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Explorateur de Dieu

*FILS DE L'HOMME*


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Message de DanielFondateur
Association sociale
LUMOVIVO
créee le 14 mai 81
à propos




Notre Naissance détermine notre Essence

Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs et que mon esprit puisse observer, je me découvre être un explorateur de contrées encore inconnues; tel un fils de Dieu, je fais naître l'enfant des étoiles. L'identification à l'esprit constitue le secret de la survie personnelle et détermine la destinée de l'ascension spirituelle.

Regardez mes mains, la main droite d'un simple mortel. Mais moi, j'ai vu la main droite de Dieu remplir le ciel d'étoiles, uniquement pour m'aider à comprendre comment Il a créé toute chose.

Le Créateur se cherche éternellement et au travers de nos yeux Il crée de nouveaux univers. Il est impossible à un cerveau humain de percevoir plus qu'une infime partie du tout. Mais en chacun de nous est une étincelle de lumière qui dit la vérité de ce que nous sommes, et en vérité nous sommes des étincelles de lumière qui ne cessent de créer de nouveaux univers.

La conscience de la divinité est une expérience spirituelle progressive. Tôt ou tard, toutes les personnalités de l'univers commencent à se rendre compte que la recherche finale de l'éternité est l'exploration sans fin de l'infinité, le voyage de découverte qui n'aura jamais de fin dans l'absoluité de la Source-Centre Première. Tôt ou tard, nous nous rendons tous compte que la croissance des créatures est proportionnelle à leur identification avec le Père. Nous en venons à comprendre que le fait de vivre la Volonté de Dieu est le passeport éternel pour les possibilités sans fin de l'infinité elle-même. Les mortels comprendront, un jour, que la réussite dans la recherche de l'Infini est directement proportionnelle au degré atteint de ressemblance avec le Père, et, qu'au cours du présent âge de l'univers, les réalités du Père sont révélées dans les qualités de divinité. Et ces qualités de divinité sont acquises personnellement par les créatures universelles qui font l'expérience de vivre divinement, et vivre divinement signifie vivre effectivement la Volonté de Dieu.

L'esprit est la réalité personnelle fondamentale dans les univers, et la personnalité est fondamentale pour toute expérience progressive avec la réalité spirituelle. Toutes les phases d'expérience de la personnalité sur tous les niveaux successifs de progression universelle fourmillent d'indices conduisant à la découverte de réalités personnelles attirantes. La véritable destinée des êtres humains consiste à créer des buts nouveaux et spirituels, puis à répondre aux attraits cosmiques de ces buts célestes de valeur non matérielle.

L'amour est le secret des associations profitables entre personnalités. Un seul contact ne suffit pas pour connaître réellement une personne. On ne peut pas apprécier la musique par des déductions mathématiques, bien que la musique soit une forme de rythme mathématique. Le numéro affecté à un abonné au téléphone n'identifie en aucune manière la personnalité de cet abonné et ne donne aucune indication sur son caractère.

J'ai appris à vivre au-dessus des préjugés et à pratiquer une tolérance accrue depuis que je suis tombé amoureux de mon Maitre. Mais j'ai eu encore beaucoup à apprendre. Il se peut que ma franchise m'empêche de rester en bons termes avec mes frères et soeurs, tant anciens que nouveaux. Je dois toujours apprendre que l'expression d'une pensée, même bonne, doit être modulée en harmonie avec le statut intellectuel et le développement spirituel de l'interlocuteur. La sincérité est fort utile dans l'oeuvre du royaume quand elle est alliée au discernement.

J'ai dû apprendre à travailler avec mes frères et soeurs, afin d'accomplir des oeuvres plus durables; et je suis aussi parti à la recherche de ceux qui pensent comme moi, et j'ai consacré alors ma vie à prouver que le disciple connaissant Dieu peut devenir un bâtisseur de la fraternité spirituelle du Père du Paradis, même s'il est seul dans le monde et complètement isolé de ses compagnons croyants. J'ai appris à mieux aimer mes frères et soeurs en apprenant d'abord à aimer davantage leur Père qui est aux cieux, et après m'être réellement plus intéressé à leur bien-être dans le temps et l'éternité. Et tout intérêt humain de ce genre est nourri par une sympathie compréhensive, un service désintéressé et un pardon sans bornes. Que mon Maitre me trouve fidèle jusqu'au bout, et il m'accueillera, un jour, dans le service plus étendu de son royaume du ciel.

Ils sont nombreux à m'avoir comparé au compréhensif Moïse, au courageux Elie, au miséricordieux Jésus, ou encore à l'intrépide Etienne. Je marche en effet sur mon propre chemin, étant mon propre sauveur, car trop occupé à résoudre ma propre énigme. À ma façon, j'ose là où la masse hésite à franchir un pas devenu nécessaire. Tout au plus je suis un révélateur de talents, un générateur de foi, un architecte du futur, un civilisateur de l'être humain, un associé universel de la Déité. Mais plutôt, j'ai choisi de m'identifier sur Terre à un philosophe religieux, à un anthropologue spirituel (un anthropo-cosmologue ?), à un ethnologue de l'altérité, à un évolutionniste progressiste, à un vulgarisateur de la religion de Jésus, à un porte-flambeau social, à un premier de cordée, à un sage magique (une âme agissante), à un passeur de la porte des Dieux, à un pionnier du ciel, à un guide irrésistible, à un accoucheur de rêves, à un pêcheur d'illusions, à un fighterpilot, à un veilleur de la cité, à un chaman adamique, à un des futurs précieux planificateurs créateurs pour l'Ultime et l'infinité éternelle des univers extérieurs. Mais, en vérité, ma seule identité provient de la Présence divine à l'intérieur de mon mental, ce fragment de la Source parfaite qui m'exhorte à ressembler au Père Universel – fragment du Père identique à celui que vous aussi accueillez dans votre mental, et dont le dessein est éternel. Je suis une personnalité imparfaite de bonne foi qui bénéficie du libre choix de devenir la cocréatrice d'elle-même telle qu'elle doit être, et je contribue au réseau social lumière et vie, une association sociale des membres spirituels de la famille de Dieu.

J'explore la science de la Fraternité Universelle, me prenant à philosopher sur l'unité de cette fabuleuse utopie (qui veut dire but évolutionnaire), vieille comme les univers et aussi éternelle que les Dieux, découvrant les significations de l'absolu vérité, de la suprême beauté, et de l'éternelle bonté du Père à tous. Je peux croire sans voir, persévérer dans l'isolement et triompher de difficultés quasi insurmontables, même lorsque je suis seul. En fait, je ne suis qu'un porte-parole, un témoin sur votre chemin, qui vous tend la main afin que vous puissiez vous relever de votre épuisement et de votre découragement, et si possible percevoir le Grand Soleil que je vous montre au bout de la route d'un très long voyage sans fin. (Et je suis atteint du syndrome du sauveur, ce qui démontre bien que je peux aussi être tenté de me prendre trop au sérieux, quand j'oublie de relâcher mon attention sur l'état de ce monde et de ses habitants, quand je fais preuve de peu de vigilance en omettant de faire régulièrement appel aux aides divines, qui elles connaissent très bien dans quel marais notre civilisation patauge.)

Je suis inspiré par la semence cosmique de la conscience éveillée. Je la consomme comme un fruit et la laisse s'épanouir en moi. C'est comme une quête du souvenir : avec une conscience claire et une attention élargie de ma présence, fleurit naturellement en moi l'état d'éveil jusqu'à une perception intrinsèque de l'unité. Comme une station d'émission, telle une balise, je suis un phare et un récepteur de la conscience cosmique qui me permettent d'avoir un aperçu du voyage des cycles récurrents, le retour périodique des professeurs maîtres qui aident l'humanité à se réveiller. Par le nombre 9, je viens traduire la sagesse universelle à l'humanité et incarner l'état d'éveil de la conscience qui est accessible à tous – une promesse d'auto-maitrise, une connexion au Divin, dont les fruits de l'esprit sont le service expression de l'amour, le dévouement désintéressé, la fidélité courageuse, l'équité sincère, l'honnêteté éclairée, l'espoir vivace, la confiance sans soupçons, le ministère miséricordieux, la bonté inaltérable, la tolérance indulgente, et la paix durable.

Mon esprit possède en effet l'aptitude d'établir un parfait synchronisme de contact avec l'esprit d'autres personnalités et y compris avec celui qui habite les êtres humains. Quand je ne reçois pas d'autres directives, je reste en synchronisme focal avec les maitres de philosophie du Paradis. Indiscutablement mon esprit opère dans mon mental humain en coordination et en synchronisme parfaits avec tous les autres ministères d'esprit, y compris les esprits-mentaux adjuvats, le Saint-Esprit de la Divine Ministre, l'Esprit de Vérité de Jésus Christ Michael et d'autres influences. Je dépends donc d'un synchronisme intellectuel ininterrompu avec le circuit de gravité mentale de l'Esprit. Un synchronisme et une pleine communication s'établis entre mon mental humain et mon esprit divin intérieur, le don divin de mon Père du Paradis. C'est ce qui explique que vous êtes beaucoup à observer que les messages que je transmets sont ceux dont vous aviez justement besoin d'entendre en ce moment de votre vie.

Enlever le voile de l'oubli, être avec d'autres qui appuient mon expression désintéressée la plus complète, voyager sur le temps et l'espace qui sautent sur les dimensions, réaliser le paradis sur Terre... Je suis limité dans ma forme, mais je choisis souvent l'expression du messager angélique. Quand vous me voyez, vous sentez les vibrations du ciel, et vous vous dites que vous avez la chance de rencontrer une personne extraordinaire qui vous soutient dans vos retrouvailles avec la Source, à ce que Sa volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel. La reconnaissance de mes compagnons de destin – des êtres avec la même nostalgie et en attente de me rencontrer – voit dans mon authenticité, dans mon pouvoir d'une mission sacrée, partagée et enflammée, un processus naturel, divinement conçu pour la reconnaissance par affinité vibratoire, libéré d'attentes personnelles. Si vous m'avez reconnu, vous devriez sentir que vous êtes invités à incarner tous les aspects de ce que vous êtes, prêts à être dans votre vérité, intègres quant à votre lumière et clairement informés quant à votre ombre que vous percevez en vous-mêmes. L'affinité spirituelle ne se limite pas à la parenté familiale, elle est naturelle entre les compagnons du destin qui ont choisi librement de travailler l'harmonie entre toutes les formes de vie.

Comme tout le monde incarné dans un instrument humain, vivant dans ce temps, je suis à la fois mon Moi souverain et Je Suis est la Source Première. Je suis plus conscient de cet état que certains, mais c'est la seule différence. Je suis un de ceux qui ont été exposés à la vie en dehors de la prison, et je ne reviens pas avec des descriptions de "l'autre côté" mais avec des oeuvres codées, des techniques et des systèmes comportementaux qui peuvent aider les gens à former des alignements avec leur Soi supérieur, et à emménager dans la nouvelle ère de transparence et d'expansion avec plus de facilité. Lorsque les vents cosmiques se déverseront sur la Terre, si vous déployez toutes vos voiles, vous serez rapidement propulsés sur les rivages de la vraie liberté.

Il existe autant de famille d'âmes que de vies nouvelles, car la Source respire et expire un souffle de création continue. Nous n'avons pas tous le même âge et nous n'agissons pas tous à partir d'une même perspective, même si toute la Création baigne dans un principe semblable de Vie.

Notre vibration se manifeste sur Terre selon un plan, parmi une multitude d'autres plans, contenu dans d'autres plans, tous dans le cadre d'un plan divin qui, jusqu'à la Source, se ressource de l'énergie d'amour. Quant à moi, j'avance dans la vie et à travers mon expérience, j'accompli la volonté de mon Père du Paradis. Et lorsque j'ai accompli ce que veut mon Père, j'atteins une harmonie vibratoire avec ce qui est, et par la loi de l'attraction, ceci devient alors mon expérience.

Si j'étais assis sur un nuage en train de scanner la planète pour trouver la personne parfaite à qui conférer un des "dons" les plus rares et les plus recherchés dans l'univers, je ne sais pas si je tendrais mon bras au-delà des distances infinies et pointerais du doigt, parmi la multitude, une personne comme moi et m'exclamerais : « Lui ! C'est lui ! C'est à lui qu'il faut le donner. »

Si l'on me demande d'où je suis, je dirais que je suis né de la lumière, là où la lumière nait d'elle-même et révèle notre conscience vivante. Si l'on me demande qui je suis, je répondrais que je suis le fils et le bien-aimé du Père, le Vivant. Si l'on m'interroge sur le signe de mon Père qui est en moi, je dirais qu'Il est mouvement et repos, Il est Esprit.

En liaison avec Dieu, rien – absolument rien – n'est impossible. Si tu veux devenir une grenouille, vit loyalement une vie de têtard.

Si tu sais d'où tu viens, tu sais où tu vas. C'est pourquoi je vous dis : venez, suivez avec moi, je vous montrerai le chemin.

Je suis ici

Je donne le lait de la vérité à ceux qui sont dans l'enfance de la perception spirituelle. Dans ma vie et dans mon affectueux ministère, je sers la nourriture spirituelle sous forme attrayante et adaptée à la capacité de réception de chacun de ceux qui m'interrogent. Un être humain trace un cercle autour de lui et protège sa famille. Un autre trace un cercle autour d'un groupe et guide son peuple. Tandis que je trace un cercle autour de tous les êtres humains et participe ainsi au salut de leur planète.

C'est pourquoi je suis venu m'occuper des affaires de mon Père sur un rayon d'amour, car tel était mon désir. Je ne suis pas venu ici recruter des adeptes, mais aider des individus à se dégager du troupeau de l'ignorance. Des individus désireux d'opérer un changement non seulement dans leur propre vie, mais également à l'échelle du monde entier, par les efforts qu'ils font pour comprendre et le courage qu'ils ont de partager leur lumière.

L'accomplissement du Plan Primordial est vraiment la direction vers laquelle toutes les entités se dirigent. Mais les plus hautes représentations que l'être humain se fait du Plan Primordial ne se rapprochent pas du profond fondement de celui-ci.

Si tu entres en relation avec l'Univers par la gratitude, si tu observes la Source en toutes choses et si tu soutiens la Vie, alors tes expériences de vie révèlent un sens beaucoup plus profond, chaque évènement n'apparaît plus maintenant comme étant aléatoire.

Le Langage Primordial de l'Intelligence de la Source nous accorde la liberté de générer notre plus profonde beauté dans l'expression de la plus haute vérité.

Nous ne trouverons jamais notre grandeur dans nos poursuites individuelles car elle n'est pas là. Nous ne trouverons notre grandeur qu'en répondant à un véritable besoin dans le monde et à l'appel qui vit en nous en ce moment même. C'est là le défi de notre temps. C'est là la grandeur de notre époque. C'est là où nous trouverons notre propre grandeur. C'est la situation remarquable qui fera ressortir notre propre grandeur, si nous pouvons y répondre.

La tentative pour faire autant de bien à soi-même qu'au plus grand nombre des autres individualités présente un problème qu'il n'est pas toujours possible de résoudre d'une façon satisfaisante dans un cadre d'espace-temps. Au cours d'une vie éternelle, de tels antagonismes peuvent être résolus, mais, dans une courte vie humaine, ils n'ont pas de solution. Jésus faisait allusion à ce paradoxe lorsqu'il dit : « Quiconque sauvera sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie pour l'amour de la famille spirituelle la trouvera. »

Vous vous trouvez toujours là où est votre conscience. La signification de la vie est son adaptabilité; la valeur de la vie est son aptitude au progrès – même jusqu'aux hauteurs de la conscience de Dieu.

Vous êtes désormais mes amis; j'ai confiance en vous et je vous aime; vous deviendrez bientôt mes associés personnels. Soyez patients, soyez doux. Obéissez toujours à la volonté du Père. Préparez-vous à l'appel de la fraternité spirituelle. Vous éprouverez de grandes joies au service de mon Père, mais il faut également que vous soyez prêts à affronter des difficultés, car je vous préviens que beaucoup n'entreront dans la fraternité des êtres humains qu'en passant par de grandes tribulations. Pour ceux qui auront trouvé la fraternité, leur joie sera parfaite; on les appellera les bienheureux de la Terre. Mais ne nourrissez pas de faux espoirs, le monde va trébucher sur mes paroles. Même vous, mes amis, vous ne percevez pas pleinement ce que j'expose à votre mental confus. Ne vous y trompez pas, nous allons oeuvrer pour une génération qui recherche des signes. Elle exigera l'accomplissement de prodiges comme preuve que je suis envoyé par mon Père, et elle sera lente à reconnaître dans la révélation de l'amour de mon Père, la justification de ma mission.

Mon Père, je te remercie pour ces petits qui croient déjà, malgré leurs doutes. Par égard pour eux, je me suis mis à part pour faire ta volonté. Puissent-ils maintenant apprendre à ne faire qu'un, comme nous ne faisons qu'un.

Votre serviteur et témoin. Je proclame ce que j'ai reçu sans m'en prévaloir. Le vrai maitre maintient son intégrité intellectuelle en restant toujours un élève.
L'Esprit dit « Va là »

Je suis fils de mon Père, et avec son Fils je ne fais qu'un

Vous reconnaissez un ami facilement lorsque vous avez marché de longues heures à ses côtés, lorsque vous avez bu ses paroles, l'avez regardé dans les yeux, avez ressenti sa présence, entendu sa voix et lui avez tendu la main, offert un couvert et un lit pour qu'il reste un peu chez vous. Moi je vous connais…

Je m'adresse à votre mental, non pour avoir raison ou avec l'intention de vous confondre, ni pour vous faire sentir coupable. Je vous propose de toujours vous en remettre à votre propre esprit intérieur. La foi résultant d'un sincère amour de la vérité renforce le caractère moral et créent le bonheur. La peur, l'orgueil et la colère affaiblissent le caractère et détruisent le bonheur. L'esprit divin établit le contact avec l'être humain mortel, non par des sentiments ou des émotions, mais dans le domaine de la pensée la plus élevée et la plus spiritualisée. Ce sont vos pensées, et non vos sentiments, qui vous conduisent vers Dieu. Seuls les yeux du mental peuvent percevoir la nature divine. Mais le mental qui discerne réellement Dieu, qui entend l'Esprit intérieur, est le mental pur. « Sans sainteté, nul ne peut voir le Seigneur. » Toute communion intérieure et spirituelle de cet ordre s'appelle clairvoyance spirituelle. Ces expériences religieuses résultent de l'impression faite sur le mental humain par les opérations conjuguées de l'Esprit du Père et de l'Esprit de Vérité pendant qu'ils agissent parmi et sur les idées, les idéaux, les aperçus et les efforts spirituels des fils et des filles de Dieu en évolution.

J'ai appris à porter des responsabilités. Je sais persévérer en présence des déceptions. Je fais bravement front quand mes plans sont contrecarrés et mes projets temporairement déjoués. J'ai appris à être équitable et juste même en face de l'injustice. J'ai appris à ajuster mes idéaux de vie spirituelle aux exigences pratiques de l'existence terrestre. J'ai appris à faire des plans pour atteindre un but idéaliste supérieur et lointain, tout en peinant durement dans le but de satisfaire les nécessités plus proches et plus immédiates. J'ai acquis progressivement l'art d'adapter mes aspirations aux exigences banales de la vie des humains. J'ai presque maitrisé la technique d'utiliser l'énergie de l'impulsion spirituelle pour faire fonctionner le mécanisme des réalisations matérielles. J'ai appris lentement à vivre la vie céleste tout en poursuivant mon existence terrestre. De plus en plus, je dépends des directives ultimes de mon Père céleste, tout en assumant le rôle paternel de guider et d'orienter les enfants de ma famille terrestre. Je deviens expert en l'art d'arracher la victoire à l'emprise même de la défaite. J'ai appris à transformer les difficultés du temps en triomphes de l'éternité. Je peux en vérité braver les tempêtes de l'incertitude, même dans l'isolement le plus complet. Pour un véritable explorateur de Dieu, c'est la vérité, toute effrayante et mauvaise qu'elle puisse paraître, que l'être humain sincère recherche.

Vous êtes le sel de la terre, un sel ayant un gout de salut. Mais, si ce sel a perdu sa saveur, avec quoi l'assaisonnera-t-on ? Il n'est désormais plus bon à rien d'autre qu'à être jeté et foulé aux pieds par les êtres humains. Le sel est précieux. Anciennement, on l'utilisait même comme monnaie. Le mot moderne "salaire" dérive étymologiquement de sel. Non seulement le sel donne du gout à la nourriture, mais encore il la conserve. Il donne plus de saveur à d'autres aliments et ainsi il sert en étant dépensé.

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur la montagne ne peut être cachée. Les êtres humains n'allument pas non plus une chandelle pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier; alors elle donne de la lumière à tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière brille ainsi devant les êtres humains afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres et soient amenés à glorifier votre Père qui est aux cieux. Bien que la lumière dissipe les ténèbres, elle peut aussi devenir aveuglante au point de troubler et de décevoir. Nous sommes exhortés à laisser notre lumière briller ainsi afin que nos semblables soient guidés dans de nouveaux sentiers divins de vie rehaussée. Notre lumière ne doit pas briller de manière à attirer l'attention sur nous-mêmes. Vous pouvez aussi utiliser votre activité comme "réflecteur" efficace pour diffuser cette lumière de vie.

Les caractères forts ne se forment pas en ne faisant pas le mal, mais plutôt en faisant réellement le bien. Le désintéressement est l'insigne de la grandeur humaine. Les plus hauts niveaux de réalisation de soi sont atteints par l'adoration et le service. La personne heureuse et efficace est motivée par l'amour de bien faire et non par la peur de mal faire.

Vous les connaîtrez à leurs fruits. La personnalité est fondamentalement invariante. Ce qui change – ce qui grandit – c'est le caractère moral. L'erreur majeure des religions modernes est le négativisme. L'arbre qui ne porte pas de fruits est “ abattu et jeté au feu ”. La valeur morale ne peut provenir d'une simple répression, de l'obéissance à l'injonction “ Tu ne feras pas ”. La peur et la honte sont des mobiles sans valeur pour la vie religieuse. La religion n'est valable que si elle révèle la paternité de Dieu et rehausse la fraternité des êtres humains.

Une personne se forme une philosophie efficace de la vie en conjuguant la clairvoyance cosmique avec la somme de ses propres réactions émotionnelles envers son entourage social et économique. Rappelez-vous ceci : les tendances héréditaires ne peuvent pas être fondamentalement modifiées, mais les réactions émotives à ces tendances peuvent être changées. Il est donc possible de modifier la nature morale, d'améliorer le caractère. Dans un caractère fort, les réactions émotives sont intégrées et coordonnées, ce qui produit une personnalité unifiée. Le manque d'unification affaiblit la nature morale et engendre le malheur.

À défaut de but méritoire, la vie devient sans intérêt et sans profit, et il en résulte beaucoup de malheurs. Je vous exhorte à exercer une foi expérientielle et vous averti de ne pas vous borner à dépendre d'un assentiment intellectuel, de la crédulité ou de l'autorité établie.

Tout mortel désire ardemment devenir un être complet, parfait comme le Père qui est aux cieux est parfait, et une telle réalisation est possible parce qu'en dernière analyse, l'univers est vraiment paternel.

On peut comparer le royaume des cieux à un roi qui donna un festin de mariage pour son fils et dépêcha des messagers pour appeler ceux qui avaient été préalablement invités à la fête, en disant : « Tout est prêt pour le diner de mariage au palais du roi. » Or, beaucoup de ceux qui avaient promis d'y assister refusèrent maintenant de s'y rendre. Quand le roi apprit le rejet de ses invitations, il envoya d'autres serviteurs et messagers avec ces mots : « Dites à tous ceux qui étaient invités, de venir, car, voici, mon diner est préparé. Mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, et tout est prêt pour le mariage imminent de mon fils. » Mais, de nouveau, les invités sans égards traitèrent à la légère l'appel de leur roi et allèrent leur chemin, l'un à sa ferme, l'autre à sa poterie et d'autres à leurs marchandises. D'autres encore ne se contentèrent pas de marquer ainsi du dédain pour la convocation du roi, mais se révoltèrent ouvertement, s'emparèrent des messagers du roi, les maltraitèrent honteusement et même en tuèrent quelques-uns. Quand le roi s'aperçut que ses invités choisis, même ceux qui avaient accepté son invitation préliminaire et promis d'assister à la fête de mariage, avaient finalement rejeté son appel, s'étaient révoltés, puis avaient attaqué et assassiné ses messagers spéciaux, il entra dans une violente colère. Alors, le roi insulté mobilisa ses armées et celles de ses alliés, puis leur ordonna d'anéantir ces meurtriers rebelles et d'incendier leur cité.

Après avoir puni ceux qui avaient méprisé son invitation, il fixa un nouveau jour pour le festin de mariage et dit à ses messagers : « Les premiers invités au mariage n'étaient pas dignes de ma sollicitude. Allez maintenant aux croisées des chemins et sur les grandes routes, même au-delà des limites de la ville, et invitez tous ceux que vous rencontrerez, même les étrangers, à venir assister au festin de mariage. » Les serviteurs allèrent donc sur les grandes routes et dans les lieux écartés; ils rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, bons et mauvais, riches et pauvres, de sorte qu'enfin la salle du mariage fut remplie de convives de bonne volonté. Lorsque tout fut prêt, le roi entra pour examiner ses hôtes et, à sa grande surprise, il vit un être humain sans robe de noces. Or, le roi avait généreusement fourni des robes de noces pour tous ses invités; il s'adressa à l'être humain en disant : « Ami, comment se fait-il que tu entres dans la salle des invités, en cette occasion, sans robe de noces ? » Et cet être humain non préparé ne sut que dire. Alors, le roi dit à ses serviteurs : « Chassez cet écervelé de ma maison et faites-lui partager le sort de tous ceux qui ont dédaigné mon hospitalité et rejeté mon appel. Je ne veux avoir personne ici en dehors de ceux qui se réjouissent d'accepter mon invitation, et qui me font l'honneur de porter les vêtements de noces que j'ai si libéralement mis à la disposition de tout le monde. »

Les enfants ne sont impressionnés d'une manière permanente que par le loyalisme de leurs compagnons adultes; les préceptes et même l'exemple n'ont pas d'influence durable. Les personnes loyales sont des personnes en cours de croissance, et la croissance est une réalité impressionnante et inspirante. Vivez loyalement aujourd'hui, croissez et demain prendra soin de lui-même. La manière la plus rapide pour un têtard de devenir une grenouille est de vivre loyalement chaque instant comme un têtard.

En ma présence, vous ressentez toujours de l'amour. Mais seuls les chercheurs de vérité sont en mesure d'apprécier ma démarche. Quand un grand chercheur et un apporteur de vérité se rencontrent, il en résulte une grande illumination révélatrice née de l'expérience de la vérité nouvelle.

Je suis fils d'une promesse divine

Je suis un enfant immortel du monde spirituel éternel du Suprême, de l'Ultime et de l'Absolu : de l'Infini.

Je suis un auteur atypique, ou plutôt ouvert, dans la mesure où j'ai bâti à partir de mon expérience personnelle toute une cosmologie orignale et une perception de la réalité selon la vérité, la beauté et la bonté du Père Universel. Mon témoignage parle de la gloire du Père, Lui dont vous dites : « Il est notre Dieu. » C'est dans mes propres leçons de pardon que je sers Jésus Christ Michael, le Fils Créateur de notre univers, dont le frère aîné est Emmanuel, tous deux faisant la volonté du Père Universel, du Fils Éternel et de l'Esprit Infini.

Un être humain en service à autrui oeuvre par différentes activités à l'avènement d'un monde meilleur, à l'aide de son Esprit divin intérieur. Cela peut se faire par exemple par le biais des différents arts et les soins. Il cherche à rendre ce monde plus juste et plus beau. Le porteur de lumière oeuvre aussi dans ce but, mais plus précisément, il contre par des offensives guidées par l'amour, les activités de ceux qui sont en service de soi. Il défend les personnes attaquées par la lumière Sombre. Et pour cela il doit agir à certains moments de manière radicale et soudaine. Il épure sur plusieurs plans les coeurs souillés. Il lui faut beaucoup de courage pour cela, une force toujours unie à une très grande sagesse, avec beaucoup d'amour. Car amour et acceptation ne veulent pas dire rester sans agir.

Un artisan de lumière est celui qui est sincèrement dévoué en son coeur à aider l'autre à s'éveiller à l'Amour. Les artisans de lumière sont partout (toutes religions inclues ou groupe spirituel, ou non) dans chaque sentier de la vie. La plupart d'entre eux ne se définissent pas de façon particulière. L'Amour ne connaît ni frontières, ni définitions.

Êtes-vous un artisan de lumière ? Est-ce que votre coeur appartient à Dieu ? Languissez-vous d'utiliser votre temps et votre créativité en aide spirituelle envers Dieu et l'humanité entière ?

Souhaitez-vous être totalement libre chaque jour afin d'accomplir ce qu'Il vous propose ?

Est-ce que votre coeur sait que dans l'acte de donner réside le véritable flot de l'Amour et de l'Abondance Divine ?

Souhaitez-vous donner librement de votre temps et de votre énergie afin de vivre votre engagement spirituel ?

Êtes-vous désireux de vous ouvrir à notre Créateur, de vous ouvrir à l'Amour et de créer les fondations internes d'un caractère noble ?

Êtes-vous désireux de prononcer un engagement sincère et authentique dans votre coeur afin de porter votre attention en tout premier lieu dans votre vie à votre application créative et spirituelle, aidant les ramifications de l'amour et de la lumière à se répandre, et faisant de la volonté divine et de la fraternité humaine votre priorité ?

Si vous répondez « Oui » à toutes ces questions, vous pouvez continuer votre lecture avec un coeur grand ouvert, acceptant que la source des messages ait été occultée afin que vous soyez clairement informés que l'identification à un être humain ne participe pas au progrès spirituel !

Tous ceux qui se prétendent être des ouvriers de lumière ne devraient ni être crus ni être mis en doute avant d'avoir été mis à l'épreuve tout d'abord. Quelles sont leurs motivations et leurs méthodes ? Qu'est-ce qui semble être leur but ? Les humains devraient se charger de leurs contacts, et avoir du discernement.

Sous beaucoup de rapports, au travers de ce blog, j'ai plus servi de collecteur et d'éditeur que de narrateur original. Je me suis approprié sans hésitation les idées et les concepts humains qui ont permit de créer le tableau le plus efficace de ce qui est aujourd'hui en vogue sur le plan spirituel, et c'est donc avec la plus grande gratitude que je reconnaîs ma dette envers toutes les sources d'archives et de concepts qui ont été utilisées pour élaborer ce blog. De cette manière, j'ai cherché avec persistance à supprimer tout ce qui, à mon avis, était susceptible de renforcer la tendance humaine naturelle à exalter le maitre au lieu de proclamer ses enseignements, à vénérer l'enseignant, au lieu de se plier à la vérité que la fraternité spirituelle se trouve dans le mental des êtres humains, soit le double concept de la vérité de la paternité de Dieu et le fait corrélatif de la fraternité des êtres humains. Souvenez-vous : vous pouvez apprécier un bon poème, même si vous n'en connaissez pas l'auteur. De la même manière, vous pouvez apprécier une symphonie, sans en connaître le compositeur. Autant que possible, j'ai tiré mes informations de sources purement humaines.

L'esprit du Seigneur Dieu est sur moi, parce que le Seigneur m'a choisi ; il m'a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux débonnaires, pour consoler les affligés, pour proclamer la liberté aux captifs et pour libérer les prisonniers spirituels.

Je suis un évolutionniste progressiste, membre de la Famille de Lumière, disponible pour modifier les systèmes de conscience au sein de l'univers régi par la loi du libre arbitre. J'agis sur appel seulement, pour la paix intellectuelle, le progrès social, la satisfaction morale, la joie spirituelle et le pouvoir de la sagesse cosmique.

La vraie religion

Des grandes vérités enseignées par Jésus Christ Michael, beaucoup furent presque perdues dans les premiers compromis, mais elles sommeillent encore dans cette religion de christianisme paganisé, qui était elle-même la version paulinienne de la vie et des enseignements du Fils de l'Homme. Même avant d'être paganisé, le christianisme fut d'abord complètement hellénisé. À tort ou à raison, les premiers dirigeants du christianisme compromirent délibérément les idéaux de Jésus dans un effort pour sauver et propager beaucoup de ses idées. Et ils remportèrent de grands succès. La philosophie grecque, doublée de la théologie de Paul de Tarse, forme encore la base de l'éthique européenne. Pourtant Paul ne songeait guère que ses lettres bien intentionnées à ses convertis seraient plus tard considérées par des chrétiens comme la "parole de Dieu". Des éducateurs de bonne volonté comme lui ne doivent pas être tenus pour responsables de l'usage que des successeurs venus bien plus tard auront fait de leurs écrits. Mais ne vous y trompez pas ! Les idéaux compromis du Maitre restent latents dans son évangile et finiront par affirmer leurs pleins pouvoirs sur le monde.

À mesure que les enseignements originels de Jésus pénétrèrent l'Occident, ils furent occidentalisés et, à mesure qu'ils furent occidentalisés, ils commencèrent à perdre leur potentiel d'attrait universel pour toutes les races et toutes les sortes d'êtres humains. Aujourd'hui, le christianisme est devenu une religion bien adaptée aux moeurs sociales, économiques et politiques des races blanches. Il a cessé, depuis longtemps, d'être la religion de Jésus, bien qu'il dépeigne toujours vaillamment une belle religion à propos de Jésus aux personnes qui cherchent sincèrement à suivre la voie de son enseignement. Le christianisme a glorifié Jésus en tant que Christ, l'oint messianique de Dieu, mais il a grandement oublié l'évangile personnel du Maitre : la Paternité de Dieu et la fraternité universelle de tous les êtres humains.

L'histoire montre que le christianisme est né de la transformation involontaire de la religion de Jésus en une religion à propos de Jésus. Elle montre aussi que le christianisme a subi l'hellénisation, la paganisation, la sécularisation, l'institutionnalisme, la dépravation intellectuelle, la décadence spirituelle, l'hibernation morale, les menaces d'extinction, la régénérescence ultérieure, la fragmentation et, plus récemment, une réhabilitation relative. Ce curriculum dénote une vitalité qui lui est inhérente et la possession d'immenses facultés de récupération. Et ce même christianisme est actuellement présent dans le monde civilisé des peuples occidentaux, faisant face à une lutte pour la vie encore plus inquiétante que les mémorables crises caractéristiques de ses anciennes batailles pour la domination. La religion est aujourd'hui confrontée au défi d'un nouvel âge de mentalité scientifique et de tendances matérialistes. Dans ce gigantesque conflit entre le temporel et le spirituel, la religion de Jésus Christ Michael finira par triompher.

Ne commettez plus la même erreur que les apôtres de Jésus, ses premiers disciples et l'église chrétienne : la religion de Jésus n'est pas « Jésus est vivant, il est mort pour les êtres humains, il a donné l'esprit, il revient, Dieu est le Père du Seigneur Jésus. »

La vraie religion de Jésus de Nazareth, la révélation à l'être humain de sa destinée divine et éternelle est :

« DIEU EST LE PÈRE AIMANT DE TOUS LES ÊTRES HUMAINS,
ET MÊME DE CHAQUE PERSONNE PRISE INDIVIDUELLEMENT »


Le royaume des cieux – la fraternité spirituelle, la vie éternelle – enrichit la vie humaine avec les dons suivants :
  • La possession d'un nouveau courage et d'un pouvoir spirituel accru. Il libère l'être humain et lui donne l'inspiration propre à oser espérer la vie éternelle.
  • Il apporte un message de nouvelle confiance et de vraie consolation à tous les êtres humains, même aux pauvres.
  • Il est lui-même un nouvel étalon des valeurs morales, un nouveau critère éthique permettant de mesurer la conduite humaine. Il décrit l'idéal d'un nouvel ordre social qui en est la conséquence.
  • Il enseigne la primauté du spirituel comparé au matériel; il glorifie les réalités spirituelles et exalte les idéaux suprahumains.
  • Il présente l'aboutissement spirituel comme le vrai but de la vie. La vie humaine reçoit une nouvelle dotation de valeur morale et de dignité divine.
  • Il enseigne que les réalités éternelles sont le résultat (la récompense) de la droiture dans les efforts terrestres. Le séjour des mortels sur terre acquière de nouvelles significations comme conséquences de la reconnaissance d'une noble destinée.
  • Il affirme que le salut humain est la révélation d'un dessein divin de grande envergure devant être accompli et réalisé dans la destinée future du service sans fin des fils et filles de Dieu qui sont sauvés.

  • Deux choses sont essentielles pour entrer par la foi dans la fraternité spirituelle :
    • La foi, la sincérité. Venir comme un petit enfant, recevoir le bénéfice de la filiation comme un don; accepter de faire, sans mettre en doute, la volonté du Père, avec une confiance pleine et sincère dans la sagesse du Père; entrer dans le royaume, libre de préjugés et d'idées préconçues; avoir l'esprit ouvert et être enseignable comme un enfant non gâté.
    • La faim de la vérité. La soif de droiture, un changement de mental, l'acquisition du mobile qui pousse à être semblable à Dieu et à trouver Dieu.
    Le vrai culte de la vie éternelle est l'ensemble des individus ayant confessé leur foi dans la paternité de Dieu, proclamant de la sorte leur consécration sincère à faire la Volonté de Dieu, et devenant ainsi membres de la fraternité spirituelle des êtres humains. Le royaume de Dieu est la volonté de notre Père céleste, dominante et transcendante, dans le coeur des croyants, le royaume en vous-mêmes embrassant l'expérience personnelle d'un être humain par rapport à ses contemporains sur Terre et au Père dans les cieux, une expérience personnelle authentique que nul ne peut conserver pour lui-même. Quand un être humain consacre sa volonté à faire la volonté du Père, quand un être humain donne à Dieu tout ce qu'il a, alors Dieu fait de cet être humain plus qu'il n'est, un être enfin conscient d'être un membre de la famille des croyants pratiquant inévitablement les préceptes de la bonne conduite familiale, le service des frères et soeurs dans l'effort pour rehausser et développer la fraternité.

    En recherchant la manifestation de la fraternité humaine et spirituelle dans cette présente génération, ne commettez pas non plus l'erreur fatale d'omettre de l'établir dans votre propre âme.

    La poursuite de l'idéal – la lutte pour devenir semblable à Dieu – est un effort continu avant et après la mort. La vie après la mort n'est pas essentiellement différente de l'existence mortelle. Tout ce que nous faisons de bien dans cette vie contribue directement à rehausser la vie future. La vraie religion ne favorise ni l'indolence morale ni la paresse spirituelle en encourageant le vain espoir que toutes les vertus d'un noble caractère vous seront attribuées simplement pour avoir passé par les portes de la mort naturelle. La vraie religion ne minimise pas les efforts de l'être humain pour progresser pendant la durée de sa vie terrestre. Tout gain humain contribue directement à enrichir les premiers stades de l'expérience de survie immortelle.

    Le royaume de Dieu est à portée de la main ! Tous ceux qui y entrent y trouveront une abondante liberté et un joyeux salut. « Mon Père qui règnes dans le ciel, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne arrive ! Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » La foi, le don de Dieu, est le prix à payer pour entrer dans le royaume des cieux. Il vous suffit de croire que notre Père vous aime d'un amour infini, et dès lors vous vous trouvez dans la fraternité spirituelle.

    Le matérialisme

    Les savants ont involontairement précipité l'humanité dans un affolement matérialiste. Ils ont déclenché une ruée irréfléchie sur la banque morale des âges, mais cette banque de l'expérience humaine dispose de vastes ressources spirituelles et peut faire face aux demandes qui lui sont présentées. Seuls les irréfléchis s'affolent au sujet des actifs spirituels de la race humaine. Quand l'affolement matérialiste-laïque aura passé, la religion de Jésus n'aura pas fait banqueroute. La banque spirituelle du royaume des cieux fera des paiements de foi, d'espérance et de sécurité morale à tous ceux qui auront recours à elle “ en Son nom ”.

    Quel que puisse être le conflit apparent entre le matérialisme et les enseignements de Jésus, vous pouvez être assurés que la doctrine du Maitre triomphera pleinement au cours des âges à venir. En réalité, il ne peut se produire aucune controverse entre la vraie religion et la science, car la première ne s'occupe aucunement des choses matérielles. La religion observe simplement vis-à-vis de la science une neutralité bienveillante, tandis qu'elle s'intéresse suprêmement au savant.

    La poursuite de la simple connaissance, quand elle n'est accompagnée ni de l'interprétation par la sagesse ni de la clairvoyance spirituelle due à l'expérience religieuse, conduit finalement au pessimisme et au désespoir humain. Une connaissance limitée est vraiment déconcertante. Les pires moments de l'âge matérialiste sont passés; l'aube d'une meilleure compréhension commence déjà à poindre. Les grands penseurs, ceux qui, dans le monde scientifique, disposent d'un mental supérieur, ont cessé d'avoir une philosophie entièrement matérialiste, mais le commun du peuple incline toujours dans cette direction par suite des enseignements antérieurs. Toutefois, cet âge de réalisme physique n'est qu'un épisode transitoire dans la vie de l'être humain sur terre. La science moderne a laissé intacte la vraie religion : les enseignements de Jésus traduits dans la vie de ceux qui croient en lui. Tout l'accomplissement de la science a consisté à détruire les illusions enfantines des fausses interprétations de la vie.

    En ce qui concerne la vie de l'être humain sur terre, la science est une expérience quantitative, et la religion une expérience qualitative. La science s'occupe des phénomènes; la religion des origines, des valeurs et des buts. Mettre en avant des causes pour expliquer des phénomènes physiques, c'est confesser son ignorance des ultimes et ne peut en fin de compte que ramener le savant à la grande cause première : le Père Universel du Paradis.

    Le passage violent d'un âge de miracles à un âge de machines s'est révélé tout à fait déroutant pour l'être humain. Le fait que les fausses philosophies mécanistes déploient de l'ingéniosité et de la dextérité dément leur prétention d'être exclusivement mécanistes. L'agilité fataliste du mental d'un matérialiste contredit perpétuellement ses affirmations que l'univers est un phénomène énergétique aveugle et sans but. Le naturalisme mécaniste de certains êtres humains supposés instruits et la laïcité inconsidérée de l'être humain de la rue s'occupent tous deux exclusivement de choses; ils sont dénués de toute vraie valeur, sanction ou satisfaction de nature spirituelle, et sont également dépourvus de foi, d'espérance et d'assurances éternelles. L'une des grandes difficultés de la vie moderne est que l'être humain se croit trop occupés pour trouver le temps nécessaire à la méditation spirituelle et à la dévotion religieuse.

    Le matérialisme réduit l'être humain à l'état d'automate sans âme, et fait simplement de lui un symbole arithmétique placé sans pouvoir dans la formule mathématique d'un univers mécaniste et dépourvu de romanesque. Mais d'où vient donc cet immense univers de mathématiques sans Maitre Mathématicien ? La science peut disserter sur la conversation de la matière, mais la religion valide la conservation des âmes humaines – elle concerne leur expérience avec des réalités spirituelles et des valeurs éternelles. Le sociologue matérialiste contemporain observe une communauté, fait un rapport à son sujet et laisse les gens tels qu'il les a trouvés. Il y a dix-neuf-cents ans, des Galiléens sans instruction observèrent Jésus donnant sa vie comme contribution spirituelle à l'expérience intérieure de l'être humain et ensuite ils sortirent de Galilée et mirent sens dessus dessous tout l'empire romain.

    Les valeurs paradisiaques d'éternité et d'infinité, de vérité, de beauté et de bonté, sont dissimulées dans les faits des phénomènes des univers du temps et de l'espace. Mais il faut l'oeil de la foi chez un mortel né d'esprit pour détecter et discerner ces valeurs spirituelles. Les réalités et les valeurs du progrès spirituel ne sont pas une “ projection psychologique ” – un simple rêve éveillé et glorifié du mental matériel. Ces choses sont les prévisions spirituelles de l'Esprit intérieur, l'esprit de Dieu vivant dans le mental de l'être humain. Ne laissez pas les quelques notions que vous avez au sujet des découvertes faiblement entrevues de la “ relativité ” troubler vos concepts de l'éternité et de l'infinité de Dieu. Et, chaque fois que vous êtes pressés par la nécessité d'exprimer votre moi, ne commettez pas la faute d'omettre l'expression de l'Esprit intérieur, la manifestation de votre réel et meilleur moi.

    Les mécanistes – les humanistes – tendent à dériver avec les courants matériels. Les idéalistes et les spiritualistes osent employer leurs forces avec intelligence et vigueur pour modifier le cours, en apparence purement matériel, des circuits d'énergie. La science vit par les mathématiques du mental. La musique exprime la cadence des émotions. La religion est le rythme spirituel de l'âme en harmonie spatiale-temporelle avec la mélodie des mesures supérieures et éternelles de l'Infinité. L'expérience religieuse est quelque chose de vraiment supramathématique dans la vie humaine.

    Le totalitarisme laïque

    Mais, même après que le matérialisme et le machinisme auront été plus ou moins vaincus, l'influence dévastatrice du laïcisme du vingtième siècle flétrira encore l'expérience spirituelle de millions d'âmes candides. Le laïcisme, ou sécularisme moderne, a été nourri par deux influences mondiales. Le père du laïcisme fut l'étroitesse de pensée et l'attitude impie de ce que l'on appelle la science du dix-neuvième et du vingtième siècles, la science athée. La mère du laïcisme moderne fut l'Église chrétienne totalitaire du Moyen Age. Le laïcisme débuta comme une protestation contre la domination à peu près complète de la civilisation occidentale par l'Église chrétienne transformée en institution. Le climat intellectuel et philosophique prévalant à la fois dans la vie européenne et la vie américaine est nettement laïque, humaniste. Au cours des trois derniers siècles, la pensée occidentale a été progressivement laïcisée. La religion est devenue de plus en plus une influence nominale, et largement un exercice rituel. En majorité, ceux qui s'avouent chrétiens dans la civilisation occidentale sont en fait, sans le savoir, des laïcs.

    Il a fallu un grand pouvoir, une puissante influence, pour libérer la pensée et la vie des peuples occidentaux de l'emprise desséchante d'une domination ecclésiastique totalitaire. Le laïcisme a effectivement brisé les entraves du contrôle de l'Église, et il menace maintenant à son tour d'établir un nouveau type de domination athée sur le coeur et le mental de l'être humain moderne. L'État politique tyrannique et dictatorial est le rejeton direct du matérialisme scientifique et du laïcisme philosophique. À peine la laïcité a-t-elle libéré l'être humain de la domination de l'Église passée au rang d'institution, qu'elle le vend comme esclave servile à l'État totalitaire. Le laïcisme ne libère l'être humain de la servitude ecclésiastique que pour le trahir en le livrant à la tyrannie de l'esclavage politique et économique. Le matérialisme renie Dieu; le laïcisme se borne à l'ignorer; tout au moins ce fut son attitude primitive. Plus récemment, le laïcisme a prit une attitude plus militante, prétendant prendre la place de la religion de servitude totalitaire à laquelle il avait jadis résisté. Le laïcisme tend à affirmer que l'être humain n'a pas besoin de Dieu. Mais attention ! Cette philosophie athée de la société humaine ne conduira qu'à des troubles, à l'animosité, au malheur, à la guerre et à des désastres à l'échelle mondiale.

    Sans Dieu, sans religion, le laïcisme scientifique ne pourra jamais coordonner ses forces ni harmoniser ses divergences et rivalités d'intérêts, de races et de nationalismes. Malgré ses accomplissements matérialistes incomparables, cette société humaine laïcisée se désintègre lentement. La principale force de cohésion résistant à cette désintégration d'antagonismes est le nationalisme. Or le nationalisme est le principal obstacle à la paix mondiale. La faiblesse inhérente au laïcisme vient de ce qu'il rejette la morale et la religion en faveur de la politique et du pouvoir. Il est tout simplement impossible d'établir la fraternité des êtres humains en ignorant ou en reniant la paternité de Dieu. L'optimisme laïc en matière sociale et politique est une illusion. Sans Dieu, ni la libération et la liberté, ni les biens et la richesse n'apporteront la paix. La laïcisation complète de la science, de l'éducation, de l'industrie et de la société ne peut conduire qu'au désastre. Durant le premier tiers du vingtième siècle, les terriens ont tué plus d'êtres humains que durant les dix-neuf premiers siècles de la dispensation chrétienne. Et ce n'est que le commencement de l'affreuse moisson du matérialisme et du laïcisme; des destructions plus terribles sont encore à venir.

    Le christianisme paganisé et socialisé a besoin d'un nouveau contact avec les enseignements sans compromis de Jésus; il languit faute d'une vision neuve de la vie du Maitre sur terre. Une révélation nouvelle et plus complète de la religion de Jésus est destinée à triompher d'un empire de laïcisme matérialiste et à renverser un courant mondial de naturalisme mécaniste. Ce monde frémit actuellement au bord même d'une de ses époques les plus stupéfiantes et passionnantes de rajustement social, de stimulation morale et d'illumination spirituelle. En ce moment même, les enseignements de Jésus triomphent lentement du matérialisme, du machinisme et du laïcisme du vingtième siècle. Et de telles époques de grandes épreuves et de défaites menaçantes sont toujours des périodes de grande révélation.

    Les inventions mécaniques et la dissémination des connaissances sont en train de modifier la civilisation. Certains ajustements économiques et changements sociaux s'imposent si l'on veut éviter un désastre culturel. Ce nouvel ordre social qui approche ne s'installera pas paisiblement pour un millénaire. Il faut que la race humaine s'adapte à une série de modifications, d'ajustements et de rajustements. L'humanité est en marche vers une nouvelle destinée planétaire non révélée. La suprême mission de la religion, en tant qu'influence sociale, consiste à stabiliser les idéaux de l'humanité durant ces dangereuses périodes de transition d'une phase de civilisation à une autre, d'un niveau de culture à un autre.

    La religion ne doit pas s'imbriquer organiquement dans le travail laïque de la reconstruction sociale et de la réorganisation économique, mais elle doit activement rester à la hauteur des progrès de la civilisation en réaffirmant avec netteté et vigueur ses commandements moraux et ses préceptes spirituels, sa philosophie progressive de la vie humaine et de la survie transcendante. L'esprit de la religion est éternel, mais la forme de son expression doit être remise au point à chaque révision du dictionnaire de la langue humaine.

    Le christianisme

    La religion a besoin de nouveaux dirigeants, d'hommes et de femmes spirituels qui oseront dépendre uniquement de Jésus et de ses incomparables enseignements. Si le christianisme persiste à négliger sa mission spirituelle tout en continuant à s'occuper des problèmes sociaux et matériels, il faudra que la renaissance spirituelle attende la venue de ces nouveaux instructeurs de la religion de Jésus qui se consacreront exclusivement à la régénération spirituelle des êtres humains. Alors, ces âmes nées d'esprit fourniront rapidement les directives et l'inspiration nécessaires à la réorganisation sociale, morale, économique et politique du monde.

    L'être humain primitif vivait une vie d'asservissement superstitieux à la peur religieuse. L'être humain civilisé moderne redoute de tomber sous la domination de fortes convictions religieuses. L'être humain réfléchi a toujours craint d'être lié par une religion. Quand une religion forte et active menace de le dominer, il tente invariablement de la rationaliser, d'en faire une tradition et de la transformer en une institution, dans l'espoir de pouvoir ainsi la contrôler. Par ce processus, même une religion révélée devient une croyance établie et dominée par des êtres humains. Les hommes et les femmes modernes et intelligents fuient la religion de Jésus par crainte de ce qu'elle leur fera – et de ce qu'elle fera d'eux. Et toutes ces craintes sont bien fondées. En vérité, la religion de Jésus domine et transforme ses fidèles; elle exige que les êtres humains consacrent leur vie à rechercher la connaissance de la volonté du Père qui est aux cieux et demande que les énergies de la vie soient affectées au service désintéressé de la fraternité des êtres humains. Tout simplement, les hommes et les femmes égoïstes ne veulent pas payer ce prix, même en échange du plus grand trésor spirituel qui ait jamais été offert aux mortels. Il faut attendre que l'être humain ait été suffisamment désillusionné par les tristes déceptions accompagnant la poursuite insensée et trompeuse de l'égoïsme, et qu'il ait découvert la stérilité de la religion formaliste. C'est alors seulement qu'il sera disposé à se tourner de tout coeur vers l'évangile du royaume, la religion de Jésus de Nazareth.

    Le christianisme est menacé de mort lente par le formalisme, l'excès d'organisation, l'intellectualisme et d'autres tendances non spirituelles. L'Église chrétienne moderne n'est pas une fraternité de croyants dynamiques comme celle que Jésus avait chargée d'effectuer la transformation spirituelle continue des générations successives de l'humanité. Ce qu'on appelle christianisme est devenu un mouvement social et culturel autant qu'une croyance et une pratique religieuse. Le courant du christianisme moderne draine un bon nombre d'anciens marécages païens et bien des marais du barbarisme. Beaucoup d'anciens bassins spirituels s'écoulent dans le courant culturel d'aujourd'hui en même temps que les cours d'eau venant des hauts plateaux de Galilée, qui sont censés être sa source exclusive. En vérité, le christianisme a rendu un grand service à ce monde, mais maintenant c'est de Jésus qu'ont on a le plus besoin. Le monde a besoin de voir Jésus vivre de nouveau sur terre dans l'expérience des mortels nés d'esprit qui révèlent effectivement le Maitre à tous les êtres humains. Il est futile de parler d'une renaissance du christianisme primitif; il faut avancer en partant du point où l'on se trouve. Il faut que la culture moderne soit spirituellement baptisée d'une nouvelle révélation de la vie de Jésus et illuminée par une nouvelle compréhension de son évangile de salut éternel. Et, quand Jésus sera ainsi élevé dans la pensée des êtres humains, il les attirera tous à lui. Davantage encore que des conquérants, les disciples de Jésus devraient être pour l'humanité des sources débordantes d'inspiration et de vie rehaussée. La religion n'est qu'un humanisme exalté jusqu'à ce qu'elle soit rendue divine par la découverte de la réalité de la présence de Dieu dans l'expérience personnelle.

    La beauté et la sublimité de la vie de Jésus sur terre, son humanité et sa divinité, sa simplicité et son caractère unique présentent une image si frappante et si attirante du sauvetage des êtres humains et de la révélation de Dieu, que les théologiens et les philosophes de toutes les époques devraient être efficacement empêchés de formuler des credo et créer des systèmes théologiques de servitude spirituelle en partant de cette effusion transcendantale de Dieu sous la forme de l'être humain. En Jésus, l'univers a produit un être humain mortel en qui l'esprit d'amour a vaincu les handicaps matériels du temps et triomphé du fait de son origine physique. Souvenez-vous toujours que Dieu et l'être humain ont besoin l'un de l'autre. Ils sont mutuellement nécessaires pour l'aboutissement final et complet de l'expérience de la personnalité éternelle dans la destinée divine de la finalité de l'univers. “ Le royaume de Dieu est en vous. ” C'est probablement la plus grande proclamation que Jésus ait jamais faite, après la déclaration que son Père est un esprit vivant et aimant.

    Pour gagner des âmes au Maitre, ce n'est pas la première lieue parcourue par obligation, devoir ou convention qui transformera l'être humain et son monde, mais plutôt la seconde lieue de service libre et de dévotion aimant la liberté; elle dénote que le disciple a tendu la main à la manière de Jésus pour saisir son frère et l'amener, sous gouverne spirituelle, vers le but supérieur et divin de l'existence de mortel. Même aujourd'hui, le christianisme parcourt volontiers la première lieue, mais l'humanité languit et marche en trébuchant dans les ténèbres morales parce qu'il y a trop peu de disciples authentiquement prêts à parcourir la seconde lieue – trop peu de partisans avoués de Jésus qui vivent et aiment réellement comme il enseigna à ses disciples à vivre, aimer et servir. L'appel à l'aventure consistant à construire une société humaine nouvelle et transformée, par la renaissance spirituelle de la fraternité du royaume de Jésus, devrait passionner tous ceux qui croient en lui et leur inspirer des sentiments plus vifs que les êtres humains n'en ont jamais ressenti depuis l'époque où, sur terre, ils parcouraient le pays comme ses compagnons dans la chair.

    Nul système social ou régime politique niant la réalité de Dieu ne peut contribuer d'une manière constructive et durable à l'avancement de la civilisation humaine. Mais le christianisme, tel qu'il est aujourd'hui subdivisé et laïcisé, présente le plus grand de tous les obstacles à la poursuite du progrès de l'humanité; cela est spécialement vrai en ce qui concerne l'orient. La domination ecclésiastique est immédiatement et éternellement incompatible avec cette foi vivante, cet esprit croissant et cette expérience de première main des camarades de Jésus dans la foi en la fraternité des êtres humains dans l'association spirituelle du royaume des cieux. Le désir louable de préserver la tradition des accomplissements passés conduit souvent à défendre des systèmes d'adoration périmés. Le désir bien intentionné d'entretenir d'anciens systèmes de pensée empêche efficacement de parrainer des méthodes et moyens nouveaux et appropriés destinés à satisfaire les ardents désirs spirituels du mental en développement et en progrès de l'être humain moderne. De même, les Églises chrétiennes du 21è siècle se dressent comme des obstacles immenses, mais d'une manière totalement inconsciente, devant le progrès immédiat du véritable évangile, les enseignements de Jésus de Nazareth. Bien des personnes sérieuses, qui seraient heureuses d'offrir leur fidélité au Christ de l'évangile, trouvent très difficile de soutenir avec enthousiasme une Église qui tient si peu compte de l'esprit de sa vie et de ses enseignements, et dont il leur a été dit à tort qu'elle avait été fondée par lui. Jésus n'est pas le fondateur de l'Église chrétienne, mais, de toutes les manières compatibles avec sa nature, il l'a entretenue comme le meilleur porte-parole existant de l'oeuvre de sa vie sur terre.

    Le christianisme est sérieusement confronté à la condamnation incorporée dans un de ses propres slogans : “ Une maison divisée contre elle-même ne peut subsister. ” Le monde non chrétien n'acceptera pas de capituler devant une chrétienté divisée en sectes. Jésus vivant représente le seul espoir possible d'unifier le christianisme. La véritable Église – la fraternité de Jésus – est invisible, spirituelle et caractérisée par l'unité, mais non nécessairement par l'uniformité. L'uniformité est la marque distinctive du monde physique de nature mécaniste. L'unité spirituelle est le fruit de l'union par la foi avec Jésus vivant. L'Église visible devrait refuser de continuer à handicaper le progrès de la fraternité invisible et spirituelle du royaume de Dieu. Cette fraternité est destinée à devenir un organisme vivant, contrastant avec une organisation sociale passée au rang d'institution. Les organisations sociales peuvent bien être utilisées par la fraternité, mais il ne faut pas qu'elles la supplantent. Toutefois, le christianisme, même celui du XXIè siècle, ne doit pas être méprisé. Il est le produit du génie moral conjugué des êtres humains connaissant Dieu, venant de multiples races et de nombreux âges; il a vraiment été l'une des plus grandes puissances bénéfiques sur terre. C'est pourquoi, nul ne devrait le considérer à la légère, malgré ses défauts inhérents et acquis. Le christianisme trouve encore le moyen d'agir par de puissantes émotions morales sur le mental des êtres humains réfléchis.

    Mais, quand l'Église se lance dans le commerce et la politique, elle n'a pas d'excuse; ces alliances impies sont une flagrante trahison du Maitre. Et les amis sincères de la vérité mettront longtemps à oublier que cette puissante Église institutionnelle a souvent eu l'audace d'étouffer une foi nouvellement née et de persécuter des porteurs de vérité à qui il arrivait de se présenter sous des vêtements non orthodoxes.

    Il est malheureusement trop vrai que cette Église n'aurait pas survécu s'il n'y avait eu, dans le monde, des êtres humains pour préférer cette sorte d'adoration. Beaucoup d'âmes spirituellement indolentes désirent ardemment une religion ancienne de rites et de traditions sacrées qui fasse autorité. L'évolution humaine et le progrès spirituel ne sont guère suffisants pour permettre à tous les êtres humains de se dispenser d'une autorité religieuse. Et la fraternité invisible du royaume peut très bien inclure ces groupes familiaux de classes sociales et de caractères variés, pourvu que leurs membres soient disposés à devenir des fils et des filles de Dieu, vraiment conduits par l'esprit. Mais, dans cette fraternité de Jésus, il n'y a place ni pour des rivalités sectaires, ni pour l'acrimonie de groupe, ni pour des affirmations de supériorité morale et d'infaillibilité spirituelle.

    Quand un membre d'un groupe religieux social s'est conformé aux exigences du groupe, il faudrait l'encourager à jouir de la liberté religieuse dans la pleine expression de son interprétation personnelle des vérités de la croyance religieuse et des faits de l'expérience religieuse. La sécurité d'un groupe religieux dépend de son unité spirituelle et non de son uniformité théologique. Les membres d'un groupe religieux devraient pouvoir jouir de la liberté de penser librement sans devenir forcément des " libres penseurs ". De grands espoirs sont permis pour toute Église qui adore le Dieu vivant, qui valide la fraternité des êtres humains et qui ose dégager ses membres de toute contrainte dogmatique.




    L'Appel aux jeunes

    Rappelez-vous toujours que les cultes ne sont pas formés pour découvrir la vérité, mais plutôt pour promulguer des credo. Souvenez-vous que trop souvent la religion se souille d'une erreur qui provoque des discordes persistantes : l'illusion du peuple élu. Les nombreuses religions de la Terre sont toutes bonnes dans la mesure où elles amènent l'être humain à Dieu et où elles apportent à l'être humain la réalisation du Père. C'est une erreur, pour un groupe religieux quelconque, de s'imaginer que son credo est La Vérité; cette attitude dénote plus de morgue théologique que de certitude dans la foi. Toutes les religions de la Terre sans exception auraient profit à étudier et assimiler le meilleur des vérités contenues dans toutes les autres, car elles contiennent toutes des vérités. Les êtres humains religieux feraient mieux d'emprunter ce qu'il y a de meilleur dans la foi spirituelle vivante de leurs voisins, que de dénoncer ce qu'il y a de pire dans leurs superstitions rémanentes et leurs rituels désuets. L'empressement à adopter la vérité, quelles que soient les sources dont elle provient, est en vérité une tendance recommandable. Toutes les religions sont nées comme conséquence de la réaction intellectuelle variable des êtres humains à des directives spirituelles identiques. Ils doivent abandonner tout espoir d'arriver à une uniformité de credo, de dogmes et de rites, car ceux-ci sont intellectuels; mais ils peuvent, et ils y parviendront un jour, réaliser une unité dans l'adoration sincère du Père de tous, car celle-ci est spirituelle, et il est éternellement vrai qu'en esprit tous les êtres humains sont égaux.

    Tout aussi certainement que les êtres humains partagent leurs croyances religieuses, ils créent une sorte de groupe religieux, lequel crée finalement des buts communs. Un jour, les personnes religieuses se réuniront et se mettront à coopérer réellement sur la base de l'unité des idéaux et des buts, plutôt que de tenter d'y parvenir en se basant sur des opinions psychologiques et des croyances théologiques. Ce sont les buts plutôt que les credo qui devraient unir les personnes religieuses. Puisque la vraie religion est une affaire d'expérience spirituelle personnelle, il est inévitable que, individuellement, chaque personne religieuse ait sa propre interprétation personnelle de la manière de réaliser cette expérience spirituelle. Le mot " foi " devrait représenter la relation de l'individu avec Dieu, plutôt qu'une formule de credo sur laquelle un groupe de mortels est parvenu à s'accorder en tant qu'attitude religieuse commune. « Avez-vous la foi ? Alors, ayez-la pour vous-mêmes. »

    La foi ne s'occupe que de saisir des valeurs idéales; ceci est mis en évidence dans la définition du Nouveau Testament déclarant que la foi est la substance des choses que l'on espère et la démonstration de celles qu'on ne voit pas. L'être humain primitif faisait peu d'efforts pour exprimer en paroles ses convictions religieuses. Il dansait sa religion plus qu'il ne l'exprimait en pensée. Les êtres humains modernes ont imaginé bien des croyances et créé bien des critères de foi religieuse. Il faut que les futures personnes religieuses vivent leur religion, se consacrent sincèrement au service de la fraternité humaine. Il est grand temps que les êtres humains aient une expérience religieuse si personnelle et si sublime qu'elle ne puisse se concevoir et se manifester que par des " sentiments trop profonds pour s'exprimer par des mots ". Jésus ne demandait pas à ses disciples de se réunir périodiquement pour réciter des assemblages de mots indiquant leurs croyances communes. Il ordonna seulement qu'ils se réunissent pour effectivement faire quelque chose : prendre part au souper commun en souvenance de sa vie d'effusion sur Terre.

    Toute la Terre attend que l'on proclame le message ennoblissant de Jésus Christ Michael, débarrassé des dogmes et doctrines accumulés au cours de vingt siècles de contact avec les religions d'origine évolutionnaire. L'heure a sonné de présenter au bouddhisme, au christianisme, à l'hindouisme, à l'islam, au judaïsme, et même aux peuples de toutes les religions, non pas l'évangile à propos de Jésus, mais la réalité vivante et spirituelle de l'évangile de Jésus.

    La vraie religion est destinée à trouver dans l'univers les valeurs qui évoquent la foi, la confiance et l'assurance; la religion culmine dans l'adoration. La religion découvre pour l'âme les valeurs suprêmes qui contrastent avec les valeurs relatives découvertes par le mental. On ne possède cette clairvoyance supra humaine que par une expérience religieuse authentique. Il n'est pas plus possible de maintenir un système social durable sans une moralité fondée sur des réalités spirituelles que de maintenir un système solaire sans la gravité.

    N'essayez ni de satisfaire la curiosité ni de contenter tous les désirs latents d'aventure qui surgissent dans l'âme pendant la courte durée d'une vie dans la chair. Soyez patients ! Ne cédez pas à la tentation de vous plonger dans le dérèglement des aventures vulgaires et sordides. Domptez vos énergies et réfrénez vos passions. Soyez calmes en attendant le déroulement majestueux d'une carrière sans fin d'aventures progressives et de découvertes passionnantes. Dans la confusion sur l'origine de l'être humain, ne perdez pas de vue sa destinée éternelle. N'oubliez pas que Jésus aimait même les petits enfants, et qu'il montra, clairement et à tout jamais, la grande valeur de la personnalité humaine.

    En observant le monde, rappelez-vous que les taches sombres du mal que vous voyez ressortent sur un arrière-plan clair de bien ultime. Vous ne voyez pas simplement le bien sous forme de taches blanches ressortant misérablement sur un noir arrière-plan de mal. Quand il y a tant de vérités bonnes à publier et à proclamer, pourquoi les êtres humains devraient-ils prêter tant d'attention au mal dans le monde simplement parce que le mal apparaît comme un fait ? Les belles valeurs spirituelles de la vérité sont plus agréables et exaltantes que le phénomène du mal.

    La "naissance" de la religion n'est pas soudaine; c'est plutôt une émergence graduelle. Néanmoins, il y a tôt ou tard un " jour de naissance ". On n'entre pas dans le royaume des cieux sans être "né de nouveau", né de l'Esprit. Bien des naissances spirituelles sont accompagnées d'une grande angoisse spirituelle et de troubles psychologiques marqués, de même que beaucoup de naissances physiques sont caractérisées par des "couches laborieuses" et par d'autres anomalies de la "délivrance". En religion, Jésus recommanda et suivit la méthode de l'expérience, de même que la science moderne poursuit la technique expérimentale. Nous trouvons Dieu par les directives de la clairvoyance spirituelle, mais nous approchons cette clairvoyance de l'âme par l'amour du beau, la poursuite de la vérité, la fidélité au devoir et l'adoration de la divine bonté. Mais, parmi toutes ces valeurs, l'amour est le véritable guide vers la clairvoyance réelle.

    Le grand espoir de la Terre réside dans la possibilité d'une nouvelle révélation de Jésus, avec une présentation neuve et élargie de son message sauveur, qui unirait spirituellement, dans un service expression d'amour, les nombreuses familles de ceux qui se prétendent aujourd'hui ses fidèles. Même l'éducation laïque pourrait aider à cette grande renaissance spirituelle si elle voulait prêter plus d'attention à la tâche d'apprendre aux jeunes comment s'engager dans des projets de vie, et de développement du caractère. Le but de toute éducation devrait consister à entretenir et à poursuivre le dessein suprême de la vie, le développement d'une personnalité pleine de majesté et bien équilibrée. Il y a grand besoin d'enseigner la discipline morale à la place de tant de satisfactions égoïstes. Sur une telle base, la religion peut apporter la contribution de son stimulant spirituel pour élargir et enrichir la vie des mortels, même jusqu'à la sécurité et à l'élévation de la vie éternelle. L'avenir de la Terre sera indubitablement caractérisé par l'apparition d'instructeurs de la vérité religieuse – la Paternité de Dieu et la fraternité de toutes les créatures. Mais il faut espérer que les ardents et sincères efforts de ces futurs prophètes seront moins dirigés vers le renforcement des barrières entre religions, et davantage vers l'accroissement d'une fraternité religieuse d'adoration spirituelle parmi les nombreux fidèles des théologies intellectuelles différentes si caractéristiques de la planète Terre.

    Toutefois, l'erreur des éducateurs d'une nouvelle vérité serait d'en vouloir faire trop en proposant un niveau moral trop élevé pour les peuples, de s'embrouiller en prenant parti pour des causes apparemment valables de réformer les moeurs, d'essayer de remplacer l'évolution lente par une révolution soudaine. En une seule génération, cette grande mission serait détournée de son objectif et se perdrait pratiquement dans l'échec et l'oubli. Mais si quelqu'un dit « j'ai péché et perverti ce qui était droit, et cela ne m'a pas profité », Dieu délivrera son âme de tomber dans la fosse, et il verra la lumière.

    Le christianisme est une religion improvisée; il faut donc qu'il opère en petite vitesse. Les performances spirituelles à grande vitesse doivent attendre la nouvelle révélation et l'acceptation plus généralisée de la vraie religion de Jésus. Le christianisme est cependant une puissante religion, puisque les simples disciples d'un charpentier crucifié ont lancé les enseignements qui ont conquis l'empire romain en trois siècles et ont poursuivi leur action en triomphant des barbares qui renversèrent Rome. Ce même christianisme a conquis – absorbé et exalté – tout le courant de la théologie hébraïque et de la philosophie grecque. Et ensuite, quand la religion chrétienne est entrée dans le coma de plus de mille ans par suite d'une dose excessive de mystères et de paganisme, elle s'est ressuscitée elle-même et a virtuellement reconquis tout le monde occidental. Le christianisme contient suffisamment d'enseignements de Jésus pour devenir immortel. Si seulement le christianisme pouvait saisir une plus grande partie des enseignements de Jésus, il pourrait faire tellement plus pour aider l'être humain moderne à résoudre ses problèmes nouveaux et de plus en plus complexes.

    Le christianisme souffre d'un grand handicap parce que, dans le mental de tous les êtres humains du monde, il a été identifié à une partie du système social, de la vie industrielle et des critères moraux de la civilisation occidentale; et c'est ainsi que le christianisme a involontairement paru parrainer une société qui chancelle sous la culpabilité de tolérer la science sans idéalisme, la politique sans principes, la fortune sans travail, le plaisir sans restriction, la connaissance sans caractère, le pouvoir sans conscience et l'industrie sans moralité. L'espoir du christianisme moderne consiste à cesser de parrainer les systèmes sociaux et la politique industrielle de la civilisation occidentale, tout en s'inclinant humblement devant la croix qu'il exalte si vaillamment, et à y apprendre à nouveau de Jésus de Nazareth les plus grandes vérités que l'être humain mortel puisse jamais entendre : l'évangile vivant de la paternité de Dieu et de la fraternité des êtres humains.

    La qualité d'une religion s'apprécie par :
    • Les valeurs de son niveau – les allégeances.
    • La profondeur de ses significations – la sensibilisation des individus à l'appréciation idéaliste de ces valeurs supérieures.
    • L'intensité de la consécration – le degré de dévotion à ces valeurs divines.
    • Les progrès sans entraves de la personnalité dans ce sentier cosmique de vie spirituelle idéaliste, la réalisation de la filiation avec Dieu et la citoyenneté indéfiniment progressive dans l'univers.
    Les êtres humains modernes ont en eux-mêmes une conscience suffisante de la religion, mais leurs coutumes d'adoration sont rendues confuses et sont discréditées par leur métamorphose sociale accélérée et leur développement scientifique sans précédent. Les hommes et les femmes qui pensent veulent que la religion soit définie à nouveau, et cette exigence obligera la religion à se réévaluer. L'être humain moderne est confronté à la tâche de faire en une seule génération plus de rajustements dans les valeurs humaines qu'il n'en a été fait en deux-mille ans. Et tout cela influence l'attitude sociale envers la religion, car la religion est une manière de vivre aussi bien qu'une technique mentale. La vraie religion doit toujours être simultanément l'éternel fondement et l'étoile directrice de toutes les civilisations durables.

    La religion ne peut rester libre d'alliances séculières profanes que par les moyens suivants :
    • Une philosophie corrective par la critique.
    • L'indépendance de toute alliance sociale, économique et politique.
    • Des communautés créatives, encourageantes et développant l'amour.
    • L'épanouissement progressif de la clairvoyance spirituelle et l'appréciation des valeurs cosmiques.
    • La prévention du fanatisme en l'équilibrant par une attitude mentale scientifique.
    En tant que groupe, les personnes religieuses ne doivent jamais s'occuper d'autre chose que de religion, bien qu'à titre individuel, n'importe lequel d'entre eux puisse devenir le chef éminent d'un mouvement de reconstruction sociale, économique ou politique. Le rôle de la religion est de créer, de soutenir et d'inspirer chez chaque citoyen la loyauté cosmique qui l'orientera vers la réussite dans le progrès de tous ces services sociaux difficiles, mais souhaitables.

    La religion authentique donne à la personne religieuse une auréole sociale et des connaissances intimes sur la communauté humaine; mais la formalisation des groupes religieux détruit bien souvent les valeurs mêmes pour lesquelles ces groupes avaient été organisés. L'amitié humaine et la religion divine s'entraident et s'éclairent mutuellement de manière significative, pourvu qu'elles croissent toutes deux dans l'équilibre et l'harmonie. La religion introduit de nouvelles significations dans toutes les associations de groupes, familles, écoles et cercles. Elle apporte de nouvelles valeurs aux jeux et exalte le véritable humour.

    Peu importent les bouleversements qui peuvent accompagner la croissance économique et sociale de la civilisation; la religion est authentique et valable si elle entretient chez l'individu une expérience dans laquelle prévaut la souveraineté de la vérité, de la beauté et de la bonté, car c'est là le vrai concept spirituel de la réalité suprême. Par l'amour et l'adoration, elle devient significative en tant que communion avec les êtres humains et filiation avec Dieu. N'oubliez jamais ceci : la vraie religion consiste à connaître Dieu comme votre Père et l'être humain comme votre frère et soeur. La religion ne consiste pas à croire servilement à des menaces de punition ou à des promesses magiques de récompenses mystiques futures.

    L'état humain idéal est celui où la philosophie, la religion et la science sont soudées en une unité pleine de sens par l'action conjointe de la sagesse, de la foi et de l'expérience. Le concept essentiel et double de la religion est l'existence du Père Universel de toutes les créatures de l'univers, et le fait de l'expérience ascendante, dans l'univers, de ces mêmes créatures cherchant à atteindre le Père éternel qui leur a commandé d'être parfaites, comme lui-même est parfait.

    Un homme bon et noble peut être parfaitement amoureux de sa femme, mais absolument incapable de passer d'une manière satisfaisante un examen écrit sur la psychologie de l'amour conjugal. Un autre être humain aimant peu ou n'aimant pas son épouse peut passer très honorablement cet examen. La manière imparfaite dont celui qui aime perçoit la vraie nature de l'objet aimé n'invalide pas le moins du monde la réalité ou la sincérité de son amour. Si vous croyez vraiment en Dieu – si vous le connaissez et l'aimez par la foi – ne permettez en aucune manière que la réalité de cette expérience soit minimisée ou dépréciée par les insinuations dubitatives de la science, les chicanes de la logique, les postulats de la philosophie ou les adroites suggestions d'âmes bien intentionnées qui voudraient créer une religion sans Dieu. La certitude de la personne religieuse qui connaît Dieu ne devrait pas être troublée par l'incertitude des matérialistes incrédules. C'est plutôt la foi profonde et la certitude inébranlable du croyant expérientiel qui devraient lancer un puissant défi à l'incertitude des incroyants.

    Si l'Église chrétienne osait seulement adopter le programme du Maitre, des milliers de jeunes, apparemment indifférents, se précipiteraient pour s'enrôler dans une telle entreprise spirituelle et n'hésiteraient pas à aller jusqu'au bout dans cette grande aventure.

    Jamais un être humain ne peut prendre une décision sage sur des questions temporelles ni transcender l'égoïsme des intérêts personnels, à moins de méditer en présence de la souveraineté de Dieu et de faire entrer en ligne de compte les réalités des significations divines et des valeurs spirituelles. En effet mon enfant, parce que tu prétends aimer Dieu notre Père qui est invisible, tu aimeras tes frères et tes soeurs comme Jésus nous a tous aimé. C'est ainsi que chaque être humain se reposera sous sa propre vigne et nul ne l'effrayera, car chacun vivra selon sa compréhension de Dieu. Tes oreilles entendront une parole prononcée derrière toi et disant : « voici le chemin, suis-le !. »

    Réjouissez-vous les hommes et les femmes de la Terre, car notre planète est le sanctuaire sentimental de tout cet univers, la plus importante de 10 millions de planètes habitées, la demeure humaine de Jésus Christ Michael, souverain de tout cet univers, ministre Melchizedek auprès des royaumes, sauveur systémique, rédempteur adamique, compagnon séraphique, associé des esprits ascendants, progresseur morontiel, Fils de l'Homme dans la similitude de la chair mortelle et Prince Planétaire de la Terre. Et les Écritures disent la vérité en affirmant que ce même Jésus a promis de revenir, un jour, sur le monde de son effusion terminale, le Monde de la Croix.

    Au nom de la Trinité Paradisiaque du Père Universel, du Fils Éternel et de l'Esprit Infini. Au nom du Fils Créateur Maitre Jésus Christ Michael, Fils du Père et du Fils, Souverain et Père de notre univers local et de la planète Terre. Au nom de l'Esprit Saint Nebadonia, Fille de l'Esprit Infini, fidèle compagne du Fils Créateur Jésus Christ Michael, Divine Ministre et Mère de notre univers local.

    Pardonnez à vos semblables !

    Dans chaque enfant vit une fraction de son père. Le père bénéficie d'une priorité et d'une supériorité de compréhension dans toutes les questions liées aux rapports entre parents et enfants. Le père peut regarder l'immaturité de l'enfant à la lumière de la maturité parentale plus grande, de l'expérience plus mûre du partenaire le plus âgé. Dans le cas de l'enfant terrestre et du Père céleste, le parent divin possède, dans une mesure infinie et divine, la compassion et l'aptitude à comprendre avec l'amour. Le pardon divin est inévitable ; il est inaliénable et inhérent à la compréhension infinie de Dieu, à sa parfaite connaissance de tout ce qui concerne le faux jugement et le choix erroné de l'enfant. La justice divine est si éternellement équitable qu'elle englobe infailliblement la miséricorde compréhensive.

    Quand un être humain avisé comprend les impulsions intérieures de ses semblables, il les aime; et, quand vous aimez votre frère ou soeur, vous lui avez déjà pardonné. Cette aptitude à comprendre la nature de l'être humain et à pardonner ses actions apparemment mauvaises est divine. Si vous êtes de sages parents, c'est ainsi que vous aimerez et comprendrez vos enfants, et même que vous leur pardonnerez quand des malentendus temporaires auront paru vous séparer. L'enfant est dépourvu de maturité et ne comprend pas la profondeur des relations entre enfant et père; il éprouve donc souvent un sentiment de séparation coupable quand il ne reçoit pas la pleine approbation de son père; mais un véritable père n'est jamais conscient d'une telle séparation. Le péché est une expérience de la conscience des créatures; il ne fait pas partie de la conscience de Dieu.

    Votre inaptitude ou votre répugnance à pardonner à vos semblables donne la mesure de votre immaturité, et dénote que vous n'avez pas atteint le niveau adulte de sympathie, de compréhension et d'amour. Vos rancunes et vos idées de vengeance sont directement proportionnelles à votre ignorance de la nature intérieure et des véritables aspirations de vos enfants et de vos semblables.

    L'amour est la manifestation de l'impulsion vitale intérieure et divine. Il est fondé sur la compréhension, entretenu par le service désintéressé et accompli dans la sagesse. La bonté engendre la bonté mais, pour quiconque est vraiment bon, le mal engendre aussi la bonté.

    Ultimes encouragements

    Votre lien avec le royaume est spirituel et individuel, il est entièrement une affaire d'expérience personnelle dans l'esprit, en réalisant, par la foi, que vous êtes fils ou fille de Dieu. Que dirai-je de plus ? La chute des nations, l'effondrement des empires, la destruction des incroyants, la fin d'un âge, ou même la fin du monde, en quoi ces choses concernent-elles celui qui croit à l'évangile et qui a enfoui sa vie dans la sécurité du royaume éternel ? Vous, qui connaissez Dieu et qui croyez à l'évangile, vous avez déjà reçu les assurances de la vie éternelle. Puisque votre vie a été vécue dans l'esprit et pour le Père, rien ne peut vous inquiéter sérieusement. Les bâtisseurs du royaume, les citoyens accrédités des mondes célestes, ne doivent pas être dérangés par des bouleversements temporels ou perturbés par des cataclysmes terrestres. À vous, qui croyez à cet évangile du royaume, en quoi vous importe-t-il que des nations soient renversées, que l'âge prenne fin, ou que toutes les choses visibles s'effondrent, puisque vous savez que votre vie est le don du Fils, et qu'elle est éternellement en sécurité chez le Père ? Puisque vous avez vécu la vie temporelle par la foi et produit les fruits de l'esprit sous forme de droiture en servant vos semblables avec amour, vous pouvez, avec cette même foi en la survie qui vous a fait traverser sur terre votre première aventure de filiation avec Dieu, envisager avec plaisir et confiance le prochain pas dans la carrière éternelle.

    Chaque génération de croyants devrait poursuivre son travail en prenant en considération le retour possible du Fils de l'Homme, Maitre Jésus Christ Michael, notre Fils Créateur, exactement comme chaque croyant poursuit individuellement le travail de sa vie en prenant en considération l'inévitable mort naturelle toujours imminente. Lorsque, par la foi, vous vous êtes établis comme fils et filles de Dieu, rien d'autre n'a d'importance pour la sécurité de la survie. Mais ne vous y trompez pas ! Cette foi, qui assure la survie est une foi vivante manifestant de plus en plus les fruits de cet esprit divin qui l'a inspirée tout d'abord au coeur humain. Le fait que vous ayez autrefois accepté la filiation dans le royaume céleste ne vous sauvera pas si vous rejetez sciemment et obstinément les vérités concernant la fécondité spirituelle progressive des fils et des filles de Dieu incarnés. Vous pouvez encore maintenant déserter la fraternité spirituelle si vous constatez que vous n'aimez pas la voie du service du Père pour l'humanité.

    Avant de partir pour un long voyage dans un pays étranger, un être humain important convoqua ses serviteurs de confiance et remit tous ses biens entre leurs mains. À l'un il donna cinq talents, à un autre deux, à un autre encore un seul talent et ainsi de suite pour tout le groupe de serviteurs estimés. Il confia ses biens aux intéressés selon leurs aptitudes variées, puis il partit pour son voyage. Quand ce seigneur s'en fut allé, ses serviteurs se mirent au travail pour tirer profit des richesses à eux confiées. Celui qui avait reçu cinq talents commença immédiatement à s'en servir pour commercer, et il eut bientôt fait un bénéfice de cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu deux talents en eut bientôt gagné deux de plus. Et, ainsi, tous ces serviteurs firent des bénéfices pour leur Maitre, excepté celui qui n'avait reçu qu'un seul talent. Celui-là partit de son côté et creusa dans la terre un trou où il cacha l'argent de son seigneur. Bientôt, le Maitre revint à l'improviste et convoqua tous ses serviteurs pour régler les comptes, et, lorsqu'ils furent tous en sa présence, celui qui avait reçu les cinq talents s'avança avec l'argent qui lui avait été confié et apporta cinq talents supplémentaires en disant : « Seigneur, tu m'as donné cinq talents à investir, et je suis heureux de t'offrir cinq autres talents que j'ai gagnés. » Alors, son Maitre lui dit : « Bravo, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle dans un domaine restreint, je vais maintenant t'établir régisseur sur beaucoup d'autres. Partage dorénavant la joie de ton Maitre. » Ensuite, celui qui avait reçu les deux talents s'avança en disant : « Seigneur, tu as remis deux talents entre mes mains; regarde, j'ai gagné ces deux autres talents. » Et son Maitre lui dit alors : « Bravo, bon et fidèle économe, toi aussi tu as été fidèle dans un domaine restreint et je vais maintenant t'établir sur beaucoup d'autres. Partage la joie de ton Maitre. » Ensuite, celui qui avait reçu un seul talent vint rendre ses comptes. Ce serviteur s'avança en disant : « Seigneur, je te connaissais et j'avais compris que tu es un être humain astucieux, en ce sens que tu espérais des bénéfices là où tu n'avais pas personnellement travaillé. J'ai donc eu peur de risquer quoi que ce soit de ce qui m'avait été confié. J'ai caché ton talent en sécurité dans la terre, le voici. Tu as maintenant ce qui t'appartient. » Mais son Maitre répondit : « Tu es un économe indolent et paresseux. De ta propre bouche, tu confesses avoir su que j'exigerais de toi un règlement avec des bénéfices raisonnables, comme ceux que tes diligents compagnons m'ont restitués aujourd'hui. Sachant cela, tu aurais au moins dû placer mon argent chez les banquiers, afin qu'à mon retour je puisse recevoir ce qui m'appartient avec des intérêts. » Puis ce seigneur dit au chef des économes : « Enlève cet unique talent des mains de ce serviteur inutile, et donne-le à celui qui a les dix talents. »

    A quiconque possède, il sera donné davantage, et il possèdera abondamment; mais, à qui n'a rien, on enlèvera même ce qu'il détient. On ne peut rester stagnant dans les affaires du royaume éternel. Notre Père demande à tous ses enfants de croitre en grâce et dans la connaissance de la vérité. Vous qui connaissez ces vérités, devez produire l'accroissement des fruits de l'esprit et manifester un dévouement croissant au service désintéressé de vos compagnons qui servent avec vous. Souvenez-vous que, dans la mesure où vous servez le plus humble de nos frères et soeurs, c'est à Dieu que vous rendez service. C'est ainsi que vous devriez vous occuper des affaires du Père, maintenant et désormais, et même éternellement. Persévérez jusqu'au retour de Jésus Christ. Exécutez fidèlement la tâche qui vous est confiée, et vous serez alors prêts pour le règlement de comptes qui accompagne l'appel de la mort. Ayant ainsi vécu pour la gloire du Père et la satisfaction du Fils, vous entrerez avec joie et un plaisir extrême au service éternel du royaume perpétuel.

    La vérité est vivante. L'Esprit de Vérité conduit toujours les enfants de lumière dans de nouveaux domaines de réalité spirituelle et de service divin. La vérité ne vous est pas donnée pour que vous la cristallisiez dans des formes établies, sûres et honorées. Elle se révèle à vous en passant par votre expérience personnelle. Il faut que ce passage la rehausse de manière à dévoiler une nouvelle beauté et de réels gains spirituels à tous ceux qui observent vos fruits spirituels, et que ces spectateurs soient ainsi amenés à glorifier le Père qui est aux cieux. Seuls ces fidèles serviteurs qui croissent dans la connaissance de la vérité, et qui développent ainsi leur capacité d'appréciation divine des réalités spirituelles, peuvent espérer entrer pleinement dans la joie de leur Seigneur. Combien il est attristant de voir des générations successives de disciples avoués de Jésus dire au sujet de leur gestion de la vérité divine : « Maitre, voici la vérité que tu nous as confiée il y a cent ans ou mille ans. Nous n'en avons rien perdu, nous avons fidèlement préservé tout ce que tu nous as donné. Nous n'avons admis aucun changement dans ce que tu nous as enseigné. Nous te restituons la vérité que tu nous as apportée. » Ce prétexte à indolence spirituelle ne justifiera pas aux yeux du Maitre le gestionnaire stérile de la vérité. Le Maitre de la vérité exigera une reddition de comptes conforme à la vérité confiée à vos soins.

    Dans le monde suivant, il vous sera demandé de rendre compte de vos dons et de votre gestion dans ce monde-ci. Que vos talents innés soient rares ou nombreux, il faudra faire face à un règlement juste et miséricordieux. Si des serviteurs n'emploient leurs dons que pour des fins égoïstes et n'accordent aucune attention au devoir supérieur d'obtenir une récolte accrue des fruits de l'esprit – tels qu'ils se manifestent dans une expansion constante du service des êtres humains et de l'adoration de Dieu – ces gestionnaires égoïstes doivent accepter les conséquences de leur choix délibéré. Combien le serviteur infidèle muni d'un seul talent ressemble à tous les mortels égoïstes quand il reproche directement sa propre paresse à son Maitre. Quand un être humain est confronté aux échecs qui proviennent de lui-même, combien il a tendance à les imputer aux autres, et bien souvent à ceux qui en sont le moins responsables ! Vous avez reçu libéralement la vérité du ciel, vous devriez donc la donner libéralement et, par ce don, cette vérité se multipliera et annoncera la lumière croissante de la grâce qui sauve, dès le moment où vous la dispenserez.

    Ne vous laissez pas décourager par les évènements imminents. Gardez une ferme emprise sur vos frères et soeurs, et veiller à ce qu'ils ne vous trouvent pas abattus. Ne mettez votre confiance ni dans la vigueur de votre bras ni dans les armes d'acier. Etablissez-vous sur les fondements spirituels des rochers éternels. Ne faiblissez pas devant les apparences extérieures. Restez fermes dans votre foi, et vous connaîtrez bientôt la réalité de ce que vous croyez. Soyez doux, aimez même vos ennemis. Soyez tolérants, et rappelez-vous qu'il vous a été confié bien des choses. Ne jugez pas sur les apparences. Restez fermes dans votre foi quand tout semblera s'effondrer; soyez fidèles à votre mandat d'ambassadeur de la fraternité spirituelle. Ne vous laissez pas ébranler par les évènements imminents. Restez impassibles, même quand vous ne pouvez voir le chemin. Soyez fidèles à votre serment de consécration. N'oubliez pas la miséricorde qui vous a fait recevoir dans la fraternité spirituelle. Ne laissez personne vous dérober votre récompense éternelle. Puisque vous avez résisté aux tendances de la nature humaine, décidez d'être ferme. Si difficile que ce soit, il faut actuellement que vous marchiez par la foi et non par la vue. Ne doutez pas que votre Maitre-Christ soit capable d'achever l'oeuvre qu'Il a commencée, et qu'Il reverra finalement tous Ses fidèles ambassadeurs dans le royaume de l'Au-delà. Ne vous laissez pas écraser par les choses que vous ne comprenez pas. Soyez fidèles aux affections de votre coeur, et ne mettez votre confiance ni dans les grands êtres humains, ni dans l'attitude changeante du peuple. Restez auprès de vos compagnons. Vous serez peut-être écrasés de déception, mais votre esprit s'élèvera au-dessus de tout ce qui pourra vous arriver. Ce que vous n'avez pas réussi à apprendre, l'Esprit de Vérité vous l'enseignera. Recherchez les vrais réalités de l'esprit et cessez d'être attirés par des ombres irréelles et matérielles. Vous êtes aimés et l'on prie pour que vous aimiez vos frères et soeurs. Ne vous lassez pas de bien faire. Soyez avertis de vous méfier de ceux qui font glisser les êtres humains sur les sentiers de la flatterie et qui les empoisonnent par les flèches du ridicule.

    Méfiez-vous du soutien de la multitude. Elle vous suit avec enthousiasme, et ensuite se détourne tout aussi ardemment de vous pour revenir à leurs croyances et modes de vie antérieurs. Ne vous laissez pas tromper par les grandes foules qui vous entendent et semblent croire à vos enseignements. Ces multitudes écoutent la vérité et leur mental y croit superficiellement, mais peu d'entre eux laissent la parole de vérité s'incrustrer dans leur coeur avec des racines vivantes. Ceux qui ne connaissent l'évangile que dans leur mental et qui ne l'ont pas expérimenté dans leur coeur ne peuvent être fiables lorsque les troubles réels surviennent. Quand les dirigeants se seront mis d'accord pour vous tuer, et qu'ils vous frapperont à l'unanimité, vous verrez la multitude fuir effarée, ou bien rester là, silencieuse et stupéfaite, pendant que ces dirigeants affolés et aveuglés conduiront à la mort les instructeurs de la vérité de l'évangile. Ensuite, quand l'adversité et les persécutions s'abattront sur vous, d'autres encore que vous croyez aimer la vérité seront dispersés, et d'autres encore renonceront à l'évangile et vous abandonneront. Certains parmi ceux qui auront été fort proches de vous seront résolus de déserter. Prenez aujourd'hui un repos préliminaire aux évènements imminents, veillez donc, et priez pour que demain vous ayez une force accrue pour supporter les prochaines journées.

    Apprenez à être fidèles au royaume même aux époques de paix et de prospérité. Ne provoquez pas chez les anges qui vous supervisent la tentation de vous discipliner avec amour en vous menant dans des tribulations destinées à sauver votre âme indolente. N'oubliez pas la grande loi de l'équité humaine : tout ce que vous voudriez que les êtres humains vous fassent, faites-le leur. Aimez-vous les uns les autres comme Jésus nous a tous aimés. Que celui qui veut être grand devienne le cadet et que celui qui veut être chef devienne celui qui sert.

    L'Esprit de Vérité

    Le nouvel auxiliaire que Jésus avait promis d'envoyer dans le coeur des croyants, de répandre sur toute chair, est l'Esprit de Vérité. Ce don divin n'est pas la lettre ou loi de la vérité; il n'est pas non plus destiné à opérer en tant que forme ou expression de la vérité. Le nouvel instructeur est la conviction de la vérité, la conscience et l'assurance des vraies significations sur les niveaux réellement spirituels. Il est l'esprit de la vérité vivante et croissante, de la vérité en voie d'expansion, de développement et d'adaptation.

    La vérité divine est une réalité vivante discernée par l'esprit. La vérité n'existe que sur les niveaux spirituels supérieurs de la réalisation de la divinité et de la conscience de la communion avec Dieu. Vous pouvez connaître la vérité et vous pouvez vivre la vérité; vous pouvez expérimenter la croissance de la vérité dans l'âme, et jouir de la liberté que sa lumière apporte au mental; mais vous ne pouvez pas emprisonner la vérité dans des formules, des codes, des credo, ou dans des modèles intellectuels de conduite humaine. Si vous entreprenez de formuler humainement la vérité divine, elle ne tarde pas à mourir. Même en mettant les choses au mieux, le sauvetage posthume de la vérité emprisonnée ne peut aboutir qu'à réaliser une forme particulière de sagesse intellectuelle glorifiée. La vérité statique est une vérité morte, et seule la vérité morte peut être considérée comme une théorie. La vérité vivante est dynamique et ne peut jouir que d'une existence expérientielle dans le mental humain.

    L'intelligence est issue d'une existence matérielle illuminée par la présence du mental cosmique. La sagesse comporte la conscience de la connaissance, élevée à des niveaux nouveaux de signification et animée par la présence du don universel de l'adjuvat de sagesse. La vérité est une valeur de réalité spirituelle dont seuls font l'expérience les êtres doués d'esprit qui fonctionnent sur des niveaux supramatériels de conscience de l'univers, et qui, après avoir réalisé la vérité, permettent à son esprit animateur de vivre et de régner dans leur âme.

    Le véritable enfant doué de clairvoyance universelle recherche le vivant Esprit de Vérité dans toute parole de sagesse. L'individu qui connaît Dieu élève constamment la sagesse à des niveaux de vérité vivante d'aboutissement divin; l'âme spirituellement routinière abaisse constamment la vérité vivante aux niveaux stagnants de la sagesse et dans le domaine d'une simple exaltation de la connaissance.

    Quand la règle d'or est dépourvue de la clairvoyance supra humaine de l'Esprit de Vérité, elle n'est rien de plus qu'une règle de conduite hautement éthique. Quand la règle d'or est interprétée à la lettre, elle peut devenir un instrument outrageant pour vos compagnons. Si vous ne discernez pas par l'esprit la règle d'or de la sagesse, vous pouvez tenir le raisonnement suivant : qu'étant donné que vous désirez que tous les êtres humains vous disent pleinement et franchement le fond de leur pensée, vous devriez, en conséquence, leur dire pleinement et franchement le fond de la vôtre. Une interprétation aussi peu spirituelle de la règle d'or pourrait aboutir à des malheurs indicibles et à des chagrins sans fin.

    Certaines personnes discernent et interprètent la règle d'or comme une affirmation purement intellectuelle de la fraternité humaine. D'autres éprouvent cette expression des relations humaines comme une satisfaction émotive des tendres sentiments de la personnalité humaine. D'autres mortels prennent la règle d'or comme étalon pour mesurer toutes les relations sociales, le critère de la conduite sociale. D'autres encore la considèrent comme l'injonction positive d'un grand instructeur moral qui a incorporé dans cette formule le plus haut concept d'obligation morale concernant toutes les relations fraternelles. Dans la vie de ces êtres moraux, la règle d'or devient le centre de leur sagesse et la circonférence de toute leur philosophie.

    Au royaume de la fraternité croyante de ceux qui aiment la vérité et connaissent Dieu, la règle d'or revêt des qualités vivantes de réalisation spirituelle sur ces niveaux supérieurs d'interprétation qui amènent les fils mortels de Dieu à considérer cette injonction du Maitre comme requérant d'eux qu'ils se situent par rapport à leurs semblables de telle manière que ceux-ci recevront le plus grand bien possible de leur contact avec les croyants. Ceci est l'essence de la vraie religion : que vous aimiez votre prochain comme vous-mêmes.

    Mais la réalisation la plus élevée et l'interprétation la plus vraie de la règle d'or réside dans la conscience de l'esprit de la vérité de la réalité vivante et durable d'une telle déclaration divine. La vraie signification cosmique de cette règle de relations universelles ne se révèle que dans sa réalisation spirituelle, dans l'interprétation de la loi de conduite par l'esprit du Fils envers l'esprit du Père qui habite l'âme du mortel. Quand les mortels ainsi dirigés par l'esprit réalisent la véritable signification de cette règle d'or, ils débordent de l'assurance qu'ils sont citoyens d'un univers amical, et leurs idéaux de réalité d'esprit ne sont satisfaits que s'ils aiment leurs semblables comme Jésus nous a tous aimés. Telle est la réalité de la réalisation de l'amour de Dieu.

    Cette même philosophie de flexibilité vivante et d'adaptabilité cosmique de la vérité divine aux besoins et à la capacité de chaque fils et fille de Dieu doit être perçue avant que vous ne puissiez espérer comprendre convenablement l'enseignement et la pratique du Maitre concernant la non-résistance au mal. L'enseignement du Maitre est fondamentalement une proclamation spirituelle. Même les implications matérielles de sa philosophie ne sauraient être utilement prises en considération en dehors de leurs corollaires spirituels. L'esprit de l'injonction du Maitre consiste à ne pas opposer de résistance aux réactions égoïstes envers l'univers, et en même temps à atteindre dynamiquement et progressivement les niveaux de droiture où se situent les vraies valeurs d'esprit : la beauté divine, la bonté infinie et la vérité éternelle – connaître Dieu et lui devenir semblable de plus en plus.

    L'amour, le désintéressement, doit constamment subir une vivante réadaptation interprétative des relations conforme aux directives de l'Esprit de Vérité. Il faut que l'amour saisisse ainsi les concepts toujours changeants et plus étendus du bien cosmique le plus élevé pour la personne qui est aimée. Ensuite, l'amour continue en observant cette même attitude envers toutes les autres personnes susceptibles d'être influencées par les rapports vivants et croissants de l'amour d'un mortel dirigé par l'esprit pour d'autres citoyens de l'univers. Toute cette adaptation vivante de l'amour doit être effectuée en tenant compte à la fois de la présence du mal ambiant, et du but éternel de perfection de la destinée divine.

    Il nous faut donc clairement reconnaître que ni la règle d'or ni l'enseignement de la non-résistance ne peuvent être correctement compris en tant que dogmes ou préceptes. Ils ne peuvent être compris qu'en les vivant, en réalisant leur signification dans l'interprétation vivante de l'Esprit de Vérité qui ordonne les contacts affectueux entre humains.

    Et tout cela implique clairement la différence entre l'ancienne religion et la nouvelle. L'ancienne enseignait le sacrifice de soi; la nouvelle enseigne seulement l'oubli de soi, la réalisation de soi mise en valeur dans un service social associé à la compréhension de l'univers. L'ancienne religion était motivée par la conscience de la peur. Le nouvel évangile du royaume est dominé par la conviction de la vérité, l'esprit de la vérité éternelle et universelle. Dans l'expérience de vie des croyants au royaume, aucune somme de piété ou de fidélité à un credo ne peut compenser l'absence de la bienveillance spontanée, généreuse et sincère, qui caractérise les fils du Dieu vivant nés d'esprit. Ni la tradition, ni un système cérémoniel de culte officiel ne peuvent compenser le manque de compassion sincère pour vos semblables.

    Bien que cet évangile du royaume ne manque jamais d'apporter une grande paix dans l'âme individuelle des croyants, il n'apportera pas la paix sur terre avant que les êtres humains ne soient disposés à croire de tout leur coeur aux enseignements de Jésus, le Fils Créateur, et à instaurer la pratique de faire la volonté du Père comme but principal de leur vie de mortels. Un être humain pourra avoir pour ennemis les membres de sa propre famille. Le Père a envoyé le Fils dans le monde. Le Fils a répandu son esprit sur toute chair, mes les êtres humains n'ont pas tous choisi de recevoir ce nouvel instructeur comme guide et conseiller de leur âme. Mais tous ceux qui le recevront seront illuminés, purifiés et réconfortés. Et cet Esprit de Vérité deviendra en eux une source d'eau vive qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

    Que votre paix mentale soit fondée sur une foi humaine absolue en l'actualité de la diligence, pleine de sagesse et de compassion, du Père divin. Vous rencontrerez des difficultés sur terre, mais dans toutes vos expériences et à travers elles, bénéficiez du réconfort de cette confiance qui vous permet toujours de poursuivre le but de votre vie avec la pleine assurance que vous accomplissez la volonté du Père. Soyez résolu, persévérant et entièrement dévoué à l'exécution de votre mission, mais ne soyez pas un stoïque insensible et endurci. Recherchez toujours les aspects encourageants de vos expériences de vie, mais en n'étant pas un optimiste aveugle se leurrant soi-même. Ne redoutez pas ce qui vous attend, que votre coeur ne se trouble pas et ne craigne pas.

    La paix de Jésus est donc la paix et l'assurance d'un fils qui croit fermement que sa carrière dans le temps et l'éternité est entièrement en sécurité sous la garde et la surveillance d'un Père esprit infiniment sage, aimant et puissant. C'est en vérité une paix qui transcende toute compréhension d'un mental humain, mais qu'un coeur humain peut savourer pleinement.

    Croissance spirituelle

    Le développement spirituel dépend, en premier lieu, du maintien d'un lien spirituel vivant avec de vraies forces spirituelles, et, en second lieu, de la production continue de fruits spirituels par transmission, à vos compagnons, de l'aide que vous avez reçue de vos bienfaiteurs spirituels. Le progrès spirituel est basé sur la récognition intellectuelle de la pauvreté spirituelle, doublée de la conscience personnelle de la soif de perfection, du désir de connaître Dieu et d'être semblable à lui, de l'intention sincère de faire la volonté du Père qui est aux cieux.

    La croissance spirituelle est d'abord un éveil aux besoins, ensuite un discernement des significations et enfin une découverte des valeurs. La preuve du vrai développement spirituel consiste dans la manifestation d'une personnalité humaine motivée par l'amour, animée par un esprit de service désintéressé et dominée par l'adoration sincère des idéaux de perfection de la divinité. L'ensemble de cette expérience constitue la réalité de la religion par contraste avec les simples croyances théologiques.

    La religion peut progresser jusqu'au niveau d'expérience où elle devient une technique éclairée et sage pour réagir spirituellement à l'univers. Cette religion glorifiée peut opérer sur trois niveaux de la personnalité humaine : l'intellectuel, le morontiel et le spirituel; sur le mental, dans l'âme évoluante et avec l'esprit intérieur.

    La spiritualité indique immédiatement votre proximité de Dieu et la mesure de votre utilité pour vos compagnons. La spiritualité rehausse l'aptitude à découvrir la beauté dans les choses, à reconnaître la vérité dans les significations et à trouver la bonté dans les valeurs. Le développement spirituel est déterminé par cette capacité et il est directement proportionnel à l'élimination des aspects égoïstes de l'amour.

    Le statut spirituel effectif est la mesure de l'aboutissement à la Déité, l'harmonisation avec l'Ajusteur. Accomplir la finalité de la spiritualité équivaut à atteindre le summum de la réalité, le maximum de ressemblance avec Dieu. La vie éternelle est la recherche perpétuelle des valeurs infinies.

    Le but de la réalisation de soi, pour l'être humain, devrait être spirituel et non matériel. Les seules réalités qui vaillent l'effort sont divines, spirituelles et éternelles. L'être humain mortel a droit à la joie des plaisirs physiques et à la satisfaction des affections humaines; il tire bénéfice de sa fidélité aux associations humaines et aux institutions temporelles; mais ce ne sont pas là les fondations éternelles sur lesquelles il faut bâtir la personnalité immortelle qui devra transcender l'espace, vaincre le temps et accomplir la destinée éternelle de perfection divine et de service finalitaire.

    Jésus dépeignit la sécurité profonde de l'être humain connaissant Dieu en disant « Pour celui qui connaît Dieu et croit au royaume, qu'importe si toutes les choses terrestres se brisent ? » Les sécurités temporelles sont vulnérables, mais les sécurités spirituelles sont invulnérables. Quand les marées de l'adversité humaine, de l'égoïsme, de la cruauté, de la haine, de la méchanceté et de la jalousie viennent battre l'âme du mortel, on peut se reposer dans l'assurance qu'il existe un bastion intérieur, la citadelle de l'esprit, qui est absolument inexpugnable; du moins est-ce vrai pour tout être humain qui a confié la garde de son âme à l'esprit intérieur du Dieu éternel.

    Après cet accomplissement spirituel assuré soit par une croissance graduelle, soit par une crise spécifique, ils se produit une réorientation de la personnalité, accompagnée du développement d'une nouvelle échelle de valeurs. De tels individus nés d'esprit ont des motivations de vie si renouvelées qu'ils peuvent assister avec calme à la mort de leurs plus chères ambitions et à la destruction de leurs espoirs les plus ardents. Ils savent pertinemment que ces catastrophes sont simplement des cataclysmes rectificateurs qui ruinent leurs créations temporelles, préalablement à la construction des réalités plus nobles et plus durables d'un niveau à la fois nouveau et plus sublime d'accomplissement universel.

    Problème de croissance

    Une vie religieuse est une vie dévouée et une vie dévouée est une vie créative, originale et spontanée. De nouveaux aperçus religieux surgissent des conflits qui déclenchent le choix de nouvelles et meilleures habitudes de réagir, pour remplacer les modèles anciens et inférieurs de réaction. C'est seulement dans des conflits que de nouvelles significations émergent, et un conflit ne persiste que si l'on refuse d'adopter les valeurs supérieures impliquées dans des significations plus élevées.

    La perplexité est inévitable en religion; il ne peut y avoir de croissance sans conflits psychiques et sans agitation spirituelle. L'organisation d'une norme de vie philosophique entraine des commotions considérables dans le domaine philosophique du mental. Ce n'est pas sans lutte que l'on exerce sa fidélité envers ce qui est grand, bon, vrai et noble. La clarification de la vision spirituelle et le rehaussement de la perspicacité cosmique s'accompagnent d'efforts, et l'intellect humain proteste quand il est sevré de la nourriture que lui procuraient les énergies non spirituelles de l'existence temporelle. Le mental animal indolent se rebelle devant l'effort exigé par la lutte pour résoudre les problèmes cosmiques.

    Cependant, le grand problème de la vie religieuse consiste à unifier, par la domination de l'amour, les pouvoirs de l'âme inhérents à la personnalité. La santé, l'efficacité mentale et le bonheur résultent de l'unification de systèmes physiques, de systèmes mentaux et de systèmes spirituels. L'être humain comprend beaucoup de choses concernant la santé physique et la santé mentale, mais il a vraiment des idées très peu claires sur le bonheur. Le plus grand bonheur est indissolublement lié au progrès spirituel. La croissance spirituelle procure une joie durable, une paix qui dépasse toute compréhension.

    Dans la vie physique, les sens révèlent l'existence des choses et le mental découvre la réalité des significations; mais c'est l'expérience spirituelle qui révèle aux individus les vraies valeurs de la vie. On atteint ces niveaux supérieurs de vie dans l'amour suprême de Dieu et dans l'amour désintéressé des êtres humains. Si vous aimez vos compagnons, c'est que vous avez découvert leur valeur. Jésus aimait tellement les êtres humains parce qu'il leur attribuait une haute valeur. C'est en découvrant les mobiles de vos associés que vous découvrez le mieux leur valeur. Si quelqu'un vous irrite et suscite en vous du ressentiment, vous devriez chercher avec sympathie à discerner son point de vue, les motifs de sa conduite désagréable. Dès lors que vous comprenez votre voisin, vous devenez tolérant, et cette tolérance va se transformer, croitre en amitié et murir en amour.

    Essayez de voir, par la pensée, l'image d'un de vos ancêtres primitifs à l'âge des cavernes, un lourdaud petit, mal bâti, sale, hargneux, se tenant les jambes écartées, la massue levée, respirant la haine et l'animosité tandis qu'il regarde férocement droit devant lui. Une telle image ne décrit guère la divine dignité de l'être humain; mais élargissons le tableau. Devant cet être humain animé, un tigre machérode se prépare à bondir. Derrière lui se tiennent une femme et deux enfants. Vous reconnaissez immédiatement que l'image représente les débuts de beaucoup de beaux et nobles caractères de la race humaine, et pourtant l'être humain est le même dans les deux tableaux. Seulement, dans le second, vous êtes favorisés par un élargissement d'horizon; vous discernez le mobile de ce mortel en évolution. Son attitude devient digne de louange parce que vous le comprenez. Si vous pouviez seulement sonder les motifs de vos compagnons, combien mieux vous les comprendriez ! Si seulement vous pouviez connaître vos semblables, vous en tomberiez finalement amoureux.

    Vous ne pouvez pas aimer vraiment vos compagnons par un simple acte de volonté. L'amour naît seulement d'une compréhension approfondie et consommée des mobiles et des sentiments de votre prochain. Il est moins important d'aimer tous les êtres humains aujourd'hui que d'apprendre chaque jour à en aimer un de plus. Si, chaque jour ou chaque semaine, vous parvenez à comprendre un compagnon de plus, et si c'est la limite de vos capacités, alors vous êtes certainement en voie de rendre votre personnalité sociale et vraiment spirituelle. L'amour est contagieux; et, quand la dévotion humaine est intelligente et sage, l'amour a plus d'emprise que la haine. Mais seul l'amour authentique et désintéressé est contagieux. Si seulement chaque mortel pouvait devenir un foyer d'affection dynamique, le virus bénin de l'amour imprégnerait bientôt le courant émotionnel sentimental de l'humanité au point que toute la civilisation serait enveloppée d'amour, et ce serait la réalisation de la fraternité humaine.

    La religion n'est pas une fonction spécifique de la vie, c'est plutôt un mode de vie. C'est un effort pour atteindre les idéaux supra-mortels, toujours caractérisé par un accroissement de patience, d'indulgence, de force d'âme et de tolérance. La religion authentique n'enlève rien à l'existence humaine, mais ajoute au contraire de nouvelles significations à l'ensemble de la vie. L'un des signes les plus remarquables de la vie religieuse est une paix dynamique et sublime, cette paix qui dépasse toute compréhension humaine, cet équilibre cosmique qui dénote l'absence de tout doute et de toute agitation. Ces niveaux de stabilité spirituelle sont immunisés contre les déceptions. De telles personnes religieuses ressemblent à l'apôtre Paul qui disait : « Je suis persuadé qui ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les pouvoirs, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni hauteur, ni profondeur, ni rien d'autre ne pourra jamais nous séparer de l'amour de Dieu. »

    Valeur suprême

    La religion n'est pas une technique pour obtenir une paix mentale statique et sereine; c'est une impulsion destinée à organiser l'âme pour un service dynamique. C'est l'enrôlement de la totalité de l'individualité dans une allégeance pour aimer Dieu et servir les êtres humains. La religion paie à n'importe quel prix ce qui est essentiel pour atteindre le but suprême, la récompense éternelle. Il y a une plénitude de consécration dans la fidélité religieuse dont la sublimité est magnifique, et cette fidélité est socialement efficace et spirituellement progressive.

    Pour une personne religieuse, le mot Dieu devient un symbole signifiant l'approche de la réalité suprême et la récognition de la valeur divine. Ce ne sont ni les préférences ni les aversions humaines qui déterminent le bien et le mal; les valeurs morales ne résultent pas de ce que les désirs sont exaucés ou les émotions frustrées.

    En méditant sur les valeurs, il faut distinguer entre ce qui est une valeur et ce qui a une valeur. Il faut reconnaître la relation entre des activités agréables, leur intégration significative et leur réalisation rehaussée sur des niveaux d'expérience humaine constamment et progressivement plus élevés.

    La signification est quelque chose que l'expérience ajoute à la valeur; c'est la conscience appréciative des valeurs. Un plaisir isolé et purement personnel peut comporter une dévaluation virtuelle des significations, une jouissance dépourvue de sens et frisant le mal relatif. Les valeurs sont expérientielles quand les réalités sont significatives et mentalement associées, quand de telles relations sont reconnues et appréciées par le mental.

    Les valeurs ne peuvent jamais être statiques; réalité signifie changement, croissance. Le changement sans croissance, sans expansion de signification et sans exaltation de valeur, est sans valeur, c'est un mal potentiel. Plus sa qualité d'adaptation cosmique est grande, plus une expérience possède de signification. Les valeurs ne sont pas des illusions conceptuelles; elles sont réelles, mais dépendent toujours du fait de l'existence des relations. Les valeurs sont toujours à la fois actuelles et potentielles, elles ne représentent pas ce qui était, mais ce qui est et ce qui sera.

    L'association des actuels et des potentiels équivaut à la croissance, à la réalisation expérientielle des valeurs. Mais la croissance n'est pas simplement le progrès. Le progrès est toujours significatif, mais, à défaut de croissance, il est relativement sans valeur. La valeur suprême de la vie humaine consiste dans la croissance des valeurs, dans le progrès relatif aux significations et dans la réalisation de la corrélation cosmique intime entre ces deux expériences. Et une telle expérience équivaut à avoir conscience de Dieu. Un tel mortel, bien que n'étant pas surnaturel, devient vraiment suprahumain; une âme immortelle est en évolution.

    L'être humain ne peut provoquer la croissance, mais il peut lui fournir des conditions favorables. La croissance est toujours inconsciente, qu'elle soit physique, intellectuelle ou spirituelle. C'est ainsi que croit l'amour; on ne peut ni le créer, ni le fabriquer ni l'acheter; il faut qu'il croisse. L'évolution est une technique cosmique de croissance. La croissance sociale ne peut être obtenue par la législation, ni la croissance morale par une meilleure administration. L'être humain peut construire une machine, mais sa valeur réelle doit dériver de la culture humaine et d'une appréciation personnelle. L'unique contribution de l'être humain à la croissance est la mobilisation de la totalité des pouvoirs de sa personnalité, sa foi vivante.

    Le Maitre

    Bien qu'un mortel ordinaire de la Terre ne puisse espérer atteindre la haute perfection de caractère acquise par Jésus durant son temps d'incarnation, il est entièrement possible à tout croyant mortel de développer une forte personnalité unifiée selon les lignes devenues parfaites de la personnalité de Jésus de Nazareth. Le trait exceptionnel de la personnalité du Maitre n'était pas tant sa perfection que son harmonie, son exquise unification équilibrée. La présentation la plus efficace de Jésus consiste à suivre l'exemple de celui qui a dit, en faisant un geste vers le Maitre debout devant ses accusations : « Voici l'être humain. »

    La constante bienveillance de Jésus touchait le coeur des êtres humains, mais la fermeté de sa force de caractère stupéfiait ceux qui le suivaient. Il était vraiment sincère; il n'y avait rien d'hypocrite en lui. Il était dégagé de toute affectation; il était toujours si agréablement franc. Il ne s'abaissait jamais à prétendre et n'avait jamais recours à la simulation. Il vivait la vérité exactement comme il l'enseignait. Il était la vérité. Il était forcé de proclamer la vérité salvatrice à sa génération, même si sa sincérité causait parfois de la peine. Sa loyauté envers toute vérité était sans réserve.

    Le Maitre était pourtant si raisonnable, si accessible et si pratique dans tout son ministère; tous ses plans étaient empreints d'un grand bon sens sanctifié. Il était dégagé de toute tendance fantaisiste, erratique ou excentrique. Il n'était jamais capricieux, fantasque ni hystérique. Tous ses enseignements et tout ce qu'il faisait étaient empreint d'une charmante discrimination associée à un sens extraordinaire de l'à-propos.

    Le Fils de l'Homme fut toujours une personnalité bien équilibrée. Ses ennemis eux-mêmes lui témoignaient un respect salutaire; ils craignaient même sa présence. Jésus était sans peur. Il débordait d'enthousiasme divin, mais ne devenait jamais fanatique. Il était émotivement actif, mais jamais instable. Il avait de l'imagination, mais était toujours pratique. Il faisait franchement face aux réalités de la vie, mais n'était jamais ennuyeux ni prosaïque. Il était courageux, mais jamais téméraire, prudent, mais jamais lâche. Il était compatissant, mais non sentimental, exceptionnel, mais non excentrique. Il était pieux, mais non bigot. Il était si bien équilibré parce qu'il était si parfaitement unifié.

    L'originalité de Jésus n'était étouffée d'aucune façon. Il n'était ni lié par la tradition, ni handicapé par soumission à d'étroites pratiques conventionnelles. Il parlait avec une confiance assurée et enseignait avec une autorité absolue. Mais sa magnifique originalité ne lui faisait pas négliger les perles de vérité contenues dans les enseignements de ses prédécesseurs ou de ses contemporains. Et le plus original de ses enseignements était l'accent mis sur l'amour et la miséricorde, au lieu de la peur et du sacrifice.

    Jésus avait des vues très larges. Il exhortait ceux qui le suivaient à prêcher l'évangile à tous les peuples. Il était exempt de toute étroitesse de pensée. Son coeur compatissant embrassait toute l'humanité et même un univers. Son invitation était toujours : « Si quelqu'un désire venir, qu'il vienne. »

    On a dit à juste titre de Jésus qu' « il avait confiance en Dieu. » En tant qu'être humain parmi les êtres humains, il manifesta la plus sublime confiance envers le Père qui est aux cieux. Il avait confiance en son Père comme un petit enfant a confiance en ses parents terrestres. Sa foi était parfaite, mais jamais présomptueuse. Il importait peu combien la nature pouvait paraître cruelle ou indifférente au bien-être des êtres humains sur terre, Jésus ne trébucha jamais dans sa foi. Il était immunisé contre les déceptions et insensible aux persécutions. Les échecs apparents ne le touchaient pas.

    Il aimait les êtres humains comme des frères et soeurs, et reconnaissait en même temps combien leurs dons innés et leurs qualités acquises étaient différents. « Il allait son chemin, faisant du bien. »

    Jésus était une personne exceptionnellement gaie sans être d'un optimisme aveugle ou déraisonnable. Il exhortait en disant constamment : « Ayez bon courage. » Il put maintenir cette attitude confiante à cause de sa foi inébranlable en Dieu et de sa confiance à toute épreuve dans les êtres humains. Il manifestait toujours une considération touchante à tous les êtres humains parce qu'il les aimait et croyait en eux, mais il restait toujours fidèle à ses convictions et merveilleusement ferme dans sa dévotion à faire la volonté de son Père.

    Le Maitre était toujours généreux. Il ne se fatigua jamais de dire qu' « il vaut mieux donner que recevoir. » et « vous avez reçu libéralement, donnez libéralement. » Et cependant, malgré sa générosité illimitée, il ne gaspillait jamais et ne faisait pas d'extravagances. Il enseignait qu'il fallait croire pour recevoir le salut. « Car quiconque cherche recevra. »

    Il était direct, mais toujours affable. Il disait : « S'il n'en était pas ainsi, je vous l'aurais dit. » Il était franc, mais toujours amical. Il exprimait clairement son amour des pécheurs et sa haine du péché, mais, dans toute cette étonnante franchise, il était infailliblement équitable.

    Jésus était toujours de bonne humeur, bien qu'il ait parfois bu largement à la coupe des douleurs humaines. Il faisait front avec intrépidité aux réalités de l'existence, et, cependant, il était rempli d'enthousiasme pour l'évangile du royaume. Mais il contrôlait son enthousiasme, il n'était jamais dominé par lui. Il était consacré sans réserve " aux affaires du Père ". Cet enthousiasme divin amenait ses frères et soeurs non spirituels à croire qu'il n'avait plus tout son bon sens, mais l'univers qui l'observait l'appréciait comme le modèle de la santé mentale et le modèle de la suprême dévotion du mortel aux critères élevés de la vie spirituelle. Son enthousiasme contrôlé était contagieux et obligeait ses compagnons à partager son divin optimisme.

    Cet être humain de Galilée n'était pas un homme de douleurs; il avait une âme joyeuse. Il ne cessait de dire : « Réjouissez-vous et soyez plein d'allégresse. » Mais, lorsque le devoir l'exigea, il accepta de traverser courageusement la " vallée de l'ombre de la mort ". Il était heureux et en même temps humble.

    Son courage n'était égalé que par sa patience. Quand on le pressait d'agir prématurément, il se bornait à répondre : « Mon heure n'est pas encore venue. » Il n'était jamais pressé; son sang-froid était sublime, mais il s'indignait souvent contre le mal et ne tolérait pas le péché. Il fut souvent poussé à résister énergiquement aux tendances contraires au bien-être de ses enfants terrestres, mais son indignation contre le péché ne le conduisit jamais à se mettre en colère contre les pécheurs.

    Son courage était magnifique, mais n'allait jamais jusqu'à la témérité. Son mot de passe était : « Ne craignez pas. » Sa bravoure était altière et son courage souvent héroïque, mais son courage était empreint de discernement et contrôlé par la raison. C'était le courage né de la foi, et non la témérité d'une présomption aveugle. Il était vraiment brave, mais ne prenait jamais de risques inutiles.

    Le Maitre était un modèle de déférence. Dès sa jeunesse, sa prière commençait par : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. » Il respectait même le culte erroné de ses compagnons, mais cela ne l'empêchait pas d'attaquer des traditions religieuses ni de livrer assaut aux erreurs des croyances humaines. Il révérait la vraie sainteté, mais pouvait s'adresser avec justesse à ses compagnons en leur disant : « Qui d'entre vous me convaincra de péché ? »

    Jésus était grand parce qu'il était bon, et, cependant, il fraternisait avec les petits enfants. Il était doux et modeste dans sa vie personnelle, et, cependant, il était l'être humain rendu parfait d'un univers. Ses compagnons l'appelaient Maitre sans en être priés.

    Jésus était la personnalité humaine parfaitement unifiée. Et, aujourd'hui, comme autrefois en Galilée, il continue à unifier l'expérience mortelle et à coordonner les efforts humains. Il unifie la vie, ennoblit le caractère et simplifie l'expérience. Il pénètre le mental humain pour l'élever, le transformer et le transfigurer. Il est littéralement vrai que, « si un être humain a le Christ Jésus en lui, il est une nouvelle créature; les anciennes choses sont en train de passer et voici, toutes choses deviennent nouvelles. »

    De même la divinité opère dans votre personnalité humaine comme don de l'Ajusteur de pensée du Père, comme Esprit de Vérité du Fils et comme Saint-Esprit de l'Esprit de l'Univers. L'Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes les fils et les filles de Dieu.

    La foi

    La croyance a atteint le niveau de la foi quand elle motive la vie et façonne la manière de vivre. Le fait d'accepter un enseignement comme vrai n'est pas la foi, c'est une simple croyance. La certitude et la conviction ne sont pas non plus la foi. Une disposition mentale n'atteint les niveaux de la foi que si elle domine effectivement la manière de vivre. La foi est un attribut vivant de l'expérience religieuse personnelle authentique. On croit la vérité, on admire la beauté, on respecte la bonté, mais on ne les adore pas. Une telle attitude de foi salvatrice est centrée sur Dieu seul, qui personnifie la vérité, la beauté, la bonté et infiniment plus encore.

    La croyance limite et enchaine toujours; la foi se déploie et libère. La croyance attache, la foi affranchit. Mais la foi religieuse vivante représente plus qu'une association de nobles croyances, plus qu'un système exalté de philosophie; elle est une expérience vivante s'intéressant aux significations spirituelles, aux idéaux divins et aux valeurs suprêmes; elle connaît Dieu et sert les êtres humains. Les croyances peuvent devenir la propriété d'un groupe, mais la foi doit être personnelle. On peut suggérer des croyances théologiques à un groupe, mais la foi ne peut surgir dans le coeur des personnes religieuses qu'individuellement.

    La foi falsifie sa mission de confiance quand elle prétend nier les réalités et conférer à ses adeptes des connaissances présumées. La foi est traitresse quand elle pousse à trahir l'intégrité intellectuelle et déprécie la fidélité aux valeurs suprêmes et aux idéaux divins. La foi ne se dérobe jamais au devoir de résoudre les problèmes de la vie des mortels. La foi vivante ne favorise ni la bigoterie, ni la persécution ni l'intolérance.

    La foi n'entrave pas l'imagination créatrice, elle n'entretient pas non plus de préjugés irraisonnés contre les découvertes de la recherche scientifique. La foi vivifie la religion et oblige les personnes religieuses à vivre héroïquement la règle d'or. Le zèle de la foi est proportionné à la connaissance, et ses efforts sont le prélude d'une paix sublime.

    La foi spirituelle authentique (la vraie conscience morale) se révèle en ceci :
    • Elle fait progresser l'éthique et la morale malgré les tendances animales inhérentes et adverses.
    • Elle produit une sublime confiance dans la bonté de Dieu, même en face de déceptions amères et de défaites écrasantes.
    • Elle engendre une confiance et un courage profonds malgré l'adversité naturelle et les calamités physiques.
    • Elle fait preuve d'une stabilité inexplicable et d'une tranquillité fortifiante, en dépit de maladies déconcertantes et même de souffrances physiques aiguës.
    • Elle conserve à la personnalité un sang-froid et un équilibre mystérieux en face des mauvais traitements et des plus flagrantes injustices.
    • Elle maintient une confiance divine dans la victoire finale, malgré les cruautés d'un destin apparemment aveugle et l'indifférence apparemment complète des forces naturelles envers le bien-être humain.
    • Elle persiste à croire inébranlablement en Dieu malgré toutes les démonstrations contraires de la logique, et résiste avec succès à tous les autres sophismes intellectuels.
    • Elle continue à montrer une foi indomptable en la survie de l'âme, sans se soucier des enseignements trompeurs de la fausse science ni des illusions persuasives d'une philosophie spécieuse.
    • Elle vit et triomphe indépendamment du fardeau écrasant des civilisations complexes et partielles des temps modernes.
    • Elle contribue à la survivance continue de l'altruisme en dépit de l'égoïsme humain, des antagonismes sociaux, des convoitises industrielles et des dérèglements politiques.
    • Elle adhère fermement à une croyance sublime à l'unité de l'univers et à la gouverne divine, sans se préoccuper de la présence troublante du mal et du péché.
    • Elle continue imperturbablement à adorer Dieu en dépit de tout, et quoi qu'il arrive. Elle ose déclarer : « Même s'il m'immole, je le servirai. »
    Ce sont précisément de telles performances vitales et vigoureuses de la foi, dans le domaine de la religion, qui donnent le droit aux mortels d'affirmer la possession personnelle et la réalité spirituelle de ce don suprême de la nature humaine, l'expérience religieuse.

    Les enseignements de Jésus constituèrent la première religion de la Terre embrassant si pleinement une coordination harmonieuse de connaissance, de sagesse, de foi, de vérité et d'amour pour fournir complètement et simultanément la tranquillité temporelle, la certitude intellectuelle, l'illumination morale, la stabilité philosophique, la sensibilité éthique, la conscience de Dieu et l'assurance formelle de la survie personnelle. La foi de Jésus indiqua le chemin vers la finalité du salut humain, vers l'ultimité de l'aboutissement universel des mortels, puisqu'elle assurait :
    • La délivrance des entraves matérielles dans la réalisation personnelle de la filiation avec Dieu, qui est esprit.
    • La délivrance de l'esclavage intellectuel : l'être humain connaîtra la vérité, et la vérité l'affranchira.
    • La délivrance de l'aveuglement spirituel, la réalisation humaine de la fraternité des êtres mortels et la conscience morontielle de la fraternité de toutes les créatures de l'univers; la découverte de la réalité spirituelle par le service et la révélation de la bonté des valeurs spirituelles par le ministère.
    • La délivrance de l'incomplétude du moi, par le fait d'atteindre les niveaux spirituels de l'univers et finalement par la réalisation de l'harmonie et la perfection du Paradis.
    • La délivrance du moi, échappant aux limitations de la conscience de soi par l'aboutissement aux niveaux cosmiques du mental Suprême et par la coordination avec les accomplissements de tous les autres êtres conscients de soi.
    • La délivrance du temps, par l'accomplissement d'une vie éternelle de progrès sans fin dans la reconnaissance de Dieu et le service de Dieu.
    • La délivrance du fini, par une unité devenue parfaite avec la Déité dans et par le Suprême, au moyen de laquelle la créature essaye de découvrir transcendantalement l'Ultime sur les niveaux postfinalitaires absonites.
    Quand la théologie domine la religion, la religion meurt; elle devient une doctrine au lieu d'être une vie. La mission de la théologie consiste simplement à faciliter la prise de conscience d'une expérience spirituelle personnelle. La théologie constitue l'effort religieux pour définir, clarifier, exposer et justifier les prétentions expérientielles de la religion qui, en dernière analyse, ne peuvent être validées que par une foi vivante. Dans la philosophie supérieure de l'univers, la sagesse comme la raison s'allient à la foi. La raison, la sagesse et la foi sont les accomplissements humains les plus élevés. La raison fait pénétrer l'être humain dans le monde des faits, des choses; la sagesse le fait pénétrer dans un monde de vérité, de relations; la foi l'initie à un monde de divinité, d'expérience spirituelle.

    La foi emmène bien volontiers la raison aussi loin que la raison peut aller ; la foi continue ensuite son chemin avec la sagesse jusqu'à sa pleine limite philosophique ; après cela, elle ose se lancer dans le voyage sans limites et sans fin de l'univers, en seule compagnie de la vérité.

    La science (la connaissance) est fondée sur l'hypothèse inhérente (l'esprit adjuvat) que la raison est valable, que l'univers est susceptible d'être compris. La philosophie (compréhension coordonnée) est fondée sur l'hypothèse inhérente (l'esprit de sagesse) que la sagesse est valable, qu'il est possible de coordonner l'univers matériel avec le spirituel. La religion (la vérité de l'expérience spirituelle personnelle) est basée sur l'hypothèse inhérente (l'Esprit du Père à l'intérieur de votre mental) que la foi est valable, que Dieu est susceptible d'être connu et atteint.

    La pleine réalisation de la réalité de la vie humaine consiste en un consentement progressif à croire ces hypothèses de la raison, de la sagesse et de la foi. Une telle vie est motivée par la vérité et dominée par l'amour, lesquels sont les idéaux de la réalité cosmique objective dont l'existence ne peut être démontrée matériellement. La foi conduit à connaître Dieu et pas seulement à un sentiment mystique de la présence divine. Il ne faut pas que la foi soit influencée à l'excès par ses conséquences émotives. La vraie religion est l'expérience de croire et de savoir, aussi bien qu'une satisfaction de sentir.

    Il y a, dans l'expérience religieuse, une réalité qui est proportionnelle à son contenu spirituel, et cette réalité est transcendante par rapport à la raison, à la science, à la philosophie, à la sagesse et à tous les autres accomplissements humains. Les convictions résultant de cette expérience sont inébranlables; la logique de la vie religieuse défie toute contradiction; la certitude de sa connaissance est supra humaine; les satisfactions qui l'accompagnent sont magnifiquement divines; le courage est indomptable, les dévouements sont inconditionnels, les fidélités sont suprêmes et les destinées sont finales, éternelles, ultimes et universelles.

    L'acceptation de la vérité de Dieu par la foi permet à l'être humain d'échapper aux frontières circonscrites des limitations matérielles, et lui fournit un espoir rationnel d'obtenir un sauf-conduit pour sortir du royaume matériel où est la mort, vers le royaume spirituel où est la vie éternelle.

    Philosophie religieuse

    La grande différence entre une philosophie religieuse et une philosophie non religieuse de la vie réside dans la nature et le niveau des valeurs reconnues, et dans l'objet des allégeances. L'évolution de la philosophie religieuse comporte quatre phases :
    • Cette expérience peut devenir simplement conformiste, résignée à la soumission, à la tradition et à l'autorité.
    • Ou bien, elle peut se satisfaire d'accomplissements mineurs, juste assez pour stabiliser sa vie quotidienne et se trouver alors arrêtée de bonne heure sur ce niveau occasionnel. Les mortels de ce genre croient que le mieux est l'ennemi du bien.
    • Un troisième groupe progresse jusqu'au niveau de l'intellectualité logique, mais y stagne par suite d'esclavage culturel. Il est vraiment lamentable de voir des intelligences géantes maintenues si solidement sous l'emprise cruelle de la servitude culturelle. Il est tout aussi pathétique d'observer ceux qui troquent leur servitude culturelle contre les chaines matérialistes d'une discipline faussement qualifiée de science.
    • Le quatrième niveau de philosophie parvient à s'affranchir de tous les handicaps classiques et traditionnels; sur ce niveau, on ose penser, agir et vivre honnêtement, loyalement, sans peur et sincèrement.
    Une saine philosophie religieuse ne confond pas les choses de Dieu avec celles de César. Elle n'admet pas non plus le culte esthétique du pur merveilleux comme substitut de la religion. La recherche de la beauté ne fait partie de la religion que dans la mesure où elle est éthique et enrichit le concept de la morale. L'art n'est religieux que s'il se diffuse avec un dessein dérivé de haute motivation spirituelle.

    La philosophie transforme la religion primitive, qui était largement un conte de fées de la conscience, en une expérience vivante des valeurs ascendantes de la réalité cosmique. Mais ne commettez pas l'erreur de juger la religion d'autrui d'après vos propres critères de connaissance et de vérité.

    Quiconque voudrait inventer une religion sans Dieu ressemble à ceux qui voudraient récolter des fruits sans arbres ou avoir des enfants sans parents. On ne peut obtenir d'effets sans causes, et seul le JE SUIS est sans cause. Le fait de l'expérience religieuse implique Dieu, et un tel Dieu d'expérience personnelle doit être une Déité personnelle. On ne peut adresser une prière à une formule chimique, supplier une équation mathématique, adorer une hypothèse, se confier à un postulat, communier avec un processus, servir une abstraction ou entretenir une camaraderie affectueuse avec une loi.

    La marque intellectuelle particulière de la religion est la certitude; sa caractéristique philosophique est la cohérence; ses fruits sociaux sont l'amour et le service. Si la science, la philosophie ou la sociologie osaient devenir dogmatiques en s'opposant aux prophètes de la vraie religion, alors les êtres humains connaissant Dieu devraient répliquer à ce dogmatisme injustifié par le dogmatisme à plus longue vue de la certitude provenant de l'expérience spirituelle personnelle : " Je sais ce que j'ai expérimenté parce que je suis un fils du JE SUIS. " Si l'expérience personnelle d'une personne qui a foi dans le Père expérimentable devait être contestée par un dogme, ce fils né de la foi pourrait répondre par le dogme irrécusable affirmant sa filiation effective avec le Père Universel.

    Dieu est la plus inéluctable de toutes les présences, le plus réel de tous les faits, la plus vivante de toutes les vérités, le plus aimant de tous les amis, la plus divine de toutes les valeurs. De toutes les expériences de l'univers, celle dont nous avons le droit d'être plus certain, c'est Dieu. Toute créature intelligente donne le nom de Dieu à ce qu'elle connaît de meilleur et de plus élevé.

    L'authentique philosophe aime la vérité, la beauté et la bonté. Il est donc tout autant religieux que scientifique.

    L'expérience

    En raison de la présence du Père Universel dans votre mental, il n'est pas plus mystérieux pour vous de connaître le mental de Dieu que d'être sûr que vous êtes conscient de connaître tout autre mental, humain ou suprahumain. La religion et la conscience sociale ont ceci de commun : elles sont toutes deux fondées sur la conscience de facultés de penser autres. La technique par laquelle vous pouvez accepter comme vôtre l'idée d'un autre est la même qui vous permet de " laisser le mental qui était en Christ être aussi en vous ".

    Qu'est-ce que l'expérience humaine ? C'est simplement l'effet réciproque entre un moi actif et interrogateur, et toute autre réalité active et extérieure. La masse de l'expérience est déterminée par la profondeur de concept, plus le total de la reconnaissance de la réalité de ce qui est extérieur. Le mouvement de l'expérience est égal à la force de l'imagination en expectative, plus l'acuité de la découverte sensorielle des qualités externes de la réalité contactée. Le fait de l'expérience se trouve dans la conscience de soi et de l'existence des autres – des choses autres, des mentalités autres, des spiritualités autres.

    L'être humain devient très tôt conscient qu'il n'est seul ni dans le monde ni dans l'univers. Il se développe une prise de conscience naturelle et spontanée de mentalités autres dans l'entourage de l'individu. La foi transforme cette expérience naturelle en religion, en récognition de Dieu comme réalité – source, nature et destinée – du mental de l'autre, mais cette connaissance de Dieu est toujours une réalité de l'expérience personnelle. Si Dieu n'était pas une personnalité, il ne pourrait devenir une partie vivante de l'expérience religieuse réelle d'une personnalité humaine.

    L'élément d'erreur présent dans l'expérience religieuse humaine est directement proportionnel au contenu de matérialisme qui souille le concept spirituel du Père Universel. La progression de l'être humain dans l'univers, avant d'atteindre le statut d'esprit, consiste à se débarrasser de ces idées erronées sur la nature de Dieu et sur la réalité du pur et véritable esprit. La Déité est plus que l'esprit, mais l'approche spirituelle est la seule possible pour l'ascendeur humain.

    La prière fait assurément partie de l'expérience religieuse, mais les religions modernes ont mis à tort l'accent sur elle, au détriment de la communion d'adoration qui est plus essentielle. Les pouvoirs réflectifs du mental s'approfondissent et s'élargissent par l'adoration. La prière peut enrichir la vie, mais l'adoration illumine la destinée.

    La religion révélée est l'élément unifiant de l'existence humaine. La révélation unifie l'histoire, coordonne la géologie, l'astronomie, la physique, la chimie, la biologie, la sociologie et la psychologie. L'expérience spirituelle est vraiment l'âme du cosmos de l'être humain.

    La personne religieuse qui atteint la philosophie a foi en un Dieu personnel de salut personnel, en quelque chose de plus qu'une réalité, une valeur, un niveau d'accomplissement, un processus supérieur, une transmutation, l'ultime de l'espace-temps, une idéalisation, la personnalisation de l'énergie, l'entité de la gravitation, une projection humaine, l'idéalisation du moi, la poussée élévatrice de la nature, le penchant à la bonté, l'impulsion en avant de l'évolution ou une hypothèse sublime. La personne religieuse a foi en un Dieu d'amour. L'amour est l'essence de la religion et la source vive des civilisations supérieures.

    On peut arriver à des convictions sur Dieu par de sages raisonnements, mais on n'apprend individuellement à connaître Dieu que par la foi, par l'expérience personnelle. Dans beaucoup de choses qui ont trait à la vie, il faut tenir compte des probabilités, mais, dans le contact avec les réalités cosmiques, on peut éprouver des certitudes quand on aborde leurs significations et leurs valeurs à l'aide d'une foi vivante. Une âme qui connaît Dieu ose dire « je sais », même quand sa connaissance de Dieu est contestée par l'incroyant qui nie cette certitude parce qu'elle n'est pas entièrement étayée par la logique intellectuelle. Le croyant se borne à répliquer à un tel incroyant : « Comment savez-vous que je ne sais pas ? »

    La croyance peut se révéler incapable de résister au doute et de supporter la peur, mais la foi triomphe toujours du doute, car elle est à la fois positive et vivante. Le positif a toujours l'avantage sur le négatif, la vérité sur l'erreur, l'expérience sur la théorie, les réalités spirituelles sur les faits isolés de l'espace et du temps. La preuve convaincante de cette certitude spirituelle réside dans les fruits sociaux de l'esprit que les croyants, êtres humains de foi, produisent à la suite de leur expérience spirituelle authentique. Jésus a dit : « Si vous aimez votre prochain comme je vous ai aimés, alors tous les êtres humains sauront que vous êtes mes disciples. »

    La logique exige que l'on reconnaisse les activités d'un Créateur ayant un dessein. Il faut se représenter l'existence humaine comme l'expérience mystérieuse et fascinante, où l'on réalise la rencontre entre l'être humain tendant la main vers le haut et la divinité lui tendant vers le bas la main secourable du salut.

    Ce qui est juste et attendu

    À propos d'avoir le courage de persévérer face à une grande adversité, quand on doit choisir entre ce qui est "juste" (quand on suit le Guide Intérieur) et ce qui est "attendu" de vous (une performance ecclésiastique) par d'autres dans un groupe de croyants religieux. Beaucoup qui sont en train de se réveiller à la vérité de vos doubles natures, et les réalités éternelles et les capacités d'atteindre la perfection à travers la foi dans la volonté du Père, doivent faire face à des choix difficiles en relâchant des croyances tenues pendant longtemps aux dogmes de la religion institutionnalisée, en raison de la pression du groupe de ne pas remettre en question la "parole de Dieu" telle qu'elle existe dans les anciens textes. Vous êtes déchirés entre l'amour pour vos frères et soeurs, et la révélation de l'expérience spirituelle personnelle qui illumine l'erreur des anciennes façons de penser et de croire.

    Il est difficile pour beaucoup de coexister dans un environnement où il y a un grand amour pour la camaraderie entre les croyants religieux sincères et les systèmes d'aide sociale d'un groupe, tandis qu'en même temps et en apparence ils hochent la tête à contrecoeur en accord avec ce groupe, pendant qu'intérieurement, ils savent que beaucoup des enseignements acceptés résonnent avec dissonance avec les vérités de révélation spirituelle personnelles. Ces sentiments d'isolement représentent les douleurs de l'enfantement d'une véritable liberté spirituelle mes bien-aimés, pour vous permettre de poser des questions à propos de ce que vous trouvez inconsistant, contradictoire, et déroutant. Cette remise en cause de la loi ecclésiastique est le début de la vraie sagesse, c'est le désir de l'âme de permettre à l'Esprit de Vérité de travailler en vous, et à travers vous, et il devrait être adopté sans culpabilité et sans réserve.

    Ceux qui ont cristallisé les enseignements d'un livre et en ont fait la loi, même et au-dessus de Dieu Lui-même, ont renoncé à leur liberté spirituelle et ont pris le joug de la loi ecclésiastique à laquelle ils sont soumis. Même si elle contient beaucoup de vérité, cette vérité est devenue statique et morte. Seule la révélation personnelle des réalités de l'esprit est vivante et dynamique et elle ne pourra jamais être nichée dans les mots écrits. Pour beaucoup de gens il y aura une croisée des chemins, pour d'autres ils comprendront et accepteront les limites de la vérité morte pendant qu'ils sauvent les valeurs de fraternité en continuant leur association avec un groupe religieux. Ce sont les choix que seul l'individu peut faire en faisant le tri dans son coeur et son esprit, entre ce qui est "juste" et ce qui est "attendu."

    Restez ouverts à l'Esprit de Vérité mes bien-aimés et permettez au Guide Divin de travailler dans votre coeur et de révéler la Volonté de Dieu pour votre vie. Ayez le courage de chercher la vérité vivante et un jour, dans les mondes à venir, vous serez les enseignants de ceux qui ont renoncé à leur liberté spirituelle.

    L'aube de notre monde verra la nature luxuriante s'épanouir sans peur de poison distillé dans ses veines, afin qu'elle puisse mûrir dans sa beauté naturelle. Voyez les écorces de chaque arbre résonner d'une énergie de vie au lieu de la grisaille dont la pollution l'a couverte depuis si longtemps. Voyez la liberté qui abondera et la croissance tranquille de toute la Création baignée par les soleils de la nouvelle ère. Sentez la chaleur de la bonté et le souffle de la propreté sur vos visages et les sons subtils de la nature qui s'alignent avec vos nouvelles vibrations. Sentez l'amour qui pénètre en toutes choses et qui les relient dans la beauté de l'unicité. Sentez la délivrance des chaînes de l'obscurité et délectez-vous dans votre vrai soi d'enfants de la lumière libérés. Le squelette de la peur sera remplacé par la chair du savoir que seule la lumière sera le cadre de votre nouvelle expérience. Bientôt il n'y aura plus d'obstacles à votre progrès. Vous êtes sur le point de rentrer à la maison. Délectez-vous de la constance de la volonté Divine, car Sa volonté sera toujours faite.

    Supposons que ce cercle soit le monde, et que le centre du cercle soit Dieu. Du bord du cercle en allant vers le centre se trouvent des lignes et elles représentent les chemins, les sentiers et les voies de la vie que les êtres humains peuvent suivre. Dans leur désir de s'approcher de Dieu, les croyants s'avancent le long de ces lignes vers le centre du cercle, de façon qu'à mesure qu'ils s'avancent, ils s'approchent de plus en plus les uns des autres et de Dieu. Plus ils s'approchent de Dieu, plus ils s'approchent les uns des autres, et plus ils s'approchent les uns des autres, plus ils s'approchent de Dieu. Telle est la nature de l'amour : le plus nous approchons de Dieu dans notre amour pour lui, plus nous sommes unis par l'amour du prochain; et plus notre union avec notre prochain est grande, plus grande est notre union avec Dieu.

    Le discernement dans votre coeur et votre mental est votre seul guide. Rendez-vous visibles et reliez-vous à des réseaux actifs. LUMOVIVO est un de ces réseaux actifs, dont les membres spirituels sont prêts à souffrir les injustices qui leurs sont faites par un frère ou une soeur plutôt que d'aller en justice contre lui ou elle.





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