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Le Grand Secret

*SILENCE*


Silence

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Message transmis le 2 janvier 2008 :

Chers lecteurs, qui êtes-vous ? Vous êtes-vous déjà posé cette question si simple mais si essentielle : « Qui suis-je ? » Vous l'aurez compris, il ne s'agit pas là de répondre « Je suis pompier », « Je suis blond aux yeux bleus » ou « Je suis riche, beau et intelligent. » Tout cela ne définit pas qui vous êtes vraiment, cela répond à la rigueur à la question de ce que vous êtes, mais pas de « Qui êtes-vous ? »

Avez-vous pris conscience de votre nature profonde ?

Qui êtes-vous ?

Même pour ceux qui répondront « Je suis un esprit humain, un être spirituel », cela reste la plupart du temps une connaissance uniquement intellectuelle. Laissez-moi vous proposer quelques éléments susceptibles de vous permettre d'en faire l'expérience vécue.

Commençons par voir qui – ou ce que – vous n'êtes pas.

Suis-je mon corps ?

Cette question vous paraîtra sûrement saugrenue, pourtant combien croient ne devoir leur conscience d'exister qu'à leur cerveau, donc croient n'être que le produit du cerveau humain, qui retournera avec lui dans le néant lors de la mort terrestre ? À ceux-là, l'on peut objecter quelques éléments scientifiques inattaquables, tels que les aime justement l'intellect.

Tout d'abord, il faudrait préciser de quel corps un tel individu se réclame. En effet, comme le philosophe grec Héraclite le faisait déjà remarquer il y a 2500 ans, le corps humain est comme une rivière. Lorsque vous regardez une rivière, elle vous semble toujours la même, alors qu'en fait elle change à chaque seconde de son existence. Il est impossible de marcher deux fois dans la même rivière, parce que l'eau se renouvelle sans cesse ! Et bien pour le corps humain, c'est exactement pareil : vous ne pouvez marcher deux fois avec la même chair ni les mêmes os, parce qu'à chaque seconde de votre existence votre corps se renouvelle ! Pour ne considérer que la respiration, nous inhalons dix mille milliards de milliards d'atomes à chaque inspiration, et en rejetons le même nombre à chaque expiration. Ajoutez à cela ceux que vous ingérez par l'alimentation, puis enlevez-y ceux que vous éliminez, demandez-vous ensuite d'où viennent ces atomes et où ils repartent, et vous aboutirez à la conclusion stupéfiante que, à vrai dire, nous partageons tous intimement nos organes à longueur de temps ! Comme le disait le chimiste français Lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Restez une minute à discuter avec quelqu'un, et, que cela vous plaise ou non, chacun de vous deux repartira avec des atomes de l'autre, les recyclant pour son propre usage. Chaque atome vous appartenant m'a un jour appartenu également, et inversement. En se fondant sur des calculs mathématiques statistiques et les études des isotopes radioactifs, on peut même facilement montrer qu'en ce moment de votre existence vous avez des millions d'atomes qui se sont trouvés une fois ou l'autre dans le corps de Jésus, de Bouddha, de Léonard de Vinci, de Michel-Ange... ou d'Hitler ! Bref, je ne peux même pas réclamer de copyright pour mon propre corps ! L'être humain, qui essaie tant de considérer toute chose comme sienne, ne peut même pas considérer son propre corps comme étant le sien ! Nous sommes tous liés et interconnectés... En moins d'une année, vous remplacez 98% de tous les atomes de votre corps : vous élaborez un nouveau squelette tous les trois mois, un nouveau foie ou renouvelez complètement le matériau brut de votre ADN toutes les six semaines, une nouvelle peau tous les mois, une nouvelle paroi d'estomac tous les cinq jours. Si l'on veut être rigoureux, les études radio isotopiques démontrent que vous remplacez tous les atomes de votre corps jusqu'au dernier en moins de 2 ans et demi ! Et pourtant... au-delà de cette forme corporelle, soumise aux transformations, ne ressentez-vous pas que vous êtes toujours le/la même, que vous soyez jeune ou vieux ?

Pouvez-vous alors continuer à vous identifier à votre corps ? Au-delà de cette façade de mortalité, il y a donc quelque chose d'autre qui survit au corps physique. Qu'est-ce que c'est ?

Mais ce n'est pas tout. Nous savons aussi que chaque atome qui nous compose n'est constitué à 99,999999% que... de vide ! Oui, de vide, le noyau formant le centre de l'atome et autour duquel tournent les électrons étant au minimum 100 000 fois plus petit que l'atome lui-même. À notre échelle, si le noyau avait un diamètre de 1 cm, les électrons – toujours invisibles à l'oeil nu, même à cette échelle – se déplaceraient autour de lui dans une sphère de près d'1,5 km de diamètre dont le noyau serait le centre ! L'impression de matérialité n'est donc due qu'aux forces de cohésion entre atomes, rien d'autre. Mais qu'est-ce donc qui est à l'origine de ces forces, qu'est-ce qui malgré cela nous donne une impression d'unité ? Voilà des notions que l'intellect humain seul est bien incapable d'appréhender, et donc les êtres humains qui ne croient qu'en lui...

Il apparaît donc bien triste de ne s'identifier qu'à son corps !

Suis-je mes pensées, ou ce que je pense ?

Bref : « Je pense, donc je suis » (comme l'affirmait Descartes) ou « Je suis, donc je pense » ? Pouvons-nous vivre sans pensées/penser ? Cessons-nous d'exister lorsque nous ne pensons plus ? Absolument pas. Même si penser est devenu une maladie pour l'être humain, chacun a pu – et est capable de – connaître des moments de non-penser.

Faites le vide de vos pensées et regardez autour de vous. Portez toute votre attention sur ce qui vous entoure. Lorsque vous êtes dans cet état d'éveil, la conscience et tous les sens en alerte, avez-vous l'impression d'être moins ou plus vous-mêmes que dans votre état habituel ?

Ou bien, rappelez-vous des moments dans votre vie où vous étiez en admiration devant un paysage naturel, un tableau de peintre, un sourire de bébé, ou bien un moment de communion avec l'homme ou la femme que vous aimez. Dans tous ces instants de Beauté, d'amour et de paix intérieure, est-ce que vous pensiez ? Non. Si vous pensez « Cette fleur est belle », vous n'êtes déjà plus dans le vécu (et le ressenti) de la beauté de cette fleur, vous avez mentalisé votre ressenti, analysé vos sensations, et vous sentez bien ainsi que vous vous coupez de l'authenticité et de la pleine conscience de l'expérience. La vraie vie ne réside pas dans le fait de penser. La vraie vie réside dans chaque instant pleinement vécu.

Pourtant, combien l'humanité s'est identifiée à ses pensées ! C'est de là que viennent tous les conflits. Car qu'est-ce que vouloir-avoir-raison si ce n'est – de par la soumission volontaire à notre intellect périssable – ne pas vouloir lâcher une conception, une opinion, parce que y renoncer serait considéré par l'intellect et l'ego comme la mort d'une partie de lui, ce qu'il ne peut accepter de par sa limitation à l'espace et au temps, du fait qu'il est constitué par les pensées. Tandis que l'esprit (le noyau spirituel de notre être), lui, est éternel, au-delà de l'espace et du temps et ne se sent donc pas amoindri ou amputé s'il doit renoncer à des pensées qui appartiennent toutes, par nature, au genre de la matière.

Suis-je mes émotions ?

Pas davantage. Il serait ainsi plus juste de dire « La tristesse me gagne » ou « La colère m'a pris » – au sens de prise de possession par des "mémoires" du passé – que « Je suis triste » ou « Je suis en colère. » Car sinon, en utilisant ces expressions, vous prouvez que vous vous identifiez à vos "vieux démons", que vous êtes inconsciemment connecté à ces "boulets d'énergie émotionnelle réprimée" que vous avez générés au cours de votre vie. Votre vrai "Je suis" c'est votre esprit, et lui n'est jamais triste ou en colère, car il est toujours relié de par son genre à la Plénitude; seul le retentissement ou la résonance dans votre âme – niveau intermédiaire entre le corps et l'esprit – de ces "noeuds émotionnels" crée cette impression.

Alors, si je ne suis ni mon corps, ni mes pensées, mes émotions ou mes croyances... qui suis-je ? Pour répondre à cette question, il est maintenant temps de découvrir quel est le grand Secret, ce grand Secret nous permettant d'accéder au centre de nous-mêmes et de nous y révéler.

Retirez-vous dans un endroit calme, dans la nature, et prêtez attention à tout ce qui vous entoure. Ouvrez grand tous vos sens, afin de vous imprégner de l'endroit où vous êtes, comme si vous découvriez pour la première fois, avec les yeux d'un enfant, tout ce que vous voyez ou sentez. Puis portez davantage votre attention sur les bruits qui vous entourent : chants d'oiseaux, bruit du vent dans les feuilles ou des vagues déferlant sur la plage... Écoutez-les. Vous pouvez fermer les yeux si cela vous est plus facile ainsi. Les citadins peuvent faire la même expérience, à condition de ne pas juger ce qu'ils entendent, mais l'étape suivante est plus délicate en ville, du fait du bruit permanent, dans ce cas l'expérience peut être faite la nuit.

Poursuivons l'expérience. D'où viennent tous ces bruits, qu'ils soient naturels ou non ? Qu'est-ce qui vous permet d'en prendre conscience ? Ou si vous préférez : D'où naissent tous les sons que vous entendez ? Où retournent-ils tous mourir ? La réponse à ces questions vous révèle le grand Secret :

Seul le Silence permet au Son d'exister !

Alors, modifiez votre écoute et prêtez désormais attention davantage aux silences qu'aux sons. Prenons ce qui est le plus facile au début, un chant d'oiseau. Entendez-vous les pauses dans son chant ? Avant : le silence. Après : le silence. Avec un peu de pratique, vous arriverez même à ressentir le bref espace de silence entre deux tirades, voire même entre les notes !

En observant la Nature autour de vous, vous aboutirez finalement à cette Révélation qui vous surprendra : Tout y est Silence ! Oui, la Nature est fondamentalement Silence ! Le Soleil rayonne-t-il en bruit ? Les nuages sont-ils bruyants en se déplaçant dans le ciel ? La pluie fait-elle du bruit au cours de sa chute ? Entendez-vous la neige tomber ? C'est pour cette raison que l'on dit depuis toujours que « Rien dans ce monde ne ressemble plus à Dieu que le Silence. »

Et pourquoi cette expérience vécue vous étonnera-t-elle ? Parce qu'elle est en totale opposition avec ce qui se passe dans votre tête ! Vous qui vous efforcez de mettre en pratique dans votre vie les Lois de la Nature, trouvez-vous normal d'alimenter en vous un incessant tohu-bohu mental ? La Nature est fondamentalement Silence, cela doit-il être différent pour nous-mêmes, qui en faisons partie ? C'est bien le plus abominable piège de l'intellect que de nous avoir persuadé que nous devions tant penser, penser tout le temps, à chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde. Dans les dernières vingt-quatre heures, pendant combien de temps n'avez-vous pas pensé ? Donc, pendant combien de temps avez-vous réellement été présent à vous-mêmes ?

Car, pour revenir à notre question initiale « Qui suis-je ? », c'est cela que nous enseigne cette expérience : nous ne sommes pas ce que nous pensons, nous sommes Ce qui pense en nous, Ce qui parle et ressent. Qui suis-je ? Je suis cette conscience silencieuse derrière la voix du mental, pas la voix elle-même. Qui suis-je ? Je suis dans ce foyer d'où naissent mes pensées. Pas dans mes pensées elles-mêmes.

QUI SUIS-JE ?

Je suis le Silence en moi, pas le bruit !

Mais cela, nous l'avons oublié. Alors nous nous identifions au bruit, de la même façon que nous sommes pris par le film projeté sur l'écran de cinéma, en oubliant que pendant tout ce temps l'écran reste en réalité toujours blanc, pur et immaculé. Ce ne serait pas si grave si nous en étions conscients ou si nous arrêtions notre "cinéma mental" de temps en temps, pour retrouver notre nature fondamentale, mais est-ce le cas ? Non. Nous continuons perpétuellement à souffrir ou à nous consoler avec nos petites histoires, en pensant que c'est cela la vie, alors que la vraie vie est ailleurs, au-delà de ces apparences et de ces illusions, à un niveau plus profond... Nous ne voyons plus que la tache sur la vitre, en croyant que si l'on enlève la tache la vitre n'existera plus. Nous ne voyons plus que la grisaille dans le ciel, en oubliant que derrière elle le ciel est toujours bleu. À chaque fois, nous avons oublié et perdu le contact avec l'Immuable, le Permanent, la Profondeur en nous, et nous préférons nous identifier à ce qui n'est que fluctuant, temporaire, périssable à la surface de notre être.

C'est encore une fois l'asservissement volontaire à notre intellect – la "dictature du mental" – qui est la cause de tout cela, et ce qui nous pousse à fuir notre conscience en nous perdant constamment dans nos pensées. Qui exploite aujourd'hui la grande Puissance du Silence ? Pas seulement en n'ayant pas constamment la radio ou la télé allumée chez lui, mais aussi en jouissant profondément du Silence en lui-même ? Qui sait savourer tranquillement de tels instants de non-agir et non-penser, la tête claire et vide, simplement à l'écoute de son environnement et de ses ressentis intérieurs, goûtant l'Instant présent sans rien en attendre, au lieu de, dès qu'il y a un moment de "libre", se replonger aussitôt dans une activité pour éviter d'être confronté à lui-même ? Qui recherche de tels instants et a appris à les chérir ?

L'ennui n'est qu'une manifestation de l'intellect, dû à un manque de stimulation pour lui; l'esprit, lui, ne s'ennuie jamais ! C'est d'ailleurs une excellente, mais exigeante, expérience spirituelle que de se forcer pendant quelque temps à ne plus se réfugier dans une activité intellectuelle à chaque fois que l'ennui pointe le bout de son nez. Vous pouvez aller marcher dans la nature, écouter de la musique, caresser votre chat... mais pas d'activité utilisant l'intellect et par laquelle celui-ci se sentira stimulé ! Vous apprendrez ainsi à mieux accueillir l'ennui, et, par conséquent, à accepter ce qui vous apparaît au prime abord comme un vide intérieur mais qui pourra alors être comblé par votre esprit, dans le simple fait de savourer ce que vous donne l'Instant, qui n'est "rien" pour votre intellect, mais "tout" pour votre esprit...

Oui, le Silence fait peur. Car dans le Silence, on se retrouve, en quelque sorte, "tout nu". Tout nu devant soi-même. Et c'est là que l'on voit cruellement la vacuité de l'édifice de nos vanités, désirs personnels et autres conceptions ou opinions sur lesquelles nous basons nos "vies"... Tout ce fatras inutile que nous trouvons pourtant si grand que nous y consacrons toute notre existence ! Se voir ainsi tout nu, tel que nous sommes, est pourtant le premier pas essentiel et indispensable pour nous affranchir de nos chaînes de l'intellect et vivre libre.

Alors, pour les candidats au Renouveau, pour ceux qui aspirent à retourner vers eux-mêmes afin de découvrir qui ils sont, ce qui ne pourra jamais être appréhendé par l'intellect mais uniquement par et dans le Silence, comment procéder ?

Mettons à profit la correspondance déjà évoquée, extérieur/intérieur. Vous ne pouvez pas prêter attention au silence extérieur sans simultanément trouver le calme à l'intérieur. De même, si le bruit extérieur vous exaspère, demandez-vous, en appliquant la parabole de la paille et de la poutre, s'il n'y a pas aussi trop de bruits, trop de pensées dans votre tête... Regardez donc un arbre, une fleur, une pierre... ou même une simple plante d'appartement. Dans leur simple présence silencieuse, dans leur vitalité paisible, laissez-les vous enseigner la paix mentale, la paix profonde de l'âme, l'état de simplement être. Même chose pour chaque animal. Jésus ne disait-il pas : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? »

Laissez la contemplation de la Nature et du Naturel vous ramener au centre de vous-mêmes. Ressentez cette force émanant de la Nature qui anime et unit tout ce qui vit, vous y compris, force que votre intellect est à jamais incapable de concevoir et d'appréhender. Reliez-vous et unissez-vous à cette Force dans le Silence. Se sentir uni à tout et au Tout, c'est cela aimer !

En fait, si vous écoutez bien le silence, vous pourrez arriver à toujours entendre un très léger bruissement, une sorte de "bruit blanc" ou de "son fondamental". Peut-être le bruissement de l'énergie vitale ? Il est plus facile à détecter dans une pièce très silencieuse, mais avec un peu de pratique, vous pourrez aussi vous "caler", vous syntoniser dessus (comme une radio sur la bonne fréquence) dans d'autres circonstances. Il peut alors devenir pour vous une ancre intérieure, car ce son fondamental existe toujours, il est toujours là, immuable. Quelles que soient les circonstances extérieures. Ainsi, même si vous avez l'impression que tout s'écroule autour de vous ou si vous vous sentez déstabilisés, le Silence (ou ce bruissement de la force de vie) vous rappelle qu'en vérité rien n'a changé, la Vie est toujours là pour vous soutenir et elle le sera toujours, car elle est indestructible. Seule la façon dont nous regardons notre vie (ou plutôt nos conditions de vie) peut nous laisser penser le contraire, mais fondamentalement la Vie est toujours là ! La Source de toute Vie, donc aussi de la paix et de la Plénitude, peut toujours être approchée et ressentie dans le Silence fondamental. Alors, en le laissant résonner en vous, ce Silence fondamental vous apporte aussi paix et Plénitude dans l'Instant.

Quant à ceux qui sont constamment dans le bruit, en ville, au travail ou dans la vie familiale avec les enfants, doivent-ils se décourager du fait qu'ils ne pourraient mettre à profit la correspondance silence extérieur/silence intérieur déjà évoquée ? Non, car même si cela est plus difficile, au début de la pratique, quand on ne peut s'isoler, il est aussi possible d'atteindre le silence intérieur dans le plus grand bruit extérieur. C'est d'ailleurs là le remède-miracle qui permet de ne pas se laisser accaparer par le bruit, avec la tension nerveuse que cela engendre et qui mine la santé à la longue. Pour ce faire, recentrez-vous : au lieu de vous laisser prendre par les sons, écoutez-les, observez-les. De ce fait, vous prenez du recul par rapport à eux, et c'est pourquoi ils ont ainsi moins de prise sur vous. En reprenant contact avec vos sens, vous reconnaissez l'existence de ces bruits, vous ne les rejetez plus intérieurement, vous les acceptez, et ainsi ils ne vous oppressent plus (ou en tout cas bien moins). Bien sûr, c'est un pis-aller, c'est bien mieux de vivre dans un environnement relativement silencieux, mais si la réalité ne vous le permet pas, acceptez-la telle qu'elle est (y a-t-il une autre solution ?) et utilisez-la à votre profit pour un renforcement spirituel qui sera d'autant plus grand qu'il aura été acquis de "haute lutte" de par les obstacles supérieurs à surmonter !

Se caler sur le Silence, c'est se placer dans l'oeil du cyclone. C'est être capable, au-delà du tumulte des pensées ou des émotions, de demeurer avec le ciel bleu, de rester en contact avec notre écran blanc intérieur. Nous pouvons alors observer et laisser passer sereinement les nuages ou la tempête sans nous y accrocher, voir en pleine conscience le film de notre vie se dérouler sans qu'il ne déstabilise nos fondations intérieures. L'intellect redevient uniquement témoin de notre vie, il n'interfère plus; l'Esprit, libéré, peut alors reprendre la place qui est la sienne, celle du véritable Acteur de notre existence !

En étant plus en contact avec nous-mêmes grâce à nos sens et à cette Attention au Présent et plus en contact avec la Vie par la Connexion à sa "fréquence fondamentale" de Silence, nous atteignons peu à peu cet état d'Éveil spirituel à la fois extérieur et intérieur dont parlait Jésus en disant : « Veillez et priez ! »

Veillons – partie extérieure de l'Éveil. Soyons toujours pleinement présent à l'Instant, yeux, oreilles et coeur grand ouverts, attentif à tout ce qu'il nous apporte comme impressions, sensations, ressentis... afin de ne pas être soumis aux basses influences étrangères, comme tous ceux qui font et "vivent" les choses sans conscience, machinalement !

Prions – partie intérieure de l'Éveil. Faisons en sorte de toujours être connecté à l'Essence de la Vie, à sa Vibration, à sa Pulsation. De la sentir résonner en nous, que nous sommes une partie d'elle (l'écran blanc ou le ciel bleu). Cette Conscience est notre Prière, non pas ici une prière de requête, de demande, mais la plus belle prière qui soit, celle, pleine de gratitude envers le Créateur, d'action de grâces, pour la Grâce de nous avoir donné le plus beau des Cadeaux : la VIE !

Et pour vivre pleinement cette Parole d'Exhortation de Jésus, mettre à profit la puissance du Silence est la plus grande Aide qui soit si nous voulons progresser vers le Haut. Ne l'oublions pas : c'est LE Grand Secret ! Mais, contrairement à tous les autres, ce Secret-là ne demande qu'à être partagé, pour le plus grand bien. Chaque atome est le Silence assourdissant de la puissance de la Présence Suprême.





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