⇒ QuestionsLes livres de Daniel Vallat sont connus pour inspirer la foi... Découvrez-les !VOS QUESTIONS SPIRITUELLES Écoutez ce message - Powered by TCic Studio
Au fil des années, les informations disponibles en matière de philosophie spirituelle se sont considérablement étoffées. Nous vous proposons ici de découvrir des réponses à vos questions existentielles.
![]() 1. Quelles sont les questions les plus fréquentes en matière de spiritualité ?
Oui. Mais entendons-nous par le terme de religion : la spiritualité authentique est notre expérience de vie personnelle concernant notre relation à l'Autre, à tous les autres. L'Autre est Dieu lorsque tous les autres sont nos semblables – nos frères et soeurs. Afin de pouvoir devenir progressivement une réalité contributive de toute la Création, nous sommes invités à approfondir notre relation avec l'Auteur de cette Création et à cultiver nos relations avec tous ses autres enfants.
Oui. Et c'est même l'objectif de la présence de Dieu par son esprit divin en notre mental mortel. Entendre Dieu est la Volonté de Dieu pour toutes ses enfants.
Non. Ou, plus exactement, oui.
![]() 2. Quelles sont les qualités et significations de l'esprit divin intérieur ?
L'esprit divin intérieur crée en nous une contrepartie spirituelle des réalités expérimentées sur terre, contenant des significations et des valeurs au caractère de survie éternelle. Rien de ce qui est grand ne peut être perdu dans l'univers. Ce qui est bon est conservé éternellement. Les relations de valeur durent infiniment.
L'esprit divin intérieur est notre Père en nous, il est le fait que nous sommes en potentialité de la même nature divine, et il est la garantie du succès de notre voyage jusqu'au Père au Paradis, l'infaillible compas cosmique de l'être humain orientant toujours et sûrement l'âme vers Dieu. Ils sont les Fragments de Dieu, ils sont Dieu fragmenté, l'essence même de Dieu, un Don du Père pour être aussi intimement associé que possible avec l'être humain, alors que le Père éternel est aussi éloigné que possible de ses fils planétaires mortels. Cela rempli le mortel d'un respect constamment plus profond de Dieu et d'un effroi croissant devant l'univers, la frayeur primitive se transformant en foi vivante dans les réalités spirituelles.
Son dévouement infaillible. Il existe en tant que lumière pilote en l'être humain, la lumière de la vie, le Don du Père, une présence tellement pure de la nature de Dieu qu'elle ne peut jamais douter de notre capacité à survivre. Le mental de l'esprit divin intérieur est la douce Voix divine qui nous appelle en nous et avec qui nous dialoguons intensément. Son mental de pure énergie est capable de prévoir la chose juste à faire, prenant en compte toute l'expérience du passé et tout le potentiel du futur, en toutes circonstances et face à tous problèmes à résoudre en vue de parfaire notre participation en faveur du Suprême dont nous faisons partie. L'être humain cultive ainsi avec son esprit divin intérieur le désir insatiable et l'envie incessante d'être semblable à Dieu, d'atteindre le Paradis et là, devant la personne réelle de la Déité, d'adorer la source infinie de ce don divin, un amour qui relie effectivement un Fils à son Père du Paradis et l'attire de plus en plus près du Père. Le plus grand souhait de l'esprit divin intérieur est que nous cédions à sa direction divine en vue de fusionner éternellement avec nous. Il y parvient par amour paternel pour l'individu, à force de temps qu'il consacre entièrement à son plus grand bien. Il aimerait changer nos sentiments de crainte en convictions d'amour et de confiance, mais il ne peut le faire arbitrairement et mécaniquement ; c'est à l'être humain que cela incombe.
« À présent, je voudrais te dire de me suivre dans ma pensée, celle qui te dit de m'écouter, afin de comprendre combien tu es sur le bon chemin, qu'importe ce que tu penses, pourvu que tu me fasses confiance. Les choses espérées viennent plus vite que tu ne le penses. Demain déjà, tu verras une bonne nouvelle venir à toi, une grande nouvelle à propos de ta mission sur terre. Prépare-toi à agir afin de diriger beaucoup de monde, beaucoup de gens qui me recherchent sincèrement. Tu leur diras combien je les aime et les éclaire à partir de l'intérieur de leur entendement. Quant à leur situation matérielle, elle s'améliorera beaucoup aussi quand ils appliqueront la sagesse que l'expérience enseigne, rehaussée du point de vue divin. » Il est l'expression de la conscience de Soi, l'esprit divin habitant le mental mortel : Changeur de pensée, Ajusteur de pensée, Correcteur de pensée, Moniteur de Mystère, Don du Père, Souverain Intégral, Pilote infaillible, Essence du Créateur, Lumière de Vie, Présence Je Suis, Étinelle de Dieu, Navigateur de Complétude, Principe d'Unité, Grand Contributeur, Voix de Dieu, notre Père, Lui que nous aimons, ô Toi que nous adorons. ![]() 3. Quels sont les encouragements et soutiens adressés à tous les croyants ?
Voulez-vous être en harmonie avec vous-mêmes et les autres ? Alors, imaginez que vous soyez en paix avec tout ce que vous êtes et que vous savez faire face à tout ce qui vous entoure et à tout ce qui vous arrive. Voulez-vous retrouver l'expression d'une ferveur personnelle, d'une foi ardente et spontanée alliant l'essentiel au vital ? Alors, imaginez que vous êtes l'objet d'une attention pleine d'amour de la part la plus profonde et mystérieuse de votre réalité intérieure. Voulez-vous connaître un véritable réconfort moral, ou voulez-vous vivre d'une manière qui transcende l'ordinaire, ou voulez-vous avoir l'assurance d'être guidé d'une manière infaillible, ou voulez-vous être en possession de toute votre bonne volonté ? Alors, imaginez que vous disposez en vous-mêmes de la conscience absolue capable de soutenir votre intention sincère jusqu'au Paradis.
Les croyances religieuses ou les vérités spirituelles sont d'abord utiles, accompagnant les croyants à la guérison et les aidant à surmonter les difficultés de la vie. Mais la vraie religion ou l'authentique spiritualité a surtout à voir avec le bien-être, le bonheur, la paix, la joie et l'amour. La vraie religion ou l'authentique spiritualité sert à vivre et non à mourir. Cela au travers d'un chemin initiatique semé d'innombrables expériences heureuses et enrichissantes, incluant même les expériences les plus difficiles comme un tremplin pour acquérir la sagesse, gage d'une vie réussie.
Ici, vous connaîtrez l'extase d'un sentiment océanique relaxant et correspondant à l'éveil de la conscience. Ici, vous trouverez la paix qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer et vous deviendrez un visionnaire du cosmos. Ici, vous voyagerez sur les sphères célestes et assisterez aux chants divins. Ici, vous suivrez le chemin de vérité et de vie du Fils, selon l'Esprit et à la ressemblance du Père, tout en portant de saints fruits. Ici, vous fusionnerez avec un Fragment de la Source. Ici, vous êtes au centre du Grand Cercle. ![]() 4. Quels sont les motivations et engagements d'un riche honnête, sincère et aimant Dieu ?
![]() 5. Quels sont les objectifs d'une vraie philanthropie ?
Littéralement "amour de l'humanité", la philanthropie désigne l'ensemble des dons librement consentis par des acteurs privés en faveur de l'intérêt général. C'est une philosophie de vie qui met l'humanité au premier plan des priorités. Un philanthrope cherche à améliorer le sort de ses semblables. L'acte de don est toujours au coeur de la philanthropie. La philanthropie est une vertue douce, patiente et désintéressée.
Certains pratiquent l'aumône et ne fuient pas la publicité au sujet de leur philanthropie. Certains philanthropes n'hésitent pas à annoncer, à son de trompette, la charité qu'ils se proposent de faire.
Le temps viendra où les sociétés deviendront responsables et utiliseront la philanthropie – le service idéaliste – comme la pierre angulaire de leur succès pour procurer des occasions de contribution et aider à résoudre les problèmes mondiaux, tout en respectant la Terre et construisant un avenir durable. ![]() 6. Quels sont les enseignements utiles destinés à tous les créateurs ?S'assurer que son projet est désintéressé et répond à un réel besoin. Se mettre à l'ouvrage courageusement et dans la confiance que les questions qui se poseront, trouveront une réponse en temps utile et que la loyauté de l'engagement donnera toute la force et les ressources nécessaires pour faire face aux difficultés. Garder en tête que rien ne résiste à l'effort et à la persévérance. Ne pas s'attribuer les fruits de ses actes, qui ne sont que des dons de la vie. Prendre chaque difficulté comme un défi intéressant, dont l'issue ne nous appartient pas. Ne pas faire une affaire personnelle des réactions agressives ou inappropriées des gens, qui ont le droit d'être aussi imparfaits que nous le sommes. Aimer inconditionnellement chaque personne qui croise notre chemin, être tendre avec soi comme avec les autres, et ne pas perdre de vue que la joie est le but. ![]() 7. Quels sont les défis que tous les communicateurs rencontrent ?Le charisme, souvent considéré comme un atout naturel réservé à un certain nombre de favoris, n'est autre que la puissance émotionnelle d'un discours qui vient du plus profond de l'être d'un individu, et non de phrases apprises par coeur ou de paroles préparées d'avance pour faire plaisir à un public. Il s'agit d'intervenir en parlant à partir de son âme. Que le discours soit préparé ou pas, il doit émaner du plus profond de soi-même, comme si nous parlions à un ami. Soyez vrai, soyez vous-mêmes : n'essayez surtout pas d'imiter quelqu'un d'autre. Soyez vrai, soyez vous-mêmes et mettez-y de la vie. Un trac bien négocié est un trac utile. Mais un trac difficile à dominer provoque très souvent des catastrophes au cours des discours. La plupart des grands orateurs vous diront qu'ils expérimentent toujours un petit peu de trac avant une intervention ; trac qui disparaît vite pour laisser place à l'excitation de pouvoir s'adresser aux autres. Pour dompter le trac, un remède à succès : La pratique. La pratique est cruciale. Par pratique, entendez des occasions fréquentes ou vous avez à intervenir en public. Si vous êtes une victime du trac, vous devez commencer à participer activement pour vous familiariser à la prise de parole en public. Soyez volontaire pour intervenir publiquement à tous les évènements liés à votre vie personnelle : mariages, anniversaires, réceptions familiales, diners, cérémonies religieuses, etc. Le moyen le plus efficace de vaincre le trac, c'est de le confronter. Ainsi vous apprendrez à le dompter au fil du temps.
Être décontracté est une condition importante de la réussite d'une intervention orale publique. Votre attitude physique générale, vos mains ou d'éventuels tics nerveux sont autant de signaux que perçoit vos interlocuteurs, et qui le renseignent à votre insu. Décontractez-vous au maximum physiquement et psychologiquement avant une intervention publique. Pour cela, quelques rappels :
Au cours d'une communication publique, il est important de regarder le public. Fixez les bouts de nez, les fronts ou les mentons de vos interlocuteurs ; vous ferez ainsi d'une pierre deux coups : cela donnera l'impression à l'audience que vous les regardez et vous éviterez de voir les expressions déstabilisantes des différents visages. Ne laissez surtout pas vos regards s'arrêter sur une seule personne, ou d'un seul côté de la salle, mais sillonnez lentement la salle des yeux tout en parlant, de la droite vers la gauche ; du haut vers le bas. Ou transitez d'un interlocuteur à un autre, tout en maintenant vos regards sur le bout du nez, le menton ou le front. Vous allez ainsi imposer votre présence en acceptant les regards qui se posent sur vous, et en donnant l'impression de les regarder sans vraiment les voir. Souriez ! Cela cache votre anxiété et décontracte l'atmosphère. Mais attention : surtout pas d'excès ! Un rire sans aucune raison peut révéler votre gêne a votre interlocuteur et ruiner ainsi votre intervention. Évitez de faire trop de gestes, mais faites-en quand même un petit peu, en fonction du message que vous véhiculez. Trouvez une position dans laquelle vous êtes confortable et demeurez-y. Prenez votre temps pour parler. Quand vous parlez lentement, le public est attentif et vous avez le temps de réfléchir à ce que vous dites. Quand vous vous précipitez, vous augmentez les risques d'erreurs et d'angoisse. Il existe deux leviers pour prendre son temps : le silence et le débit. Souvenez-vous des discours des grands orateurs qui ont marqué l'histoire, comme Barack Obama ou Martin Luther King ; l'un de leurs points communs est qu'ils pausent entre deux phrases importantes, par exemple : « I have a dream… – pause – I have a dream that one day… – pause – I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed. » Préparez votre message à l'avance. Déterminez l'objectif de votre intervention et planifiez-la : introduction, corps du message et conclusion. Évitez de vous étendre trop longtemps et de répéter les mêmes informations. Maitrisez votre intervention. Si elle vient de vous-mêmes, elle sera plus facile à communiquer. Écrivez votre discours vous-mêmes tel que vous le pressentez, et remettez-le ensuite à quelqu'un qui ne fera que corriger les fautes et expressions et agrémenter votre discours. Vous serez donc en mesure de parler en sachant de quoi vous parler et non en citant les paroles d'autrui. Vous serez donc en bonne position pour véhiculer de la vie dans votre message. Finalement, rien n'interdit que votre message fasse sens avec la vérité, la beauté et la bonté. La veille, accordez-vous quelques minutes pour réviser votre conférence ou de votre discours. Simulez l'évènement, seul, et essayez de mimer la scène de votre intervention depuis le début jusqu'à la fin. Faites-le jusqu'à ce que vous vous sentiez à l'aise et sûr de vous pour affronter le lendemain. Ne relisez pas votre discours et n'essayez pas non plus de le réciter. Sortez-le naturellement, en jetant quelques coups d'oeil furtifs sur votre document afin de vous rappeler des différents points à aborder. ![]() 8. Quelles sont les caractéristiques d'un être humain équilibré ?
Pour être humain, il faut prendre son temps. Prendre son temps permet d'agir consciencieusement, de faire bien ce que l'on a à faire, d'être civil et d'accueillir les autres. Prendre son temps donne une possibilité d'attention et de sérieux vis-à-vis de soi et des autres. Être humain, c'est avoir non seulement du temps, mais aussi et surtout du temps libéré des passions et des agitations. Ce temps servira à penser calmement en étant momentanément exempté des nécessités vitales, des avidités pulsionnelles et des conflits sociaux. Il permettra une pensée libérée de l'opinion et distanciée des idéologies, soit une pensée philosophique. Ce sont tout simplement des moments permettant de penser relativement librement et sereinement. Être humain, c'est penser prudemment. Cela s'impose du fait de la complexité des problèmes sociaux et relationnels. Une pensée simpliste, limitée et accrochée à des aspects partiels, est une pensée inconséquente qui aura de grandes chances de nuire au moins involontairement à autrui comme à soi-même. Une attitude humaine demande, au contraire, et en amont de toute action, un jugement complexe et pondéré, intégrant les limitations de la morale aux circonstances particulières du quotidien. C'est un jugement qui admet la complexité et l'incertitude, ce qui ne conduit pas au scepticisme mais à la prudence dans les affirmations et dans les conduites qui en découlent. Être humain, c'est être digne et respectueux. Un grand nombre de personnes respectent les formes élémentaires de la civilité, sont honnêtes et admettent les lois communes. Respect, justice et réciprocité sont au coeur de l'humanité et offre une possibilité de dignité pour chacun. Ce sont les conditions pour qu'un sentiment communautaire naisse, et qu'un lien social positif se construise et perdure. Cette communauté de règles est probablement un invariant anthropologique, que l'on peut résumer par le principe de " donner, recevoir, rendre ". Ce sont les règles utiles à la vie en commun, qui s'apprennent grâce à l'éducation et dans les relations aux autres. Le respect de l'autre est avant tout un respect de la loi commune à tous. Être humain, c'est avoir une identité individuelle et collective. En plus de l'identité spirituelle (l'esprit divin habitant le mental de l'être humain) qui rappelle notre origine divine potentielle, adjointe à l'âme/personnalité dont l'origine est l'Être Suprême (le Dieu de l'expérience), l'identité psychologique permet de savoir que l'on existe en tant qu'individu au milieu d'un groupe. C'est ce qui permet à une personnalité de se reconnaître comme perdurant dans le temps et comme unité stable malgré la pluralité qui le constitue. Quant à l'identité sociale, elle vient de la culture, de l'histoire, des traditions et du langage, dont le partage est un support de la sociabilité. Être humain, c'est avoir une individualité ancrée dans le collectif et dans la communauté. Se créent ainsi les conditions nécessaires au partage et à l'échange avec les autres. C'est sur la base d'une identité partagée que la sociabilité humaine se crée.
Être humain, c'est partager avec les autres. L'être humain normal se soucie facilement et spontanément de l'autre ; il est plutôt empathique et sympathique, il compatit aux souffrances et partage les joies. Il y a une résonance, des effets en miroirs, des identités partagées entre les êtres humains. L'expression spontanée aboutit à une présence aux autres et donne un style à notre manière d'être. La vie s'anime de cette présence. C'est un style qui manifeste l'humanité d'un individu, nourrit les autres et leur apporte une présence vivante. Être humain, c'est être relié à ceux qui nous entourent et tenter de les comprendre. C'est aussi manifester une solidarité et entrer dans les réseaux informels d'entraide. C'est également transmettre ce que l'on connaît, ce que l'on aime et partager son savoir. ![]() 9. Quels sont les processus de reconnaissance de la réalité ?
Cela signifie qu'aucune personne n'entre dans notre vie de manière fortuite. Chacune d'elles possède un rôle dans notre cheminement. Elles apparaissent dans nos vies pour nous apporter d'importants apprentissages, même quand nous ne comprenons pas quels enseignements les Dieux veulent nous transmettre, de par la présence de ces personnes dans nos vies. Certaines personnes apparaissent dans nos vies pour servir d'exemple, pour être nos remparts contre l'adversité, nos compagnons affectueux. D'autres encore apparaissent pour que nous sachions discerner le vrai du faux et être comme eux, afin de nous enseigner les leçons et nous rendre fort.
Cela signifie que tous les événements de notre vie ayant une signification et une valeur sont déjà écrits. Rien ne pourrait se produire d'une autre manière, par un autre moyen, ni même les plus infimes détails. Tout ce qui devait arriver est arrivé et sert de leçon pour que nous apprenions de nos réussites et de nos erreurs, et que nous allions de l'avant en cherchant notre évolution à travers les actes que l'on pose chaque jour. Si cela n'a pas été, c'est parce que cela n'aurait pas dû être. Les Dieux ont un plan pour notre futur.
Si les influences et les circonstances se combinent pour permettre qu'une nouvelle chose s'initie, c'est parce que cela devrait être et parce que c'était le bon moment. Très souvent, nous avons des doutes quant à accepter l'arrivée de choses nouvelles, car nous considérons que le moment ne s'y prêtait pas. Mais si nous devons faire face à des situations à un moment donné, c'est parce que nous avions besoin de ce défi. C'est la force de l'apprentissage : quand nous sommes prêts pour quelque chose dans notre vie, elle arrive.
Quand nous arrivons à accepter la fin de quelque chose, nous nous ôtons une énorme épine du pied. La vie est marquée par des cycles qui ont des temps propices, pour débuter et se terminer. C'est fini parce que cela devait finir, et non à cause d'un accident. Les fins des cycles présupposent la fin de relations (pertes, échecs, décès). C'est pourquoi il est si difficile de les accepter. ![]() 10. Quels sont les étapes initiatiques à la gradation spirituelle ?Un être humain fait preuve d'intelligence et de volonté lorsqu'il comprend le dessein de son âme/personnalité, une étape consciencieuse de son évolution qui ne sera atteinte que lors de sa maturité, quand il entend que sa voix crie dans le désert des aspirations des êtres humains. Un être humain fait preuve d'un mental se spiritualisant lorsqu'il cocrée avec son esprit divin intérieur une vision sociale progressiste, une étape initiatique qui le conduira à profondément douter de lui-même, quand il entend qu'il est une voix infime mais importante parmi tant d'autres. Un être humain fait preuve d'humilité lorsqu'il accueille la contribution de tous les participants quels qu'ils soient, une étape décisive qui exigera toute sa compréhension, quand il entend que la grâce de Dieu dépend de l'effort humain de chercher et d'atteindre la source intérieure de vérité. Un être humain fait preuve de fidélité lorsqu'il choisit de tout son coeur de consacrer sa volonté et sa vie entière à son Père au Paradis, une étape courageuse qui lui permettra de devenir parfait dans son dessein comme Dieu est Lui-même parfait, quand il entend que la miséricorde est la mesure de l'amour paternel. Un être humain fait preuve de sagesse lorsqu'il exhorte ses frères et soeurs à accueillir la bénédiction divine " Paix sur la terre et bonne volonté parmi les êtres humains ", une étape joyeuse qui le conduira à voyager au-delà des frontières humaines, quand il voit et sent la présence du Père puisqu'il a vu le Fils. Un être humain fait la démonstration de son potentiel éternel lorsqu'il prend soin de laisser une oeuvre durable pour les prochaines générations, une étape généreuse qui lui permettra de contribuer à la vérité, au progrès spirituel et à la famille de Dieu, quand il entend que l'être humain est le temple et l'expérience de Dieu. Un être humain fait la démonstration de sa participation essentielle au Plan de Dieu lorsqu'il fortifie tous les êtres humains dans l'espérance d'une vie meilleure qui révèle l'Être Suprême, une étape grandiose qui ne cessera jamais, même quand il entend que son esprit divin retourne au sein du Père d'où il est venu. ![]() 11. Quels sont les attributs de Dieu ?
L'aptitude du Père Universel à être simultanément présent partout constitue son omniprésence. Dieu seul peut se trouver au même instant en deux endroits ou en une multitude d'endroits. Dieu est simultanément présent dans les cieux en haut et sur la terre en bas. La présence du Père sillonne sans cesse le maitre univers. Non seulement la créature existe en Dieu, mais Dieu vit aussi dans la créature.
Tous les univers savent que l'omnipotent Seigneur Dieu règne. Les affaires de ce monde et des autres mondes sont divinement supervisées. Il agit selon sa Volonté dans l'armée des cieux et parmi les habitants de la terre. Il est éternellement vrai qu'il n'y a pas de pouvoir, sinon de Dieu. Dans les limites de ce qui cadre avec la nature divine, il est littéralement vrai qu'avec Dieu toutes choses sont possibles. Dieu contrôle tout pouvoir. L'omnipotence n'implique pas le pouvoir de faire ce qui est infaisable, des actes non divins.
Dieu connaît toutes choses. Le mental divin est conscient de toutes les pensées de la Création et dialogue avec elles. Sa connaissance des événements est universelle et parfaite. Les entités divines émanant de Lui sont une partie de Lui. Dieu possède un pouvoir illimité de connaître toutes choses. Sa conscience est universelle. Son circuit personnel embrasse toutes les personnalités, et sa connaissance des créatures, mêmes inférieures, est complétée indirectement par la série descendante des Fils divins, et directement par les esprits divins intérieurs. L'omniscience n'implique pas la connaissance de ce qui est inconnaissable.
Le fait que Dieu s'effuse successivement sur les univers à mesure qu'ils sont créés ne diminue en aucune manière le potentiel de pouvoir ni la réserve de sagesse qui continuent à résider et à reposer dans la personnalité centrale de la Déité. En potentiel de force, de sagesse et d'amour, le Père n'a jamais rien réduit de ce qu'il possédait. Jamais non plus il n'a été dépouillé d'un attribut quelconque de sa glorieuse personnalité pour s'être donné sans compter aux Fils du Paradis, à ses créations subordonnées et aux multiples créatures de celles-ci. À mesure que les univers se multiplient et que le nombres d'êtres s'accroit jusqu'aux limites de l'imaginable, la personnalité centrale de Dieu n'en continuera pas moins à englober le même mental éternel, infini et parfaitement sage.
Le Père gouverne par ses Fils. En descendant l'échelle hiérarchique de l'organisation universelle, on trouve une chaine ininterrompue de souverains se terminant par les Princes Planétaires qui dirigent les destinées des planètes évolutionnaires dans les immenses domaines du Père. Dans les affaires concernant le coeur des êtres humains, il se peut que le Père Universel ne soit pas toujours suivi; mais, dans la conduite et la destinée d'une planète, c'est le plan divin qui prévaut ; le dessein éternel de sagesse et d'amour triomphe. Avec un désintéressement divin et une générosité consommée, le Père Universel renonce à l'autorité et délègue le pouvoir, mais il reste primordial. Sa main est posée sur le puissant levier des circonstances dans les royaumes universels. Il s'est réservé toutes les décisions finales et manie infailliblement le tout-puissant sceptre du veto de son dessein éternel avec une autorité indiscutable sur le bien-être et la destinée de la vaste Création qui tourbillonne sur de perpétuelles orbites. Pour mieux comprendre tous les traits plus personnels du Père, il faut les observer tels qu'ils ont été révélés dans la vie d'effusion de Jésus Christ Michael, notre Fils Créateur, pendant qu'il était incarné sur Terre. Dieu le Père aime les êtres humains. Dieu le Fils sert les êtres humains. Dieu l'Esprit inspire les enfants de l'univers dans l'aventure toujours ascendante de trouver Dieu le Père par les voies ordonnées par Dieu les Fils, au moyen du ministère de la grâce de Dieu l'Esprit. La faculté de créer n'est guère un attribut de Dieu ; c'est plutôt l'ensemble de sa nature agissante. Et cette fonction universelle de création se manifeste éternellement telle qu'elle est conditionnée et contrôlée par tous les attributs coordonnés de la réalité infinie et divine de la Source-Centre Première. Nous mettons sincèrement en doute qu'une caractéristique quelconque de la nature divine puisse être considérée comme antérieure aux autres. Mais, si tel était le cas, alors c'est la nature créatrice de la Déité qui prendrait la préséance sur toutes les autres natures, activités et attributs. Et la faculté créatrice de la Déité culmine dans la vérité universelle de la Paternité de Dieu. ![]() 12. Quelles sont les perceptions de la place de Dieu dans l'être humain ?
![]() 13. Quelles sont les étapes d'une idée inspirée par le divin dans le coeur de l'être humain ?Semer avec soin son intention soutenue de joie. Laisser reposer son plan le temps nécessaire. S'attendre à voir germer son désir. Adapter sa vision aux situations. Soutenir la croissance de sa décision. Accepter le processus naturel de sa pensée. Observer la manifestation de sa foi. Favoriser la multiplication de sa cocréation. Illuminer la naissance de son dessein. Détruire les résidus de son expérience. Se réjouir de la floraison de sa renaissance. Patienter pour que les fruits soient abondants. Réaliser cette oeuvre dans l'harmonie et l'équilibre. ![]() 14. Quelles sont les croyances qui rendent heureux ?Toute expérience, même difficile, contient un cadeau. Rien n'arrive par hasard, ni les rencontres, ni les situations. L'amour et la compassion sont les fondements des relations. Le passé est fini ; demain n'existe pas encore ; aujourd'hui est un présent précieux à vivre. Chacun possède un talent dont le monde a besoin. Pardonner, car tout le monde cherche à faire de son mieux. Il y a autant de variation de la vérité que de personnes sur terre. La Vérité est vivante, la Vérité est Dieu, Dieu est Vérité. ![]() 15. Quels sont les imaginaires du XXIe siècle à propos de notre empreinte écologique ?
![]() 16. Quels sont les conseils de Dieu pour ta vie ?
« Décharge-toi sur moi de tous tes soucis, car je prends soin de toi. »
« Fais-moi connaître tous tes besoins, car rien ne m'est impossible. » « Place ta confiance en moi. Demande, cherche et frappe à la porte de mon coeur. » « N'essaie pas d'agir avec tes propres forces. Confie-toi en moi de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force, et ne t'appuie pas sur ta seule sagesse. »
« Parle-moi et prie sans cesse. » « Garde la foi en toutes situations. La foi est de croire qu'en liaison avec Dieu, rien – absolument rien – n'est impossible. » « Partage les joies, les peines et les rires avec ceux qui t'entourent. Persévère dans l'amour fraternel selon l'exemple de la vie d'expérience religieuse de Jésus Christ Michael. » « Aie confiance en mon timing. Espère ! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse ! » « Sois bon avec tous les autres, compatissant, pardonnant comme je t'ai pardonné. » « Apprends à t'aimer. C'est moi qui ai formé tes reins, qui t'ai tissé dans le sein de ta mère. Loue-moi d'être une créature si merveilleuse ! Mes oeuvres sont admirables et ton âme peut très bien le reconnaître. » ![]() 17. Quels sont les engagements de Daniel ?
Votre religion accueille la paternité de Dieu et la fraternité des êtres humains. C'est l'expérience dont vous avez besoin pour faire la volonté du Père du Paradis.
Vous témoignez désormais en votre nom, quel que soit votre source d'inspiration. C'est l'incertitude dont vous avez besoin pour faire l'expérience de la confiance.
Vous connaissez les limites de votre influence et vous choisissez la force de l'union. C'est l'amour dont vous avez besoin pour jouir des relations avec tous les autres.
Vous vous tenez éloignés avec tolérance de la confusion des concepts négatifs. C'est le temps dont vous avez besoin pour vous consacrer à la vérité, la beauté et la bonté.
Vous savez que les spectateurs indécis ne seront pas capables de nous aider. C'est la connaissance dont vous avez besoin pour apprécier la providence divine.
Vous avez déjà ou vous êtes prêts d'engager l'ouverture d'une nouvelle scène d'action. C'est la grâce dont vous avez besoin pour accueillir la miséricorde divine.
Vous comprenez et adhérez aux engagements de Daniel – “ Connaissez Dieu et connaissez-vous vous-mêmes comme fils ou fille de Dieu. ” C'est l'alliance dont vous avez besoin pour connaître la Source-Centre Première – le Père Universel. ![]() 18. Quels sont les fruits de l'Esprit ?
Il est la manifestation vivante de toutes les qualités de la personnalité. Il est la généreuse consécration à la Volonté de Dieu. Elle est la sincère révérence au dessein de l'âme. Elle est la posture réfléchie en toutes circonstances. Elle est le juste hommage à la vérité suprême. Il est l'éclatante victoire de l'aspiration à connaître le Père. Elle est la lumière à l'origine de toutes les relations durables. Il est la proclamation de ce que l'Esprit divin inspire à l'Être. Elle est la grandeur et la lumière de vie de tous les univers. Elle est la marque d'une grande âme et d'une largeur d'esprit. Elle est le témoignage de la bonne volonté largement répandu. ![]() 19. Quelles sont les différentes phases de la fraternité universelle ?
La vie spirituelle du croyant communiant individuellement avec Dieu le Père.
Les aspects sociaux de la morale supérieure et de l'éthique vivifiée résultant du règne de l'Esprit de Dieu dans le coeur des croyants individuels.
Telle qu'elle prévaut sur terre et dans le ciel – le royaume suprahumain de Dieu.
Le progrès vers l'aurore d'un nouvel ordre social en liaison avec une vie spirituelle améliorée – l'ère suivante de l'humanité.
L'âge spirituel futur de Lumière et de Vie sur terre. ![]() 20. Quels sont les facteurs d'une civilisation progressiste ?
La nature et l'étendue d'une civilisation matérielle sont déterminées, dans une large mesure, par les ressources naturelles disponibles. Le climat, le temps qu'il fait et de nombreuses conditions physiques sont des facteurs dans l'évolution de la culture. La culture ne se développe jamais sous le règne de la misère ; les loisirs sont essentiels au progrès de la civilisation. Les individus peuvent acquérir, sans fortune matérielle, un caractère ayant une valeur morale et spirituelle, mais une civilisation culturelle ne peut dériver que de conditions de prospérité matérielle qui encouragent les loisirs conjugués avec l'ambition.
Les aspects matériels de la civilisation doivent toujours attendre l'accumulation des données scientifiques. Après la découverte de l'arc et de la flèche, et l'utilisation des animaux comme force motrice, il se passa longtemps avant que les êtres humains apprennent à mettre en valeur la puissance du vent et des chutes d'eau, suivie de l'emploi de la vapeur et de l'électricité. Cependant, les outils de la civilisation s'améliorèrent lentement. Le tissage, la poterie, la domestication des animaux et le travail des métaux furent suivis par un âge d'écriture et d'imprimerie. Le savoir, c'est le pouvoir. Les inventions précèdent toujours l'accélération du développement culturel à l'échelle mondiale. La science enseigne aux êtres humains à parler le nouveau langage des mathématiques et leur apprend à penser selon des lignes d'une exigeante précision. La science stabilise aussi la philosophie en éliminant les erreurs, et purifie en même temps la religion en détruisant les superstitions. La main-d'oeuvre est indispensable pour répandre la civilisation. A conditions égales par ailleurs, un peuple nombreux dominera la civilisation d'une nation plus réduite. En conséquence, une nation qui ne réussit pas à accroitre le nombre de ses citoyens jusqu'à un certain chiffre, se trouve empêchée de réaliser pleinement sa destinée nationale, mais au-delà d'un point donné, tout accroissement supplémentaire de la densité de la population devient un suicide. La multiplication des habitants au-delà du rapport normal humains-sol conduit soit à abaisser le niveau de vie, soit à étendre immédiatement les frontières terrestres par pénétration pacifique ou par conquête militaire – à l'occupation par la force. La stabilisation de la population nationale au niveau optimum rehausse la culture et empêche la guerre ; et sage est la nation qui connaît le moment de s'arrêter de croitre. Mais le continent le plus riche en dépôts naturels et le plus avancé en équipements mécaniques fera peu de progrès si l'intelligence de son peuple est sur son déclin. On peut obtenir la connaissance par l'instruction, mais la sagesse, qui est indispensable à la vraie culture, s'acquiert seulement grâce à l'expérience et par des hommes et des femmes nés intelligents. Des gens de cet ordre sont capables d'apprendre par expérience et de devenir véritablement sages.
Bien des choses dépendent de la sagesse déployée dans l'utilisation des ressources naturelles, des connaissances scientifiques, des biens d'équipement et des potentiels humains. Le facteur principal de la civilisation primitive fut la force exercée par de sages chefs sociaux. Les êtres humains primitifs se virent littéralement imposer la civilisation par leurs contemporains de type supérieur. Ce monde a été largement régi par des minorités supérieures et bien organisées. La force ne crée pas le droit, mais la force crée bien ce qui existe et ce qui a historiquement existé. Notre monde vient seulement d'atteindre le point où la société est disposée à mettre en discussion l'éthique de la force et du droit. La civilisation doit attendre le langage pour se répandre. Des langues qui vivent et qui s'enrichissent assurent l'expansion de la pensée et des projets civilisés. Aujourd'hui, il y a grand besoin d'un développement linguistique additionnel pour faciliter l'expression de la pensée en évolution. Le langage est le plus grand et le plus utile des instruments de la pensée humaine, mais il n'a jamais fleuri avant que des groupes sociaux eussent acquis quelques loisirs. Un langage universel encourage la paix, assure la culture et accroit le bonheur. Toutes les relations internationales devraient être encouragées, qu'il s'agisse de langages, de commerce, d'art, de science, de jeux de compétition ou de religion.
Le progrès de la civilisation est directement lié au développement et à la possession d'outils, de machines et de canaux de distribution. Des outils améliorés, des machines ingénieuses et efficaces, déterminent la survie des groupes rivaux dans le cadre de la civilisation qui progresse. Dans les temps primitifs, la seule énergie employée pour la culture du sol était la main-d'oeuvre humaine. Il fallut une longue bataille pour substituer les boeufs aux êtres humains, car cela réduisait des êtres humains au chômage. Plus récemment, les machines ont commencé à remplacer les êtres humains, et toute avance dans ce domaine contribue directement au progrès de la société parce qu'elle libère de la main-d'oeuvre pour des tâches de plus grande valeur. La science, guidée par la sagesse, peut devenir la grande libératrice des êtres humains ; un âge de machinisme ne peut tourner au désastre que pour une nation dont le niveau intellectuel est trop faible pour découvrir les méthodes sages et les techniques saines lui permettant de s'adapter avec succès aux difficultés de transition causées par la perte soudaine d'un grand nombre d'emplois dus à l'intervention trop rapide de nouveaux types de machines économisant la main-d'oeuvre.
L'héritage social permet aux êtres humains de faire la courte échelle en s'appuyant sur tous ceux qui les ont précédés et qui ont contribué, si peu que ce soit, à la somme de culture et de connaissance. Dans cette oeuvre de transmission du flambeau culturel à la génération suivante, le foyer restera toujours l'institution fondamentale. Les jeux et la vie sociale viennent ensuite, avec l'école en dernier lieu, mais également indispensable dans une société complexe et hautement organisée. Les insectes naissent pleinement éduqués et équipés pour la vie – une existence en vérité très étriquée et purement instinctive –, tandis que le bébé humain naît sans éducation ; les êtres humains possèdent donc, en contrôlant l'entrainement éducatif des jeunes générations, le pouvoir de modifier considérablement le cours évolutionnaire de la civilisation. Les plus grandes influences qui contribuent à faire avancer la civilisation et progresser la culture sont l'accroissement marqué des voyages dans le monde et les améliorations sans précédents dans les moyens de communication. Mais les progrès de l'éducation n'ont pas marché de pair avec l'expansion de la structure sociale ; l'appréciation moderne de l'éthique ne s'est pas non plus développée en proportion de la croissance dans les domaines plus purement intellectuels et scientifiques. En outre, la civilisation moderne se trouve à un point mort dans son développement spirituel et dans la sauvegarde de l'institution du foyer. Les idéaux d'une génération creusent les chemins de la destinée pour sa postérité immédiate. La qualité des porte-flambeaux sociaux déterminera l'avancement ou le recul de la civilisation. Les foyers, les églises et les écoles d'une génération prédéterminent la tendance de caractère de la suivante. La force vive morale et spirituelle d'une nation détermine largement la rapidité du développement culturel de sa civilisation. Les idéaux élèvent la source du courant social, et nul courant ne peut remonter plus haut que sa source, quels que soient la technique de pression ou le contrôle de direction employés. La force propulsive des aspects, même les plus matériels, d'une civilisation culturelle réside dans les accomplissements les moins matériels de la société. L'intelligence peut contrôler le mécanisme de la civilisation, la sagesse peut le diriger, mais l'idéalisme spirituel est l'énergie qui élève réellement la culture humaine et la fait progresser d'un niveau d'accomplissement au suivant. Au début, la vie était une lutte pour l'existence ; aujourd'hui, c'est une lutte pour le niveau de vie ; demain, ce sera une compétition pour la qualité de pensée, prochain but terrestre de l'existence humaine.
La division du travail effectuée de bonne heure et son corollaire ultérieur de spécialisation ont prodigieusement fait avancer la civilisation ; celle-ci dépend maintenant de la coopération efficace des spécialistes. Au fur et à mesure de l'expansion de la société, il faudra trouver une méthode pour regrouper les divers spécialistes. Les spécialistes des affaires sociales, de l'art, de la technique et de l'industrie continueront à se multiplier et à accroitre leur habileté et leur dextérité. Cette spécialisation d'aptitudes et cette dissemblance d'emplois finiront par affaiblir et par désintégrer la société humaine si des moyens efficaces de coordination et de coopération ne sont pas mis en oeuvre. Des intelligences capables d'une telle fécondité d'invention et d'une telle spécialisation devraient être entièrement compétentes pour imaginer des méthodes appropriées de contrôle et d'adaptation permettant de résoudre tous les problèmes issus du développement rapide des inventions et de l'accélération de l'expansion culturelle.
Le prochain âge de développement social sera concrétisé par une meilleure coopération et une coordination plus efficace des spécialisations en accroissement et en expansion continus. À mesure que le travail se diversifie davantage, il faut imaginer une technique pour orienter les individus vers des emplois appropriés. Le machinisme n'est pas la seule cause de chômage chez les peuples civilisés. La complexité économique et l'accroissement régulier des spécialités industrielles et professionnelles compliquent les problèmes de placement de la main-d'oeuvre. Il ne suffit pas d'apprendre aux êtres humains un travail ; une société complexe doit aussi fournir des méthodes efficaces pour leur trouver un emploi. Avant d'apprendre aux citoyens des techniques hautement spécialisées pour gagner leur vie, il faudrait leur enseigner une ou plusieurs méthodes de travail non spécialisé de commerce ou d'occupations qu'ils pourraient pratiquer pendant un chômage temporaire dans leur travail spécialisé. Nulle civilisation ne peut survivre au maintien prolongé de grandes classes de chômeurs. Avec le temps, l'acceptation du soutien par le Trésor public déforme la mentalité des citoyens, même des meilleurs, et les démoralise. La charité privée elle-même devient pernicieuse si elle entretient L'un des plus grands obstacles au progrès de la société humaine est le conflit entre les intérêts et le bien-être des collectivités humaines les plus nombreuses et les plus socialisées d'une part, et les groupements moins nombreux d'opposants asociaux d'autre part, sans compter les individus isolés à mentalité antisociale. Nulle civilisation nationale ne dure longtemps à moins que ses méthodes éducatives et ses idéaux religieux n'inspirent un patriotisme intelligent et un dévouement national de type élevé. Sans cette espèce de patriotisme intelligent et de solidarité culturelle, toutes les nations tendent à se désagréger par suite des jalousies régionales et des égoïsmes locaux. Pour maintenir une civilisation mondiale, il faut que les êtres humains apprennent à vivre ensemble dans la paix et la fraternité. Sans coordination efficace, la civilisation industrielle est mise en péril par les dangers de l'ultraspécialisation : monotonie, étroitesse et tendance à engendrer la méfiance et la jalousie.
La civilisation dépend, dans une grande, une très grande mesure, de l'état d'esprit consistant à s'atteler à la besogne avec enthousiasme et efficacité. Dix êtres humains n'en valent pas beaucoup plus qu'un pour soulever un lourd fardeau, à moins qu'ils ne le soulèvent ensemble – tous en même temps. Ce travail d'équipe – la coopération sociale – dépend de la qualité des chefs. Les civilisations culturelles du passé et du présent ont été basées sur la coopération intelligente des citoyens avec des chefs sages et progressifs. Jusqu'à ce que les êtres humains aient atteint par évolution des niveaux plus élevés, la civilisation continuera à dépendre d'un commandement sage et vigoureux. Les hautes civilisations naissent d'une liaison sagace entre la richesse matérielle, la grandeur intellectuelle, la valeur morale, l'habilité sociale et la clairvoyance cosmique. La société n'est pas une institution divine ; elle est un phénomène d'évolution progressive ; une civilisation qui progresse est toujours retardée quand ses chefs sont lents à effectuer, dans l'organisation sociale, les changements essentiels pour marcher de pair avec les développements scientifiques de l'âge. Ceci dit, il ne faut pas mépriser certaines choses simplement parce qu'elles sont vieilles, ni embrasser sans réserve une idée simplement parce qu'elle est originale et neuve. Les êtres humains ne devraient pas avoir peur d'expérimenter avec les mécanismes de la société, mais les aventures d'adaptation culturelle devraient toujours être contrôlées par ceux qui sont pleinement au courant de l'histoire de l'évolution sociale ; il faudrait toujours que les innovateurs soient conseillés par la sagesse de ceux qui ont l'expérience pratique dans les domaines des tentatives sociales ou économiques envisagées. Nul grand changement social ou économique ne devrait être essayé soudainement ; le temps est essentiel à tous les types d'adaptations humaines – physiques, sociaux ou économiques. Seuls les ajustements moraux et spirituels peuvent être effectués sous l'impulsion du moment, et, même pour ceux-là, il faut du temps pour mettre pleinement en oeuvre leurs répercussions matérielles et sociales. Ce sont les idéaux qui servent principalement d'appui et de soutien pendant les périodes critiques où une civilisation se trouve en transition entre deux niveaux consécutifs, comme c'est le cas aujourd'hui.
La société est issue de nombreux âges de tâtonnements ; elle représente ce qui a survécu aux ajustements et rajustements sélectifs dans les stades successifs de l'ascension millénaire des êtres humains depuis les niveaux animaux jusqu'aux niveaux humains de statut planétaire. Le grand danger pour toute civilisation – à n'importe quel moment – est la menace de déclin pendant la transition entre les méthodes établies du passé et les procédés nouveaux et meilleurs, mais non éprouvés, de l'avenir. La qualité des chefs est vitale pour le progrès ; la sagesse, la perspicacité et la prévoyance sont indispensables aux nations pour durer. La civilisation n'est jamais réellement en péril tant que les chefs capables ne commencent pas à disparaître. Le nombre de ces chefs sages n'a jamais dépassé un pour cent de la population. ![]() 21. Quelles sont les stades d'un gouvernement représentatif pour une démocratie idéale ?
L'esclavage, le servage et toutes les formes de servitude humaine doivent disparaître. À moins qu'une population libre ne soit éduquée – qu'on lui ait appris à penser intelligemment et à faire des projets sagement – la liberté fait généralement plus de mal que de bien. On ne peut jouir de la liberté que si la volonté et les caprices des chefs humains sont remplacés par des actes législatifs conformes à la loi fondamentale acceptée. Un gouvernement représentatif est impensable sans la possibilité pour les aspirations et opinions humaines de s'exprimer librement sous toutes les formes. Nul gouvernement ne peut durer longtemps s'il ne réussit pas à assurer le droit de jouir de la propriété privée sous une forme quelconque. Les êtres humains ont le désir ardent d'utiliser leurs biens personnels, d'en avoir le contrôle, de les donner, de les vendre, de les louer et de les léguer. Un gouvernement représentatif implique le droit pour les citoyens d'être entendus. Le privilège de la pétition est inhérent à la libre citoyenneté. Il ne suffit pas d'être entendu. Il faut que le pouvoir de pétition progresse jusqu'à la direction effective du gouvernement. Le gouvernement représentatif présuppose un électorat intelligent, efficace et universel. Le caractère de ce gouvernement sera toujours déterminé par le caractère et l'envergure de ceux qui le composent. À mesure que la civilisation progressera, le suffrage, tout en restant universel pour les deux sexes, sera efficacement modifié, regroupé et différencié encore autrement.
Nul gouvernement civil ne jouera de rôle utile et efficace à moins que ses citoyens ne possèdent et n'emploient de sages techniques pour guider et contrôler les détenteurs de charges publiques et les fonctionnaires.
La survie de la démocratie dépend de la réussite des gouvernements représentatifs, et cette réussite est conditionnée par la pratique de ne nommer aux charges publiques que les individus techniquement formés, intellectuellement compétents, socialement loyaux et moralement dignes. Ces dispositions sont indispensables pour préserver le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. ![]() 22. Quelles sont les voies ouvertes à chaque être humain sincère et de bonne volonté ?
Une philosophie de l'univers cohérente répond, dans l'expérience humaine, aux interrogations du mental avide de savoir comment l'Infini met sa volonté à exécution et fait ses plans dans la matière, avec le mental et par l'esprit. Au cours des quelques siècles à venir, les êtres humains s'efforceront de construire une nouvelle et attrayante philosophie de vie émanant des concepts modernes de vérité cosmique, de beauté de l'univers et de bonté divine, amplifiés et intégrés avec charme.
L'avenir de la Terre sera indubitablement caractérisé par l'apparition d'instructeurs de la vérité religieuse : la paternité de Dieu et la fraternité de toutes les créatures. Mais il faut espérer que les ardents et sincères efforts de ces futurs prophètes seront moins dirigés vers le renforcement des barrières entre religions, et davantage vers l'accroissement d'une fraternité religieuse d'adoration spirituelle parmi les nombreux fidèles des théologies intellectuelles différentes, si caractéristiques de la planète Terre. Tout comme Dieu apporte son ministère à chaque individu, encourageant la croissance personnelle et la réalisation de soi, il montre aussi son amour du monde en général en promouvant activement et sans cesse la croissance progressive de la société humaine. De manière similaire, la voie du service idéaliste est non seulement un cadre de coopération entre les êtres humains, mais aussi un partenariat avec Dieu et ses anges. ![]() 23. Quelles sont les inévitabilités dans la vie d'une créature évolutionnaire ?Pour acquérir la force de caractère, il faut que l'être humain soit élevé dans un environnement qui l'oblige à s'attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements. Pour acquérir la capacité de servir son prochain, il faut que l'expérience de la vie fasse rencontrer des situations d'inégalité sociale. Pour acquérir la noblesse de la confiance, il faut que l'existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités. Pour acquérir l'affirmation suprême de la pensée humaine, il faut que le mental de l'être humain se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu'il peut croire. Pour acquérir l'acceptation de suivre la vérité où quelle conduise, il faut que l'être humain croisse dans un monde où l'erreur est présente et la fausseté toujours possible. Pour acquérir l'émergence du concept divin, il faut que l'être humain lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures. Pour acquérir la dévotion au devoir supérieur, il faut que l'être humain poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d'une défaillance. Pour acquérir l'esprit d'oubli de soi, il faut que l'être humain mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d'un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur. Pour acquérir la satisfaction du bonheur, il faut que l'être humain vive dans un monde où l'alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d'expérience toujours présentes. ![]() 24. Quelles sont les contrastes que l'on peut percevoir entre le bien et le mal ?Les caractères forts ne se forment pas en ne faisant pas le mal, mais plutôt en faisant réellement le bien. Le désintéressement est l'insigne de la grandeur humaine. Les plus hauts niveaux de réalisation de soi sont atteints par l'adoration et le service. La personne heureuse et efficace est motivée par l'amour de bien faire et non par la peur de mal faire. Le mal suggère un défaut de sagesse. Le mal est une transgression de la loi, et non une violation des règles de conduite concernant la vie, qui est la loi. Le mal est la sanction de l'imperfection. Le rejet volontaire de la vérité est l'erreur. L'erreur suggère un manque d'acuité intellectuelle. L'erreur est l'ombre de l'inachèvement relatif qui doit nécessairement se projeter en travers de la route universelle ascendante des êtres humains vers la perfection du Paradis. Le choix délibéré du mal constitue le péché. le péché suggère une pauvreté spirituelle abjecte. Le péché est une identification volontaire et consciente avec le mal, une transgression délibérée de la volonté divine, le comportement d'une personnalité qui résiste sciemment à la réalité cosmique. Le péché retarde le développement intellectuel, la croissance morale, le progrès social et la réalisation spirituelle, mais il ne les empêche pas. Le péché a des conséquences, mais il est corrigible ; le pardon est disponible si la pitié est acceptée. La poursuite persistante du péché et de l'erreur constitue l'iniquité. Les pécheurs impénitents peuvent facilement devenir iniques et se rebeller de tout leur être contre l'univers et toutes ses réalités divines. L'iniquité dénote que le contrôle de la personnalité est en voie de disparaître. L'iniquité consiste à défier ouvertement et avec persistance la réalité reconnue ; elle représente un tel degré de désintégration de la personnalité qu'elle frise la démence cosmique. Alors que toutes les formes de péché peuvent être pardonnées, il est peu probable qu'un être inique confirmé puisse jamais éprouver de regrets sincères pour ses méfaits ou accepter le pardon de ses péchés. ![]() 25. Quels sont les avantages que l'on peut observer d'une bonne entraide entre les sexes ?Les deux variétés fondamentales de l'espèce humaine continueront à s'intriguer, à se stimuler, à s'encourager et à s'entraider. Elles resteront toujours mutuellement dépendantes de leur coopération pour résoudre les problèmes troublants de l'univers et triompher de multiples difficultés cosmiques. Alors que les sexes ne peuvent espérer se comprendre totalement l'un l'autre, ils sont effectivement complémentaires et leur coopération, bien qu'elle soit souvent plus ou moins antagoniste sur le plan personnel, est capable d'entretenir et de reproduire la société. Le mariage est une institution destinée à accommoder les différences de sexe tout en assurant la continuité de la civilisation et la reproduction de la race. Les différences de nature, de réactions, de points de vue et de pensée entre les hommes et les femmes, loin de causer des soucis, devraient bien plutôt être considérées comme hautement bénéfiques pour l'humanité, à la fois individuellement et collectivement. L'égalité des sexes prévaut sur tous les mondes évolués. La dotation mentale et le statut spirituel des deux sexes sont égaux. Nous ne devrions pas considérer qu'une planète ait émergée de la barbarie, tant que l'un des sexes cherche à tyranniser l'autre. Indépendamment des antagonismes entre des partenaires masculins et féminins, et nonobstant le caractère inconsistant de leur association, les chances de survie d'un homme et d'une femme sont considérablement accrues par leur union. Même en dehors de la famille et de la descendance, un homme et une femme qui coopèrent sont, dans la plupart de leurs actions, très supérieurs à deux hommes ou deux femmes. Le couplage des sexes accroît la survie et fonde la société humaine. La division du travail entre sexes apporte aussi du confort et un bonheur accru. ![]() 26. Quelles sont les caractéristiques qui distinguent la vraie liberté de la fausse ?
La vraie liberté est la quête des âges et la récompense du progrès évolutionnaire. La fausse liberté est la subtile duperie de l'erreur du temps et du mal de l'espace. La liberté durable est fondée sur la réalité de la justice – de l'intelligence, de la maturité, de la fraternité et de l'équité.
La liberté est une technique autodestructrice de l'existence cosmique quand ses mobiles sont dépourvus d'intelligence, inconditionnels et incontrôlés. La vraie liberté se relie progressivement à la réalité et reste toujours pleine d'égards pour l'équité sociale, l'équité cosmique, la fraternité universelle et les obligations divines.
La liberté est un suicide quand elle est divorcée d'avec la justice matérielle, la droiture intellectuelle, la longanimité sociale, le devoir moral et les valeurs spirituelles. La liberté est inexistante en dehors de la réalité cosmique, et toute réalité de personnalité est proportionnelle à ses relations avec la divinité.
La volonté autonome sans retenue et l'expression de soi sans contrôle équivalent à un égoïsme que rien ne vient adoucir, un summum d'impiété. La liberté non accompagnée d'une victoire toujours plus étendue sur soi-même est une fiction d'une imagination de mortel égoïste. La liberté motivée par le moi est une illusion conceptuelle, une cruelle duperie. La licence déguisée sous les vêtements de la liberté est l'avant-coureur d'une abjecte servitude.
La vraie liberté est associée à un sincère respect de soi ; la fausse liberté est la compagne de l'admiration de soi. La vraie liberté est le fruit de la maitrise de soi ; la fausse liberté est la prétention de s'affirmer soi-même. La maitrise de soi conduit au service altruiste ; l'admiration de soi tend à exploiter autrui afin d'assurer des avantages personnels à l'individu dans l'erreur, disposé à sacrifier l'accomplissement dans la droiture à la possession d'un pouvoir injuste sur ses compagnons.
Nulle erreur n'est plus grande que la sorte de duperie de soi qui conduit des êtres intelligents à la soif d'exercer leur pouvoir sur d'autres êtres, afin de les priver de leurs libertés naturelles. La règle d'or de l'équité humaine s'élève contre toutes ces fraudes, injustices, égoïsmes et manques de droiture. Seule une liberté authentique et véritable est compatible avec le règne de l'amour et le ministère de la miséricorde.
Comment la créature volontaire ose-t-elle empiéter sur les droits de ses compagnons au nom de la liberté personnelle, alors que les Chefs Suprêmes de l'univers s'effacent avec un respect bienveillant devant les prérogatives de la volonté et les potentiels de la personnalité ! Dans l'exercice de sa liberté personnelle présumée, nul être n'a le droit de priver un autre être des privilèges de l'existence qui lui ont été conférés par les Créateurs et qui sont dument respectés par tous leurs associés, leurs subordonnés et leurs sujets loyaux. ![]() 27. Quelles sont les personnalités qui composent la Trinité du Paradis ?
Il est la Source personnelle paradisiaque ; il est la Vérité, la Beauté et la Bonté. Il est la Pensée initiatrice, le Personnel et l'Infinité. Il est Dieu.
Il est l'Absolu Créateur associé ; il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il est le Verbe expressif de Dieu, le Spirituel, l'Absoluité, le Révélateur universel, l'Administrateur spirituel. Il est Dieu.
Il est l'Acteur Conjoint final ; il est les Yeux, les Oreilles et la Volonté. Il est le Ministre de miséricorde, le Mental omniprésent, le Coordonnateur universel, le Dieu Action. Il est Dieu.
![]() 28. Comment transformer notre façon de penser et d'agir ?
L'argent, en substance, est créé à partir de dettes, créant ainsi l'illusion d'une pénurie de ressources, ce qui force les individus à être concurrentiels sur le marché, qui doivent passer le plus clair de leur temps à travailler comme des esclaves salariés. Cela cause de grandes souffrances et un conflit social énorme dans le monde entier. D'autre part, le système économique pousse les gens à consommer sans fin pour que l'argent puisse continuer à circuler dans l'économie, ce qui nous pousse à acheter en permanence des choses dont nous n'avons pas besoin et qui vont se retrouver dans des décharges, ce qui empoisonne l'environnement dont nous dépendons. Comme nous sommes élevés dans une société de consommation, nous pensons que l'argent peut acheter tout ce dont nous avons besoin et nous apportera le bonheur. Nous choisissons donc d'acheter de plus en plus de choses, mais nous finissons toujours par ressentir de l'insatisfaction et nous voulons toujours plus. En réalité, l'argent ne peut nous offrir que des substituts à ce dont nous avons vraiment besoin. Nous n'avons besoin ni de biens ni de services, mais d'amour, d'amitié et de créativité. Investissons plutôt notre temps et nos efforts dans la réalisation d'expériences épanouissantes qui ne peuvent pas être achetées par l'argent.
Nous possédons tous des talents et des dons uniques à offrir au monde. Cependant, la société a supprimé notre individualité depuis notre naissance. Nous avons été programmés pour douter de nous et nous conformer à ce qui est considéré comme normal. Néanmoins, cela nous empêche de nous accepter et de créer notre propre chemin dans la vie, nous causant une grande douleur émotionnelle. Éloignons-nous de la mentalité de troupeau et écoutons notre voix intérieure. Cela nous permettra de vivre comme nous le souhaitons. Un excellent moyen de se déprogrammer de la normalité de la vie moderne est de focaliser son attention sur la créativité. Nous sommes tous nés créateurs mais, lentement, notre créativité a été tellement réprimée que nous avons presque oublié notre côté créatif. Être créatif signifie sortir des sentiers battus et voir la vie sous différents angles. Plus important encore, être créatif signifie découvrir de nouvelles manières de vivre et réaliser que nous sommes capables de manifester la vie que nous désirons.
Apprenons à vivre dans le moment présent pour nous libérer de notre conditionnement. En étant attentif à l'ici et maintenant, nous serons capables de réagir à tout ce qui se passe spontanément, sans être victime de notre passé. Il existe différentes techniques de méditation qui peuvent nous aider à devenir conscient. Cherchons celles que nous préférons et restons-y fidèle jusqu'à ce que nous observions des résultats positifs dans notre vie.
Ce que nous mangeons contribue-t-il à notre santé ou empoisonne-t-il notre organisme physique ? Ce que nous mangeons est-il durable sur le plan environnemental ou a-t-il un impact négatif sur le monde naturel ? Ce sont des questions importantes que nous devrions tous nous poser. La majorité des gens choisissent de manger des aliments qui contiennent beaucoup de sucre, d'agents de conservation, vides de nutriments, ignorant que leurs choix alimentaires nuisent à leur santé, et qu'ils ont un impact négatif sur l'environnement.
La connaissance, c'est le pouvoir, mais nous nous noyons dans un océan d'informations. Les médias nous présentent constamment des informations biaisées pour nous faire croire à des mensonges qu'ils nous disent juste pour nous manipuler exactement comme ils le souhaitent. Un véritable chercheur de connaissances n'accepte aucune croyance qu'il n'ait personnellement expérimentée, mais cherche des faits et essaie de développer une compréhension sage de la question sur laquelle il se penche. Si nous n'aimons pas qu'on nous induise en erreur et que nous voulons mieux comprendre ce qui se passe dans le monde, collectons des informations auprès d'un maximum de sources différentes et variées, et utilisons une pensée critique pour arriver à nos propres conclusions sur ce qui est vrai ou non.
Une religion dogmatique et organisée dit aux gens quoi penser et quoi faire, ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Elle empêche les gens d'utiliser leur pensée critique, de rechercher la vérité et de tirer leurs propres conclusions. Cela apprend aux gens à suivre aveuglément un ensemble de morales et de règles. Si nous voulons manifester notre personnalité, nous exprimer sincèrement et marcher sur la voie de la compréhension, commençons notre propre quête de la vérité à partir des premières questions " d'où, pourquoi et vers quoi " et de la nécessité de connaître Dieu et de se connaître soi-même comme fils ou fille de Dieu.
Depuis notre plus jeune âge, on nous apprend à douter de nous et à ne faire que ce que l'autorité nous ordonne de faire, même si nous n'avons pas l'impression de le faire. Lorsque nous devenons adultes, nous ne nous faisons pas confiance et choisissons ainsi de laisser les autres avoir le pouvoir sur nous. Nous laissons des personnes nous manipuler à leur avantage, en pensant bêtement qu'elles veulent contribuer à l'amélioration. Si nous voulons vraiment commencer à créer un changement positif dans le monde, nous devons cesser de donner du pouvoir à quelques personnes et commencer à assumer nos responsabilités pour être les créateurs de notre société. Après tout, ne recherchons-nous pas tous la révélation de la paix et la réalité de notre bonne volonté entre nous ?
De nombreux sages ont écrit leurs pensées sur les problèmes de la vie et sur la façon de les surmonter. Les livres peuvent nous aider à ouvrir les yeux et à améliorer la qualité de notre vie, mais peu de gens passent du temps à lire des livres, ou ils choisissent simplement de lire pour se divertir. Pour tirer le meilleur parti des livres de lecture, ne lisons pas le premier livre au hasard : lisons ceux qui nous touchent en plein coeur, ils nous donneront de nouvelles perspectives qui nous aideront à mieux nous comprendre et à comprendre l'univers qui nous entourent. ![]() 29. Quelles sont les conditions pour devenir un citoyen de l'univers et un enfant du Créateur ?
Croyez-vous en l'existence et en la souveraineté d'un Créateur Universel ?
Si vous avez répondu ‹ Oui › à la première question, croyez-vous être inconditionnellement aimés et acceptés par le Père Universel ?
Avez-vous accepté le fait qu'en tant qu'enfant du Père Universel, vous avez la possibilité de vivre éternellement comme une conscience croissante et en cours de perfectionnement ?
Comprenez-vous que votre vie sur terre est une partie très importante du développement fondamental de votre âme, et que le Père Universel s'est investi Lui-même dans les potentiels de qui vous êtes et de ce que vous pouvez devenir ?
Reconnaissez-vous les imperfections de votre propre caractère et participez-vous activement à la correction et à l'amélioration de votre personnalité et de vos relations avec les autres ?
Ressentez-vous une affinité pour la fraternité – ressentez-vous que tous les individus sont reliés à vous comme la fratrie d'une famille universelle ?
Avez-vous pardonné à ceux qui vous ont fait du tort, et avez-vous accepté qu'ils soient imparfaits et qu'ils soient sur leur propre chemin dans la vie, qui peut différer du vôtre, tout en sachant que Dieu est également investi dans leurs potentiels en tant que citoyens éternels ?
Est-ce que vous contribuez dans une certaine mesure à aider ceux qui sont moins conscients de leur potentiel divin, et est-ce que vous travaillez vers un certain objectif pour faire du monde dans lequel vous vivez un endroit meilleur ? ![]() 30. Quelles sont les caractéristiques fondamentales de la vraie vie de famille avec un père ?Les rapports naturels et les phénomènes de ressemblance physique se combinent dans la famille : les enfants héritent certains traits de leurs pères et mère. Les enfants tirent leur origine de leurs pères ; l'existence de leur personnalité dépend de l'acte des pères. La relation de père à enfant est inhérente à toute la nature et imprègne toutes les existences vivantes. Les pères dignes de ce nom prennent grand plaisir à pourvoir aux besoins de leurs enfants. Beaucoup de pères ne se contentent pas de leur fournir simplement le nécessaire, mais aiment aussi à veiller à leurs plaisirs. Les pères avisés font soigneusement des plans pour instruire et éduquer convenablement leurs fils et leurs filles. Ils les préparent dès leur jeunesse aux responsabilités plus grandes de leur vie d'adulte. Les pères prévoyants prennent aussi des dispositions pour la discipline, la gouverne, la correction et parfois la contrainte nécessaires à leurs jeunes enfants dépourvus de maturité. Un père affectueux entretient des rapports intimes et aimants avec ses enfants. Il prête toujours une oreille attentive à leurs demandes ; il est toujours prêt à partager leurs épreuves et à les aider dans leurs difficultés. Le père porte un intérêt suprême au bien-être progressif de sa progéniture. Un père compatissant pardonne généreusement. Les pères ne nourrissent pas d'idées de vengeance contre leurs enfants. Ils ne ressemblent ni à des juges, ni à des ennemis, ni à des créanciers. Les vraies familles sont fondées sur la tolérance, la patience et le pardon. Les pères temporels aiment laisser un héritage à leurs fils. La famille continue d'une génération à la suivante. La mort ne met fin à une génération que pour marquer le début d'une autre. La mort termine une vie individuelle, mais non nécessairement la vie d'une famille. Un père au coeur tendre aime sa famille comme un tout, il la considère comme un groupe à cause de sa solide affection pour chaque membre de cette famille. ![]() 31. Quelles sont les 10 astuces pour l'instruction hors établissement scolaire ?
La vie scolaire est constituée de nombreux moments qui ne sont pas des moments d'apprentissage. Il est donc inutile de maintenir les mêmes périodes horaires qu'à l'école, c'est beaucoup trop long pour les enfants. Il est aussi inutile d'inventer des récréations. Nous cherchons surtout à vivre des moments très variés. Cependant, si certains fixent des horaires plus rigides, c'est essentiellement autour des besoins de la famille dans son entièreté.
Nous les accompagnons, et si nous souhaitons travailler un domaine avec eux et que nous séchons, nous nous accordons le temps de trouver une réponse sur le web, qui est bourré de ressources, ou en contactant d'autres parents. Nous accompagnons nos enfants comme le ferait un coach, sans nous mettre la pression d'imaginer que notre enfant ratera sa vie si nous ne faisons pas tout comme à l'école.
C'est une expérience que les familles font régulièrement, à savoir que l'instruction en liberté génère une amélioration de la cohésion des fratries après un certain temps. Un des trucs que certains utilisent, c'est de débuter la journée en notant ce que chacun aimerait particulièrement faire (deux ou trois choses), ainsi que celles aussi qui doivent absolument être faites par les uns et les autres, parents y compris (sortir le chien, cuisiner, etc.) Puis nous laissons les enfants choisir l'ordre des activités qui les concernent. Nous les encourageons à s'organiser, à être autonomes, à trouver leur rythme. Nous les laissons expérimenter, même si ce n'est pas tout de suite efficace. Pour autant que notre emploi du temps nous laisse des plages libres. Souvent nous bouquinons ensemble, nous cuisinons ensemble, nous philosophons, nous jouons à des jeux de société, nous imaginons un projet commun à réaliser en famille. Et parfois même, pour le plaisir, nous partageons avec nos enfants une activité que nous aimions à leur âge. Nous encourageons et accueillons les propositions et les idées de nos enfants. Nous tenons des journaux de bord, faisons des albums photo au jour le jour. Pourquoi ne pas photographier la nature depuis une fenêtre, toujours la même, regarder le temps faire son oeuvre.
Soit parce que nous avons besoin de travailler, soit de respirer. Ce n'est pas une attente déraisonnable, même si pour certains enfants c'est un défi de s'occuper tout seul. Quelques pistes : audio-livres, bricolages de longue durée, fabrication libre (cabanes)… Nous encourageons la créativité, même si elle met du désordre dans la maison. Il suffit de ranger le soir avec eux.
Nous définissons généralement en famille les plages horaires pour l'accès aux écrans, et nous vérifions qu'ils ne soient pas source d'anxiété pour les enfants.
Les voisins qui ont des enfants seront peut-être heureux de monter un projet commun, telle qu'une Gazette de l'immeuble. Il faut se souvenir que l'instruction en famille s'expérimente, s'affine avec le temps et souvent se prépare. Tous les efforts des enfants méritent d'être salués.
L'instruction en liberté est une expérience unique pour renouer des liens, car c'est cela qui portera nos enfants pendant toute leur vie. ![]() 32. Quels sont les différents degrés de la charité ?C'est donner avec peu de coeur. C'est donner moins que ce qu'il convient, mais avec un visage bienveillant. C'est donner aux pauvres après qu'ils aient demandé. C'est donner aux pauvres directement dans la main, mais avant qu'ils le demandent. C'est donner sans savoir à qui l'on donne, alors que les pauvres savent qui est leur bienfaiteur. C'est donner à quelqu'un de précis, mais les pauvres ne connaissent pas leurs bienfaiteurs. C'est donner sans savoir à qui et sans que les pauvres puissent savoir qui sont leurs bienfaiteurs. C'est donner en soutenant les pauvres, en leur faisant un don ou un prêt ou en s'associant avec ou en leur trouvant un travail afin qu'ils deviennent autonomes et indépendants. ![]() 33. Quel est le symbolisme de l'Arbre de Vie dans différentes cultures ?Dans le mythe hébreu de la Création, l'Arbre de Vie est le symbole de la Source de vie qui nous soutient et nous nourrit : “ Yahvé planta un jardin en Éden et fit jaillir de la terre tous les arbres, attirants à regarder et bons à manger, avec l'Arbre de Vie au milieu du jardin. Sa beauté d'or et de pourpre transcende toutes les autres choses créées ; sa couronne couvre tout le jardin et quatre ruisseaux – de lait, de miel, de vin et d'huile – sont issus de ses racines. ” Dans le bouddhisme, l'Arbre de Vie est connu sous le nom d'arbre Bhodi et il est considéré comme l'arbre des Lumières. C'est sous cet arbre que le Bouddha a atteint l'illumination, il est donc considéré comme un symbole très sacré. Le peuple Celte croyaient que les arbres avaient des pouvoirs magiques, de sorte que lorsqu'ils défrichaient leurs terres, ils laissaient un seul arbre debout au milieu. Ils tenaient leurs rassemblements importants sous cet arbre et c'était un crime de l'abattre. L'Arbre de Vie est mentionné dans le premier chapitre de la Bible, la Genèse. C'est l'arbre qui pousse dans le jardin d'Éden et qui est la source de la vie éternelle. Le fruit de l'Arbre de Vie est une source de compléments antidotes des courants de vie qui servait à conférer une vie continue à des êtres célestes souhaitant vivre une vie matérielle sur terre. L'Arbre de Vie est connu dans l'islam comme l'arbre de l'immortalité. Il est apparu en Éden et c'est l'arbre dont Adam et Ève ont mangé les fruits après qu'Allah leur ait interdit de le faire. ![]() 34. Quelles sont les 4 Lois de la Création ? (extrait du livre " La Fraternité des Hommes - Une Nouvelle Civilisation)
Les semblables s'attirent. Le fait de demander de l'aide à la Source-Centre Première (Dieu le Père du Paradis) permet d'accorder la permission aux êtres célestes de nous aider à attirer ce qui nous ressemble.
Ce qui est projeté et maintenu résolument dans la pensée, le mot et l'action, se manifeste. Pour recevoir ce que nous demandons, nous devons être dans un état d'acceptation ouverte. Nous fêtons la richesse de la vie en étant ouvert à la myriade de façons dont les êtres spirituels peuvent nous servir et nous ravir.
Permettre à ce qui est projeté de se manifester, en utilisant le mode de l'observateur qui permet d'être éveillé et conscient, tout en maintenant sa concentration sur le but visé, sans toutefois être rigide en ce qui a trait au résultat (permettre à la pensée de penser !) Nous accordons aux anges et aux guides le temps et l'espace nécessaires pour nous délivrer la réponse à nos demandes, de la manière qui est divinement parfaite. Appliquer les trois premières Lois et concentrer sur le moment présent. Notre appréciation donne un retour d'information clair aux aides célestes et spirituelles de l'univers et nous permet de créer davantage de ce qui est désiré selon la volonté du Père et au nom de son Fils. ![]() 35. Comment notre âme est-elle conduite à progresser et grandir ?Au fur et à mesure de nos efforts pour spiritualiser notre mental de la façon que Dieu le voit. Au fur et à mesure que la vie nous secoue pour nous faire réfléchir et nous pousser à poser les bonnes questions. Au fur et à mesure que notre amour pour Dieu et nos frères et soeurs grandira. Au fur et à mesure que nous rendons service sans rien attendre en retour et pour la joie que cela apporte. Le service est le levier qui nous mène aux plus hauts sommets spirituels. Au fur et à mesure que nous éliminons toutes les formes d'égoïsme qui sommeillent en nous, parce que les aides célestes nous les feront découvrir, en nous offrant des expériences où elles feront surface. Bien sûr que cela n'est pas toujours gai pour les récalcitrants. Au fur et à mesure que nous devenons plus respectueux envers l'autre qui est différent et envers ceux qui ont d'autres croyances, abandonnant définitivment nos jugements en surmontant nos frustrations, nos jalousies, nos colères et nos haines. ![]() 36. Quel est le bon humour ?
Ce sont les bons mots provenant d'épisodes passés dans notre expérience du combat et de la lutte ; ils concernent parfois la peur et plus souvent les folles anxiétés infantiles. Cette phase de l'humour dérive de la faculté enracinée et permanente de tirer du passé des souvenirs permettant d'accommoder de manière plaisante les lourds fardeaux du présent et de les alléger de diverses manières.
Il touche la stupidité de ce qui nous cause si souvent de sérieux soucis, la joie de découvrir la futilité d'une grande partie du sérieux de notre anxiété personnelle. Nous apprécions d'autant mieux cette phase de l'humour que nous sommes capables de minimiser les inquiétudes du présent au profit des certitudes de l'avenir.
Il sera peut-être difficile d'envisager cette phase de l'humour, mais nous tirons une satisfaction particulière de l'assurance que “ toutes choses travaillent ensemble pour le bien. ” Cet aspect de l'humour céleste naît de notre foi dans le ministère affectueux de nos supérieurs et la divine stabilité de nos Directeurs Suprêmes. L'humour humain devient très cordial quand il décrit des épisodes concernant des personnes dont l'état de développement est très peu inférieur à notre état présent ou quand il dépeint nos supposés supérieurs tombant victimes des expériences généralement associées à de supposés inférieurs. Nous, les terriens, nous avons permis à beaucoup de vulgarité et de méchanceté à la fois de se confondre avec notre humour, mais dans l'ensemble on peut nous féliciter de notre sens relativement aigu de l'humour. Si nous sommes tentés d'exagérer notre importance, nous n'avons qu'à contempler l'infinité de la noblesse et de la grandeur de nos Créateurs ; notre propre glorification devient alors sublimement ridicule et frise même l'humour. L'une des fonctions de l'humour est de nous aider tous à nous prendre moins au sérieux. L'humour est l'antidote divin contre l'exaltation de l'ego. Le besoin de se détendre et de se divertir par l'humour atteint son maximum chez les ordres d'êtres ascendants qui, dans leur lutte pour s'élever, sont soumis à des tensions continues. Les deux catégories extrêmes de la vie n'ont guère besoin des diversions de l'humour. Les êtres humains primitifs n'en sont pas capables et les êtres parfaits du Paradis n'en éprouvent pas le besoin, car ils sont naturellement un assemblage joyeux et réjoui de personnalités suprêment heureuses. ![]() 37. Quelle est la Ligne de Temps ? (voir le diagramme)La vie matérielle a son origine dans l'étincelle de vie qui a marqué le début de l'évolution de la vie sur Terre. La race humaine fut fondée il y a moins d'un million d'années, lorsque le premier couple d'êtres humains reçu chacun un Fragment divin en son sein, devenant ainsi tous deux éclairés par la vraie lumière et doués de la capacité de rechercher un contact réciproque avec la divinité. La première étape de l'évolution humaine a été un grand âge d'inventions scientifiques, de progrès matériels et d'éclairement intellectuel, qui débuta après l'arrivée d'Adam et Ève sur Terre, il y a près de 36'000 ans. La continuation du précédent âge fut un éclairement intellectuel sans précédent dominé par des empires autoritaires et injustes, qui dès le XVIIIe siècle et jusqu'au début du XXIe siècle se transforma sous l'influence d'une élite financière obscure en un long hiver matérialiste. Après un long hiver matérialiste de deux cents ans, notre génération (née dès le milieu du XXe siècle) fit l'expérience d'une révélation sans précédente (Apocalypse) à propos des multiples mensonges et nombreuses iniquités commis par des élites et leurs serviles sbires, tous soumis à une caste financière sans scrupule, et cela depuis plusieurs millénaires. Après ce tumulte de relative courte durée – la fin du Temps de Rectification – une ère d'éducation et de connaissances est inaugurée sous la conduite d'un Fils Magistral du Paradis. Dès la fin du Temps de Rectification, au début du plein de l'an 2000, le Seigneur qui vient bientôt – l'Étoile brillante du matin – mettra définitivement fin à la caste des malveillants dirigeants de la Terre et sauvera un reste de l'humanité restée fidèle à Dieu. Dès lors, une dispensation mondiale déployée par des Fils Instructeurs du Paradis, mettra en oeuvre une époque de philosophie et de sagesse qui introduira 1000 ans de règne divin. Une Nouvelle Civilisation apparaitra sous le règne du Maitre Fils Créateur Suprême Jésus Christ Michael, le Prince planétaire, et sous la direction de Machiventa Melchizedek, le Prince planétaire vice-gérant, qui verra revenir à la vie ceux qui ont été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la Parole de Dieu, et ceux qui n'ont pas adoré la bête et son image, et qui n'ont pas reçu la marque sur leur front et sur leur main, pour régner avec Christ pendant un âge spirituel de mille ans d'illumination cosmique. Le but des âges, un jour lointain, consacrera une éternité de Lumière et de Vie où, en fait, la paix régnera sur terre et où, en vérité, il y aura de la bonne volonté dans le coeur des êtres humains. Cet épanouissement final verra les races humaines devenir hautement spirituelles : un grand peuple a évolué et une grande époque approche. Les systèmes éducatifs, économiques et administratifs de la planète subiront des transformations radicales. De nouvelles valeurs et relations s'établiront. Le Royaume des Cieux apparaîtra sur terre et la gloire de Dieu se répandra dans ce monde. ![]() 38. Qu'est-ce que l'Apocalypse ?
L'Apocalypse que nous possédons actuellement est une forme abrégée et déformée qui contient les vestiges d'une grande révélation, dont de nombreuses parties furent perdues et d'autres supprimées après leur rédaction par Jean. L'Apocalypse que reçut l'apôtre Jean lors de son exil sur l'île de Patmos dans la mer Égée, où il fut banni durant 4 ans, n'est conservée aujourd'hui que sous forme fragmentaire et adultérée.
Il y a des choses qui sont voilées à la conscience humaine, et ces choses sont destinées à être dévoilées à la fin de temps. Ce qui était caché doit être dévoilé. La révélation est présentée comme procédant d'une réalité transcendante et comprend à la fois une dimension temporelle, dans la mesure où elle propose un salut eschatologique, et spatiale, dans celle où elle annonce l'imminence d'un monde nouveau. La frontière entre l'ancien monde arrivé à son terme et le nouveau près de s'accomplir, est ainsi marquée par l'intervention divine qui juge les impies et récompense les élus.
Ce qui est caché est de deux ordres :
La fatalité, c'est quand cette civilisation fondée sur l'égo (Babylone), lors du dévoilement qui est en cours, subit son effondrement définitif dans le chaos, un chaos catastrophique à la mesure des résistances qui sont opposées à cet effondrement.
![]() 39. Quelles sont les 4 voies de l'Ascension pour les habitants de la Terre ?Ceux de la polarité à prédominance extrêmement négative accompagneront la famille luciférienne. Pour eux, une nouvelle terre basée sur la polarité négative du service à soi sera créée, sur laquelle sera nettoyée toute la charge karmique qu'ils ont engendrée sur Terre, ce qui leur permettra de conclure leur contrat et de revenir à leur pleine expression au service du Créateur et de leurs frères et soeurs à travers la galaxie. Ceux de la polarité à prédominance positive (amour et lumière), et dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie, s'élèveront à une belle nouvelle Terre où ils continueront de maitriser leur apprentissage à propos de la démonstration de l'amour et de la compassion. Ce sera un très bel âge d'or sous le règne bienveillant des fils et des filles de Lumière. Cette nouvelle densité ouvrira la voie à la vraie puissance de la personnalité dans les univers, en tant qu'aspect unique et individualisé du Créateur Unique et Infini. Sur cette nouvelle Terre sera accompli des oeuvres et des merveilles de la nature de celles que Jésus Christ Michael a manifestées durant sa vie terrestre, et même des choses plus grandes encore. Ce sera une ère tout à fait magique pour ceux qui connaîtront cette expérience, et dont les promesses divines dépasseront tout ce que les êtres humains ont pu voir. Pour la grande majorité des êtres humains qui pourraient être considérés comme tièdes ou sceptiques, ils vivront un court moment dans lequel ils se sentiront totalement unis et extatiques avec le Créateur, et ils recevront un rappel encourageant ainsi qu'un aperçu de qui ils sont réellement, avant d'être dissous dans la Lumière et transférés vers leur nouvel environnement. Cela arrivera juste avant que le voile de l'oubli ne descende une fois de plus sur eux, les transportant vers une autre planète de densité semblable (une réplique de la Terre), pour continuer d'une part à travailler sur eux-mêmes et d'autre part à apprendre que la vie ici n'est finalement qu'une question de choix. Ils demeureront donc en quarantaine et incarnés dans cette densité jusqu'à une prochaine récolte. Ce sera un nouveau cycle au cours duquel ils auront besoin de se prouver qu'ils ont appris à être des êtres plus positifs, plus axés sur le service aux autres, plutôt que de chercher à se servir pour eux-mêmes. Quand ils pourront le faire et que la prochaine récolte arrivera, ils auront gagné le droit de se joindre à la grande famille universelle du Créateur et de jouir de leur héritage en tant que membre de la communauté galactique, et ainsi ils pourront enfin s'asseoir comme frères et soeurs de l'Un à la table du Conseil galactique et de la Confédération des planètes. Enfin, une très petite minorité des êtres humains, en vérité des fils et des filles de lumière incarnés spécialement pour cette "fin du monde" et pour la création d'une "nouvelle civilisation", après avoir oeuvré efficacement afin de réveiller le maximum d'êtres humains, annonçant avec zèle le Nouvel Âge et une Nouvelle Création, un nouveau Ciel et une nouvelle Terre, cela malgré les attaques multiples qu'ils subissent sur le plan psychique pour les détourner de leur mission, retourneront au niveau de conscience spirituelle qu'ils connaissaient avant de choisir d'aider les habitants de la Terre dans la cause de Gabriel contre Lucifer. ![]() 40. Qui est Jésus Christ Michael – Joshua ben Joseph de Nazareth ?
Il est la nourriture vivante qui rassasie l'âme humaine. Il est la source de vie qui raffraichit la personnalité humaine. Il est éclaire chaque pas d'évolution de l'âme humaine sincère. Il est le Parent divin que la personnalité humaine recherche avec joie.
Il accueille l'âme humaine dans l'éternité. Il est le juste témoignage pour la personnalité humaine qui désire la vie éternelle. Il est le guide de l'âme humaine qui accepte son joug léger.
Il est l'expression paradisiaque de la personnalité humaine finie. Il est la manifestation de la liberté divine de l'âme humaine qui choisit l'éternité.
Il est l'abondance de toutes les potentialités de la personnalité humaine.
Il est celui qui fraye toujours, pour toutes les personnalités de l'univers, la voie qui va jusqu'au Père du Paradis.
Il est le Père Suprême de son propre univers et de toutes les âmes qui l'habitent, comme le Père Universel est le Père du Paradis.
Il est l'eau vive qui coule dans le coeur de chaque personne de bonne volonté qui aime Dieu.
Il est celui qui a répandu son Esprit de Vérité sur tous les habitants de ce monde. ![]() |