi cette digression éducative dont le seul but est de montrer que la fonction paternelle en éducation n'existe plus.

    Tu es manifestement un être humain pour qui l'affectif joue un rôle important, d'où le chagrin qui t'habite. Tu aurais tort de penser que la peine que tes enfants te font pourrait les ramener à de meilleurs sentiments. Tes enfants font un peu penser à ce que nous appelons aujourd'hui "un enfant roi". Ce sont des enfants qui ont été élevés de telle façon que le pouvoir qu'ils ont sur leurs parents est plus important que leurs parents. Au risque de blesser ton amour paternel, ne sous-estime pas leur méchanceté. Je crois que tes enfants peuvent camper sur leurs positions pendant des années.

    Si tu pouvais libérer la "sainte colère" qui ici serait bien compréhensible pour ne pas dire de mise, tu supporterais mieux cette épreuve. Cette colère te sera nécessaire pour mieux assumer ta détresse. Deviens ce père archétypique bien que tes enfants te rejette, non pour les faire revenir, car ils ne reviendront pas, mais pour ton individuation, non pour avoir de l'autorité sur eux (c'est trop tard) mais sur toi (le père archétypique est plutôt satisfait de se voir débarrassé de ses enfants surtout lorsqu'ils se montrent aussi désagréables que tes enfants).

    Il se pourrait que dans ta situation des gens bien intentionnés se proposent d'officier comme médiateur entre toi et tes enfants. C'est le genre de petites machinations de psys à la petite semaine que l'on adore aujourd'hui. N'accepte en aucun cas ! Tu ferais un grand tort à tes enfants. Il n'est pas bon qu'ils soient mis au même niveau que toi. Il ne s'agit pas de régler un conflit entre deux adolescents mais que tes gamins prennent conscience qu'ils jouent avec l'essentiel, leur lignée, toi leur père, avec une légèreté dangereuse pour eux. À rejeter ce qui est essentiel, on fini pas se rejeter soi-même. Mieux vaut que ce soit toi qui exprime ta juste désapprobation en te distançant complètement. Méfie-toi des discours de bon aloi du style « ma porte sera toujours ouverte », « ma fille sera toujours ma fille, mon fils sera toujours mon fils ».

    Je pense que le mieux pour tes enfants soit qu'ils réalisent dans leur solitude le fait qu'ils ont mis en jeu quelque chose d'extrêmement important pour eux-mêmes avant tout. Et pour faire cette prise de conscience, ils ont besoin de ta colère. Méfie-toi aussi de cette peur qu'on les parents aujourd'hui de culpabiliser leurs enfants. Je crois que le mieux qui puisse arriver à tes enfants, c'est qu'ils soient quelque peu torpillés par une certaine culpabilité, ne serait-ce que de se rendre compte qu'ils priveront leurs futurs enfants d'un grand-père qui ne demande qu'à l'être. Mais ne rêve pas trop !

    Il faut bien que tu comprennes qu'on ne rejette pas son père pour aller créer une complicité mafieuse avec sa mère sur le dos de ce père; la seule bonne raison que l'on puisse avoir de le rejeter, c'est qu'il nous empêche de faire notre vie. Or tu ne lui as jamais mis beaucoup d'interdits (c'est peut-être cela que tu peux te reprocher). Peut-être même qu'une des raisons pour laquelle ils te rejettent leur permet de faire comme s'ils avaient eu un père dans le sens le plus archaïque du terme. Dans le cas où tes enfants daigneraient revenir, n'oublie pas qu'ils ne sont pas l'enfant prodigue : ce dernier avait quitté son père pour aller faire la fête et je pense qu'il y a bien longtemps qu'ils ne te demandent plus la permission pour cela. Inutile de jouer à "perdu de vue" car il se pourrait qu'ils en remettent une couche.

    Eux seuls peuvent faire le travail qui leur permettra d'admettre que le père qui nous est donné c'est notre destin, et que le mieux que l'on puisse faire est d'accepter ce père tel qu'il est. Toute tentative de ta part pour les aider dans cette démarche serait leur rendre un très mauvais service. Je pense qu'il te faudra accepter que la situation ne va pas se débloquer de si tôt. « Ce ne sont pas les fils et les filles qui perpétuent la mémoire des pères, ce sont les bonnes actions et les bonnes moeurs. (Alexandre le Grand) »

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    14 février 2011

    La Voix du Père

    Voulez-vous ouvrir vos coeurs ?

    Cela vous surprendra peut-être de savoir que ce qui se passe sur Terre est déjà réalisé du point de vue du Père. Vous vivez dans le temps linéaire, et moi je demeure où le temps et l'espace n'existe pas. Vous êtes nés, vous vivez, vous mourrez, et allez sur les Mondes des Maisons. Toutes ces choses sont séquentielles pour vous, mais pour moi et pour tous les collaborateurs du Paradis, ces évènements sont simultanés. Je comprends que vous ne puissiez pas encore comprendre cela, mais vous le saisirez un jour.

    Voici une petite astuce pour vous : imaginez que vous êtes au Paradis, vous voyez les choses de mon point de vue, du point de vue du Père. Vous voyez la fin dès le début, vous voyez le début avant qu'il ne commence. Tous les évènements sont présents dans l'éternel maintenant, c'est pourquoi du point de vue du Père vous êtes déjà arrivés au Paradis, vous avez déjà dormi le dernier sommeil des âges, et vous avez déjà ascensionné jusqu'au Paradis. Lorsque vous vous éveillerez sur les rives du Paradis, vous entrerez dans l'Éternité pour la première fois, mais de notre point de vue ces évènements sont simultanés.

    Maintenant, prenez ce paradigme infini et appliquez-le à votre monde d'origine. Il vous semble que la rébellion et tous les maux et les contre-vérités ont cours depuis une éternité. Bien entendu, même deux cent mille ans semblent une éternité dans une perspective finie, mais si vous avez comme point de vue le paradigme infini vous ne vous tordrez pas dans l'angoisse en regardant les évènements qui se produisent sur votre monde. Vous verrez les évènements terminaux de la rébellion qui se déroulent et l'entrée dans l'Ère de Lumière et de Vie.

    Elevez-vous dans un sens spirituel, mes fils et mes filles, soulevez-vous au-dessus des évènements de votre monde. Vous pouvez devenir le sel de la Terre pour vos frères et soeurs qui souffrent, vous pouvez les aider à avoir une perspective infinie, vous pouvez guérir leurs blessures et fournir un baume pour leurs brûlures, vous avez le pouvoir de le faire. Vous ne vivez pas dans le vide, les énergies spirituelles continuent à se déverser sur votre monde à une vitesse prodigieuse, ces énergies spirituelles fournissant également le coup de pouce nécessaire pour les citoyens exténués de la Terre.

    Vous êtes la lumière du monde, tout comme vos frères et soeurs qui vous accompagnent sont la lumière du monde. Vous l'avez entendu dire par votre Fils Créateur qu'une lumière ne peut être cachée sous un panier, mais que la lumière se révèle au monde pour être vue par tous. Soyez la lumière du monde que tous peuvent regarder et y trouver du réconfort. Vous avez toutes les capacités pour faire juste cela.

    Tout ce à quoi vous pouvez rêvez peut devenir une réalité. C'est ce que le Père Universel avait à l'esprit lors de votre création et celle de tous vos semblables humains dans le grand univers. Il a voulu partager les prérogatives de son pouvoir créateur avec ses précieux enfants. Y a-t-il un cadeau plus précieux que celui-là, un cadeau qui ne vient pas de l'extérieur mais de l'intérieur de vous-mêmes ? C'est comme si notre Père à tous vous avait donné tout ce qui réside en lui-même. Est-ce que cela ne vous inspire pas, est-ce que cela ne vous fait pas sauter en l'air avec des larmes de joie ?

    Ne vous imaginez jamais que notre Père à tous est un être désespérément sérieux qui attend une obéissance rigoureuse. Le Père de tous est une entité ludique, et il veut entrer dans le bac à sable et sentir le sable entre ses doigts de pieds. Il veut nous aider à construire ce château de sable que nous avons à l'esprit, afin que nous remplissions nos seaux avec du sable humide pour ensuite les renverser et voir la forme se développer. Les châteaux de sable que font les petits enfants ne sont que le début. Pouvez-vous seulement imaginer tout ce que vous et l'Éternel construirez ensemble ? Votre bac à sable n'est pas uniquement le monde, mais l'Univers dans son ensemble. Vous prendrez la main de votre Père et vous sauterez à travers les galaxies et patinerez sur la lumière des étoiles. Il y a tant à faire, il y a tellement de joie qui vous attend.

    Voulez-vous ouvrir vos coeurs, mes enfants, et prendre la main de votre Père ? Il veut construire tout ce que vous désirez, sa joie sera complète lorsque vous découvrirez l'incomparable joie de vivre. Non, il ne s'agit pas d'une simple existence, il s'agit au contraire de la vie éternelle, d'une vie éternelle de joies infinies et d'insondables gloires. N'est-ce pas une chose à laquelle vous devriez vous attendre ? Qu'attendriez-vous d'un tel Père ? Il veut tellement vous donner, et il l'a déjà fait : il vous a donné sa vie et son amour.

    Ne pensez-vous pas que l'Éternel est profondément touché lorsque vous donnez en retour ? Il vous voit vous débattre et pourtant vous êtes encore capables de donner tellement de vous-mêmes. Il est profondément heureux et très fier : « Ce sont là mes enfants » dit-il fièrement. Quel est le Père qui ne se vanterait pas de ses enfants ? Vous voyez combien la Source Centre Première vous aime, il vous aime plus qu'il n'est possible de l'exprimer. Il a la joie d'être témoin de l'esprit de découverte quand ses précieux enfants mortels endurent les bosses et les ecchymoses qui les amèneront à Sa porte au Paradis.

    Quand vous voyez les développements récents sur votre précieuse Terre, ne prenez pas cela à coeur. Ces choses dont vous êtes témoins sont juste temporaires, elles s'envoleront bientôt au loin comme la poussière est soufflée au loin par le vent pour ne plus jamais être retrouvée. Continuez avec une grande joie, que vos coeurs se remplissent d'une grande joie lorsque vous apportez ce message annonciateur à vos frères et soeurs. Vous connaissez tous les profonds secrets du bonheur. Le secret le plus profond du bonheur, c'est de connaître qu'un fragment de l'Éternel vous a été envoyé de très haut pour habiter votre mental. Quel précieux cadeau ! Le Père Intérieur vous tend la main. Allez-vous ouvrir votre coeur d'enfant ? Prendrez-vous la main de l'Infini pour créer un nouveau monde ?

    Allez en paix mes enfants. Je suis toujours là pour vous bénir et vous soutenir.

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    13 février 2011

    Le libre arbitre

    Le libre arbitre qui caractérise la conscience de soi de la personnalité humaine se trouve engagé dans les cas suivants :

  • 1. Décision morale, la plus haute sagesse.
  • 2. Choix spirituel, le discernement de la vérité.
  • 3. Amour désintéressé, le service fraternel.
  • 4. Coopération intentionnelle, la loyauté de groupe.
  • 5. Perspicacité cosmique, la compréhension des significations universelles.
  • 6. Consécration de la personnalité, la dévotion à faire de tout coeur la volonté du Père.
  • 7. L'adoration, quand on poursuit sincèrement les valeurs divines et que l'on aime de tout son coeur le divin Donateur des Valeurs.

  • La créature personnelle douée de mental cosmique et habitée par un Esprit possède la faculté innée de reconnaître et de réaliser la réalité de l'énergie, la réalité du mental et la réalité de l'esprit. La créature volitive est ainsi équipée pour distinguer le fait de Dieu, la loi de Dieu et l'amour de Dieu. À part ces trois éléments inaliénables de la conscience humaine, toute expérience humaine est vraiment subjective, excepté cette réalisation intuitive de validité attachée à l'unification de ces trois réactions de récognition cosmique de réalité d'univers.

    12 février 2011

    Mon Père à moi !

    Tout ce qui vous manque, mes enfants, c'est de savoir que vous êtes placés au fond de Mon coeur. Pouvez-vous imaginer la différence que cela va faire dans votre vie ? Pouvez-vous imaginer la légèreté avec laquelle vous allez virevolter dans la vie ? Vous allez libérer les liens imaginaires que vous avez mis en place pour vous tenir éloignés de Moi.

  • 4 ans : Mon père peut tout faire.
  • 5 ans : Mon père sait beaucoup de choses.
  • 6 ans : Mon père est plus intelligent que son père.
  • 8 ans : Mon père ne sait pas exactement tout.
  • 10 ans : Dans l'ancien temps, quand mon père fut créé, les choses étaient très différentes.
  • 12 ans : Ah, c'est clair que mon père ne sait rien à ce sujet. Il est très vieux pour se rappeler de son enfance.
  • 14 ans : Ne t'inquiète pas de ce que dit mon père. Il est tant antique !
  • 21 ans : Lui ? Mon Dieu, il est totalement hors jeu !
  • 25 ans : Mon père comprend un peu, mais est-ce possible ! Il est tellement vieux !
  • 30 ans : Peut-être que nous devons demander l'opinion de mon père. Au final, il a beaucoup d'expérience.
  • 35 ans : Je ne vais pas faire cela avant d'en avoir parler à mon père.
  • 40 ans : Je me demande ce que mon père penserait à ce sujet. Il a tellement de bon sens, et tellement d'expérience !
  • 50 ans : Je donnerais tout pour que mon père soit ici maintenant et je pourrais parler avec lui de cela. C'est navrant que je n'aie pas perçu combien il était intelligent. J'aurais appris beaucoup avec lui.

  • Ce n'était pas vraiment de Moi que vous aviez peur. Vous aviez peur de vous-mêmes, mes enfants. Vous aviez peur de ne pas être à votre place. Vous aviez peur de ne pas être capables de tenir votre promesse, et vous vous êtes ainsi évincés de vous-mêmes, plutôt que de prendre le risque de vous retrouver indignes.

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    11 février 2011

    Ne jugez pas !

    Vous allez probablement trouver que nos frères et nos soeurs chrétiens s'en tiennent aux "balivernes" d'Israël pour lesquelles ils ont été programmés, et les activités à venir dans le Moyen-Orient risquent d'accroître leur haine de l'Islam.

    Laissez-les faire, mais montrez-leur qu'il est possible de faire une réelle réflexion. Contentez-vous de ne pas faire de jugements dans la manière dont vous expliquez comment vous voyez les choses. Essayez de ne pas choisir l'un ou l'autre camp, restez juste neutre et encouragez-les gentiment à voir les choses sous d'autres angles. Beaucoup vont considérer les Musulmans comme les méchants.

    Expliquez-leur que tous sont des enfants de Dieu, peu importe la race, la religion et la politique. Beaucoup sont complètement incapables, spécialement vos frères et soeurs chrétiens, de voir que les mères et les pères d'où qu'ils soient sont humains, qu'ils ont des enfants, et vivent le même genre de vie qu'eux-mêmes. C'est une leçon très importante pour ces gens-là, et cela va permettre d'affiner leur placement.

    Je vous suggère de ne pas vous engager dans une manifestation quelconque. Vous courrez un risque personnel et nous avons les nôtres dans les foules. Vous restez à votre travail et à la maison, vous vaquez à vos occupations habituelles et trouvez simplement l'occasion, où que vous soyez, d'aider ces personnes à comprendre les autres qui souffrent aussi. Nous avons trouvé très surprenant, dans les pays occidentaux, que les gens ne témoignaient aucun intérêt pour les détails terribles de la guerre du Liban et de Gaza de ces dernières années. Aucune compassion pour les bébés qui ont été mutilés et brûlés, par exemple. Vous pouvez aider à cet égard. Vous pouvez et vous devriez verser des larmes pour ceux qui vont souffrir. Mais en le faisant, ne le faites pas avec colère mais avec amour.

    Maintenant, nous savons que certains d'entre vous se sont demandés où nous étions pendant ces précédentes guerres. Eh bien, se sont-elles terminées ? Oui. Et vous avez appris aussi, et très justement, que « ceux qui tuent par l'épée mourront par l'épée ». Il y a de nombreux "Khazars" qui sont actuellement incarnés à Gaza, qui sont en train d'expérimenter l'autre bout de cette épée, et il en est ainsi maintenant dans de nombreux autres endroits dans ce monde. Les voyous avaient leur plan, nous avions les nôtres. Cela doit suivre son cours. Les voyous ont programmé leurs guerres longtemps avant que les Révélations ne furent écrites.

    Le scénario du Moyen-Orient était déjà planifié à l'époque d'Abraham. Il va maintenant être joué dans le détail, ainsi que dans d'autres parties de ce monde. Ceux qui sont frappés par l'épée sont certains de ces mêmes voyous qui ont causé du tort à d'autres dans le passé. Ceci dit, en termes de lois de Dieu, vous devez démontrez ce qui est juste et apporter votre soutien à tous les êtres humains. Certains de ceux qui se trouvent du côté des "châtiés" sont en train de grandir et continueront à évoluer.

    L'être humain doit apprendre de ses erreurs. Cela s'est toujours passé ainsi, et cela continuera à en être ainsi. Il doit apprendre la loi de cause à effet, et que ses attitudes négatives sont la cause tout autant que ses attitudes positives. C'est à cela que servent ces mondes inférieurs en tout premier lieu. Ils sont toujours horribles. C'est là où naît le mental investi en association avec l'esprit. Ce partenariat du mental et de l'esprit ne naît d'aucune autre manière. Bénissez ce processus. Restez fermes mais détendus.

    10 février 2011

    Incorporer la volonté de Dieu

    Les mortels, pour l'exprimer simplement, sont les récipients de l'amour de Dieu.

    Cet amour est incorporé dans votre système au tout début, lors de votre conception. Il ne peut pas en être autrement, car vous ne pourriez exister sans cette énergie d'amour. C'est l'amour de Dieu qui donne l'étincelle de vie à ce moment créatif d'importance primordiale. Vous savez donc maintenant qu'au moment exact de votre conception, l'amour énergétique de Dieu est infusé dans tout votre être et, par conséquent, est déjà inclusif et incorporé.

    C'est ce que vous devriez comprendre totalement; laissez donc couler au fond de votre âme le fait que la puissance créatrice de Dieu est impliquée au début de toute vie. Oui, cela a des implications énormes, car l'acte créatif des rapports sexuels est trop souvent effectué inconsidérément, sans beaucoup penser à ses conséquences éventuelles. La raison est la suivante : si les enfants ne sont pas voulus ni même désirés, n'en ayez pas; ce serait très injuste et souvent désastreux pour une âme potentielle, car même le minuscule embryon "sait déjà" s'il est voulu.

    En incorporant la volonté de Dieu dans votre vie et en l'incluant dans votre quotidien, considérez le fait que l'énergie curative de l'amour de Dieu baigne chaque cellule de votre être. La plus petite molécule est impliquée dans cette circulation. Par conséquent, il va de soi que plus vous vous efforcez d'inclure Dieu et Sa volonté dans votre vie en prenant cette inclusion au sérieux, plus vous deviendrez sain d'esprit, de mental et de corps, car cette pensée transcendera tout, et vos paroles et vos actions ressembleront plus à Dieu.

    Trop de pensées, de paroles et d'actions sont tellement incroyablement banales et dépourvues de toute valeur d'ascension qu'elles restent clouées au sol n'ayant rien à montrer pour l'étape suivante dans la vie éternelle. Ceux qui vivent des vies banales et dont le coeur n'a jamais appris à « voler sur les ailes aimantes de l'énergie d'amour créatrice de Dieu », n'ont pas appris à s'élever au-dessus de la monotonie du quotidien stressant.

    Les âmes des mortels progressent énormément une fois qu'elles prennent conscience que l'énergie vitale de Dieu s'écoule incessamment en elles; c'est ainsi qu'elles s'éveillent à la vie et apprennent qu'elles peuvent monter en flèche et se délecter dans l'amour de Dieu ! Dès lors, la paix intérieure et la croissance de l'âme sont inéluctables, car les humains aspirent enfin à inclure Dieu plus consciemment dans leur vie. C'est alors que débute sérieusement la formation d'incorporer la volonté de Dieu dans la totalité de l'être, ce qui procure à l'âme la liberté qu'elle recherchait.

    9 février 2011

    Le Pardon de soi et des autres

    Je t'ai guidé en t'aidant à réaliser combien il est important que tu te concentres entièrement sur la tâche à accomplir.

    Abordons le sujet du pardon de soi et d'autrui, qui est d'importance primordiale pour effacer de l'esprit ce qui pourrait bien gâcher une grande partie de ta vie si tu le permets, ce qui pourrait gâcher une grande partie de tes jours, ta clarté d'esprit et tes progrès, surtout au sens spirituel, lorsqu'il t'est difficile de pardonner.

    Il y a essentiellement trois circonstances différentes au cours desquelles tu peux être mis en colère par quelqu'un qui te prive de ton respect de toi-même ou de ta confiance en toi, qui te dérobe de la reconnaissance de toi-même, voire même qui dérobe ou endommage une de tes possessions. Examinons également les blessures infligées à quelqu'un que tu aimes beaucoup. Pour beaucoup, c'est la chose la plus difficile à pardonner. Considérons également le pardon de soi pour des accidents causés, pour des erreurs commises, pour des dommages infligés à autrui.

    L'incapacité de pardonner est comme un poids qui peut t'écraser. L'important c'est d'essayer de comprendre celui qui t'a blessé ou qui a blessé un être cher. Et s'il t'est impossible de déterminer pourquoi un tel dommage a été infligé, il est bienfaisant d'imaginer qu'il y a une raison, oui, même si tu ne peux pas la découvrir toi-même. En fin de compte, il est important de réaliser que l'autre est aussi une créature de Dieu, un enfant de Dieu, une progéniture du Créateur Lui-même, et par conséquent un frère ou une soeur, un membre de ta famille. S'il est difficile de déterminer pourquoi ces torts ont été causés, il est sage de donner libre cours à ton imagination et de trouver n'importe quelle raison et, ce faisant, d'apaiser la difficulté.

    Dans une situation où tu es le faiseur de tort, il est important que tu trouves en toi la même grande valeur que le Créateur t'a assignée. Tu es bien l'enfant de ce Créateur. Tu as reçu cette vie pour progresser. Tu as reçu cette vie et les vies à venir, et d'autres encore au-delà de celles-ci, pour te perfectionner et te trouver un jour en Sa présence afin d'être apprécié pour ce que tu auras accompli. Considère-toi comme un jeune débutant, enclin à commettre de nombreuses erreurs et apprends à pardonner, car il y a en toi une grande valeur actuelle et potentielle que le Créateur reconnaît dans l'immédiat.

    Pourquoi ne peux-tu reconnaitre cette valeur et ne vois-tu que tes erreurs et tes défauts, culpabilisant à tout moment pour les moindres erreurs et faux pas ? En évaluant la valeur que tu as aux yeux du Créateur, prends pour acquis que tu n'as pas reçu cette possibilité de progresser et de devenir pareil à Dieu s'il ne t'était pas possible d'y parvenir. Si tu ne parviens pas à te pardonner ni à pardonner autrui, tu ne cesseras jamais de regarder en arrière dans le temps. Au lieu de cela, vis au présent et anticipe l'avenir, et vois-toi comme devenant une meilleure personne que celle que tu penses être aujourd'hui.

    8 février 2011

    Le drame de l'humanité

    Tout, tout, tout, vous saurez tout sur ...

    Voici une grille de lecture inspirée de la hiérarchie des besoins de Abraham Harold Maslow (1908-1970), une échelle de vie :

    Tout ce que vous croyez être vrai à propos de votre besoin...
  • de survie (tels que la faim, la soif) ;
  • de sécurité et de protection (tels que le désir d'un toit ou d'une bonne assurance) ;
  • d'appartenance et d'amour (qui reflètent la volonté de faire partie d'une famille, d'un groupe, d'une tribu) ;
  • d'estime des autres et d'être utile (qui permettent de se regarder dans le miroir le matin) ;
  • de réalisation de soi, et de servir (qui renvoient au désir de se réaliser soi-même à travers une oeuvre, un engagement) ;
  • ... est vrai dans la mesure où cela l'est pour vous.

    C'est pourquoi je vous encourage à avoir foi (confiance) dans les outils qui vous ont été fournis afin de poursuivre votre évolution personnelle, afin d'apprécier que tous vos défis augmentent non seulement en valeur, mais aussi afin de manifester ce qui ressemblera fort à qui vous êtes et à ce que vous êtes.

    Tandis que la Loi d'Attraction, qui attire plus de gens animés de croyances similaires et de résonance semblable qui s'accordent à trouver une information qui passe à l'étape cruciale suivante, celle qui consiste à offrir une véritable solution afin de poser les blocs de la fondation avec constance et détermination, aimante la conscience qui demande que la question “Qu'est-ce que nous pouvons faire ?” trouve sa réponse. Cette réponse viable qui exprime la volonté de l'ensemble se trouve dans ces messages que je vous envoie régulièrement.

    7 février 2011

    Achever sa tâche

    Il y a les artistes les plus célèbres, les peintres, les sculpteurs, les génies... et moi.

    Ce sont Vincent Willem van Gogh (1853-1890), Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni (1475-1564), Leonardo di ser Piero da Vinci (1452-1519); ils sont partis depuis longtemps et pourtant on se souvient d'eux, non pas tant pour leur existence spirituelle que pour ce qu'ils ont laissé derrière eux. On se souvient d'eux par l'intermédiaire de leurs oeuvres d'art, leurs inventions et leurs découvertes. La plupart de ces grands êtres humains collaboraient avec des Artisans Célestes. Vous aussi, dans une certaine mesure.

    Vous avez produit quelque chose en conjonction avec ces Entités Célestes, ces Personnalités Célestes, vos amis, et vous avez produit quelque chose qui n'est peut-être pas reconnu pour l'instant, mais qui le sera dans les années à venir. Je vous demande donc de faire votre possible pour compléter votre travail, pour qu'au-delà de cette période, vous puissiez jouir de quelques années plus reposantes, entièrement focalisées sur la spiritualité.

    Nés sur cette terre, il vous faut du temps pour découvrir qui vous êtes. Il vous faut du temps pour réaliser quel chemin prendre. Il vous faut du temps pour comprendre ce qui vous est demandé par l'Étincelle du Créateur qui habite en vous. Et ce n'est donc pas immédiatement que vous commencerez à travailler sur la tâche que vous êtes appelés à compléter.

    Il en fut ainsi avec ma vie sur Terre. Cela m'a pris du temps pour réaliser que j'étais différent. Cela m'a pris du temps pour avoir l'inclination de savoir qui j'étais vraiment, puis, finalement, est venu la certitude, la connexion avec le Tout-Ce-Qui-Est pour me faire connaître la raison de ma venue en ce monde. Le calme de votre mental, la tranquillité de vos pensées, la relaxation et les guérisons que vous effectuez au cours de vos méditations, vous montreront plus clairement le chemin, vous donneront un meilleur aperçu, ainsi que la détermination d'achever ce que vous avez décidé de faire.

    Je vous bénis. Bonne chance dans vos efforts.

    5 février 2011

    Confédération paysanne

    Je ne connais pas personnellement le domaine de l'agriculture, mais je pense qu'il ne faut pas être très malin de laisser faire.

    A mon niveau, j'avoue qu'à moins de prendre moi-même les cordons de la bourse, je suis aussi impuissant que tous les autres. Mais si j'avais un ami paysan, je l'appuierais autant que possible dans sa démarche de préserver nos moyens d'existences.

    Je m'en tiens personnellement au voeu du Patron de notre région galactique : "Que l'être humain se tienne debout !" J'en suis encore loin, je pense, mais j'entends cela dans ma conscience comme une nécessité pour pouvoir participer au prochain jeu évolutif, une vraie fête de joie en comparaison. Être debout, c'est être un minimum autonome, être au fait de comment utiliser les lois, et si possible d'en faire quelque chose qui donne une valeur à nos vies. Mais je le répète, j'en suis encore loin... probablement que cette vie ne sera pas suffisante pour que nous y parvenions parfaitement. C'est la raison pour laquelle il nous faut bien compter par la foi sur l'aide invisible, celle qui est est disponible pour nous conseiller les meilleurs choix, ceux qui concourent au plus grand bien de l'ensemble.

    Ayons pour vocation de tout faire pour Sa volonté, et ayons comme plaisir de perpétuer le bien de tous. C'est au travers de nos choix quotidiens et individuels que nous pouvons transformer cette écroulement annoncé, en une douce vague d'une prise de conscience sincère quant à nos erreurs collectives du passé. Certes, la vie va continuer, avec l'être humain, toujours avec l'être humain, mais nous serons tous fauchés, cela ne dépend pas de nous, nous avons vocation à l'être. Ce qui dépend toutefois de nous, c'est la qualité de notre grain, qui détermine notre destin.

    En vous souhaitant d'être bien attachés à votre siège. Cela va être amusant pour nos âmes. Juste quelques mois afin de résumer clairement le programme de la création, et nous serons enfin au fait de notre destinée éternelle. Craindre la vitesse du mouvement donnerait à penser à nos voisins incrédules ou crédules, qu'il y a vraiment quelque chose à redouter.

    Mais vous le savez à présent que ce sera notre occasion, notre examen de passage. Nous avons des professeurs dévoués qui veulent nous voir réussir. Cela dépendrait d'eux qu'ils miseraient sur notre foi. De là à dire qu'ils le feraient à notre place, il n'y a qu'un pas; pourtant, c'est un honneur à notre libre arbitre qui nous est fait, de pouvoir semer notre lumière sur ces champs inexplorés que sont encore les espaces à parcourir, afin de démontrer que nous voulons vraiment vivre la vraie vie telle qu'elle peut être vécue.

    Ensuite – à propos : déjà à présent ! – l'attraction forcément attractive de la Source, et de par sa respiration rythmée en milliard d'années terrestres, nous mettra en face de la providence comme jamais l'être humain n'en a fait l'expérience. Réjouissez-vous du cadeau qui nous est fait, là sur notre petite planète à l'extrémité de l'espace matériel, qui a pourtant été le foyer temporaire d'un Dieu, celui qui nous a rappelé que nous sommes les fils et les filles d'un Père très miséricordieux et bon, patient et stable, et qui a conservé un attachement profond à notre aventure terrestre. Les bras d'un Père, les bras d'une Mère divine : que c'est bon de grandir en sécurité, adorant la nature de l'Absolument Conscient, notre Créateur.

    Encourageons-nous à poursuivre coûte que coûte. J'espère que nous serons très nombreux à dire "Amen !".

    3 février 2011

    Le plan cosmique d'identité de la personnalité

    Parce que Dieu est invariant, nous pouvons donc nous fier à ce que, dans toutes les circonstances ordinaires, il fasse la même chose de manière identique et habituelle. Dieu est l'assurance de la stabilité pour toutes les choses et tous les êtres créés. Il est Dieu, donc il ne change pas.

    Toute cette constance de conduite et cette uniformité d'action sont personnelles, conscientes et hautement volitives, car le Très Haut Dieu n'est pas un esclave impuissant de sa propre perfection et de son infinité. Dieu n'est pas une force automatique agissant par elle-même; il n'est pas un pouvoir servile lié par la loi. Dieu n'est ni une équation mathématique ni une formule chimique. Il est une personnalité primordiale et libre de sa volonté. Il est le Père Universel, un être surchargé de personnalité, et la source universelle de toute personnalité chez les créatures.

    La Paternité de Dieu et la fraternité des êtres humains offrent le paradoxe de la partie et du tout au niveau de la personnalité. Dieu aime chaque individu comme un enfant distinct dans la famille céleste. Cependant Dieu aime ainsi tous les individus; il ne fait pas acception de personnes, et l'universalité de son amour fait naître une relation d'ensemble, la fraternité universelle.

    L'amour du Père individualise absolument chaque personnalité comme enfant unique du Père Universel, un enfant sans pareil dans l'infinité, une créature volitive irremplaçable dans toute l'éternité. L'amour du Père glorifie chaque enfant de Dieu, illuminant chaque membre de la famille céleste, faisant nettement ressortir la nature unique de chaque être personnel qui se détache sur les niveaux impersonnels situés en dehors du circuit fraternel du Père de tous. L'amour de Dieu dépeint d'une manière frappante la valeur transcendante de chaque créature douée de volonté, et révèle infailliblement la valeur élevée que le Père Universel attribue à chacun de ses enfants, depuis la plus haute personnalité créatrice de statut paradisiaque jusqu'à la personnalité la plus humble ayant dignité volitive parmi les tribus sauvages d'êtres humains à l'aurore de l'espèce humaine sur un monde évolutionnaire du temps et de l'espace.

    Cet amour même de Dieu pour les individus fait naître la famille divine de tous les individus, la fraternité universelle des enfants du Père Paradisiaque doués de libre arbitre. Dès lors que cette fraternité est universelle, elle est une relation de l'ensemble. Lorsque la fraternité est universelle, elle révèle non pas les relations de chacun mais les relations de tous. La fraternité est une réalité d'ensemble et révèle en conséquence des qualités du tout en opposition avec les qualités de la partie.

    La fraternité constitue une relation de fait entre toutes les personnalités dans l'existence universelle. Nulle personne ne saurait échapper aux bénéfices ni aux sanctions qui peuvent survenir comme résultat de relations avec d'autres personnes. La partie profite ou souffre en proportion du tout. Le bon effort de chaque être humain profite à tous les êtres humains; l'erreur ou le mal commis par chaque être humain accroit les tribulations de tous les êtres humains. Comme la partie se meut, ainsi se meut le tout. Comme le tout progresse, ainsi progresse la partie. Les vitesses relatives de la partie et du tout déterminent si la partie est retardée par l'inertie du tout ou portée en avant par la force vive de la fraternité cosmique.

    C'est un mystère que Dieu soit un être hautement personnel et conscient de soi, disposant d'un quartier général résidentiel, et qu'il soit en même temps personnellement présent dans un si vaste univers et personnellement en contact avec un nombre d'êtres à peu près infini. Le fait que ce phénomène soit un mystère inintelligible aux êtres humains ne devrait pas le moins du monde diminuer notre foi. Ne laissons ni la grandeur de l'infinité, ni l'immensité de l'éternité, ni la splendeur et la gloire du caractère incomparable de Dieu nous épouvanter, nous faire chanceler ou nous décourager, car le Père n'est très éloigné d'aucun de nous; il habite en nous, et c'est littéralement en lui que nous avons tous le mouvement, la vie effective et l'être véritable.

    Bien que le Père du Paradis agisse par ses divins créateurs et ses enfants créés, il jouit aussi du contact intérieur le plus intime avec nous, un contact tellement sublime et si hautement personnel que cela dépasse la compréhension de n'importe quel être intelligent de la création. Il s'agit de cette mystérieuse communion d'un fragment du Père avec l'âme humaine et le mental mortel où il habite effectivement. Sachant ce que nous savons de ces dons de Dieu, nous savons donc que le Père est en contact intime non seulement avec ses associés divins, mais aussi avec ses enfants du temps, les mortels évolutionnaires. En vérité le Père demeure au Paradis, mais sa présence divine habite aussi le mental des êtres humains.

    L'Esprit de Vérité d'un Fils a été répandu sur toute chair, un Fils a demeuré avec nous dans la similitude de la chair mortelle, les séraphins nous gardent et nous guident personnellement; mais comment l'un de ces être divins du Second ou du Troisième Centre pourrait-il jamais espérer nous approcher d'aussi près ou nous comprendre aussi pleinement que le Père, qui a donné une partie de lui-même pour être en nous, pour être notre moi réel et divin, et même éternel ?

    L'esprit est la réalité personnelle fondamentale dans les univers, et la personnalité est fondamentale pour toute expérience progressive avec la réalité spirituelle. Toutes les phases d'expérience de la personnalité sur tous les niveaux successifs de progression universelle fourmillent d'indices conduisant à la découverte de réalités personnelles attirantes. La véritable destinée des êtres humains consiste à créer des buts nouveaux et spirituels, puis à répondre aux attraits cosmiques de ces buts célestes de valeur non matérielle.

    L'amour est le secret des associations profitables entre personnalités. Un seul contact ne suffit pas pour connaître réellement une personne. On ne peut pas apprécier la musique par des déductions mathématiques, bien que la musique soit une forme de rythme mathématique. Ni le numéro affecté à un abonné au téléphone, ni le pseudonyme enregistré dans un réseau social, n'identifie en aucune manière la personnalité de cet abonné ou de ce membre, et ne donne aucune indication sur son caractère.

    Les mathématiques, la science matérielle, sont indispensables pour discuter intelligemment des aspects matériels de l'univers, mais leur connaissance ne fait pas nécessairement partie d'une réalisation plus élevée de la vérité ou de l'appréciation personnelle des réalités spirituelles. Non seulement dans les royaumes de la vie, mais aussi dans le monde de l'énergie physique, la somme de deux ou plusieurs facteurs représente très souvent quelque chose de plus que la somme des conséquences prévisibles de cette combinaison, ou quelque chose de différent. La science entière des mathématiques, le domaine total de la philosophie, la physique et la chimie les plus avancées ne pouvaient ni prédire ni savoir que l'union de deux atomes gazeux d'hydrogène avec un atome gazeux d'oxygène produiraient une substance nouvelle et qualitativement surajoutée – l'eau liquide. À elle seule, la constatation de ce phénomène physicochimique aurait dû empêcher le développement de la philosophie matérialiste et de la cosmologie mécanique.

    L'analyse technique ne révèle pas ce qu'une personne ou une chose peuvent faire. Par exemple, on emploie efficacement l'eau pour éteindre le feu. Que l'eau éteigne le feu, c'est un fait d'expérience quotidienne, mais cette propriété de l'eau n'aurait jamais pu être révélée par analyse. L'analyse détermine que l'eau est composée d'hydrogène et d'oxygène; une étude plus approfondie de ces éléments montre que l'oxygène est le support réel de la combustion et que l'hydrogène brule librement par lui-même.

    Notre religion devient réelle parce qu'elle émerge de l'esclavage de la peur et de l'asservissement des superstitions. Notre philosophie lutte pour s'émanciper des dogmes et de la tradition. Notre science s'est engagée dans le combat millénaire entre la vérité et l'erreur en luttant pour délivrer l'être humain des liens de l'abstraction, de l'esclavage des mathématiques et de l'aveuglement relatif du matérialisme mécaniste.

    La perfection n'est pas automatique; il nous faut faire preuve de vrai courage et de véritable intuition pour modifier notre façon de penser et de ressentir. Quelle petite démarche pouvons-nous faire aujourd'hui pour aller dans le sens positif de la réalisation de la perfection ? Sondons notre âme et entreprenons cette démarche, car il n'y a aucune réalisation plus grande que celle qui nous rapproche de notre Créateur bien-aimé et Le reflète d'avantage. Les mortels ont un noyau d'esprit. Le mental est un système d'énergie personnelle existant autour d'un noyau divin d'esprit et fonctionnant dans un environnement matériel. Cette relation vivante entre le mental personnel et l'esprit constitue le potentiel universel de personnalité éternelle. Des difficultés réelles, des déceptions durables, des défaites sérieuses ou la mort inéluctable ne peuvent survenir que si des concepts égocentriques prétendent évincer complètement le pouvoir gouvernant du noyau spirituel central, ce qui disloque le plan cosmique d'identité de la personnalité.

    2 février 2011

    Ancrages de lumière

    Les choses évoluent très rapidement sur votre monde, certaines comme prévues alors que d'autres doivent être révisées et recalculées.

    Nous connaissons chacun des abonnés de la liste 999, et nous vous demandons de prêter une attention particulière à vos vies et voix intérieures, car vous serez guidés à travers les nombreux changements qui prennent place actuellement, et ceux qui vont se produire dans un avenir proche à mesure que les mandats du Temps de Correction seront exécutés. Eteignez la télévision et la radio; sanctifiez-vous et bannissez de votre vie le drame des médias – violence, haine, malice, avidité, vengeance et toutes les autres formes de peur et de négativisme que le grand public ingère au quotidien, ce qui le met à la merci des pouvoirs mondiaux.

    Vous allez devenir des ancrages de lumière et une voix d'espoir dans ce monde quand ces nombreux changements s'abattront sur vous. N'ayez pas peur si vous entendez parler d'évènements catastrophiques et réalisez que l'aube de l'ère de Lumière et de Vie est proche : elle apportera la vraie liberté à toute l'humanité en même temps que les chaînes de la servitude seront désassemblées. Beaucoup se tourneront vers vous pour obtenir des réponses, car ils ne trouveront aucun réconfort dans les assurances des politiciens et des gouvernements. Les anciens modèles de lavage de cerveau politique n'auront plus d'emprise sur les « masses ignorantes », car la conscience humaine est en train de subir de grands changements au cours desquels beaucoup de ceux se trouvant "au fond" élèveront leurs regards en quête de direction vers ceux ayant des vibrations supérieures et émanant de la lumière.

    Lorsque les tactiques des élites et les anciens paradigmes de contrôle cesseront de duper les masses, leurs méthodes deviendront plus désespérées et leurs crimes seront plus horribles. Gardez les pieds sur terre, mes amis, et soyez à l'écoute des directives d'en haut, car nous sommes avec vous et autour de vous à chaque instant, prêts à servir ceux qui s'alignent avec les forces de la lumière et ceux qui font la volonté de notre Père du Paradis.

    Il est temps de fermer la porte de votre chambre et de vous asseoir dans la présence de l'Esprit qui demeure en vous. Demandez des conseils et des directives, demandez plus de clarté dans les décisions que vous êtes sur le point de prendre. Cherchez refuge dans les choses durables, qui sont réelles, et laissez tomber les désirs d'auto-gratification de l'égo. L'amour, la foi et les relations sont réels, tandis que la peur, l'obscurité et le matérialisme ne le sont pas. Choisissez judicieusement, vivez en paix, gardez espoir dans les assurances bénies du statut de fils et de filles de Dieu, car vous êtes les enfants du Très-Haut.

    Que ma paix soit avec vous.

    1er février 2011

    Lettre pour la jeunesse de ce monde : c'est le passage à l'action !

    Vous n'habitez pas un monde d'amour et d'acceptation, toutefois la vie veut vous aimer et vous mettre en sécurité. Pour ce faire, ayez confiance en l'Intelligence divine qui peut influencer vos affaires et vous faire courir de succès en réussite.

    Attendez-vous dès à présent à une accélération du temps, mais veillez aussi à faire le choix de la vérité, de la beauté et de la bonté, tout cela au travers d'une expérience humaine qui démontre votre foi en Dieu et votre amour fraternel. Choisissez consciemment de parler avec sagesse et discernement, de prendre soin de votre corps, de vous réjouir de l'amour que vous pouvez offrir et recevoir. Car c'est l'amour qui anime vos vies et c'est en aimant que vous recevrez plus d'amour. Autour de vous, mais surtout en vous, vous disposez de l'aide dont vous avez besoin; ce n'est pas souvent sous forme d'objet que vous recevez, pourtant cette aide est bien présente et n'attend que des coeurs qui s'ouvrent pour recevoir plus de lumière.

    Vous êtes avant tout des êtres humains en devenir, les acteurs et les cocréateurs de votre vie. Chacun de vous a sa propre beauté, comme des fleurs vous vous ouvrez et vous vous épanouissez à votre manière et à votre rythme. Vous êtes sur Terre pour accomplir votre destinée, cela peut être une mission à accomplir patiemment, ou cela peut être de dépasser vos limites d'hier. La signification est votre adaptabilité à survivre dans toutes les situations auxquelles vous êtes confrontés, sans que jamais elles ne soient au-delà de vos forces. Plus sa qualité d'adaptation cosmique est grande, plus une expérience possède de signification. La valeur en est si pronfonde que vous aurez besoin d'une éternité de temps pour en voir la suprématie.

    Ouvrez-vous à quelque chose de nouveau, regardez avec amour afin de voir plus clairement qu'il n'y a pas seulement quelque chose à faire mais à savoir. Plus vous comprendrez votre univers, et plus celui-ci s'élargira. Faites-vous confiance : la manière de voir à l'extérieur de vous-mêmes reflète ce qu'il y a en vous. Faites honneur à votre créativité, en vous félicitant mutuellement, tant pour les petites que les grandes choses que vous réalisez tous ensemble. Décidez de dépasser les limites de votre mental, cela vous le pouvez si vous établissez un dialogue avec l'Esprit qui est en vous.

    Vous ne pouvez vous sentir perdus ou seuls ou abandonnés, car vous vivez déjà au sein de l'Intelligence divine. Laissez vos bien-aimés s'en aller puisqu'il faut qu'ils continuent leur chemin dans l'au-delà. Ayez comme espoir que nous accosterons tous sur les berges du Paradis, en groupe, en famille. Rappelez-vous : l'amour fait toujours disparaître la douleur; vous n'êtes pas obligés de travailler dur pour mériter de manger à votre faim; en vous aimant les uns et les autres vous aurez la force et la motivation afin de surmonter tous les obstacles; aimez tous les enfants, tous ceux qui sont plus faibles que vous, et surtout aimez-vous vous-mêmes.

    Quand vous êtes prêts à évoluer, votre vie escalade des sommets dont vous n'imaginiez pas la beauté, vous accédez à un savoir-faire dont vous ne réalisez pas aujourd'hui la bonté; en élargissant votre horizon vous faites disparaître facilement vos limites et vous découvrez votre vérité, peut-être même La Vérité. Vous êtes avant tout une expression individuelle de la Vie, c'est pour cela que je vous encourage fermement à choisir la Vie : faites des choix qui nourrissent votre vie intérieure, votre maison, votre famille, mais aussi tous les êtres humains ! La seule chose que vous êtes en mesure de maitriser, ce sont les pensées que vous pensez maintenant, ainsi vous saurez transformer les leçons à apprendre en partie de plaisir, et vous transformerez votre environnement en lieux de paix et de bonté, même votre santé deviendra tout à fait stable.

    La sagesse, si vous la cherchez de toute votre force, se trouve en vous, nulle part ailleurs. Cette sagesse vous dira toujours de rester en mouvement et de voir grand : vous méritez déjà ce que la Vie a à vous offrir. Bien que, comme nous tous, vous devrez délaisser un jour votre corps pour continuer sur une autre sphère d'évolution, la mort n'est toutefois qu'une porte qui s'ouvre sur une nouvelle vie. Chaque changement est un moment de nouveau départ. Faites circuler les bonnes nouvelles et délaisser celles qui ne nourrissent pas la vérité, la beauté et la bonté. Encouragez vos proches à s'aimer davantage et à croire que tout est à portée de main pour celui qui cultive sa vie intérieure. Soyez l'exemple d'un mode de vie paisible, en utilisant le pardon comme pouvoir de guérison que vous avez toujours à disposition.

    Remerciez vos parents, vos ainés, vos maitres, car ils sont en effet des gens merveilleux quand ils vous montrent comment accéder à votre responsabilité d'être des hommes et des femmes en devenir. Votre expérience doit poursuivre la perfection, mais soyez humbles en constatant que vous n'êtes encore que très loin de cet objectif et que vous avez encore beaucoup à apprendre. D'ailleurs, même en étant imparfaits, soyez vous aussi des professeurs pour les plus jeunes; même si c'est peu que vous parvenez à enseigner, c'est déjà suffisant. Ne perdez jamais votre idéal de vie, l'utopie magnifique qui fait vibrer vos tripes.

    Vos pensées déterminent votre vie, c'est un fait, mais vous vivez une expérience avant tout humaine, et vous avez dans votre mental un guide spirituel qui connaît le chemin à vivre. Soyez à son écoute quotidiennement, sentez la sécurité qu'il y a d'être en sa présence tous les jours de votre vie. Cette entité divine à l'intérieur de vous enrichit votre âme des valeurs qui feront votre futur éternel, et elle vous libère et vous pardonne toutes vos erreurs, même les plus graves. La plénitude de la vie et la richesse de votre personnalité sont accessibles quand vous entretenez la meilleure relation qui soit avec le Fragment paternel qui est logé à l'intérieur de vous.

    Vous avez la responsabilité de choisir si vous voulez survivre ou non, en contribuant au plus grand bien du plus grand nombre, et vous avez aussi la liberté d'aimer votre Créateur, ou non. Pourtant, tout en sachant combien personne ne peut vous obliger à quoique ce soit, vous ne pourriez vraiment apprécier la valeur de ce choix et de cette liberté à moins d'avoir saisi son amour, et d'avoir compris sa soif de pouvoir vous aimer.

    Accordez-vous du temps à tout ce domaine que nous appelons spirituel – qui est du domaine de l'esprit – car vous avez bel et bien un Esprit, et vous êtes donc tous des temples divins. Que le dessein de votre personnalité exprime pour l'éternité votre bonne volonté à servir vos frères et soeurs, en faisant la volonté du Père Universel, et dont l'appel éternel est “ Soyez parfaits comme je le suis moi-même ”.

    Toutes tentatives supplémentaires pour vous faire imaginer les gloires du Paradis seraient futiles : il vous faut attendre et vous élever pendant votre attente, car en vérité “ l'oeil n'a pas vu, l'oreille n'a pas entendu et le mental des mortels n'a pas perçu les choses que le Père Universel a préparées pour ceux qui survivent à la vie de la chair sur les mondes du temps et de l'espace ”.

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    31 janvier 2011

    Je suis la lumière du monde !

    Nous sommes des êtres humains en devenir, qu'on se le dise ! Les besoins de l'ego s'effritent, il n'y a que l'expression de notre foi en Dieu qui compte !

    J'accueille cette Lumière et je m'abandonne à elle. Je commande une plus grande capacité de réception et d'intégration de cette Lumière. Tout ce processus se réalise dans l'harmonie, la douceur et l'équilibre parfait.

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    30 janvier 2011

    Ère Universelle ou être co-créateur

    Il y a dans le mental de Dieu un plan incluant toutes les créatures de ses immenses domaines, et ce plan est un dessein éternel d'occasions favorables sans bornes, de progrès illimité et de vie sans fin. Et les trésors infinis de cette carrière incomparable récompensent nos efforts !

    Cette année 2011 sera amorcée l'Ère Universelle. Le temps s'y écoulera 20 fois plus vite que la précédente Ère Galactique, qui a débutéd en 1999. Notre conscience collective recevra une dimension nouvelle dans la compréhension de ce qu'est notre véritable relation avec le Créateur.

    Ceux qui se seront adaptés au changement que nécessite cette nouvelle étape, auront loisir de jouer un rôle sur une nouvelle scène qui apparaîtra dès la fin de cette année, à la mesure de l'unité de dessein de leur personnalité. Aucun être humain n'a su imaginer la grandeur (la bonté) et l'amour (la miséricorde) qui y seront présents.

    Nous aurons cette année une expérience à vivre dans une perspective d'universalité, et qui nous permettra de faire la synthèse de toutes les expériences de la création. C'est donc une année qui devrait augmenter notre compréhension que nous sommes tous un fragment de conscience individuelle qui possède à l'intérieur d'elle-même cette énergie du Créateur, dont elle peut admettre l'existence et qu'elle peut connaître personnellement et intimement. Chacun est en fait un fragment manifesté de cette énergie subtilement puissante; c'est là notre vraie nature de co-créateur.

    C'est le temps de connaître sa raison d'être, et c'est par la méditation et la prière que nous apprenons à communier avec les régions supérieures, à projeter vers le Ciel la partie la plus subtile de notre âme, pour qu'à son retour elle nous rapporte des éléments nouveaux, plus spirituels, que nous ne possédions pas. Ainsi, au lieu de répéter éternellement les mêmes fautes, les mêmes comportements erronés ou la même médiocrité, nous arriverons à nous dépasser. L'être humain a le pouvoir de se projeter dans les régions divines, afin d'attirer à lui des éléments plus purs, plus lumineux, et c'est ainsi qu'il arrive à se dépasser, à se créer lui-même, à réaliser des oeuvres grandioses. On appelle cela l'évolution.

    Prions et servons afin que tous soient en mesure de saisir le cadeau immense qu'il y a d'être conscient de faire partie d'un univers encore plus grand, tel que le Créateur de cette galaxie est un fragment minuscule d'un foyer de potentialité plus fin et plus englobant qui soutient une plus grande Création, qui est née à un certain moment de ce qui vit au-delà du perceptible dans un état non connaissable.

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    29 janvier 2011

    Le devoir de servir

    Indépendamment de l'état de votre vie personnelle – de votre santé, de vos sentiments envers les autres, de votre sécurité financière, ou de toute autre leçon de la vie dont vous pouvez faire l'expérience – ce qui importe est le maintien d'un service aimant (la volonté de Dieu).

    Si le Père vous donne une occasion de servir, c'est dans votre intérêt ainsi que dans celui de ceux que vous servez, d'agir pour accomplir ce que Dieu vous demande de faire dans votre coeur. Le service de soi doit décliner et laisser agir la Volonté de Dieu par l'intermédiaire de l'esprit. Ce n'est que par le biais de l'altruisme que nous pouvons servir comme nous sommes appelés à le faire.

    Le temps ne viendra jamais quand vous pourrez dire « toutes les leçons de ma vie ont été apprises – maintenant je peux servir Dieu et les êtres humains dans la perfection. » Tout au long de votre carrière éternelle, vous apprendrez, enseignerez, et servirez, car c'est ainsi que le Créateur mène ses enfants à la perfection. Même après l'étreinte de la finalité, vous continuerez à apprendre et à faire l'expérience de choses nouvelles tout en continuant à servir de façons nouvelles. Toutes ces choses vont de pair.

    Il se peut que vous éprouviez des difficultés en ce moment, mais cela ne devrait pas vous empêcher d'aider quelqu'un qui traverse également des épreuves, car la guérison peut prendre place pour tous deux dans l'interaction d'un service aimant. Ne laissez jamais les épreuves de la vie vous paralyser – continuez d'aller de l'avant sous la direction de l'Esprit Intérieur. Continuez à faire place à cette direction par le biais de vos méditations silencieuses. Ne vous centrez pas sur vos épreuves personnelles et permettez à la guérison de prendre place.

    Lorsque vous vous disciplinez, par le biais de la maîtrise de soi, à suivre vos appels internes, vous permettez à un canal plus grand et plus large de communication spirituelle de s'écouler dans votre conscience. Permettant une communication à double sens, par la prière et la vénération – la reconnaissance, la gratitude, et le désir désintéressé que la volonté divine se manifeste – vous continuez à progresser et à atteindre vos Cercles de réalisation de la personnalité. Quand vous permettez au drame des conflits personnels d'évincer la communication de la vie intérieure, vous trouvez souvent que les leçons difficiles sont encore plus difficiles à supporter et parfois que ces leçons difficiles semblent se répéter sous des formes diverses en raison de cette absence d'écoute interne et de compréhension.

    Gardez les pieds sur terre et ayez foi, mes chers amis, car notre Père du Paradis sait ce qui convient le mieux à ses enfants, et Il apportera les changements que vous désirez dans votre coeur. Continuez d'être un point d'ancrage de lumière quel que soit le stade actuel de votre vie, et Dieu vous sera fidèle grâce à la providence et à une meilleure compréhension du plan divin.

    28 janvier 2011

    Réalité des fils et des filles, ou fiction des aliens ?

    Le discernement moral servira toute personne qui choisit de faire confiance à sa voix intérieure.

    « Ils se sont éloignés de la lumière de la raison en raison de l'éblouissement illusoire de leur intellect trompeur; ils se sont fourvoyés par les ruses des influences astrales et par les erreurs d'imagination. Ils tombent continuellement dans l'erreur en cherchant au-delà ce qui existe au-dedans d'eux... »

    Ne vous souciez pas des leurres et de toutes les opérations sous fausse bannière, ou sous faux pavillon, que vous ont préparé les gouvernements, ceux-ci étant uniquement destinés à justifier plus de contrôle et moins de liberté, dévoilant aussi l'absurdité de leurs plans et dont la finalité a déjà été annoncée. En éteignant votre télévision, vous aurez beaucoup plus de temps afin d'inspirer à vos pensées une direction joyeuse et optimiste, selon les directives internes données à votre coeur-mental. Votre unique boussole est à l'intérieur de vous; confiez-vous à votre Esprit intérieur !

    Certes, nous ne sommes pas seul dans l'univers, et nous ne l'avons jamais été. Cet univers est le fait du Dispensateur Universel, la source et la destinée des âmes. Le Grand Contrôleur ne fait pas d'erreurs, le Dieu Créateur est entièrement dépourvu de crainte et d'inimitié. Combien pur et beau, combien profond et insondable est l'Ancêtre céleste de toutes choses. L'Infini est très excellent du fait qu'il se fait connaître aux êtres humains. Il est le commencement et la fin, le Père de tout dessein bon et parfait. Avec Dieu, toutes choses sont possibles. L'éternel Créateur est la cause des causes.

    Dieu contrôle tout pouvoir. Il a tracé un chemin pour l'éclair. Il a ordonné les circuits de toutes les énergies. Il a décrété l'heure et le mode de manifestation de toutes les formes d'énergie-matière. Et toutes ces choses sont maintenues pour toujours sous sa perpétuelle emprise. La lumière et l'énergie du Dieu éternel tournent ainsi indéfiniment autour de son circuit majestueux formé par la procession sans fin, mais ordonnée, des nuées d'étoiles composant l'univers des univers. Toute la création circule éternellement autour de la Personnalité Paradisiaque, centre de toutes les choses et de tous les êtres.

    J'ai tendance à croire que c'est ce vaste contrôle généralement méconnaissable de la coordination et de l'interassociation de toutes les phases et formes de l'activité de l'univers qui fait qu'un pêle-mêle aussi bigarré et apparemment aussi désespérément confus de phénomènes physiques, mentaux, moraux et spirituels se dénoue si infailliblement à la gloire de Dieu et pour le bien des êtres humains et des anges.

    Le Père Universel est le Dieu de toute la création, la Source-Centre Première de toutes les choses et de tous les êtres. Pensez d'abord à Dieu comme à un créateur, puis comme à un contrôleur, et enfin comme à un soutien infini. La vérité sur le Père Universel avait commencé à poindre sur l'humanité lorsque le prophète a dit : « Toi, Dieu, tu es seul, il n'y a personne en dehors de toi. Tu as créé les cieux et les cieux des cieux avec toutes leurs armées. Tu les préserves et tu les contrôles. C'est par les Fils de Dieu que les univers ont été faits. Le Créateur se couvre de lumière comme d'un vêtement et il étend les cieux comme un rideau. »

    Je trouve facile et agréable d'adorer quelqu'un de si grand qui se dévoue en même temps si affectueusement à un ministère sublimant envers ses humbles créatures. J'aime tout naturellement quelqu'un de si puissant pour créer et contrôler sa création et qui cependant manifeste une bonté si parfaite et une telle fidélité dans la bienveillance affectueuse qui nous couvre de son ombre. Je crois que j'aimerais Dieu tout autant s'il n'était pas si grand ni si puissant, pourvu qu'il soit aussi bon et aussi miséricordieux. Nous aimons tous le Père, plus pour sa nature que par égard pour ses stupéfiants attributs.

    Considérez ce que signifie d'être le temple d'un fragment du Père Universel.

    Signé : un guerrier de l'arc-en-ciel, votre serviteur, du groupe des aigles au service de toutes les consciences mues par le désir de faire la volonté du fragment de la Source qui est logée dans le coeur-mental de tous les êtres humains.

    28 janvier 2011

    Tout est parfait !

    Ici et maintenant, tout est parfait. Vous êtes où vous êtes censés être.

    Des milliers d'évènements se sont produits dans l'univers et des milliers d'êtres ont joué leur rôle pour que vous puissiez être ici aujourd'hui. C'est l'importance suprême de cet instant, du "maintenant".

    A partir de maintenant, de cette seconde, vous avez le pouvoir de choisir le millier d'évènements à venir et d'inspirer des milliers d'êtres dans l'univers. Ou vous pouvez simplement tout ignorer et ne rien faire. C'est votre prérogative.

    Quand vous considérez la vie de cette façon, chaque instant devient très utile et important. La vie devient un privilège et le "maintenant" devient inestimable. Chaque seconde dont vous jouissez vous donne l'occasion de faire briller votre lumière intérieure et d'honorer tous les efforts et les évènements qui ont permis à cette seconde de temps d'exister.

    Ne laissez pas le poids de ce savoir peser sur vos épaules au cours de votre voyage. Le moment dont vous profitez maintenant est un cadeau du Père qui vous aime inconditionnellement et est prêt à vous attendre toute une éternité. Si vous avez une décision à prendre aujourd'hui et que vous ne la prenez pas, il y aura toujours demain. Vous pouvez prendre tout le temps nécessaire à votre croissance spirituelle, mais tel un enfant au seuil de la salle de jeux, préfériez-vous y rester ou le franchir pour profiter de ce qui a été préparé pour vous ?

    27 janvier 2011

    Le Gourou intérieur

    Soyez assurés que chaque mortel a la capacité d'être à l'écoute de la Voix silencieuse intérieure. C'est le Don donné par Dieu d'un Guide personnel qui vous accompagne durant votre vie mortelle jusque dans l'Eternité.

    C'est triste de constater qu'ils sont peu nombreux à profiter de cette occasion magnifique pour cultiver cet accès direct à Dieu. Ils sont bien trop nombreux ceux qui pensent avoir besoin d'un gourou de quelque sorte, chez qui ils doivent se rendre pour l'écouter, alors que le plus grand des Gourous vit à l'intérieur d'eux.

    Ils vont demander : « Où est localisé ce gourou ? » Je vous le dis à présent, regardez dans votre coeur, où une part importante de votre mental se situe. Vos scientifiques ne sont pas sûrs de l'endroit où se trouve votre mental. Votre mental, lorsqu'il est suffisamment discipliné, gouverne vos pensées, et il existe un lien spécifique entre le coeur et la tête. Cependant, trop de mortels continuent de vivre dans leur tête, et non à partir de leur coeur, si bien que cette précieuse connexion est négligée. Si davantage de gens se consacraient à cette auto discipline qu'est la méditation, ils trouveraient la richesse intérieure qu'ils ne pensaient pas être possible.

    Il est d'une extrême importance de connecter la tête avec le coeur, et ensuite de se connecter avec votre précieux Tuteur intérieur, qui s'est porté volontaire pour habiter en vous pendant le voyage de votre vie. Et lorsque vous décidez de vous aimer l'un l'autre, et de faire la volonté de Dieu, vous deviendrez vraiment le partenaire de votre Esprit intérieur, et éventuellement vous fusionnerez avec lui en devenant un.

    Ceci est en réalité le but de celui qui habite en vous, afin que vous ayez la tâche plus facile pour devenir parfait dans l'éternité, lors de votre voyage d'ascension vers le Paradis. Là, vous serez présentés à Dieu par celui qui était à un moment donné l'Etincelle de Dieu, qui était venu habiter en vous lorsque vous avez pris votre première décision morale.

    Ce voyage d'ascension est ouvert pour chaque et tout mental pensant qui a la volonté de se laisser guider dans la voie de Dieu, et qui s'applique honnêtement et sincèrement à pratiquer la règle d'or, de faire aux autres ce que l'on aimerait qu'on nous fasse. Cela en finirait avec les guerres, car la question se poserait dans chaque coeur, pourquoi faire du mal à une autre créature quelle qu'elle soit sur cette planète ?

    De cette façon, vous apprendriez que vous êtes tous parents, et que vous partagez tous la même Source Originelle, de laquelle toute vie découle. On ne peut pas répéter cela assez, car les humains sont tellement enclins à l'oubli sélectif.

    Notre croissance spirituelle est mesurée et marquée sur le mur de l'éternité.

    26 janvier 2011

    L'ère de l'impensable ou l'impensable réalité

    Définition "impensable" : se dit de ce que l'on ne peut concevoir, qui est inconcevable, qui est "unthinkable", incompréhensible, inimaginable, que l'on ne peut imaginer.

    Il nous est asséné des vérités dont il semble impossible de sortir sous peine de ridicule. Les fausses évidences pleuvent. Vouloir ce à quoi l'on aspire apparait insensé. Bref, on se gausse de celui qui affirme qu'on peut mieux vivre, dès à présent !

    L'utopie est permise mais à condition qu'elle reste un rêve. Le bonheur est un gros mot dont on n'autorise à goûter que le parfum. Le visage grave des puissants dit assez qu'ils ont le sérieux sculpté en eux. Tenez vous en, disent-ils, au certain, au sûr, à ce qu'on a déjà expérimenté ! On peut ainsi traverser une vie en se résignant. L'art des maîtres fourbes c'est de faire croire aux esclaves que tout n'est que fatalité. Le changement s'en trouve réduit à ce que l'on peut récupérer aux marges de l'histoire. Espérer est un verbe qui n'a de sens que s'il s'applique à l'au-delà !

    Et bien, c'est cette armure dans laquelle on nous enferme qu'il faut faire craquer. Il faut porter le regard au-dessus des lois qui délimitent notre possible. Comme le nouveau-né, ouvrons les yeux sur un monde tout neuf. N'attendons pas la mort pour retourner au paradis dont nous n'avons jamais été chassés.

    Ce qui est dit impensable peut être pensé : c'est ce qui n'a jamais encore été essayé. Car il n'est pas vrai que pour vivre plus il faille travailler plus. Car il n'est pas vrai que plus de violence d'État assure plus de sécurité. Car il n'est pas vrai que plus de richesses apporte la richesse. Car il n'est pas vrai que la vitesse fait gagner du temps. Car il n'est pas vrai que la misère soit le lot des paresseux. Car il n'est pas vrai que le partage soit une sanction pour les méritants. Car il n'est pas vrai que le don appartient aux cultures de "sauvages". Car il n'est pas vrai que le mieux s'obtient par la croissance forcée.

    La vie, enfin la vie comme il faudra la vivre, n'est pas dans un au-delà. Le pouvoir des États est un leurre qui masque le pouvoir des riches. Les peuples sont interdits de pouvoir, du pouvoir de décider de leur propre sort. Qui veut faire le bonheur du peuple contre le peuple est donc un tyran.

    "Lutter contre" la violence, la délinquance, le meurtre, le crime, le sida, le cancer, le divorce, la pédophilie, la pauvreté, la faim, l'insécurité, l'incertitude, en usant des outils que la science et l'industrie ont mis à notre disposition pour détruire des vies, une par une ou mille par mille, tue la civilisation. L'ensemble du monde qui nous entoure ne constitue rien d'autre que la totalité des expériences que nous en avons. Sans elles, le monde extérieur n'a aucune signification.

    L'impensable est un hymne aux origines de la vie. L'impensable nous dit : « Regardez, vous allez voir la plus grande découverte de tous les temps ! » C'est une lumière dans les ténèbres intérieures, une certaine tendance à être; c'est la transfiguration du monde : le monde va changer d'une manière impensable, dont les humains n'ont pas idée.

    25 janvier 2011

    Daniela et Lara de Slovenija

    Le croyant qui connaît Dieu éprouve de plus en plus l'extase et la grandeur de la socialisation spirituelle à l'échelle de l'univers – la citoyenneté céleste associée à la réalisation éternelle de la destinée divine consistant à atteindre la perfection.

    Après avoir gravit ma colline, je vois de loin une femme s'affairer avec des pierres. Ce n'est pourtant pas trop le coin où l'on rencontre foule qui déplacerait des cailloux.

    M'approchant de l'endroit, je commence à lui parler. Nous échangeons quelques paroles, et c'est ainsi que j'apprends qu'elle est en train d'enterrer sa chienne Lara.

    Comprenant le solennel du moment, je lui dit « Sorry ». Puis je décidais de poursuivre mon chemin. Mais elle me tendit la main et se présenta : « Daniela ». Je lui répondis en souriant : « Daniel ».

    Désormais, quand je passerais à côté du monticule de pierre, j'aurais une pensée pour la Slovénie. Avec l'Amour qui est en toi, avec l'immense Amour de la Source, avec l'aide de tes guides et de tes Frères et soeurs de Lumière, la route sera aplanie devant toi, elle deviendra de plus en plus lumineuse.

    La grandeur spirituelle consiste en un amour compréhensif semblable à celui de Dieu. Il y a de la grandeur dans la bonté.

  • Lire la suite : Vive Dida !

    20 janvier 2011

    Tolérance religieuse

    C'est un sujet très controversé dans notre monde, surtout dans l'ombre de 911 (le 11 septembre 2001) et des évènements qui ont secoué le monde ce jour-là.

    Il manque de nombreuses pièces au puzzle de ce que la plupart considèrent être « la vérité », et il y a de nombreuses factions, pouvoirs, et ordres du jour au travail dans le monde, dont le rôle demeurera caché de l'histoire. Pour m'exprimer juste à propos de cette controverse, c'est à nous, les citoyens de la Terre, qu'incombe la tâche de rechercher dans nos coeurs et esprits de quelle façon l'avenir se déroulera. J'espère que je peux illuminer des idéaux plus élevés dans les esprits – des idéaux au-delà des émotions et des pensées figées de « nous contre eux. »

    Faut-il le rappeler que mélanger la politique avec la religion est une combinaison très instable et dangereuse que les êtres humains et les gouvernements utilisent pour manipuler et contrôler les masses ? Nous en voyons les résultats désastreux tout au cours de l'histoire. Nous l'étudions, nous l'analysons, nous le reconnaissons, et pourtant nous ne le reconnaissons jamais lorsque cela se passe au présent et nous y succombons en laissant libre cours à nos émotions les plus basses de peur, de haine, de patriotisme religieux et de supériorité nationale – car tels sont les résultats projetés et prévus par ces pouvoirs de moindre lumière.

    Dans toutes les religions monothéistes de cette planète, nous trouverons des croyants qui sont guidés par l'esprit et qui connaissent dans leur coeur ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Car l'esprit ne parle que d'amour, d'unité, de miséricorde, de paix, de coopération constructive, de ces choses qui unissent l'univers et, pour ceux qui sont guidés par l'esprit, les dogmes de leur religion prennent la banquette arrière par rapport à cet appel plus élevé. C'est pourquoi nous trouverons toujours des personnes qui sont prêtes à tendre la main avec tolérance et compréhension – pour trouver un terrain d'entente – et qui se rendent compte que nous avons tous notre humanité en commun ainsi que les valeurs qui touchent chacun d'entre nous au niveau de l'âme.

    Ces âmes guidées par l'esprit seront celles qui conduiront le monde dans l'ère de Lumière et de Vie. Quand quelqu'un ira de l'avant, d'autres s'y joindront dans la solidarité; ils mèneront ce monde de l'avant et rejetteront les manipulations perverses de groupes et de gouvernements visant à contrôler et diviser les êtres humains et les nations. Le monde en a assez des mensonges et des guerres – chacun voudrait vivre en paix et en liberté car telle est la volonté divine pour l'humanité. Telles sont les douleurs de croissance de l'évolution planétaire, mes amis, et nous devons mûrir et sortir de la petite enfance, de la pensée du type « diviser et conquérir » et apprendre à comprendre le coeur de tous les hommes et femmes de cette planète.

    15 janvier 2011

    Le foyer de vos pensées

    Une loi éternelle est à l'oeuvre dans l'univers : ce n'est qu'en donnant que l'on peut recevoir, lorsqu'il s'agit de valeurs durables !

    Cela s'étend si profondément, parcourt la Création entière comme un legs sacré de son Créateur. Donner sans penser à soi, aider là où c'est nécessaire, et avoir la compréhension pour les souffrances comme pour les faiblesses de son prochain équivaut à recevoir, parce que c'est la voie simple et vraie qui mène vers le Très-Haut !

    Vouloir cela sincèrement vous apporte immédiatement secours et force ! Il suffit d'un seul désir vers le bien, sincèrement et profondément ressenti, et de l'autre côté qui vous est encore invisible aujourd'hui, le mur que vos pensées avaient jusqu'alors elles-mêmes érigé en obstacle se trouve immédiatement mis en pièces comme par une épée de feu; car vous faites un avec cet au-delà que vous craignez, que vous niez, ou auquel vous aspirez, vous lui êtes étroitement et indissolublement liés.

    Essayez ! Car vos pensées sont les messagères que vous envoyez, qui vous reviennent lourdement chargées de tout ce que vous avez déposé en elles, que ce soit en bien ou en mal. Cela s'accomplit ! Souvenez-vous que vos pensées sont des réalités qui se façonnent spirituellement, deviennent souvent des formes qui survivent à l'existence terrestre de votre corps; alors bien des choses deviendront claires pour vous.

    Il s'ensuit donc qu'il est tout à fait exact de dire : « Car leurs oeuvres les suivent ! » Les créations de la pensée sont des oeuvres qui un jour vous attendront ! Elles forment autour de vous des cercles lumineux ou sombres que vous devrez traverser afin de pénétrer dans le monde de l'esprit. Aucune protection, aucune intervention ne pourra vous y aider parce que vous disposez de la liberté de détermination. Le premier pas pour tout doit donc provenir de vous. Il n'est pas difficile, il réside uniquement dans le vouloir qui s'annonce par la pensée. C'est ainsi que vous portez en vous le ciel aussi bien que l'enfer.

    Vous pouvez décider, mais vous êtes ensuite soumis sans conditions aux conséquences de vos pensées et de votre vouloir ! C'est vous-mêmes qui les créez donc, les conséquences.

    Voilà pourquoi je vous adresse cet appel : gardez pur le foyer de vos pensées, vous fondez ainsi la paix et vous êtes heureux !

    10 janvier 2011

    Présence du Père

    La présence efficace d'un Père dans la vie de ses enfants est déterminée par le degré de coopération accordé à ses ajustements.

    Les fluctuations de la présence du Père ne sont pas dues à la variabilité de Dieu. Le Père ne se retire pas dans la solitude parce qu'il a été mésestimé. Son affection n'est pas aliénée du fait qu'une créature a mal agi. Ses enfants ont reçu le pouvoir de choisir en ce qui Le concerne. Ce sont donc ses enfants qui, dans l'exercice de ce choix, déterminent directement le degré et les limitations de l'influence divine du Père dans leur propre coeur et leur propre âme. Le Père s'est librement effusé lui-même sur nous sans limites et sans faveurs.

    Le Père Universel n'est ni une force transitoire, ni un pouvoir changeant, ni une énergie fluctuante. Le pouvoir et la sagesse du Père sont parfaitement adéquats pour faire face à toutes les exigences de l'univers. Lorsque des circonstances critiques se présentent dans l'expérience humaine, il les a toutes prévues. Il ne réagit donc pas aux affaires de l'univers d'une manière détachée, mais plutôt en accord avec les prescriptions de la sagesse éternelle et en harmonie avec les commandements d'un jugement infini. En dépit des apparences, le pouvoir de Dieu ne fonctionne pas comme une force aveugle dans l'univers.

    Il se produit des circonstances dans lesquelles il semble que des règles d'urgence aient été établies, des lois naturelles suspendues, des inadaptations reconnues et un effort fait pour rectifier la situation, mais tel n'est pas le cas. Ces concepts de Dieu ont pris naissance dans l'horizon limité de votre point de vue, dans le caractère fini de votre compréhension et dans la portée restreinte de votre vue d'ensemble. Une telle méconnaissance de Dieu est due à la profonde ignorance où vous vous trouvez de l'existence des lois supérieures du royaume, de la grandeur du caractère du Père, de l'infinité de ses attributs et du fait de son libre arbitre.

    Les créatures planétaires habitées par un esprit de Dieu et dispersées çà et là dans les univers de l'espace sont si près d'être infinies en nombre et en ordres, leurs intellects sont si divers, leurs capacités mentales sont si limitées et parfois si grossières, leur vision est si restreinte et si localisée, qu'il est à peu près impossible de formuler des lois générales exprimant convenablement les attributs infinis du Père, et restant en même temps quelque peu compréhensibles pour ces intelligences créées. C'est pourquoi, pour vous les créatures, de nombreux actes du Créateur tout-puissant paraissent arbitraires, détachés, et assez souvent impitoyables et cruels. Mais je vous assure de nouveau que ce n'est pas vrai. Les actes de Dieu sont tous intentionnels, intelligents, sages et bienveillants; ils prennent éternellement en considération le plus grand bien, non toujours d'un être, d'une race ou d'une planète individuels, ou même d'un univers individuel, mais ils tendent au bien-être et au meilleur bien de tous ceux qu'ils concernent, depuis les plus humbles jusqu'aux plus élevés. Dans les époques du temps, il arrive que le bien-être d'une fraction paraisse différer du bien-être de l'ensemble. Dans le cercle de l'éternité, ces apparentes différences n'existent pas.

    Nous faisons tous partie de la famille de Dieu; il faut donc que nous participions quelquefois à la discipline de famille. Beaucoup d'actes de Dieu qui nous troublent tant et nous déroutent résultent des décisions et des ordonnances finales de la sagesse totale permettant à l'Acteur Conjoint (l'Esprit Infini) de suivre la ligne de conduite choisie par la volonté infaillible du mental infini et d'imposer les décisions de la personnalité parfaite dont la vue d'ensemble, la vision, la sollicitude embrassent le bien-être éternel le plus élevé de toute son immense création.

    Votre point de vue isolé, fragmentaire, fini, grossier et grandement matérialiste, et les limitations inhérentes à la nature de votre être constituent un handicap qui vous empêche de voir, de comprendre ou de connaître la sagesse et la bienveillance de beaucoup d'actes divins. Ceux-ci vous apparaissent remplis d'une cruauté écrasante et caractérisés par une indifférence totale pour le confort et le bien-être, pour le bonheur planétaire et la prospérité personnelle de vos contemporains. C'est à cause des bornes de la vision humaine, de votre intellect circonscrit et de votre compréhension finie que vous vous méprenez sur les mobiles de Dieu et que vous dénaturez ses desseins.

    Mais, sur les mondes en évolution, il arrive beaucoup de choses qui ne sont pas l'oeuvre personnelle du Père Universel, mais tout enfant de la création peut dire en vérité : « Il connaît le chemin que je prends et, lorsqu'il m'aura éprouvé, j'en sortirai comme de l'or. Dieu connaît mes reculs et mes avances, il comprend mes pensées de loin et toutes mes voies lui sont familières. Mon Père sait ce dont j'ai besoin avant même que je le lui demande. Une chose est certaine : mon Père n'est jamais pris au dépourvu. »

    La conscience d'avoir mené une vie victorieuse sur la Terre naît de la foi d'une créature confrontée au terrible spectacle des limitations humaines, lorsqu'à chaque épisode récurrent de son existence et sans jamais faillir, elle ose proclamer ce défi : « Même si je ne peux pas faire cette chose, quelqu'un vit en moi qui peut la faire et la fera, une fraction de l'Absolu – Père de l'univers des univers ». C'est cela la victoire qui triomphe du monde, notre foi elle-même.

  • Lire la suite : Papa

    5 janvier 2011

    Incertitudes et vicissitudes

    Les incertitudes de la vie et les vicissitudes de l'existence ne contredisent en aucune manière le concept de la souveraineté universelle de Dieu.

    Toute vie d'une créature évolutionnaire est assaillie par certaines inévitabilités, dont voici des exemples :
  • Le courage – la force de caractère – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain soit élevé dans un environnement qui l'oblige à s'attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements.
  • L'altruisme – le service du prochain – est-il désirable ? Alors il faut que l'expérience de la vie fasse rencontrer des situations d'inégalité sociale.
  • L'espoir – la noblesse de la confiance – est-il désirable ? Alors il faut que l'existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités.
  • La foi – l'affirmation suprême de la pensée humaine – est-elle désirable ? Alors il faut que le mental de l'être humain se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu'il peut croire.
  • L'amour de la vérité – avec l'acceptation de la suivre où qu'elle vous conduise – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain croisse dans un monde où l'erreur est présente et la fausseté toujours possible.
  • L'idéalisme – l'émergence du concept du divin – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures.
  • La loyauté – la dévotion au devoir supérieur – est-elle désirable ? Alors il faut que l'être humain poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d'une défaillance.
  • Le désintéressement – l'esprit d'oubli de soi – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d'un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur. L'être humain ne pourrait choisir dynamiquement la vie divine s'il n'y avait pas une vie du moi à délaisser. L'être humain ne pourrait jamais faire jouer la droiture pour son salut s'il n'y avait pas de mal potentiel pour exalter et différencier le bien par contraste.
  • Le plaisir – la satisfaction du bonheur – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain vive dans un monde où l'alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d'expérience toujours présentes.

  • Dans tout l'univers, chaque unité est considérée comme une partie du tout. La survie de la fraction dépend de la coopération avec le plan et l'intention du tout, du désir sincère et du parfait consentement de faire la divine volonté du Père. S'il y avait un monde évolutionnaire sans erreur, sans possibilité d'un jugement malavisé, ce serait un monde sans intelligence libre. Dans l'univers du Paradis, il y a un milliard de mondes parfaits avec leurs habitants parfaits, mais il faut que l'être humain en évolution soit faillible s'il doit être libre. Il est impossible qu'une intelligence libre et inexpérimentée soit uniformément sage à priori. La possibilité de jugement erroné (le mal) ne devient péché que si la volonté humaine endosse consciemment et adopte sciemment un jugement immoral intentionnel.

  • Lire la suite : Je Suis Unique

    1er janvier 2011

    Un peu de tout

    En vrac, j'ai finalisé une année de réflexion, et je suis parti pour une ère de manifestation

    Alors que j'étais encore en train de lire le mail d'un très très proche parent, qui me disait que je ne pensais pas, je ne faisais pas, je ne parlais pas, je n'aimais pas, je n'étais pas comme lui... l'électricité de mon village a été soudainement interrompu pendant 2 heures, coupant brusquement l'élan de mon étonnement.

    A la lumière de trois bougies, je me suis mis à mettre en forme la pâte à pizza que Diana sait si bien préparer. Je l'étale pour lui donner la bonne forme, parfaite pour les dimensions de notre cheminée à bois, et je répands avec désinvolture les précieux ingrédients de base d'une bonne et vraie pizza (les secrets de cuisine sont les uniques auxquels je ne puis décemment déroger, même sous prétexte de transparence, mais je ne connais aucun italien qui soit sorti de notre table en maugréant que sa maman fait mieux que nous).

    Nous occupons les deux heures qui manquent en visionant une bonne toile (les secrets relatifs à la qualité de notre choix cinématographique sont aussi protégés par une loi purement personnelle mais bien réelle). Agrémentée des tranches croustillantes du chef, nous sentons que l'ambiance monte, monte. 23h30, nous courrons sous la douche et nous nous habillons presque tout en blanc : c'est la fête, tout le monde a décrété que c'était la fête ! Alors nous faisons aussi la fête (ce n'est par contre pas un secret de savoir que l'être humain a une folle tendance à suivre le mouvement majoritaire).

    « Coucou bébé... Angelina, Angelina... » murmure-t-on avec douceur à l'oreille de notre amour. Nous préparons notre admirable descendance féminine. Nous sommes prêts à monter sur la colline voisine pour admire les feux.

    « Oh ! quel délice ! Regarde ! » Cette fois c'est parti, les feux battent leur plein. Ici, nous en avons 3 qui se font la concurrence entre les hotels et auberges. Mais là-bas, à 5, 10, 30, 100 km, cela explose aussi : cela rétrécit la région à une "série d'échos multiples" entre les dunes et les sols calcaires. C'est clairement unique, et regardant ma fille cadette, je me dis que j'ai de la chance. Les choses simples, une famille réunie, de la confiance partagée, beaucoup d'amour... il y aurait un plat de fromage et un verre de vin fin qui m'attendrait à la maison, que je penserais que j'ai atterri sur les bords de l'extrémité Nord des fins fonds du Paradis.

    Tous les jours est une occasion de fêter une bonne année : souhaitons que cette planète soit pour l'éternité une terre d'accueil pour toutes les âmes de bonne volonté, que nous soyons unis et en mesure d'apprécier le cadeau immensément grand que la vie nous fait d'être bel et bien vivant !

    Tous les jours est une occasion de fêter une bonne année : souhaitons que cette planète soit pour l'éternité une terre d'accueil pour toutes les âmes de bonne volonté, que nous soyons unis et en mesure d'apprécier le cadeau immensément grand que la vie nous fait d'être bel et bien vivant ! Soyons bons les uns envers les autres.

  • Lire la suite : Nouveaux Talents

    du 9 mars au 28 octobre 2011

    Une conscience universelle est disponible à tous les habitants de la Terre.
    Pour lire les 234 messages de cette période : Ère Universelle


    La grandeur spirituelle consiste en un amour compréhensif semblable à celui de Dieu. Il y a de la grandeur dans la bonté. Le plus beau présent est quand la lumière te montre ta vraie grandeur, ta vérité. DanielFondateur
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