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Assimilation

*NUIT 3*


Météo Ère Universelle

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Accepter le processus naturel de cette pensée – 7 juin - 24 juin 2011



Notre Père, qui es dans le mystère, révèle-nous ton saint caractère. Donne aujourd'hui à tes enfants terrestres de voir le chemin, la lumière et la vérité. Montre-nous le sentier du progrès éternel et donne-nous la volonté d'y marcher. Établis en nous ta divine souveraineté et effuse ainsi sur nous la pleine maitrise du moi. Ne nous laisse pas nous égarer dans des sentiers de ténèbres et de mort; conduis-nous perpétuellement auprès des eaux vivantes. Par égard pour toi-même, écoute les prières que nous faisons; sois heureux de nous rendre de plus en plus semblables à toi. À la fin, pour l'amour du divin Fils, reçois-nous dans les bras éternels. Ainsi soit-il, que ta volonté soit faite, et non la nôtre.

124 – Ceux qui acceptent l'information et la connaissance contenues dans ces messages ont la responsabilité de l'intégrer dans la structure de leur système de croyances. En termes simples, cela veut dire assimiler l'information d'abord et la mettre en pratique, pour soi-même, et ensuite livrer l'information.
Extrait du livre : "La Fraternité des Hommes, une nouvelle civilisation"


24 juin 2011

La vraie adoration

Du point de vue universel, les Déités du Paradis sont comme une, mais, dans leurs relations spirituelles avec des êtres comme ceux qui habitent la Terre, elles sont aussi trois personnes distinctes et séparées.

Il y a une différence entre les Divinités au point de vue des appels personnels, de la communion et des autres relations intimes. Au sens le plus élevé, nous adorons le Père Universel et lui seul. Il est vrai que nous pouvons adorer et que nous adorons effectivement le Père tel qu'il est manifesté dans ses Fils Créateurs, mais c'est le Père, directement ou indirectement, qui est adoré et à qui nous rendons un culte.

Les suppliques de toutes sortes appartiennent au royaume du Fils Éternel et à l'organisation spirituelle du Fils. Les prières, toutes les communications formelles et toutes les affaires, sauf le culte et l'adoration du Père Universel, sont du ressort d'un univers local. En général elles ne dépassent pas les limites juridictionnelles d'un Fils Créateur. Mais l'adoration est certainement encircuitée et transmise à la personne du Créateur par le fonctionnement du circuit de personnalité du Père. Nous croyons en outre que cet enregistrement de l'hommage d'une créature habitée par un esprit intérieur est facilité par la présence du Père en esprit. Il existe une immense quantité de preuves pour justifier cette croyance. Tous les ordres de fragment du Père ont le pouvoir d'enregistrer valablement dans la présence du Père Universel l'adoration de bonne foi de leurs sujets. Sans aucun doute, les esprits divins utilisent aussi des canaux prépersonnels directs de communication avec Dieu. Ils sont également capables d'utiliser les circuits de gravité spirituelle du Fils Éternel.

L'adoration se suffit à elle-même. La prière incorpore un élément d'intérêt pour soi ou pour une autre créature. Telle est la grande différence entre l'adoration et la prière. La vraie adoration ne comporte absolument aucune requête pour soi ni aucun autre élément d'intérêt personnel. Nous adorons simplement Dieu à cause de notre conception de ce qu'il est. L'adoration ne demande rien et n'espère rien pour l'adorateur. Nous n'adorons pas le Père parce que nous pouvons tirer quelque chose de cette vénération. Nous lui rendons cette dévotion et nous nous engageons dans cette adoration par une réaction naturelle et spontanée, en reconnaissant la personnalité incomparable du Père, et à cause de sa nature digne d'être aimée et de ses attributs adorables.

A l'instant même où un élément d'intérêt personnel s'introduit dans l'adoration, la dévotion passe de l'adoration à la prière, et il serait plus approprié de s'adresser à la personne du Fils Éternel ou du Fils Créateur. Mais, dans la pratique de l'expérience religieuse, il n'y a aucune raison pour ne pas adresser la prière à Dieu le Père comme partie d'une sincère adoration.

Lorsque nous nous occupons des affaires pratiques de notre vie quotidienne, nous sommes entre les mains des personnalités spirituelles ayant leur origine dans la Source-Centre Troisième; nous coopérons avec les agents de l'Acteur Conjoint, l'Esprit Infini. Et c'est ainsi que nous adorons Dieu; prions le Fils et communions avec lui, et vaquons aux détails du séjour terrestre en liaison avec les intelligences de l'Esprit Infini qui opèrent sur notre monde et dans tout notre univers.

Les Fils Créateurs ou Souverains qui président aux destinées des univers locaux tiennent lieu à la fois du Père Universel et du Fils Éternel du Paradis. Ces Fils des Univers reçoivent au nom du Père l'adoration du culte et prêtent l'oreille aux requêtes de leurs sujets suppliants d'un bout à l'autre de leurs créations respectives. Dans la pratique et à tous égards, un Fils Michael est Dieu pour les enfants de son univers local. Il est la personnalisation du Père Universel et du Fils Éternel dans l'univers local. L'Esprit Infini maintient un contact personnel avec les enfants de ces royaumes par les Esprits des Univers, les associés administratifs et créatifs des Fils Créateurs du Paradis.

L'adoration sincère implique la mobilisation de tous les pouvoirs de la personnalité humaine sous la domination de l'âme évoluante, et leur soumission aux directives divines de l'esprit intérieur associé. Le mental, sujet aux limitations matérielles, ne peut jamais devenir hautement conscient du sens réel d'une véritable adoration. La réalisation par l'être humain de la réalité de l'expérience de l'adoration est surtout déterminée par le niveau de développement de son âme immortelle en évolution. La croissance spirituelle de l'âme prend place tout à fait indépendamment de sa conscience intellectuelle de soi.

L'expérience de l'adoration réside dans la tentative sublime de l'esprit intérieur fiancé pour communiquer au Père divin les désirs inexprimables et les aspirations indicibles de l'âme humaine, créée conjointement par le mental humain qui cherche Dieu et l'esprit intérieur immortel qui révèle Dieu. L'adoration est donc l'acte du mental matériel lorsqu'il approuve son moi se spiritualisant qui essaye, sous la direction de l'esprit associé, de communiquer avec Dieu en tant que fils du Père Universel par la foi. Le mental mortel consent à adorer; l'âme immortelle souhaite ardemment l'adoration et en prend l'initiative; la présence de l'esprit divin intérieur dirige cette adoration pour le compte du mental mortel et de l'âme immortelle évoluante. En dernière analyse, la véritable adoration devient une expérience réalisée sur quatre niveaux cosmiques : intellectuel, morontiel, spirituel et personnel. Elle représente la conscience du mental, de l'âme et de l'esprit, et leur unification dans la personnalité.

  • Lire la suite : Adoration et Prière

    23 juin 2011

    La révélation suprême du Père

    Le Fils Éternel est une révélation complète, exclusive, universelle et finale de l'esprit et de la personnalité du Père Universel.

    Il faut que toute connaissance du Père et tout renseignement le concernant proviennent du Fils Éternel et de ses Fils Paradisiaques. Le Fils Éternel est de toute éternité un avec le Père, entièrement et sans restriction spirituelle. En personnalité divine, ils sont coordonnés; en nature spirituelle, ils sont égaux; en divinité, ils sont identiques.

    Il serait impossible que le caractère de Dieu fût amélioré intrinsèquement dans la personne du Fils, car le divin Père est infiniment parfait. Mais, lorsque le Père se dépouille de ce qui n'est ni spirituel ni personnel pour que ces attributs soient révélés aux créatures, ce caractère et cette personnalité se trouvent amplifiés. La Source-Centre Première est beaucoup plus qu'une personnalité, mais toutes les qualités d'esprit de la personnalité paternelle de la Source-Centre Première sont spirituellement présentes dans la personnalité absolue du Fils Éternel.

    Le Fils primordial et ses Fils ont entrepris d'apporter à toute la création une révélation universelle de la nature spirituelle et personnelle du Père. Dans l'univers central, les superunivers, les univers locaux, ou sur les planètes habitées, c'est un Fils du Paradis qui révèle le Père Universel aux êtres humains et aux anges. Le Fils Éternel et ses Fils révèlent le chemin de la créature vers le Père Universel. Même les êtres célestes de haute origine, comprennent beaucoup plus complètement le Père en étudiant la révélation de son caractère et de sa personnalité chez le Fils Éternel et les Fils du Fils Éternel.

    Le Père ne descend vers nous en tant que personnalité que par les Fils divins du Fils Éternel; et nous atteignons le Père par le même chemin vivant. Nous montons vers le Père en étant guidés par ce groupe de Fils divins. Et cela reste vrai, bien que notre personnalité soit elle-même un don direct du Père Universel.

    Dans toutes ces activités étendues de la vaste administration spirituelle du Fils Éternel, n'oublions pas que le Fils est vraiment et effectivement une personne tout comme le Père est une personne. En vérité, pour les êtres qui une fois ont été humains, il sera plus facile d'approcher le Fils Éternel que le Père Universel. En progressant comme pèlerins du temps à travers les circuits du Paradis, nous serons qualifiés pour atteindre le Fils bien avant d'être aptes à discerner le Père.

    Nous devrions mieux comprendre le caractère et la nature miséricordieuse du Fils Éternel de miséricorde en méditant la révélation de ces divins attributs qui a été faite en service expression de l'amour par notre propre Fils Créateur, jadis Fils de l'Homme sur la terre, maintenant souverain exalté de notre univers local – le Fils de l'Homme et le Fils de Dieu, Jésus.

  • Lire la suite : Fils de Dieu

    22 juin 2011

    Le Dieu de la personnalité

    Le Père Universel est le Dieu des personnalités. Depuis les mortels et les créatures matérielles les plus humbles jouissant d'un statut de personnalité jusqu'aux plus hautes personnes ayant la dignité de créateur et un statut divin, le domaine de la personnalité universelle a son centre et sa circonférence dans le Père Universel.

    Dieu le Père est le distributeur et le conservateur de toute personnalité. Et le Père du Paradis est également la destinée de toutes les personnalités finies qui choisissent sincèrement de faire la volonté divine, qui aiment Dieu et désirent ardemment être semblables à lui.

    La personnalité est l'un des mystères impénétrés des univers. Nous pouvons former des concepts adéquats des facteurs qui entrent dans la composition de divers ordres et niveaux de personnalités, mais nous ne comprenons pas entièrement la nature réelle de la personnalité elle-même. Nous percevons clairement les nombreux facteurs qui, une fois réunis, constituent le véhicule de la personnalité humaine, mais nous ne saisissons pas pleinement la nature et la signification de cette personnalité finie.

    La personnalité est potentielle chez toutes les créatures douées d'un mental, depuis le minimum de conscience de soi jusqu'au maximum de conscience de Dieu. Mais, à lui seul, le fait de posséder un mental n'est pas la personnalité, et l'esprit ou l'énergie physique non plus. La personnalité est la qualité et la valeur de réalité cosmique qui est conférée exclusivement par Dieu le Père à ces systèmes vivants où les énergies de la matière, du mental et de l'esprit sont associées et coordonnées. La personnalité n'est pas non plus un aboutissement progressif. La personnalité peut être matérielle ou spirituelle, mais elle existe ou n'existe pas. Ce qui est autre-que-personnel n'atteint jamais le niveau personnel, sauf par un acte direct du Père du Paradis.

    L'attribution de la personnalité est la fonction exclusive du Père Universel. Il personnalise les systèmes énergétiques vivants auxquels il confère les attributs d'une conscience créative relative et le contrôle par libre arbitre de ces attributs. Nulle personnalité n'est séparée de Dieu le Père, et nulle n'existe sinon pour Dieu le Père. Les attributs fondamentaux de l'individualité humaine ainsi que l'esprit divin absolu, noyau de la personnalité humaine, sont conférés par le Père Universel agissant dans son domaine exclusivement personnel de ministère cosmique.

    Les esprit intérieurs de statut prépersonnel habitent chez de nombreux types de créatures mortelles. Ils assurent à ces êtres la possibilité de survivre à la mort physique et de se personnaliser comme créatures morontielles ayant le potentiel pour les aboutissements ultimes de l'esprit. Car, lorsque le mental d'une créature douée de personnalité est habité par un fragment de l'esprit du Dieu éternel, don prépersonnel du Père personnel, alors cette personnalité finie possède le potentiel du divin et de l'éternel, et aspire à une destinée parente de l'Ultime, tendant même vers une réalisation de l'Absolu.

    La capacité d'atteindre la personnalité divine est inhérentes à l'esprit divin prépersonnel; la capacité d'atteindre la personnalité humaine est potentielle dans la dotation en mental cosmique de l'être humain; mais la personnalité expérientielle de l'être humain mortel est observable comme réalité active et fonctionnelle seulement après que le véhicule matériel de sa vie a été touché par la divinité libératrice du Père Universel. Elle est alors lancée sur les mers de l'expérience comme une personnalité consciente de soi et (relativement) capable de se déterminer et de se créer elle-même. Le moi matériel est vraiment personnel sans aucune restriction.

    Le moi matériel possède une personnalité et une identité, une identité temporelle. L'esprit intérieur prépersonnel d'esprit a aussi une identité, une identité éternelle. Cette personnalité matérielle et cette prépersonnalité spirituelle sont capables d'unir leurs attributs créateurs de manière à faire naître l'identité survivante de l'âme immortelle.

    Ayant ainsi pourvu à la croissance de l'âme immortelle et libéré le moi intérieur de l'être humain des chaines qui le faisaient dépendre absolument des causes antérieures, le Père se tient à l'écart. Ainsi, l'être humain a été libéré des chaines de la loi de cause à effet, au moins en ce qui concerne sa destinée éternelle, et l'âme, le moi immortel, a ce qu'il faut pour croitre; il appartient maintenant à l'être humain lui-même de vouloir ou d'inhiber la création de ce moi survivant et éternel qu'il a la possibilité de choisir. Nul autre être, nulle force, nul créateur ou agent dans le vaste univers des univers ne peuvent interférer à un degré quelconque dans la souveraineté absolue du libre arbitre humain opérant dans les domaines d'option concernant la destinée éternelle de la personnalité du mortel qui choisit. Quant à la survie éternelle, Dieu a décrété que la volonté matérielle et humaine était souveraine, et ce décret est absolu.

    Le don de la personnalité libère relativement les créatures de la réaction servile aux causes antérieures, et les personnalités de tous ces êtres moraux, évolutionnaires, ou autres, sont centrées dans la personnalité du Père Universel. Elles sont toujours attirées vers sa présence au Paradis par la parenté d'existence qui constitue le vaste et universel cercle de famille et le circuit fraternel du Dieu éternel. Il y a une parenté de spontanéité divine dans toute personnalité.

    Le circuit de personnalité de l'univers des univers est centré dans la personne du Père Universel, et le Père du Paradis est personnellement conscient de toutes les personnalités et en contact avec elles, sur tous les niveaux d'existence où l'on est conscient de soi. Et cette conscience de personnalité de toute la création existe indépendamment de la mission des esprits divins intérieurs.

    Toute gravitation est mise en circuit dans l'Ile du Paradis, tout mental est encircuité dans l'Acteur Conjoint, et tout esprit dans le Fils Éternel, de même, toute personnalité est encircuitée dans la présence personnelle du Père Universel, et ce circuit transmet infailliblement l'adoration de toutes les personnalités à la Personnalité Originelle et Éternelle.

    Quant aux personnalités non habitées par un esprit intérieur, l'attribut de choix-liberté leur est également octroyé par le Père Universel. Ces personnes sont embrassées comme les autres dans le grand circuit d'amour divin, le circuit de personnalité du Père Universel. Dieu assure la souveraineté de choix à toutes les vraies personnalités. Nulle créature personnelle ne peut être contrainte à courir l'aventure éternelle. La porte de l'éternité ne s'ouvre qu'au libre choix du libre arbitre des fils du Dieu du libre arbitre.

  • Lire la suite : Poussières d'Étoiles

    21 juin 2011

    Dieu dans la religion

    La moralité des religions évolutionnaires pousse les êtres humains en avant dans la recherche de Dieu par le pouvoir moteur de la peur. Les religions de révélation attirent les êtres humains vers la recherche d'un Dieu d'amour parce qu'ils éprouvent le désir ardent de devenir semblables à lui.

    Mais la religion n'est pas seulement un sentiment passif de " dépendance absolue " et de " certitude de survie ". C'est une expérience vivante et dynamique pour atteindre la divinité fondée sur le service de l'humanité.

    Le grand service immédiat de la vraie religion consiste à établir une unité permanente dans l'expérience humaine, une paix durable et une profonde assurance. Chez les êtres humains primitifs, le polythéisme lui-même est une unification relative du concept évoluant de la Déité. Le polythéisme est le monothéisme en genèse. Tôt ou tard, Dieu est destiné à être compris comme la réalité des valeurs, la substances des significations et la vie de la vérité.

    Dieu n'est pas seulement celui qui détermine la destinée, il est la destination éternelle de l'être humain. Toutes les activités humaines non religieuses cherchent à plier l'univers au service déformant du moi. Les individus vraiment religieux cherchent à identifier leur moi avec l'univers, et à dédier ensuite les activités de ce moi unifié au service de la famille universelle de leurs compagnons, humains et suprahumains.

    Les domaines de la philosophie et de l'art s'interposent entre les activités religieuses et non religieuses du moi humain. Par l'art et la philosophie, les penseurs matérialistes sont attirés vers la contemplation des réalités spirituelles et des valeurs universelles de signification éternelle.

    Toutes les religions enseignent l'adoration de la Déité et quelque doctrine de salut humain. La religion bouddhique promet de sauver des souffrances et de procurer une paix sans fin. La religion juive promet de sauver des difficultés et d'établir une prospérité basée sur la droiture. La religion grecque promettait de sauver de l'inharmonie et de la laideur par la réalisation de la beauté. Le christianisme promet de sauver du péché et d'assurer la sainteté. Le mahométisme promet de délivrer des rigoureux standards moraux du judaïsme et du christianisme. La religion de Jésus est le salut qui sauve du moi, elle délivre les créatures des maux de leur isolement dans le temps et dans l'éternité.

    Les Hébreux basaient leur religion sur la bonté, les Grecs basaient la leur sur la beauté, et toutes deux recherchaient la vérité. Jésus révéla un Dieu d'amour, et l'amour englobe entièrement la vérité, la beauté et la bonté.

    Les zoroastriens avaient une religion de morale, les Hindous une religion de métaphysique, les confucianistes une religion d'éthique. Jésus vécut une religion de service. Toutes ces religions ont de la valeur parce qu'elles sont des approches valables de celle de Jésus. La religion est destinée à devenir la réalité de l'unification spirituelle de tout ce qui est bon, beau et vrai dans l'expérience humaine.

    La religion grecque avait un mot de passe : " Connais-toi toi-même ". Les Hébreux centraient leur enseignement sur " Connaissez votre Dieu ". Les chrétiens prêchent un évangile visant à " la connaissance du Seigneur Jésus-Christ ". Jésus proclama la bonne nouvelle " Connaissez Dieu et connaissez-vous vous-mêmes comme Fils et Filles de Dieu ". Ces concepts différents sur le but de la religion déterminent l'attitude d'un individu dans diverses situations de sa vie, et laissent prévoir la profondeur de son adoration et la nature de ses habitudes personnelles de prière. On peut déterminer le statut spirituel de toute religion par la nature de ses prières.

    Le concept d'un Dieu semi-humain et jaloux est une transition inévitable entre le polythéisme et le sublime monothéisme. Le plus haut niveau d'une religion purement évolutionnaire est atteint dans un anthropomorphisme exalté. Le concept de l'anthropomorphisme a été élevé par le christianisme depuis l'idéal humain jusqu'au concept transcendant et divin de la personne du Christ glorifié. C'est l'anthropomorphisme le plus élevé que les êtres humains pourront jamais concevoir.

    Le concept chrétien de Dieu tente de combiner trois enseignements séparés :
    1. 1. Le concept hébreu – Dieu comme défenseur des valeurs morales, un Dieu de droiture.
    2. 2. Le concept grec – Dieu comme unificateur, un Dieu de sagesse.
    3. 3. Le concept de Jésus – Dieu comme un ami vivant, un Père aimant, la divine présence.
    Il est alors évident que la théologie composite chrétienne éprouve de grandes difficultés pour atteindre la cohérence. Ces difficultés sont encore aggravées du fait que les doctrines du christianisme primitif étaient généralement fondées sur l'expérience religieuse de trois personnes différentes, Philon d'Alexandrie, Jésus de Nazareth et Paul de Tarse.

    Lorsque nous étudions la vie religieuse de Jésus, considérons-le positivement. Ne pensons pas trop qu'il était exempt de péché, mais pensons plutôt à sa droiture et à son service aimant. Le concept hébreu du Père céleste faisait ressortir un amour passif. Jésus a relevé ce concept à un niveau actif plus élevé, celui de l'affection pour ses créatures d'un Dieu qui est le Père de tous les individus, même des malfaisants.

    L'expérience d'être conscient de Dieu reste la même de génération en génération. Mais, à chaque époque plus avancée des connaissances humaines, le concept philosophique et les définitions théologiques de Dieu doivent changer. La connaissance de Dieu ou conscience religieuse est une réalité universelle, mais, si valable (réelle) que soit l'expérience religieuse, il faut qu'elle accepte de se soumettre à une critique intelligente et à une interprétation philosophique raisonnable. Elle ne doit pas chercher à rester un élément isolé de la totalité de l'expérience humaine.

    La survie éternelle de la personnalité dépend entièrement du choix du mental mortel, dont les décisions déterminent le potentiel de survie de l'âme immortelle. Lorsque le mental croit Dieu, que l'âme connaît Dieu et qu'avec l'esprit intérieur stimulant tous désirent Dieu, alors la survie est assurée. Ni limitations d'intellect, ni restrictions d'enseignement, ni privations de culture, ni appauvrissement du statut social, ni même un standard moral inférieur résultant d'une absence malheureuse d'avantages éducatifs, culturels et sociaux ne peuvent invalider la présence de l'esprit divin chez des individus ainsi dépourvus de chance et humainement handicapés, mais croyants. La présence intérieure du Moniteur de Mystère inaugure et rend possible le potentiel de croissance et de survie de l'âme immortelle.

    L'aptitude des parents mortels à procréer n'est pas fondée sur leur statut éducatif, culturel, social ou économique. L'union des facteurs parentaux dans des conditions naturelles suffit entièrement pour assurer une progéniture. Un mental humain, discernant le bien et le mal, possédant la capacité d'adorer Dieu, en union avec un esprit divin intérieur, représente pour un mortel tout ce qui est exigé pour déclencher et favoriser la production de son âme immortelle avec ses qualités de survie à condition qu'un tel individu doué d'esprit cherche Dieu, désire sincèrement d'être semblable à lui, et choisisse honnêtement de faire la volonté du Père qui est aux cieux.

  • Lire la suite : Les Religions

    20 juin 2011

    Le chemin vers Dieu

    Si le mental fini de l'être humain est incapable de comprendre comment un Dieu aussi grand et majestueux que le Père Universel peut descendre de sa demeure éternelle de perfection infinie pour fraterniser avec la créature humaine individuelle, il faut donc que l'intellect fini base son assurance de communion divine sur la vérité factuelle qu'un fragment réel du Dieu vivant réside dans l'intellect de tout mortel de la Terre pourvu d'un mental normal et d'une conscience morale.

    Les esprits divins intérieurs sont une fraction de la Déité éternelle du Père Paradisiaque. Lorsque l'âme humaine contemple cette présence de réalité spirituelle, l'être humain n'a pas besoin d'aller au-delà de sa propre expérience intérieure pour trouver Dieu et s'efforcer de communier avec lui.

    Dieu a distribué l'infinité de son éternelle nature dans toutes les réalités existentielles, mais, à tout moment, il peut établir un contact personnel avec toute partie, toute phase ou toute espèce de création par l'entremise de ses fragments prépersonnels. Le Dieu éternel s'est également réservé la prérogative de conférer la personnalité aux divins Créateurs et aux créatures vivantes de l'univers des univers. En outre, il s'est réservé la prérogative de maintenir, par le circuit de personnalité, un contact direct et paternel avec tous ces êtres personnels.

    L'inaptitude des créatures finies à approcher le Père infini n'est pas inhérente à une attitude distante du Père, mais au caractère fini et aux limitations matérielles des êtres créés. L'immensité de la différence spirituelle entre la plus haute personnalité d'existence universelle et les groupes inférieurs d'intelligences créées est inconcevable. S'il était possible à ces intelligences d'ordre inférieur d'être transportées instantanément en présence du Père lui-même, elles ne sauraient pas qu'elles s'y trouvent. Elles seraient tout aussi oublieuses de la présence du Père Universel que dans leur présente situation. Il y a un long, long chemin devant les êtres humains mortels avant qu'ils ne puissent demander logiquement, et avec des chances de succès, un sauf-conduit pour être mis en présence du Père Universel au Paradis. Spirituellement, il faut qu'un être humain ait été transféré de nombreuses fois avant de pouvoir atteindre un niveau qui lui donnera la vision spirituelle susceptible de lui faire voir même un seul des Sept Maitres Esprits.

    Notre Père ne se cache pas, il ne vit pas dans une retraite arbitraire. Il a mobilisé les ressources de la sagesse divine dans un effort sans fin pour se révéler aux enfants de ses domaines universels. Il y a une grandeur infinie et une générosité inexprimable liée la majesté de son amour qui cause en lui l'ardent désir de voir s'associer à lui toute créature susceptible de le comprendre, de l'aimer ou de l'approcher. Ce sont donc les limitations inhérentes à nous, inséparables de votre personnalité finie et de votre existence matérielle, qui déterminent l'heure, le lieu et les circonstances où nous pourrons atteindre le but du voyage de l'ascension des mortels et nous tenir en présence du Père au centre de toutes choses.

    Bien que, pour nous approcher de la présence du Père au Paradis, il nous faille attendre d'avoir atteint les niveaux finis les plus élevés de progrès en esprit, nous devrions nous réjouir en reconnaissant la possibilité toujours présente de communier immédiatement avec l'esprit effusé du Père, qui est si intimement associé à notre âme intérieure et à notre moi en cours de spiritualisation.

    Les mortels des royaumes du temps et de l'espace peuvent différer grandement en aptitudes innées et en dons intellectuels, ils peuvent bénéficier d'environnements exceptionnellement favorables pour s'élever socialement et progresser moralement, ou au contraire ils peuvent souffrir d'une absence à peu près complète d'aide humaine pour se cultiver et soi-disant progresser dans les arts de la civilisation. Mais les possibilités de progrès spirituel dans la carrière de l'ascension sont égales pour tous. On atteint des niveaux croissants de clairvoyance spirituelle et de signification cosmique tout à fait indépendamment des inégalités socio-morales dans les environnements matériels diversifiés des mondes évolutionnaires.

    Quelles que soient les différences entre les mortels de la Terre dans leurs chances et dons intellectuels, sociaux, économiques, et même moraux, n'oublions pas que leur dotation spirituelle est uniforme et unique. Ils bénéficient tous de la même présence divine du don venu du Père, et ils ont tous le privilège égal de pouvoir rechercher une communion personnelle intime avec cet esprit intérieur d'origine divine. Ils peuvent tous également choisir d'accepter les directives spirituelles uniformes de ces Moniteurs de Mystère.

    Si un mortel a des mobiles spirituels sincères et se consacre sans réserve à faire la volonté du Père, puisqu'il est spirituellement doté de façon si sûre et si efficace d'un esprit divin intérieur, ne peuvent manquer de se matérialiser dans l'expérience de cet individu la conscience sublime de connaître Dieu, et l'assurance céleste de survivre pour trouver Dieu en faisant l'expérience progressive de devenir de plus en plus semblable à lui.

    L'être humain est spirituellement habité par un esprit intérieur qui survit. Si un tel mental humain est motivé sincèrement et spirituellement, si cette âme humaine désire connaître Dieu et devenir semblable à lui, si elle veut faire honnêtement la volonté du Père, alors nulle influence négative de frustration, nul pouvoir positif d'interférence possible ne sauraient empêcher cette âme divinement motivée de s'élever en toute sécurité jusqu'aux portes du Paradis.

    Le Père désire que toutes ses créatures soient en communion personnelle avec lui. Il a au Paradis une place pour recevoir tous ceux qui ont un statut de survie et une nature spirituelle rendant possible un tel accomplissement. C'est pourquoi il faut inscrire une fois pour toute dans notre philosophie les affirmations suivantes : pour chacun de nous et pour nous tous, Dieu est approchable, le Père est accessible, la voie est ouverte. Les forces d'amour divin et les voies et moyens de l'administration divine sont tous imbriqués dans un effort pour aider, dans tous les univers, toute intelligence qui en est digne, à s'avancer jusqu'en présence du Père Universel au Paradis.

    La présence et la personnalité de l'Infini ne perdent pas leur réalité du fait qu'il faut un temps considérable pour atteindre Dieu. Notre ascension fait partie du circuit des sept superunivers. Bien que nous en fassions le tour un nombre incalculable de fois, nous pouvons nous attendre, en esprit et en statut, à circuler toujours vers l'intérieur. Nous pouvons compter que nous serons transférés de sphère en sphère depuis les circuits extérieurs en nous rapprochant toujours du centre intérieur. Ne doutons pas qu'un jour nous nous trouverons devant la présence divine et centrale, et que nous la verrons (parlant au figuré) face à face. Il s'agit effectivement d'atteindre des niveaux spirituels actuels, et ces niveaux spirituels sont accessibles à tout être qui a été habité par un Moniteur de Mystère, et qui a ultérieurement effectué sa fusion éternelle avec cet esprit intérieur.

    Le Père n'habite pas une cachette spirituelle, mais tant de ses créatures se sont dissimulées dans les brouillards de leurs propres décisions obstinées. Pour le moment, elles se sont séparées de la communion de son esprit et de l'esprit de son Fils en choisissant leurs propres voies perverses et en se laissant entrainer par l'outrecuidance de leur mental intolérant et de leur nature sans spiritualité.

    L'être humain mortel peut s'approcher de Dieu tout en renonçant maintes et maintes fois à faire la volonté divine, et cela aussi longtemps qu'il conserve le pouvoir de choisir. Sa perte finale n'est pas décidée avant qu'il ait perdu le pouvoir de choisir la volonté du Père. Le Père ne ferme jamais son coeur aux besoins et aux pétitions de ses enfants. C'est seulement sa progéniture qui ferme son coeur pour toujours au pouvoir d'attraction du Père lorsqu'elle perd finalement et définitivement le désir de faire sa volonté divine – qui est de le connaître et d'être semblable à lui. Parallèlement, la destinée éternelle de l'être humain est assurée lorsque sa fusion avec l'esprit intérieur proclame à l'univers que cet ascendeur a fait le choix final et irrévocable de vivre la volonté de Dieu.

    Le grand Dieu établit un contact direct avec l'être humain mortel en donnant de son moi infini, éternel et incompréhensible, une fraction qui vivra et habitera en lui. Dieu s'est lancé dans l'aventure éternelle avec l'être humain. Si nous nous conformons aux directives des forces spirituelles en nous, et autour de nous, nous ne pouvons manquer d'atteindre la haute destinée qu'un Dieu aimant a instaurée comme but universel pour les créatures qui s'élèvent des mondes évolutionnaires de l'espace.

    Quelle erreur de rêver d'un Dieu lointain dans le ciel, alors que l'esprit du Père Universel vit dans notre propre mental !

  • Lire la suite : Pourquoi s'Inquiéter ?

    19 juin 2011

    Idées erronées sur Dieu

    La tradition religieuse est l'histoire imparfaitement conservée de l'expérience des êtres humains qui connaissaient Dieu dans les âges passés.

    Mais on ne saurait se fier à ces annales pour guider une vie religieuse ou pour disposer d'une source d'informations véridiques sur le Père Universel. Ces anciennes croyances ont été invariablement altérées, parce que les êtres humains primitifs étaient des bâtisseurs de mythes. Sur Terre, l'une des plus grandes sources de confusion au sujet de la nature de Dieu provient de ce que nos livres sacrés n'ont pas réussi à faire une distinction nette entre les personnalités de la Trinité du Paradis, ni entre la Déité du Paradis et les créateurs et administrateurs des univers locaux. Au cours des dispensations passées de compréhension partielle, nos prêtres et nos prophètes n'ont pas su établir de différences claires entre les Princes Planétaires, les Souverains des Systèmes, les Pères des Constellations, les Fils Créateurs, les Chefs des Superunivers, l'Être Suprême et le Père Universel. Bien des messages de personnalités subordonnées, telles que les Porteurs de Vie et divers ordres d'anges, ont été présentés dans nos écrits comme venant de Dieu lui-même. La pensée religieuse de la Terre confond encore les personnalités associées à la Déité avec le Père Universel lui-même, de sorte que tous sont inclus sous une seule et même appellation.

    Les habitants de la Terre continuent à être influencés par des concepts primitifs de Dieu et à en souffrir. Les dieux qui se conduisent en énergumènes dans la tempête, qui secouent la terre dans leur colère et frappent les êtres humains dans leur courroux, qui infligent le jugement de leur mécontentement aux époques de famine et d'inondation – voilà les dieux des religions primitives. Ce ne sont pas les Dieux vivants qui gouvernent les univers. De tels concepts sont des reliques des temps où les êtres humains supposaient que l'univers était guidé et dominé par les caprices de ces dieux imaginaires. Mais l'être humain mortel commence à réaliser qu'il vit comparativement sous un régime de loi et d'ordre en ce qui concerne la politique administrative et la conduite des Créateurs Suprêmes et des Contrôleurs Suprêmes.

    L'idée barbare d'apaiser un Dieu courroucé, de se rendre favorable un Seigneur offensé, de gagner les faveurs de la Déité par des sacrifices, des pénitences, et même en versant du sang, représente une religion totalement puérile et primitive, une philosophie indigne d'un âge éclairé par la science et la vérité. De telles croyances sont absolument répugnantes pour les êtres célestes et les chefs divins qui servent et règnent dans les univers. C'est un affront à Dieu de croire, de soutenir ou d'enseigner qu'il faut verser du sang innocent pour gagner ses faveurs ou détourner une colère divine fictive.

    Les Hébreux croyaient que « sans versement de sang il ne pouvait y avoir de rémission des péchés . » Ils n'avaient pas pu se délivrer de la vieille idée païenne que seule la vue du sang pouvait apaiser les Dieux. Cependant Moïse avait marqué un net progrès lorsqu'il interdit les sacrifices humains et leur substitua des sacrifices cérémoniels d'animaux, appropriés à la mentalité primitive de ses disciples qui étaient des Bédouins enfantins.

    L'effusion d'un Fils du Paradis sur notre monde était inhérente à la clôture d'un âge planétaire. Elle était inévitable et ne résultait pas nécessairement du dessein de gagner les faveurs de Dieu. Il advint aussi que cette effusion fut l'acte final personnel d'un Fils Créateur dans la longue aventure pour gagner par expérience la souveraineté sur son univers. Les êtres humains ont enseigné que le coeur paternel de Dieu, dans toute sa froideur et sa dureté austères, était si peu touché par les malheurs et les chagrins de ses créatures que sa tendre miséricorde ne pouvait se manifester avant qu'il ait vu son Fils irréprochable saigner et mourir sur la croix du Calvaire ! Quelle parodie du caractère infini de Dieu !

    Mais les habitants de la Terre doivent trouver le moyen de se délivrer de ces anciennes erreurs et de ces superstitions païennes concernant la nature du Père Universel. La révélation de la vérité sur Dieu est en cours. La race humaine est destinée à connaître le Père Universel dans toute sa beauté de caractère et avec les attributs exquis si magnifiquement dépeints par le Fils Créateur qui a séjourné sur Terre comme Fils de l' Homme et Fils de Dieu – Jésus.

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    18 juin 2011

    La réalisation de Dieu

    Chez Dieu le Père, les actes de libre arbitre ne sont ni gouvernés par son pouvoir ni guidés par le seul intellect.

    La divine personnalité se définit comme un esprit se manifestant aux univers en tant qu'amour. En conséquence, dans toutes ses relations personnelles avec les personnalités créées des univers, la Source-Centre Première est toujours et uniformément un Père aimant. Dieu est un Père au sens le plus élevé du terme. Il est éternellement motivé par l'idéalisme parfait de l'amour divin, et c'est dans le fait d'aimer et d'être aimé que cette tendre nature trouve sa plus forte expression et sa plus grande satisfaction.

    Dans la science, Dieu est la Cause Première; en religion, il est le Père universel et aimant; en philosophie, il est l'unique être qui existe par soi-même, ne dépendant d'aucun être pour son existence, mais conférant salutairement l'existence réelle à toutes choses et à tous les autres êtres. La révélation est toutefois nécessaire pour montrer que la Cause Première de la science et l'Unité autonome de la philosophie sont le Dieu de la religion, plein de miséricorde et de bonté, et engagé à faire survivre éternellement ses enfants terrestres.

    La conscience d'avoir mené une vie victorieuse sur la Terre naît de la foi d'une créature confrontée au terrible spectacle des limitations humaines, lorsqu'à chaque épisode récurrent de son existence et sans jamais faillir, elle ose proclamer ce défi : « Même si je ne peux pas faire cette chose, quelqu'un vit en moi qui peut la faire et la fera, une fraction de l'Absolu – Père de l'univers des univers. » C'est cela « la victoire qui triomphe du monde, notre foi elle-même. »

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    17 juin 2011

    Le caractère invariant de Dieu

    Pendant bien trop longtemps, les êtres humains ont pensé à Dieu comme à quelqu'un de semblable à eux. Dieu n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais jaloux d'un être humain ou d'un être quelconque de l'univers des univers.

    Dieu sait que le Fils Créateur avait l'intention de faire de l'être humain la pièce maitresse de la création planétaire, de lui faire gouverner toute la terre. Lorsqu'il voit l'être humain dominé par ses passions les plus basses, se prosterner devant des idoles de bois, de pierre ou d'or, ou devant l'ambition égoïste, ce spectacle sordide incite Dieu et ses Fils à être jaloux pour l'être humain, mais jamais de l'être humain.

    Le Dieu éternel est incapable de colère et d'emportement dans le sens humain de ces émotions, et tel que les êtres humains comprennent ce genre de réactions. Ces sentiments sont vulgaires et méprisables, à peine dignes d'être appelés humains, et encore bien moins divins. De telles attitudes sont entièrement étrangères à la nature parfaite et au caractère plein de grâce du Père Universel.

    Une partie, une très grande partie des difficultés éprouvées par les mortels de la Terre pour comprendre Dieu provient des conséquences profondes de la rébellion de Lucifer et de la trahison de Caligastia. Sur les mondes non isolés par le péché, les races évolutionnaires peuvent se faire des idées bien meilleures du Père Universel. Elles souffrent moins de confusion, de déformation et de perversion dans leurs concepts.

    Dieu ne se repent jamais de ce qu'il a fait, de ce qu'il fait maintenant, ni de ce qu'il fera dans l'avenir. Il est infiniment sage aussi bien que tout puissant. La sagesse de l'être humain naît et croit des épreuves et des erreurs de l'expérience humaine. La sagesse de Dieu réside dans la perfection non qualifiée de son infinie perspicacité universelle, et cette divine préconnaissance dirige effectivement le libre arbitre créateur.

    Le Père Universel ne fait jamais rien qui cause ultérieurement du chagrin ou des regrets, mais il en va autrement pour les créatures douées de volonté qui ont été formées selon les plans de ses Personnalités Créatrices dans les univers extérieurs. Celles-ci font des choix malheureux qui provoquent parfois des émotions de divine tristesse chez leurs parents Créateurs. Mais, bien que le Père ne commette pas d'erreurs, n'éprouve pas de regrets et ne ressente pas de chagrins, il est un être doué d'une affection de père. Son coeur est certainement affligé lorsque ses enfants n'arrivent pas aux niveaux spirituels qu'ils pourraient atteindre avec l'assistance qui leur a été si libéralement fournie par les plans d'aboutissement spirituel et le mode d'ascension des mortels mis en oeuvre dans les univers.

    La bonté infinie du Père dépasse la compréhension du mental fini du temps. Pour exposer effectivement toutes les phases de bonté relative, il faut donc toujours fournir un contraste avec un mal (non un péché) servant de comparaison. La perspicacité imparfaite des mortels ne peut discerner la perfection de la bonté divine que parce que celle-ci se trouve associée en relation de contraste avec l'imperfection relative des relations du temps et de la matière dans les mouvements de l'espace.

    Le caractère de Dieu est infiniment suprahumain. C'est pourquoi il faut qu'une telle nature divine soit personnalisée, comme dans les Fils divins, avant de pouvoir être comprise, même à l'aide de la foi, par le mental fini de l'être humain.

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    16 juin 2011

    Dieu et la nature

    Dans un sens limité, la nature est la constitution physique de Dieu. La conduite ou action de Dieu est conditionnée et provisoirement modifiée par les plans expérimentaux et les modèles évolutionnaires d'un univers local, d'une constellation, d'un système ou d'une planète.

    Dieu agit en accord avec une loi bien définie, invariante et immuable, dans toute la vaste étendue du maitre univers. Mais il modifie le modèle de son action pour contribuer à coordonner et à équilibrer la conduite de chaque univers, constellation, système, planète et personnalité, en accord avec les objectifs, buts et plans locaux des projets finis de développement évolutionnaire.

    La nature, telle que les mortels la comprennent, présente donc la fondation sous-jacente et l'arrière-plan fondamental d'une Déité invariante et de ses lois immuables, avec des manifestations influencées par les circonstances locales. Celles-ci provoquent des modifications, des fluctuations et des bouleversements dus à la mise en oeuvre de plans, de desseins, de modèles locaux et de conditions inaugurés et exécutés par les forces et les personnalités de l'univers local, de la constellation, du système et de la planète. Par exemple, les lois de Dieu telles qu'elles ont été ordonnées pour notre univers sont modifiées par les plans établis par le Fils Créateur et l'Esprit Créatif de cet univers local. En outre, l'action de ces lois a été influencée par les erreurs, les défaillances et les insurrections de certains êtres résidant sur notre planète et appartenant au système planétaire dont nous faisons partie.

    La nature est la résultante espace-temps de deux facteurs cosmiques : premièrement, l'invariance, la perfection et la rectitude de la Déité du Paradis, et deuxièmement, les plans expérimentaux, les maladresses d'exécution, les erreurs insurrectionnelles, le développement incomplet et l'imperfection dans la sagesse des créatures extraparadisiaques, depuis la plus élevée jusqu'à la plus humble. La nature comporte donc une trame de perfection uniforme, immuable, majestueuse et merveilleuse venant du cercle de l'éternité. Mais dans chaque univers, sur chaque planète et dans chaque vie individuelle, cette nature est modifiée, conditionnée, et parfois déparée par les actes, les erreurs et les infidélités des créatures, des systèmes et des univers évolutionnaires. Il faut donc que la nature soit toujours d'humeur changeante et même capricieuse, bien que stable dans le fond, et variée selon les processus mis en oeuvre dans un univers local.

    La nature est la perfection du Paradis divisée par l'incomplétude, le mal et le péché des univers inachevés. Ce quotient exprime donc à la fois le parfait et le partiel, à la fois l'éternel et le temporel. L'évolution continue modifie la nature en accroissant le contenu de la perfection du Paradis et en réduisant le contenu du mal, de l'erreur et de l'inharmonie de la réalité relative.

    Dieu n'est personnellement présent ni dans la nature ni dans aucune des forces de la nature, car le phénomène de la nature surimpose les imperfections de l'évolution progressive, et parfois les conséquences d'une rébellion insurrectionnelle, sur les fondements paradisiaques de la loi universelle de Dieu. Tel que cela apparaît sur un monde comme la Terre, la nature ne peut jamais être l'expression adéquate, la vraie représentation, le portrait fidèle d'un Dieu infini et parfaitement sage.

    Dans notre monde, la nature représente les lois de la perfection conditionnées par les plans évolutionnaires de l'univers local. Quelle parodie de rendre un culte à la nature, parce que dans un certain sens limité elle est imprégnée de Dieu; parce qu'elle est une phase du pouvoir universel, donc divin ! La nature traduit aussi la manifestation inachevée, incomplète, imparfaite du développement, de la croissance et du progrès d'une expérience d'univers en évolution cosmique.

    Les défauts apparents du monde naturel ne correspondent à aucun défaut du même ordre dans le caractère de Dieu. Ces imperfections observées représentent plutôt les temps d'arrêt inévitables dans le déroulement constant du spectacle où se dépeint l'infini. Ces interruptions défectueuses de la continuité parfaite sont précisément ce qui rend possible au mental fini des êtres humains matériels d'avoir un aperçu fugace de la réalité divine dans l'espace et le temps. Les manifestations matérielles de la divinité ne semblent défectueuses au mental évolutionnaire des êtres humains qu'en raison de leur persistance à regarder les phénomènes de la nature avec leurs yeux de chair, la vision humaine sans l'adjuvant de la mota morontielle ou de la révélation, son substitut compensatoire sur les mondes du temps.

    Et la nature est déparée, son magnifique visage est balafré, ses traits sont flétris par la rébellion, l'inconduite et les mauvaises pensées des myriades de créatures qui font partie de la nature, mais qui ont contribué à la défigurer dans le temps. Non, la nature n'est pas Dieu. La nature n'est pas un objet d'adoration.

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    15 juin 2011

    L'attitude du Père dans l'univers

    Le Père Universel a un dessein éternel concernant les phénomènes matériels, intellectuels et spirituels de l'univers des univers, et il le met constamment à exécution. C'est de sa propre volonté libre et souveraine que Dieu a créé les univers, et l'a fait en accord avec son dessein éternel et infiniment sage.

    A l'exception des Déités du Paradis et de leurs associés les plus élevés, il est douteux que quelqu'un en sache vraiment beaucoup sur le dessein éternel de Dieu. Même les citoyens haut placés du Paradis ont des opinions très diverses sur la nature du dessein éternel des Déités.

    Le plan stupéfiant pour perfectionner les mortels évolutionnaires et, après qu'ils ont atteint le Paradis et le Corps de la Finalité, pour leur fournir une éducation supplémentaire en vue d'une oeuvre future non révélée semble être, à présent, ce qui intéresse le plus les sept superunivers et leurs nombreuses subdivisions. Mais ce plan d'ascension pour spiritualiser et éduquer les mortels du temps et de l'espace n'est nullement l'occupation exclusive des intelligences universelles. En vérité, il y a beaucoup d'autres activités fascinantes qui occupent le temps et enrôlent les énergies des armées célestes.

    Durant des âges, les habitants de la Terre se sont mépris sur la providence de Dieu. Il y a un plan providentiel divin pour notre monde, mais ce n'est pas le ministère puéril, arbitraire et matériel que beaucoup de mortels ont conçu. La providence de Dieu consiste dans les activités combinées des êtres célestes et des esprits divins qui, en harmonie avec la loi cosmique, travaillent sans cesse pour l'honneur de Dieu et le progrès spirituel de ses enfants de l'univers.

    Dans notre concept de la manière dont Dieu traite les êtres humains, ne pourrions-nous nous élever jusqu'au niveau où nous reconnaîtrons que le progrès est le mot de passe de l'univers ? Durant de longs âges, la race humaine a lutté pour atteindre son présent statut. Pendant tous ces millénaires, la Providence mettait en oeuvre le plan d'évolution progressive. Les deux idées ne sont pas opposées dans la pratique, mais seulement dans les concepts erronés de l'être humain. La providence divine ne se dresse jamais en opposition au véritable progrès humain temporel ou spirituel. La Providence est toujours en conformité avec la nature parfaite et invariante du suprême Législateur.

    « Dieu est fidèle » et « tous ses commandements sont justes ». « Sa fidélité est établie dans les cieux mêmes. » « Ô Seigneur, ta parole est fixée à toujours dans les cieux. Tu es fidèle envers toutes les générations. Tu as instauré la terre et elle demeure. » « Il est un Créateur fidèle. »

    Il n'y a pas de limitations aux forces et aux personnalités dont le Père peut se servir pour faire observer son dessein et soutenir ses créatures. « Le Dieu éternel est notre refuge, et au-dessous il y a les bras éternels. » « Celui qui habite le lieu secret du Très Haut demeurera à l'ombre du Tout-puissant. » « Voici, jamais celui qui nous garde ne dormira ni ne sommeillera. » « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, » « car les yeux du Seigneur sont fixés sur les justes, et ses oreilles sont ouvertes à leurs prières. »

    Dieu soutient « toutes choses par la parole de son pouvoir ». Et, quand de nouveaux mondes sont nés, il « envoie ses Fils, et ces mondes sont créés ». Non seulement Dieu les crée, mais il les « préserve tous ». Dieu soutient constamment toutes les choses matérielles et tous les êtres spirituels. Les univers sont éternellement stables. Il y a de la stabilité au milieu d'une apparence d'instabilité. Il y a un ordre et une sécurité sous-jacents au milieu des bouillonnements d'énergie et des cataclysmes physiques des royaumes étoilés.

    Le Père Universel ne s'est pas retiré de la direction des univers. Il n'est pas une Déité inactive. Si Dieu se retirait comme soutien présent de toute la création, il se produirait immédiatement un effondrement universel. Dieu excepté, il n'y aurait plus rien qui mérite le nom de réalité. À l'instant comme dans les époques lointaines du passé et dans l'éternel futur, Dieu continue son rôle de soutien. L'envergure divine s'étend sur tout le cercle de l'éternité. L'univers n'est pas remonté comme une pendule pour marcher un certain temps et ensuite cesser de fonctionner. Toutes choses sont constamment renouvelées. Le Père rayonne sans cesse de l'énergie, de la lumière et de la vie. L'oeuvre de Dieu est matérielle aussi bien que spirituelle. « Il étend le Nord sur l'espace vide et suspend la Terre au néant. »

    C'est ce vaste contrôle généralement méconnaissable de la coordination et de l'interassociation de toutes les phases et formes de l'activité de l'univers qui fait qu'un pêle-mêle aussi bigarré et apparemment aussi désespérément confus de phénomènes physiques, mentaux, moraux et spirituels se dénoue si infailliblement à la gloire de Dieu et pour le bien des êtres humains et des anges.

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    14 juin 2011

    La primauté de Dieu

    Avec un désintéressement divin et une générosité consommée, le Père Universel renonce à l'autorité et délègue le pouvoir, mais il reste primordial. Sa main est posée sur le puissant levier des circonstances dans les royaumes universels. Il s'est réservé toutes les décisions finales et manie infailliblement le tout-puissant sceptre du veto de son dessein éternel avec une autorité indiscutable sur le bien-être et la destinée de la vaste création qui tourbillonne sur de perpétuelles orbites.

    La souveraineté de Dieu est illimitée, elle est le fait fondamental de toute création. L'univers n'était pas inévitable. Il n'est ni un accident ni quelque chose qui existe en soi. L'univers est une oeuvre de création. Il est donc entièrement subordonné à la volonté du Créateur. La volonté de Dieu est la divine vérité, l'amour vivant. Les créations en voie de perfectionnement dans les univers évolutionnaires sont donc caractérisées par la bonté – proximité de la divinité – et par le mal potentiel – éloignement de la divinité.

    Toutes les philosophies religieuses en arrivent tôt ou tard au concept d'un gouvernement universel unifié, d'un seul Dieu. Les causes d'univers ne peuvent être inférieures aux effets d'univers. Il faut que la source des courants de la vie universelle et du mental cosmique soit au-dessus des niveaux de leur manifestation. On ne peut expliquer logiquement le mental humain en termes des ordres d'existence inférieurs. On ne peut vraiment comprendre le mental humain qu'en reconnaissant la réalité d'ordres supérieurs de pensée et de volonté intentionnelle. On ne peut expliquer l'être humain comme être moral sans reconnaître la réalité du Père Universel.

    Les philosophes mécanistes professent de rejeter l'idée d'une volonté universelle et souveraine tout en révérant profondément l'activité de cette même volonté souveraine dans l'élaboration des lois de l'univers. Quel hommage involontaire le mécaniste rend au Créateur des lois, lorsqu'il conçoit que de telles lois agissent et s'expliquent par elles-mêmes !

    C'est une grande bévue que d'humaniser Dieu, sauf dans le concept des esprits divins intérieurs, mais même cela n'est pas aussi stupide que de mécaniser complètement l'idée de la Grande Source-Centre Première.

    Est-ce que le Père du Paradis souffre ? Nous ne le savons pas. Il est tout à fait certain que les Fils Créateurs peuvent souffrir, et souffrent parfois à l'instar des mortels. Le fils Éternel et l'Esprit Infini souffrent dans un sens modifié. Nous croyons que le Père Universel peut souffrir, mais nous n'arrivons pas à comprendre comment. C'est peut-être par l'intermédiaire du circuit de personnalité, ou de l'individualité des esprits divins intérieurs et des autres effusions de sa nature éternelle. Il a dit des races mortelles : « Dans toutes vos afflictions, je suis affligé ». Il fait indubitablement l'expérience d'une compréhension paternelle et sympathisante. Il se peut qu'il souffre vraiment, mais nous ne comprenons pas la nature de cette souffrance.

    Le Souverain éternel et infini de l'univers des univers est pouvoir, forme, énergie, processus, archétype, principe, présence et réalité idéalisée. Mais il est plus que cela. Il est personnel, il exerce une volonté souveraine, il éprouve la conscience de sa divinité, il exécute les ordres d'un mental créateur, il poursuit la satisfaction de réaliser un dessein éternel, et il manifeste l'amour et l'affection d'un Père pour ses enfants de l'univers. Pour mieux comprendre tous ces traits plus personnels du Père, il faut les observer tels qu'ils ont été révélés dans la vie d'effusion de Jésus-Christ Michael, notre Fils Créateur, pendant qu'il était incarné sur Terre.

    Dieu le Père aime les êtres humains. Dieu le Fils sert les êtres humains. Dieu l'Esprit inspire les enfants de l'univers dans l'aventure toujours ascendante de trouver Dieu le Père par les voies ordonnées par Dieu les Fils, au moyen du ministère de la grâce de Dieu l'Esprit.

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    13 juin 2011

    Le gouvernement suprême de Dieu

    Dans ses contacts avec les créations postérieures au Paradis, le Père Universel n'exerce pas son pouvoir infini et son autorité finale par transmission directe, mais plutôt par l'intermédiaire de ses Fils et des personnalités qui leur sont subordonnées. Et c'est de sa propre volonté que Dieu fait librement tout ceci.

    Si l'occasion se présentait et si le mental divin en faisait le choix, tout pouvoir délégué pourrait être exercé directement. Mais, en règle générale, une telle action ne prend place que si la personnalité déléguée n'a pas réussi à satisfaire entièrement la confiance divine. À ces moments-là, en face d'une telle défaillance et dans la limite de la réserve du pouvoir et du potentiel divins, le Père agit de son propre chef, en accord avec les commandements qu'il a lui-même choisis. Il manifeste toujours dans ce choix une perfection infaillible et une sagesse infinie.

    Le Père gouverne par ses Fils. En descendant l'échelle hiérarchique de l'organisation universelle, on trouve une chaine ininterrompue de souverains se terminant par les Princes Planétaires qui dirigent les destinées des planètes évolutionnaires dans les immenses domaines du Père. Les exclamations suivantes ne sont pas seulement poétiques : « La terre appartient au Seigneur dans toute sa plénitude. » « Il renverse les rois et il élève des rois. » « Les Très Hauts règnent dans les royaumes des êtres humains. »

    Dans les affaires concernant le coeur des êtres humains, il se peut que le Père Universel ne soit pas toujours suivi; mais, dans la conduite et la destinée d'une planète, c'est le plan divin qui prévaut; le dessein éternel de sagesse et d'amour triomphe.

    Jésus a dit : « Mon Père qui me les a donnés est plus grand que tous, et nul ne peut les arracher de la main de mon Père. » Tandis que nous jetons un coup d'oeil sur les oeuvres multiples de Dieu et contemplons la stupéfiante immensité de sa création à peu près illimitée, il se peut que nous hésitions à concevoir sa primauté, mais nous ne devrions pas manquer d'accepter Dieu comme intronisé à perpétuité et en sécurité au centre paradisiaque de toutes choses et comme Père bienfaisant de tous les êtres intelligents. « Il n'y a qu'un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout et en tous. » « Il existe avant toutes choses et toutes choses subsistent en lui. »

    Les incertitudes de la vie et les vicissitudes de l'existence ne contredisent en aucune manière le concept de la souveraineté universelle de Dieu. Toute vie d'une créature évolutionnaire est assaillie par certaines inévitabilités, dont voici des exemples :
  • Le courage – la force de caractère – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain soit élevé dans un environnement qui l'oblige à s'attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements.
  • L'altruisme – le service du prochain – est-il désirable ? Alors il faut que l'expérience de la vie fasse rencontrer des situations d'inégalité sociale.
  • L'espoir – la noblesse de la confiance – est-il désirable ? Alors il faut que l'existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités.
  • La foi – l'affirmation suprême de la pensée humaine – est-elle désirable ? Alors il faut que le mental de l'être humain se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu'il peut croire.
  • L'amour de la vérité – avec l'acceptation de la suivre où qu'elle vous conduise – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain croisse dans un monde où l'erreur est présente et la fausseté toujours possible.
  • L'idéalisme – l'émergence du concept du divin – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures.
  • La loyauté – la dévotion au devoir supérieur – est-elle désirable ? Alors il faut que l'être humain poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d'une défaillance.
  • Le désintéressement – l'esprit d'oubli de soi – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d'un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur. L'être humain ne pourrait choisir dynamiquement la vie divine s'il n'y avait pas une vie du moi à délaisser. L'être humain ne pourrait jamais faire jouer la droiture pour son salut s'il n'y avait pas de mal potentiel pour exalter et différencier le bien par contraste.
  • Le plaisir – la satisfaction du bonheur – est-il désirable ? Alors il faut que l'être humain vive dans un monde où l'alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d'expérience toujours présentes.

  • Dans tout l'univers, chaque unité est considérée comme une partie du tout. La survie de la fraction dépend de la coopération avec le plan et l'intention du tout, du désir sincère et du parfait consentement de faire la divine volonté du Père. S'il y avait un monde évolutionnaire sans erreur, sans possibilité d'un jugement malavisé, ce serait un monde sans intelligence libre. Dans le Paradis, il y a un milliard de mondes parfaits avec leurs habitants parfaits, mais il faut que l'être humain en évolution soit faillible s'il doit être libre. Il est impossible qu'une intelligence libre et inexpérimentée soit uniformément sage à priori. La possibilité de jugement erroné (le mal) ne devient péché que si la volonté humaine endosse consciemment et adopte sciemment un jugement immoral intentionnel.

    La pleine appréciation de la vérité, de la beauté et de la bonté est inhérente à la perfection de l'univers divin. Les habitants des mondes du Paradis n'ont pas besoin du potentiel des niveaux de valeur relative pour stimuler leur choix. Ces êtres parfaits sont capables d'identifier et de choisir le bien en l'absence de toute situation morale faisant contraste et forçant à penser. Mais c'est en vertu du fait de leur existence que tous ces êtres parfaits possèdent leur nature morale et leur état spirituel. Ils n'ont gagné d'avancement par expérience qu'à l'intérieur des limites de leur statut inhérent, tandis que l'être humain mortel gagne même son statut de candidat à l'ascension par sa propre foi et son propre espoir. Toutes les choses divines que le mental humain saisit et que l'âme humaine acquiert sont des aboutissements d'expérience. Ce sont des réalités d'expérience personnelle, donc des possessions uniques, contrairement à la bonté et à la droiture inhérentes aux personnalités infaillibles du Paradis.

    Les créatures du Paradis sont naturellement braves, mais ne sont pas courageuses au sens humain. Elles sont nées aimables et pleines d'égards, mais ne sont guère altruistes à la manière humaine. Elles s'attendent à un avenir agréable, mais ne sont pas pleines d'espoir à la manière exquise des mortels confiants sur les sphères évolutionnaires incertaines. Elles ont foi dans la stabilité de l'univers, mais sont totalement étrangères à la foi salvatrice par laquelle un mortel s'élève du statut d'animal jusqu'aux portes du Paradis. Elles aiment la vérité, mais ne connaissent rien de sa qualité qui sauve les âmes. Elles sont idéalistes, mais sont nées ainsi; elles ignorent totalement l'extase de devenir telles par des choix exaltants. Elles sont loyales, mais n'ont jamais fait l'expérience de la vive émotion que provoque une dévotion sincère et intelligente au devoir en face des tentations de faillir. Elles sont désintéressées, mais n'ont jamais atteint ce niveau d'expérience par la magnifique victoire sur un moi belligérant. Elles ont du plaisir, mais ne comprennent pas la douceur d'échapper par le plaisir au potentiel de la douleur.

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    12 juin 2011

    La connaissance universelle de Dieu

    « Dieu connaît toutes choses. » Le mental divin est conscient de toutes les pensées de la création et familière avec elles. Sa connaissance des évènements est universelle et parfaite. Les entités divines émanant de lui sont une partie de lui.

    Celui qui « équilibre les nuages » est aussi « parfait en connaissance ». « Les yeux du Seigneur sont en tous lieux. » Votre grand maitre a dit des moineaux insignifiants : « Il n'en tombera pas un au sol sans que mon Père le sache. » Et aussi : « Les cheveux mêmes de votre tête sont comptés. » « Il dénombre les étoiles et les appelle toutes par leur nom. »

    Le Père Universel est la seule personnalité dans tout l'univers qui connaisse effectivement le nombre des étoiles et des planètes de l'espace. Dieu a constamment dans sa conscience tous les mondes de chaque univers. Il dit aussi : « J'ai certes vu l'affliction de mon peuple, j'ai entendu ses plaintes et je connais ses souffrances. » Car « le Seigneur contemple depuis les cieux, il voit tous les fils des êtres humains et il regarde du lieu de sa demeure tous les habitants de la terre ». Tout enfant de la création peut dire en vérité : « Il connaît le chemin que je prends et, lorsqu'il m'aura éprouvé, j'en sortirai comme de l'or. » « Dieu connaît nos reculs et nos avances, il comprend nos pensées de loin et toutes nos voies lui sont familières. » « Toutes choses sont nues et ouvertes aux yeux de celui à qui nous avons à faire. » Et tout être humain devrait être réellement consolé en comprenant qu'« il connaît votre structure, il se souvient que vous êtes poussière ». Parlant du Dieu vivant, Jésus a dit : « Votre Père sait ce dont vous avez besoin avant même que vous le lui demandiez. »

    Dieu possède un pouvoir illimité de connaître toutes choses. Sa conscience est universelle. Son circuit personnel embrasse toutes les personnalités, et sa connaissance des créatures, mêmes inférieures, est complétée indirectement par la série descendante des Fils divins, et directement par les esprits divins intérieurs. En outre, l'Esprit Infini est constamment présent partout.

    Nous ne savons pas avec une certitude complète si Dieu choisit ou non de connaître d'avance les cas de péché. Mais, même si Dieu connaissait d'avance les actes de libre arbitre de ses enfants, sa prescience n'abrogerait nullement leur liberté. Une chose est certaine : Dieu n'est jamais pris au dépourvu.

    L'omnipotence n'implique pas le pouvoir de faire ce qui est infaisable, des actes non divins. L'omniscience n'implique pas non plus la connaissance de ce qui est inconnaissable. Mais il n'est guère possible de faire comprendre ces exposés au mental fini. La créature peut difficilement comprendre la portée et les limites de la volonté du Créateur.

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    11 juin 2011

    Le pouvoir de Dieu

    Tous les univers savent que « l'omnipotent Seigneur Dieu règne ». Les affaires de ce monde et des autres mondes sont divinement supervisées. « Il agit selon sa volonté dans l'armée des cieux et parmi les habitants de la terre. » Il est éternellement vrai qu'il n'y a « pas de pouvoir, sinon de Dieu ».

    Dans les limites de ce qui cadre avec la nature divine, il est littéralement vrai « qu'avec Dieu toutes choses sont possibles ». Les processus évolutionnaires prolongés des peuples, des planètes et des univers sont parfaitement contrôlés par les créateurs et administrateurs des univers. Ils se déroulent selon le dessein éternel du Père Universel, suivent leur cours en ordre et en harmonie, et se conforment au plan infiniment sage de Dieu. Il n'y a qu'un seul législateur. Il soutient les mondes dans l'espace et fait circuler les univers au long de l'orbite sans fin du circuit éternel.

    De tous les attributs de Dieu, c'est son omnipotence, spécialement telle qu'elle prédomine dans les univers matériels, qui est la mieux comprise. Vu comme un phénomène non spirituel, Dieu est énergie. Cette affirmation d'un fait physique est basée sur la vérité incompréhensible que la Source-Centre Première est la cause primordiale des phénomènes physiques universels de tout l'espace. Toute l'énergie physique et les autres manifestations matérielles dérivent de cette activité divine. La lumière, nous voulons dire la lumière sans chaleur, est une autre manifestation non spirituelle des Déités. Et il existe une autre forme d'énergie non spirituelle encore pratiquement inconnue sur la Terre, parce qu'elle n'y est pas encore reconnue.

    Dieu contrôle tout pouvoir. Il a tracé « un chemin pour l'éclair ». Il a ordonné les circuits de toutes les énergies. Il a décrété l'heure et le mode de manifestation de toutes les formes d'énergie-matière. Et toutes ces choses sont maintenues pour toujours sous sa perpétuelle emprise – sous le contrôle gravitationnel centré dans le bas Paradis. La lumière et l'énergie du Dieu éternel tournent ainsi indéfiniment autour de son circuit majestueux formé par la procession sans fin, mais ordonnée, des nuées d'étoiles composant l'univers des univers. Toute la création circule éternellement autour de la Personnalité Paradisiaque, centre de toutes les choses et de tous les êtres.

    Le Père Universel n'est ni une force transitoire, ni un pouvoir changeant, ni une énergie fluctuante. Le pouvoir et la sagesse du Père sont parfaitement adéquats pour faire face à toutes les exigences de l'univers. Lorsque des circonstances critiques se présentent dans l'expérience humaine, il les a toutes prévues. Il ne réagit donc pas aux affaires de l'univers d'une manière détachée, mais plutôt en accord avec les prescriptions de la sagesse éternelle et en harmonie avec les commandements d'un jugement infini. En dépit des apparences, le pouvoir de Dieu ne fonctionne pas comme une force aveugle dans l'univers.

    Il se produit des circonstances dans lesquelles il semble que des règles d'urgence aient été établies, des lois naturelles suspendues, des inadaptations reconnues et un effort fait pour rectifier la situation, mais tel n'est pas le cas. Ces concepts de Dieu ont pris naissance dans l'horizon limité de notre point de vue d'humain, dans le caractère fini de notre compréhension et dans la portée restreinte de notre vue d'ensemble. Une telle méconnaissance de Dieu est due à la profonde ignorance où nous nous trouvons de l'existence des lois supérieures du royaume, de la grandeur du caractère du Père, de l'infinité de ses attributs et du fait de son libre arbitre.

    Les créatures planétaires habitées par un esprit de Dieu et dispersées çà et là dans les univers de l'espace sont si près d'être infinies en nombre et en ordres, leurs intellects sont si divers, leurs capacités mentales sont si limitées et parfois si grossières, leur vision est si restreinte et si localisée, qu'il est à peu près impossible de formuler des lois générales exprimant convenablement les attributs infinis du Père, et restant en même temps quelque peu compréhensibles pour ces intelligences créées. C'est pourquoi, pour nous les créatures, de nombreux actes du Créateur tout-puissant paraissent arbitraires, détachés, et assez souvent impitoyables et cruels. Mais rassurons-nous : cela n'est pas vrai. Les actes de Dieu sont tous intentionnels, intelligents, sages et bienveillants; ils prennent éternellement en considération le plus grand bien, non toujours d'un être, d'une race ou d'une planète individuels, ou même d'un univers individuel, mais ils tendent au bien-être et au meilleur bien de tous ceux qu'ils concernent, depuis les plus humbles jusqu'aux plus élevés. Dans les époques du temps, il arrive que le bien-être d'une fraction paraisse différer du bien-être de l'ensemble. Dans le cercle de l'éternité, ces apparentes différences n'existent pas.

    Nous faisons tous partie de la famille de Dieu; il faut donc que nous participions quelquefois à la discipline de famille. Beaucoup d'actes de Dieu qui nous troublent tant et nous déroutent résultent des décisions et des ordonnances finales de la sagesse totale permettant à l'Esprit Infini, l'Acteur Conjoint, de suivre la ligne de conduite choisie par la volonté infaillible du mental infini et d'imposer les décisions de la personnalité parfaite dont la vue d'ensemble, la vision, la sollicitude embrassent le bien-être éternel le plus élevé de toute son immense création.

    Notre point de vue isolé, fragmentaire, fini, grossier et grandement matérialiste, et les limitations inhérentes à la nature de notre être constituent un handicap qui nous empêche de voir, de comprendre ou de connaître la sagesse et la bienveillance de beaucoup d'actes divins. Ceux-ci nous apparaissent remplis d'une cruauté écrasante et caractérisés par une indifférence totale pour le confort et le bien-être, pour le bonheur planétaire et la prospérité personnelle de nos contemporains. C'est à cause des bornes de la vision humaine, de notre intellect circonscrit et de notre compréhension finie que nous nous méprenons sur les mobiles de Dieu et que nous dénaturons ses desseins. Mais, sur les mondes en évolution, il arrive beaucoup de choses qui ne sont pas l'oeuvre personnelle du Père Universel.

    L'omnipotence divine est parfaitement coordonnée avec les autres attributs de la personnalité de Dieu. Le pouvoir de Dieu dans ses manifestations spirituelles de l'univers n'est généralement limité que par trois conditions ou situations :
    1. 1. Par la nature de Dieu, spécialement par son amour infini, par la vérité, la beauté et la bonté.
    2. 2. Par la volonté de Dieu, par son ministère de miséricorde et par ses relations paternelles avec les personnalités de l'univers.
    3. 3. Par la loi de Dieu, par la droiture et la justice de l'éternelle Trinité du Paradis.
    Dieu est illimité dans son pouvoir, divin dans sa nature, final dans sa volonté, infini dans ses attributs, éternel dans sa sagesse et absolu dans sa réalité.

  • Lire la suite : Pouvoir Spirituel

    10 juin 2011

    L'omniprésence de Dieu

    L'aptitude du Père Universel à être simultanément présent partout constitue son omniprésence. Dieu seul peut se trouver au même instant en deux endroits ou en une multitude d'endroits.

    Dieu est simultanément présent « dans les cieux en haut et sur la terre en bas ». Le psalmiste s'écriait : « Où irais-je loin de ton esprit ? » « Où fuirais-je hors de ta présence ? »

    « Je suis un Dieu à portée de la main, et aussi très lointain, dit le Seigneur. Est-ce que je ne remplis pas les cieux et la terre ? » Le Père Universel est constamment présent dans toutes les fractions et dans tous les coeurs de sa vaste création. Il est « la plénitude de celui qui remplit tout et en tous », et « opère tout en tous ». De plus, le concept de sa personnalité est tel que « le ciel (l'univers) et le ciel des cieux (l'univers des univers) ne peuvent le contenir ». Il est littéralement vrai que Dieu est tout et en tous, mais même cela n'est pas la totalité de Dieu. L'infini ne peut être définitivement révélé que dans l'infinité; la cause ne peut jamais être pleinement comprise par l'analyse des effets; le Dieu vivant est incommensurablement plus grand que le total de la création venue à l'existence du fait des actes créateurs de son libre arbitre sans entraves. Dieu est révélé dans tout le cosmos, mais le cosmos ne saurait jamais contenir ni englober l'infinité de Dieu dans son intégralité.

    La présence du Père sillonne sans cesse le maitre univers. « Il sort du bout des cieux et circule jusqu'à leurs extrémités, et il n'y a rien de caché à sa lumière. »

    Non seulement la créature existe en Dieu, mais Dieu vit aussi dans la créature. « Nous savons que nous demeurons en lui parce qu'il vit en nous; il nous a donné son esprit. Ce don du Père du Paradis est le compagnon inséparable de l'être humain. » « Il est le Dieu toujours présent et pénétrant tout. » « L'esprit du Père éternel est caché dans le mental de chaque enfant mortel. » « L'être humain sort à la recherche d'un ami, alors que ce même ami vit dans son propre coeur. » « Le vrai Dieu n'est pas lointain, il fait partie de nous, son esprit parle de notre intérieur. » « Le Père vit dans l'enfant. Dieu est toujours avec nous. Il est l'esprit dirigeant de la destinée éternelle. »

    On a dit à juste titre de la race humaine : « Vous êtes de Dieu, parce que quiconque demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui. » Mais aussi vous tourmentez le don intérieur de Dieu par vos écarts de conduite, car il faut bien que l'esprit intérieur subisse les conséquences des mauvaises pensées en même temps que le mental humain où il est emprisonné.

    Les fluctuations de la présence du Père ne sont pas dues à la variabilité de Dieu. Le Père ne se retire pas dans la solitude parce qu'il a été mésestimé. Son affection n'est pas aliénée du fait qu'une créature a mal agi. Ses enfants ont reçu le pouvoir de choisir en ce qui Le concerne. Ce sont donc ses enfants qui, dans l'exercice de ce choix, déterminent directement le degré et les limitations de l'influence divine du Père dans leur propre coeur et leur propre âme. Le Père s'est librement effusé lui-même sur nous sans limites et sans faveurs. Il ne fait pas acception de personnes, de planètes, de systèmes, ni d'univers. Dans les secteurs du temps, il ne confère d'honneur différentiel qu'aux personnalités paradisiaques de Dieu le Septuple, les créateurs coordonnées des univers finis.

  • Lire la suite : Personne n'Est Abandonné

    9 juin 2011

    La bonté de Dieu

    Nous pouvons voir la beauté divine dans l'univers physique, nous pouvons discerner la vérité éternelle dans le monde intellectuel, mais la bonté de Dieu ne se découvre que dans le monde spirituel de l'expérience religieuse personnelle.

    La religion, dans sa véritable essence, est une foi faite de confiance dans la bonté de Dieu. En philosophie, Dieu pourrait être grand et absolu et même d'une certaine manière intelligent et personnel. Mais en religion il faut aussi que Dieu soit moral, il doit être bon. L'être humain pourrait craindre un grand Dieu, mais il n'a confiance et n'aime qu'un Dieu bon. Cette bonté de Dieu fait partie de la personnalité de Dieu et sa pleine révélation n'apparaît que dans l'expérience religieuse personnelle des fils croyants de Dieu.

    La religion implique que le monde supérieur de nature spirituelle a connaissance des besoins fondamentaux du monde humain et y répond. La religion évolutionnaire peut devenir éthique, mais seule la religion révélée devient vraiment et spirituellement morale. L'ancien concept que Dieu est une Déité dominée par une moralité royale fut rehaussé par Jésus jusqu'au niveau affectueusement touchant de la moralité familiale intime dans la relation parents-enfants. Il n'y en a pas de plus tendre ni de plus belle dans l'expérience des mortels. « La richesse de la bonté de Dieu conduit l'être humain égaré vers la repentance. » « Tout don utile, tout don parfait proviennent du Père des lumières. » « Dieu est bon, il est l'éternel refuge de l'âme des êtres humains. » « Le Seigneur Dieu est miséricordieux et gracieux. Il est longanime et il abonde en bonté et en vérité. » « Goutez et constatez que le Seigneur est bon ! Béni est l'être humain qui se fie à lui. » « Le Seigneur est gracieux et plein de compassion. Il est le Dieu du salut. » « Il guérit les coeurs brisés et bande les plaies de l'âme. Il est le tout-puissant bienfaiteur de l'être humain. »

    Le concept de Dieu en tant que roi-juge a développé un standard moral élevé et créé un peuple respectueux de la loi en tant que groupe. Pourtant, le croyant individuel est resté dans une triste position d'insécurité en ce qui concerne son statut dans le temps et l'éternité. Les derniers prophètes hébreux proclamèrent que Dieu était un Père pour Israël. Jésus révéla Dieu comme Père de chaque être humain. Le concept mortel tout entier de Dieu est éclairé de façon transcendante par la vie de Jésus. Le désintéressement est inhérent à l'amour des parents. Dieu n'aime pas comme un père, mais en tant que père. Il est le Père paradisiaque de chaque personnalité de l'univers. La droiture implique que Dieu est la source de la loi morale de l'univers. La vérité fait ressortir Dieu comme un révélateur, comme un maitre. Mais l'amour donne l'affection et la souhaite ardemment; il recherche une communion compréhensive comme il en existe entre parents et enfants. Il se peut que la droiture soit la pensée divine, mais l'amour est l'attitude d'un père. Certains ont supposé à tort que la droiture de Dieu était inconciliable avec l'amour désintéressé du Père céleste. Cela présupposait l'absence d'unité dans la nature de la Déité et conduisait directement à élaborer la doctrine du rachat qui est un outrage philosophique à la fois à l'unité et au libre arbitre de Dieu.

    Le Père céleste plein d'affection, dont l'esprit habite ses enfants sur terre, n'est pas une personnalité divisée – l'une de justice et l'autre de miséricorde. Il n'y a pas davantage besoin d'un médiateur pour obtenir la faveur ou le pardon du Père. La droiture divine n'est pas dominée par une stricte justice distributive. Dieu en tant que père transcende Dieu en tant que juge. Dieu n'est jamais courroucé, vindicatif, ni irrité. Il est vrai que la sagesse refrène souvent son amour alors que la justice conditionne le rejet de sa miséricorde. Son amour de la droiture se manifeste nécessairement par une détestation égale du péché. Le Père n'est pas une personnalité inconsistante. L'unité divine est parfaite. Dans la Trinité du Paradis, il y a une unité absolue, malgré les identités éternelles des coordonnés de Dieu. Dieu aime les pécheurs et déteste le péché. Cette affirmation est vraie philosophiquement, mais Dieu est une personnalité transcendante et les personnes ne peuvent aimer et haïr que d'autres personnes. Le péché n'est pas une personne. Dieu aime le pécheur parce que le pécheur est une réalité de personnalité (potentiellement éternelle), mais Dieu ne dramatise pas personnellement le péché, car le péché n'est pas une réalité spirituelle; il n'est pas personnel. C'est donc seulement la justice de Dieu qui prend connaissance de l'existence du péché. L'amour de Dieu sauve le pécheur. La loi de Dieu détruit le péché. Cette attitude de la nature divine changerait en apparence si le pécheur finissait par s'identifier totalement avec le péché comme ce même mental mortel peut également s'identifier totalement avec l'esprit intérieur spirituel qui l'habite. Un mortel identifié au péché deviendrait complètement aspirituel dans sa nature, (donc personnellement irréel) et subirait l'extinction finale de son être. Dans un univers progressant en réalité et croissant en spiritualité, l'irréalité de la nature d'une créature et même son inachèvement ne peuvent subsister indéfiniment.

    Face au monde de la personnalité, on découvre que Dieu est une personne aimante. Face au monde spirituel, il est un amour personnel; dans l'expérience religieuse, il est les deux. L'amour identifie la volonté volitive de Dieu. La bonté de Dieu repose au fond du libre arbitre divin – la tendance universelle à aimer, à montrer de la miséricorde, à témoigner de la patience et à offrir le pardon.

  • Lire la suite : Bonté Spirituelle

    8 juin 2011

    L'Amour de Dieu

    « Dieu est amour. » Son unique attitude personnelle à l'égard des affaires de l'univers est donc toujours une réaction d'affection divine. Le Père nous aime suffisamment pour nous conférer sa vie. « Il fait lever son soleil sur les méchants et les bons, et envoie sa pluie sur les justes et les injustes. »

    Il est faux de croire que Dieu soit amené à aimer ses enfants à cause des sacrifices de ses Fils ou de l'intercession de ses créatures subordonnées, « car le Père lui-même vous aime ». C'est par suite de cette affection paternelle que Dieu envoie les merveilleux esprits divins intérieurs habiter le mental des êtres humains. L'amour de Dieu est universel. « Quiconque le veut peut venir. » Il voudrait « voir tous les êtres humains sauvés et parvenir à la connaissance de la vérité ». « Il ne désire pas qu'aucun d'eux périsse. »

    Les Créateurs sont les premiers à tenter de sauver l'être humain des résultats désastreux de ses folles transgressions des lois divines. Par nature, l'amour de Dieu est une affection paternelle. Donc parfois « il nous châtie pour notre propre profit, afin que nous puissions participer à sa sainteté ». Même au cours de nos cuisantes épreuves, rappelons-nous que « dans toutes nos afflictions il est affligé avec nous. » Dieu est divinement bienveillant pour les pêcheurs. Lorsque des rebelles reviennent à la droiture, ils sont reçus avec miséricorde, « car notre Dieu pardonnera abondamment ». « Je suis celui qui efface votre transgression par égard pour moi-même et je ne me rappellerai pas vos péchés. » « Voyez quel genre d'amour le Père nous a accordé pour que nous soyons appelés les fils et les filles de Dieu. » Après tout, la plus grande preuve de la bonté de Dieu et la raison suprême pour l'aimer est le don du Père qui habite en nous – l'esprit intérieur, le Pilote intérieur, qui attend si patiemment l'heure où lui et nous ne ferons qu'un pour l'éternité. Bien que nous ne puissions trouver Dieu par une enquête, si nous voulons nous soumettre aux directives de l'esprit intérieur, nous serons infailliblement guidés pas à pas, vie après vie, à travers les univers et âges successifs, jusqu'à ce que nous finissions par nous trouver en présence de la personnalité paradisiaque du Père Universel.

    Combien nous sommes peu raisonnables de ne pas adorer Dieu parce que les limitations de la nature humaine et les handicaps de notre création matérielle nous empêchent de le voir. Entre nous et Dieu, il y a une prodigieuse distance (d'espace physique) à franchir. Il existe également un grand abime de différences spirituelles qu'il faut combler. Mais, nonobstant tout ce qui nous sépare physiquement et spirituellement de la présence personnelle de Dieu au Paradis, arrêtons-nous et méditons le fait solennel que Dieu vit en nous. À sa propre manière, il a déjà jeté un pont sur l'abime. Il a envoyé quelque chose de lui, son esprit, pour vivre en nous et peiner avec nous pendant que nous poursuivons notre carrière éternelle dans l'univers.

    Je trouve facile et agréable d'adorer quelqu'un de si grand qui se dévoue en même temps si affectueusement à un ministère sublimant envers ses humbles créatures. J'aime tout naturellement quelqu'un de si puissant pour créer et contrôler sa création et qui cependant manifeste une bonté si parfaite et une telle fidélité dans la bienveillance affectueuse qui nous couvre de son ombre. Je crois que j'aimerais Dieu tout autant s'il n'était pas si grand ni si puissant, pourvu qu'il soit aussi bon et aussi miséricordieux. Nous aimons tous le Père, plus pour sa nature que par égard pour ses stupéfiants attributs. Lorsque nous observons les Fils Créateurs et leurs administrateurs subordonnés luttant si vaillamment contre les multiples difficultés de temps inhérentes à l'évolution des univers de l'espace, nous découvrons que nous portons à ces chefs secondaires des univers une grande et profonde affection. Après tout, nous tous, y compris donc les mortels des royaumes, nous aimons le Père Universel et tous les autres êtres divins et humains parce que nous nous rendons compte que ces personnalités nous aiment vraiment. L'expérience d'aimer est dans une grande mesure une réponse directe à l'expérience d'être aimé. Sachant que Dieu m'aime, je devrais continuer à l'aimer suprêmement, même s'il était dépouillé de tous ses attributs de suprématie, d'ultimité et d'absoluité. L'amour du Père nous suit maintenant et tout au long du cercle sans fin des âges éternels. Lorsque nous méditons sur la nature aimante de Dieu, il n'y a qu'une seule réaction personnelle raisonnable et naturelle : nous aimerons notre Auteur de plus en plus. Nous rendrons à Dieu une affection analogue à celle qu'un enfant donne à un parent terrestre. En effet, de même qu'un père, un père réel, un vrai père, aime ses enfants, de même le Père Universel aime les fils et filles qu'il a créés et cherche perpétuellement leur bien-être.

    Mais l'amour de Dieu est une affection parentale intelligente et prévoyante. L'amour divin fonctionne en association unifiée avec la sagesse divine et avec toutes les autres caractéristiques infinies de la nature parfaite du Père Universel. Dieu est amour, mais l'amour n'est pas Dieu. C'est dans l'attribution des Esprits intérieurs, les esprits intérieurs qu'on observe la plus grande manifestation de l'amour divin pour les êtres mortels. Mais c'est dans la vie d'effusion de son Fils Jésus-Christ Michael, dans la vie spirituelle idéale qu'il a vécue sur terre, que nous verrons la plus grande révélation de l'amour du Père. C'est l'esprit intérieur qui individualise l'amour de Dieu pour chaque âme humaine. Lorsque nous dépeignons l'affection divine du Père céleste pour ses enfants dans l'univers, nous sommes obligés d'employer le symbole verbal humain d'amour et par moments cela nous fait presque souffrir. Ce terme implique sans doute le concept le plus élevé des êtres humains pour les relations humaines de respect et de dévotion, mais il désigne trop souvent une partie franchement ignoble des relations humaines. Il est absolument impropre de désigner ces rapports sous le même vocable employé pour indiquer l'incomparable affection du Dieu vivant pour ses créatures de l'univers. Il est bien malheureux que nous ne puissions nous servir d'un terme exclusif et céleste qui communiquerait au mental de l'être humain la véritable nature et la signification exquisément belle de l'affection divine du Père du Paradis. Quand les êtres humains perdent de vue l'amour d'un Dieu personnel, le royaume de Dieu devient simplement le royaume du bien. Malgré l'unité infinie de la nature divine, l'amour est la caractéristique dominante de tous les rapports personnels de Dieu avec ses créatures.

  • Lire la suite : Près de Toi

    7 juin 2011

    Les plus grandes richesses de l'univers

    Celui-là même qui a initié notre réalité sait ce qui est mieux pour nous. Il a notre plus grand intérêt à coeur. Il dispose de l'information de l'éternel passé, à sa disposition.

    Si nous voulions simplement mettre notre main dans la Sienne et Lui laisser ouvrir la voie, nous découvririons qu'Il nous conduit aux plus grandes richesses du cosmos. Les plus grandes richesses de l'univers, consistent à s'unir avec un fragment du Père qui demeure dans notre mental. Il prend notre main et nous guide. Cela étant dit, le Père de nous tous, jamais ne contraindrait quiconque pour l'assigner au plan de l'ascension. Il respecte la libre volonté de tous. Ce serait une forme de tyrannie si notre Père obligeait les individus à vivre quand ils ne le voudraient pas. Comme vous le savez, il y en a certains qui choisissent la mort éternelle, plutôt que de monter vers le Père. C'est comme il se doit, c'est leur décision. Leur décision est profondément respectée.

    Mon frère, ma soeur, je suis heureux que vous continuiez à tendre la main et que vous restiez en contact avec la réalité spirituelle. Partagez vos cadeaux avec vos frères et soeurs. Ne vous découragez pas quand la bête en vous continue à vous tourmenter. Puisque que vous vivez votre vie sur Terre, ceci sera votre expérience. Vous allez vivre une vie de dualité et il y aura donc des désirs de la chair en butée contre les directions de l'esprit. Cette dualité vous conduira à être plus fort, ce qui finira par vous rapprocher du Père. Vous serez beaucoup plus compatissant, affectueux et gentils, que si vous n'aviez pas eu cette expérience. Alors, continuez à avancer.

    Mon frère, ma soeur, les choses que vous désirez pour votre planète se réaliseront. Ils sont des millions qui aspirent à ce que vous désirez. Il s'agit d'un effort de collaboration. Vous êtes seuls, mais vous n'êtes pas seuls. Invisible à vos yeux, existent des millions d'âmes soeurs qui travaillent pour les mêmes choses auxquelles vous vous donnez. Vous avez tant d'aide que vous êtes incapable de voir. Fiez-vous à cela, mon frère, ma soeur. Soyez comme un petit enfant qui veut croire sans réserves en ses parents. Sachez que vos parents ont vos meilleurs intérêts à coeur.

    Continuez à laisser votre esprit intérieur, ce fragment du Père en vous, vous guider. Ce sont eux qui vous mènent à la plus forte croissance spirituelle. C'est en raison de leurs efforts que vous deviendrez comme le Père. Ils sont comme votre boussole interne, vous guidant depuis l'intérieur. Alors, continuez à être guidés par leurs directives, laissez-vous entraîner sur cette voie qui mène au paradis et à votre Père du Paradis.

    Ce dont nous avons tous besoin, c'est la miséricorde. Alors, mon cher ami, ma chère amie, continuez à laisser briller votre lumière. Continuer à faire preuve de miséricorde envers tous vos frères et soeurs de la Terre. Lorsque vous sentez monter la colère dans votre coeur, conviez l'Esprit de Vérité à vous attirer encore plus vers la vérité des relations fraternelles. Sentez les énergies de miséricorde se déplacer dans votre coeur. Sachez que vous êtes aimés, vos parents divins sont toujours là pour vous aider.

  • Lire la suite : Patience Joyeuse

    * Ne reste pas seulement spectateur ! Distribue ces messages à tes amis ! Aie foi dans le processus ! Toutes choses concourent à la gloire de Dieu et au salut des êtres humains. Ceci représente mes efforts pour présenter la relation entre le Dieu vivant et les enfants du temps. Et, maintenant que tout a été dit et accompli, je ne peux rien faire de plus utile que de répéter que Dieu est notre Père dans l'univers, et que nous sommes tous ses enfants planétaires. Je vous offre mon assistance pour aider à sauver notre monde et pour faire progresser la carrière de mon âme.







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