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Parfum d'Amour

*BONHEUR*


Parfum

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Message transmis le 3 février 2008 :

Du seul point de vue étymologique, le bonheur signifie évènement heureux, chance ou hasard favorable. Il marque proprement l'état moral de bien-être ou de satisfaction qui est conforme aux besoins et aux désirs matériels et moraux de l'être humain. En ce sens, le bonheur provient plutôt des circonstances extérieures et se trouve souvent soumis aux contraintes et aux vicissitudes de la vie. Le malheur, la malchance ou l'adversité représentent étymologiquement parlant leurs contraires.

Au fil des siècles, l'évolution de la branche morale de la philosophie a fait du bonheur le souverain bien dont peut être doté l'être humain. À tel point qu'à l'heure actuelle, le bonheur est souvent confondu avec la félicité ou la béatitude. Pourtant, la béatitude reste l'état d'âme de celui qui est heureux principalement pour des raisons morales. Ainsi parle-t-on de la béatitude des saints et des élus dans le ciel. La félicité, quant à elle, exprime plus particulièrement l'état de paix du coeur et de l'âme qui jouissent du bonheur suprême.

C'est donc de l'état de bonheur uni à celui de béatitude et de félicité que je traiterai ici, l'ensemble formant une attitude spirituelle proche de l'état de grâce et de paix qui peut émaner d'un être libre.

Nous pouvons aisément constater que la société contemporaine incite l'être humain à une quête du bonheur essentiellement basé sur l'avoir, sur la possession, sur la propriété de seuls biens matériels, sur l'appropriation de savoirs référencés et faisant autorité dans un monde axé autour de la compétition. Ainsi, les jeunes sont-ils propulsés dès leur premier âge, sur la scène sociale avec pour seul objectif : se lancer dans la course effrénée au bonheur en le basant exclusivement sur l'obtention d'objets remplissant leur égo de satisfactions bien éphémères – récompenses ou sanctions – valorisation narcissique ou dévalorisation – diplômes académiques, brevets spécialisés, tableaux d'honneur, premiers postes à haute responsabilité sociale, divers permis et brevets... La comparaison, l'évaluation, la compétition qui accompagnent tout "avoir", alimentent ainsi de manière névrotique des générations axées sur une quête conditionnée du bonheur autour de la seule approche égotique. L'avoir est ainsi privilégié à l'être. Aussi le bonheur du moi passe-t-il davantage par l'appropriation d'objets extérieurs à l'ego, que par une exploration des chemins intérieurs à l'être. Le bonheur devient alors synonyme de désirs ou de besoins à satisfaire à tous prix, à telle enseigne que lorsque ce n'est pas le cas, l'ego se trouve en situation de malheur. La non acquisition, la non appropriation, la non réussite, sont alors vécus comme des échecs à ce bonheur de type factice et éphémère avec tout le lot de frustrations, de culpabilités, de peurs, de douleurs, de souffrances, de déceptions, et de dévalorisations qui en résultent tout naturellement et qui accompagnent quotidiennement de nombreuses personnes soumises à une telle aliénation et à une telle manipulation.

L'effet conditionnant et pervers des modèles sociaux bien en place, particulièrement dans le monde de l'éducation, encore tourné vers l'unique savoir intellectuel et l'acquisition de compétences et de capacités comme étant les seules pouvant valider l'assise sociale et "réussie" de l'être humain, prédéfinit ainsi ce que doit être le bonheur de chacun. Cette vision du bonheur individuel conduit inévitablement à l'isolement et à l'égoïsme et favorise une société se nourrissant de conflits et de guerres aussi bien internes qu'externes.

L'emprise névrotique du pouvoir du modèle unique de bonheur dans les schémas faisant autorité tant dans l'éducation que dans les départements de la religion, des sciences, de la philosophie ou de l'économie, ancre littéralement l'être humain dans sa seule dimension d'ego de surface en proie à une folle course à la réussite. Ainsi, la réussite professionnelle, sociale ou familiale devient-elle le corollaire naturel du bonheur pris "en otage" pour des millions d'individus soumis à la vaste illusion du monde de la forme totémisée et divinisée.

Tant que l'être humain reste la proie de l'autorité de son propre égo, sa quête en boucles névrotiques du bonheur le conduira inévitablement au malheur.

Cette attitude dualiste qui consiste à rechercher à l'extérieur ce qui est déjà à l'intérieur est donc une poursuite sans fin, un leurre entretenu par l'ego de masse. Les habitudes contractées depuis des siècles, les réflexes compulsifs de défense territoriale égotique et de surprotection sécuritaire favorisés par une société centrée sur les seules valeurs matérialistes, ont produit et alimenté cet égo de masse (ou égo humanité) en lequel ne sont reconnus comme vrais référents que l'esprit de comparaison, l'esprit de compétition et d'imitation ou l'esprit de spécialisation. L'ego de masse possède évidemment sur chaque égo individuel un réel pouvoir de séduction et d'attraction. L'inféodation partisane de chaque personne au conditionnement d'un mondialisme pro-individualiste, témoigne de l'étau inhibiteur et réducteur de l'ego mondial. Ainsi est née la fragmentation spirituelle de l'unité initiale et non duelle, en une multitude de petits égo futiles, séparés, divisés, habitués à vivre dans le conflit et la guerre, les croyances et les opinions mesquines, bercés par la quête d'un bonheur impossible.

Les stratégies d'enfermement et de conditionnement dont use l'ego de masse pour assurer son pouvoir sur l'ego individuel, ont construit une forteresse que l'être humain, déchiré par la souffrance de la quête duelle d'un bonheur évanescent, habite et défend malgré tout bec et ongles. Il se croit être cet égo sécuritaire qu'il nourrit quotidiennement de son lot de bonheurs et de malheurs... Et cela peut parfois durer toute une vie, jusqu'à ce que se produise la claire vision du leurre entretenu depuis si longtemps.

Lorsque l'être humain connaît enfin un retournement de la conscience et qu'il s'aperçoit que la poursuite de tout bonheur extérieur est peine perdue, il réalise dans une perception lucide et fulgurante que la béatitude et la vraie félicité sont dans le renoncement à l'acquisition et à la possession objectale. Sa capacité à reconnaître que l'observateur et la chose observée ne sont en réalité qu'une seule et même entité, gomme l'ancienne perception duelle : interne-externe, désir à satisfaire- désir épanché... Il se sait être lui-même l'artisan de son bonheur ou la source de ses malheurs. Au lieu de "voir" le monde à l'extérieur de lui, il réalise qu'il est le monde lui-même. Ce "décrochage" de la conscience autrefois enserrée dans l'étau du seul égo, libère l'esprit et l'invite à une exploration non duelle de la vie.

Sa désidentification au penseur-censeur-contrôleur (l'ego ou le moi) lui permet de voir avec lucidité les va-et-vient compulsifs des quêtes de désirs et de bonheurs de l'ego, sans toutefois les alimenter.

Il saisit alors que le bonheur est dans l'instant et non dans une folle course dans le temps et dans l'espace. Il se sait alors être lui-même la félicité. Sa quête à l'extérieur cesse et l'exploration intérieure s'ouvre. Ce retournement de la conscience s'accompagne d'une élucidation explosive en laquelle tout désir prend fin et par là, toute quête de bonheur. L'être se vide de tout contenu psychologique centré sur l'espoir de lendemains meilleurs, l'attente ou le savoir accumulé. Ce premier pas lui fait goûter à la liberté d'investigation de la vie dans ce qu'elle a de neuf, d'inédit. Il connaît alors la béatitude.

Chaque instant traversé est alors un bonheur vécu comme inconnu, non su, non conditionné par une attente de satisfaction psychologique, corporelle, affective ou mentale. Il n'y a plus d'attente car l'être ne s'inscrit plus dans le temps et l'espace. Seul ce qui est – c'est-à-dire l'instant de la vie – se révèle de façon évidente et factuelle. Vie et mort se succèdent alors instantanément, ce qui fonde l'état d'éternité en lequel l'être se trouve naturellement. Tout naît et meurt pour se renouveler immédiatement. Ce mouvement en apparence duel revêt un caractère unique et non duel. Peurs, angoisses, désirs, malheurs, bonheurs, viennent naturellement traverser la conscience égotique de l'être humain et crever en surface comme le feraient des bulles d'air remontant des fonds abyssins, sans affecter l'être alors libre d'explorer ce mouvement duel à l'intérieur de lui-même. Ce constat lucide de non emprise du pouvoir de l'ego est en soi un état de bonheur car il est émancipateur. Cette dimension inconnue et non sue de la vie qui fait goûter à l'être humain ce qui est se nomme le parfum de l'amour. L'être humain "se sait" définitivement être libre et pour lui le bonheur est vécu comme une expression de l'amour.





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