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Assimilation

*Nuit 1*


Météo Ère Universelle

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Laisser reposer le temps nécessaire à cette pensée – 27 mars - 13 avril 2011



Ô Toi le souffle, la Lumière de Tout. Permet à ton Verbe d'atteindre mon temple intérieur. Partout tes principes souverains s'établissent. Ta volonté s'établit en toute Lumière et sous toutes les formes. Accorde-nous de quoi nous nourrir, en pain et en discernement. Délie-nous des erreurs et de leurs conséquences, comme nous le permettons à nos semblables. Ne nous laisse pas pénétrer par les choses triviales. Et préserve-nous de nos actes immatures. À Toi appartient l'esprit souverain, la Vie, le Verbe qui glorifie tout et se perpétue à jamais. En toute confiance et en vérité.

139 – L'archétype de l'être humain mutant interpelle chacun car il agit comme un signal de guidage qui émet perpétuellement des signaux depuis l'arrière-scène de la vie. C'est comme la cloche du dîner qui sonne dans le lointain pour rappeler qu'il est temps de rentrer à la maison pour partager les rafraîchissements et se reposer avec la famille.
Extrait du livre : "La Fraternité des Hommes, une nouvelle civilisation"


13 avril 2011

La droiture de la Volonté de Dieu

La simple croyance enfantine est la clé de la porte de la fraternité spirituelle; mais après avoir passé la porte, il y a les degrés successifs de droiture que chaque enfant croyant doit gravir pour grandir jusqu'à la pleine stature des robustes fils et filles de Dieu.

C'est par l'étude de la technique pour recevoir le pardon de Dieu que se révèle la manière d'atteindre la droiture du royaume. La foi est le prix que nous payons pour entrer dans la famille de Dieu; mais le pardon est l'acte de Dieu acceptant notre foi comme prix d'admission. Et la réception du pardon de Dieu par un croyant à la fraternité des fidèles au service de sa volonté implique une expérience précise et réelle comprenant les quatre étapes suivantes, les étapes du royaume de la droiture intérieure :
  • L'être humain peut disposer effectivement du pardon de Dieu et en faire l'expérience personnelle dans la mesure exacte où il pardonne à ses semblables.
  • Un être humain ne pardonne pas véritablement à ses semblables, à moins de les aimer comme lui-même.
  • Le fait d'aimer ainsi son prochain comme soi-même est l'éthique la plus élevée.
  • La conduite morale, la vraie droiture, est alors le résultat naturel de cet amour.
Il est donc évident que la vraie religion intérieure du royaume spirituel tend infailliblement, et de plus en plus, à se manifester dans les voies pratiques du service social. C'est une religion vivante qui oblige les fidèles à s'engager dans des actes de service expression de l'amour. Mais l'éthique ne substitue pas à la religion; la religion est une cause et l'éthique est un résultat.

Ne vous intéressez jamais à la morale ni à l'éthique en elles-mêmes. Occupez-vous exclusivement de la communion intérieure et spirituelle avec Dieu le Père, communion qui se manifeste si directement et si certainement sous forme de services extérieurs rendus aux êtres humains avec amour. La religion du royaume est une expérience personnelle authentique que nul ne peut conserver pour lui-même. La conscience d'être un membre de la famille des croyants conduit inévitablement à pratiquer les préceptes de la bonne conduite familiale, le service des frères et soeurs dans l'effort pour rehausser et développer la fraternité.

La droiture d'un acte doit se mesurer à son mobile : les formes les plus élevées du bien sont donc inconscientes.

  • Lire la suite : Bonté Spirituelle

    12 avril 2011

    Je suis la porte, je suis le chemin nouveau et vivant

    Beaucoup seront incapables de comprendre pleinement l'enseignement du Maitre sur la nécessité d'utiliser la force spirituelle pour se frayer un passage à travers toutes les résistances matérielles, et pour surmonter tous les obstacles terrestres qui pourraient bloquer le chemin de la compréhension des valeurs spirituelles, si essentielles, de la nouvelle vie vécue dans l'esprit en tant que fils affranchis de Dieu.

    Le salut est d'abord une affaire de choix personnel. Même si la porte du chemin de la vie est étroite, elle est assez large pour admettre tous ceux qui cherchent sincèrement à entrer, car Je suis cette porte. Le Fils ne refusera l'entrée à aucun enfant de l'univers cherchant par la foi à trouver le Père par la voie du Fils.

    Voici le danger pour tous ceux qui voudraient retarder leur entrée dans le royaume pour continuer à rechercher les plaisirs de l'immaturité et à s'adonner aux satisfactions de l'égoïsme. Ayant refusé d'entrer dans le royaume à titre d'expérience spirituelle, ils chercheront peut-être à y pénétrer quand la gloire du meilleur chemin sera révélée dans l'âge à venir. En conséquence, ceux qui ont repoussé le royaume quand Je suis venu dans la similitude de l'humanité chercheront à y entrer quand il sera révélé dans la similitude de la divinité. Mais, alors, Je dirai à tous ces égoïstes : « Je ne sais d'où vous venez. L'occasion vous a été offerte de vous préparer à cette citoyenneté céleste, mais vous avez refusé toutes les offres de miséricorde; vous avez rejeté toutes les invitations à venir pendant que la porte était ouverte. Maintenant, à vous, qui avez refusé le salut, la porte est fermée. Elle n'est pas ouverte à ceux qui voudraient entrer dans le royaume pour se glorifier égoïstement. Le salut n'est pas pour ceux qui ne veulent pas payer le prix d'une consécration sincère à faire la volonté de mon Père. » Si, dans votre esprit et dans votre âme, vous avez tourné le dos au royaume de mon Père, il est inutile de vous tenir mentalement et corporellement devant la porte et de frapper en disant : « Seigneur, ouvre-nous; nous voudrions aussi être grands dans le royaume. » Alors je déclarerai que vous n'appartenez pas à mon bercail. Je ne vous recevrai pas parmi ceux qui ont mené le bon combat de la foi et gagné la récompense du service désintéressé du royaume sur Terre. Quand vous direz : « N'avons-nous pas mangé et bu avec toi, et n'as-tu pas enseigné dans nos rues ? » Je déclarerai de nouveau que vous êtes des étrangers spirituels, que nous n'avons pas servi ensemble sur Terre dans le ministère de miséricorde du Père, et que Je ne vous connais pas. Alors, le Juge de toute la Terre dira : « Allez-vous-en, vous tous qui avez pris plaisir aux oeuvres d'iniquité. »

    Toutefois, ne craignez point; quiconque désire sincèrement trouver la vie éternelle en entrant dans le royaume de Dieu obtiendra certainement le salut éternel. Mais vous, qui refusez ce salut, vous verrez un jour les prophètes de la semence d'Abraham siéger dans le royaume glorifié avec les croyants des nations païennes pour partager le pain de vie et se rafraichir avec l'eau de la vie. Ceux qui s'empareront ainsi du royaume avec puissance spirituelle et par les assauts persévérants de la foi vivante viendront du nord et du midi, de l'orient et de l'occident. Et voici, beaucoup de ceux qui étaient les premiers seront les derniers, et ceux qui étaient les derniers seront bien souvent les premiers.

    Si vous n'êtes pas nés à nouveau, nés de l'esprit, vous ne pouvez entrer dans le royaume de Dieu. Néanmoins, pour tous ceux qui ont un coeur honnête et une foi sincère, la citation suivante reste éternellement vraie : « Voici, je me tiens à la porte du coeur des êtres humains et je frappe; si quelqu'un veut m'ouvrir, j'entrerai, je souperai avec lui et je le nourrirai du pain de vie; nous ne ferons qu'un en esprit et n'aurons qu'un dessein; ainsi, nous serons toujours frères dans la longue et féconde tâche de rechercher le Père du Paradis. » Donc, le petit ou le grand nombre de ceux qui doivent être sauvés dépend entièrement du petit ou grand nombre de ceux qui tiendront compte de l'invitation : « Je suis la porte, je suis le chemin nouveau et vivant; quiconque le veut peut entrer et se lancer dans la recherche sans fin, par la vérité, de la vie éternelle.

  • Lire la suite : Le Pont

    11 avril 2011

    Une vie facile

    Même s'il est vrai que ceux qui ont un Esprit intérieur expérimenté, comme l'ont la plupart des habitants de ce monde, ils n'ont pas la garantie d'avoir une vie facile, et il ne serait pas correct de présumer que les Fragments d'Esprit créent des problèmes aux êtres humains.

    Les problèmes arrivent lorsque le mortel qui décide de se mettre à l'écoute de sa Voix intérieure, se trouve en contradiction avec les tendances matérialistes considérées comme normales sur ce monde.

    Une vie facile n'est pas synonyme d'un manque de progrès spirituel, et une vie difficile n'est pas la garantie d'un avancement spirituel. Beaucoup de ceux qui considèrent leur vie comme étant facile, le pensent parce qu'ils ont maîtrisé une technique pour se sentir en paix malgré les circonstances, et grâce à une communication progressive avec leur Esprit.

    L'Esprit intérieur ne crée pas les difficultés pour former les êtres humains. Les difficultés arrivent lorsqu'on essaie d'harmoniser les deux natures opposées de la vie de mortel – la nature matérielle et celle spirituelle. Vous savez déjà que de nombreux problèmes matériels pourraient facilement être réglés en modifiant des comportements humains égoïstes. Il est plus facile de voler de la nourriture à une personne plus faible que de travailler pour la gagner. Souvent, lorsque ces mortels illuminés par la lumière de leur Esprit se trouvent dans la situation où la solution évidente et facile les écarterait de leurs buts éternels, ils choisissent sagement de suivre les conseils de leur Esprit intérieur, et en agissant ainsi, ils souffrent physiquement.

    Notre Père ne veut que notre bonheur. De nombreuses fois, vos impulsions matérialistes et les influences extérieures font que vous désirez des choses dont vous n'avez pas vraiment besoin. Vous ressentez qu'il vous manque quelque chose alors que vous avez tout ce qu'il vous faut pour vivre une vie de plénitude. À mesure que vous vous rapprochez de votre Étincelle Divine, vous commencez à découvrir les grands trésors cachés en vous, et votre vie devient merveilleuse à la révélation de tous ces miracles qui n'étaient pas remarqués auparavant.

    Ne tombez pas dans le piège de désirer des problèmes et des difficultés. Les étudiants avisés ne font de test que lorsqu'ils sont prêts. Les occasions de croissance sont abondantes, et rien de ce qui puisse raffermir votre âme ne vous sera refusé. Une grande action d'un jour est négligeable comparée à la discipline de toute une vie à prendre des décisions reposant sur des impulsions spirituelles.

  • Lire la suite : Voie Facile

    10 avril 2011

    La confiance et l'état de préparation spirituelle

    Méfiez-vous du levain des prêtres et des pasteurs, qui est l'hypocrisie, née des préjugés et nourrie des servitudes de la tradition. Cependant, beaucoup de religieux sont honnêtes dans leur coeur, et certains comptent parmi les disciples de Jésus. Bientôt, vous comprendrez tous Son enseignement, car il n'y a rien de secret qui ne doive être révélé.

    Bientôt, très bientôt, les choses que nos ennemis projettent maintenant dans le secret et dans l'obscurité seront amenées à la lumière et proclamées sur tous les toits. Mais n'ayez pas peur d'eux quand ils chercheront à vous détruire. Ne craignez pas ceux qui sont peut-être capables de tuer le corps, mais ensuite n'ont plus aucun pouvoir sur vous. Ne craignez personne, ni dans le ciel ni sur terre, mais réjouissez-vous dans la connaissance de Celui qui a le pouvoir de vous libérer de toute injustice et de vous présenter irréprochables devant le tribunal d'un univers.

    Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux deniers ? Et cependant, quand ces oiseaux volettent à la recherche de leur subsistance, aucun d'eux n'existe à l'insu du Père, source de toute vie. Pour les gardiens séraphiques, les cheveux même de votre tête sont comptés. Si tout cela est vrai, pourquoi devriez-vous vivre dans la crainte de nombreuses vétilles qui émaillent votre vie quotidienne ? Ne craignez pas, vous valez bien plus que beaucoup de passereaux.

    Toux ceux d'entre vous qui ont eu le courage de confesser, devant les êtres humains, leur foi dans l'évangile de la filiation du Père et la fraternité des êtres humains – la Volonté de Dieu -, serons reconnus bientôt devant les anges des cieux. Mais quiconque aura sciemment nié, devant les êtres humains, la vérité des enseignements de Jésus sera renié par le gardien de sa destinée jusque devant les anges des cieux.

    Dites ce que vous voulez sur le Fils de l'Homme; cela vous sera pardonné. Mais quiconque a la présomption de blasphémer contre Dieu ne trouvera guère de pardon. Quand des êtres humains s'égarent au point d'attribuer sciemment les actes de Dieu aux forces du mal, ces rebelles délibérés n'ont guère l'intention de rechercher le pardon de leurs péchés.

    Si nos ennemis vous font comparaître devant les chefs des synagogues et devant d'autres hautes autorités, ne vous préoccupez pas de ce qu'il faudrait dire et ne vous inquiétez pas de la manière de répondre à leurs questions, car l'esprit qui habite en vous enseignera certainement sur l'heure ce qu'il faut dire à l'honneur de l'évangile du royaume.

    Combien de temps vous attarderez-vous dans la vallée de la décision ? Pourquoi vous arrêtez-vous entre deux opinions ? Pourquoi un être humain hésiterait-il à accepter la bonne nouvelle qu'il est un fils du Dieu éternel ? Combien de temps nous faudra-t-il pour vous persuader d'entrer joyeusement dans votre héritage spirituel ? Je suis venu dans ce monde pour vous révéler le Père et vous conduire au Père. J'ai exécuté la première partie de ce programme, mais je n'ai pas le droit d'accomplir la seconde sans votre consentement; le Père n'oblige jamais personne à entrer dans le royaume. L'invitation a toujours été et restera toujours la même : si quelqu'un veut entrer, qu'il vienne et partage librement l'eau de la vie.

  • Lire la suite : Choix Essentiels

    9 avril 2011

    Le bon berger

    A l'époque du danger, le vrai berger rassemble son troupeau au bercail pour la nuit.

    Au lever du jour, il entre au bercail par la porte et, quand il appelle, les brebis connaissent sa voix. Tout berger qui pénètre dans le bercail autrement que par la porte est un voleur et un brigand. Le vrai berger entre au bercail après que le gardien lui a ouvert la porte, et ses brebis, connaissant sa voix, sortent à son appel; une fois que les brebis qui lui appartiennent sont rassemblées à la sortie, le bon berger les précède; il montre le chemin, et les brebis le suivent. Elles le suivent parce qu'elles connaissent sa voix; elles refuseront de suivre un étranger. Elles fuiront l'étranger parce qu'elles ne connaissent pas sa voix. Les peuples autour de nous ressemblent à des brebis sans berger, mais, quand nous leurs parlons, elles connaissent la voix du berger et nous suivent; tout au moins ceux qui ont faim de vérité et soif de droiture nous suivent. Quelques-uns d'entre vous n'appartiennent pas au bercail de Jésus; vous ne connaissez pas sa voix et vous ne le suivez pas. Parce que vous êtes de faux bergers, les brebis ne connaissent pas votre voix et ne veulent pas vous suivre.

    Vous, qui voudriez être les bergers auxiliaires des troupeaux de notre Père, il vous faut non seulement être des chefs de valeur, mais aussi alimenter le troupeau avec de la bonne nourriture. Vous n'êtes de bons bergers qu'à condition de conduire vos troupeaux dans de verts pâturages et auprès d'eaux tranquilles.

    Et, maintenant, de crainte que certains d'entre vous ne comprennent trop facilement cette parabole, je déclare que Jésus-Christ, notre Maitre Fils Créateur Christ Michael, est la porte du bercail du Père, et en même temps le vrai berger des troupeaux de notre Père. Tout berger qui cherche à entrer sans Lui au bercail n'y parviendra pas, et les brebis n'écouteront pas Sa voix. Avec Ses compagnons de service, Il est la porte. Toute âme qui aborde la voie éternelle par les moyens qu'Il a créés et ordonnés sera sauvée et pourra poursuivre sa route jusqu'aux éternels pâturages du Paradis.

    Mais il est aussi le bon berger qui va jusqu'à offrir sa vie pour ses brebis. Un larron ne pénètre par effraction dans le bercail que pour voler, tuer et détruire, mais Lui, il est venu pour que nous puissions tous avoir la vie, et l'avoir plus abondamment. Quand le danger surgit, le mercenaire s'enfuit et laisse les brebis être dispersées et détruites; mais le vrai berger ne fuit pas à l'arrivée du loup; il protège son troupeau et, si nécessaire, il donne sa vie pour ses brebis. En vérité, en vérité, Christ Michael est le vrai berger. Il connait les siens et les siens le connaissent. Il ne fuira pas en face du danger. Il terminera son service en parachevant la volonté de son Père, et il n'abandonnera pas le troupeau que le Père a confié à sa garde.

    Toutefois, il a bien d'autres brebis qui n'appartiennent pas à ce bercail, et ses paroles ne s'appliquent pas uniquement à ce monde. Ces autres brebis entendent et connaissent également sa voix, et il a promit à son Père qu'elles seraient toutes réunies en un seul bercail, en une seule fraternité des fils et filles de Dieu. Alors, nous connaîtrons tous la voix du seul et vrai berger, et nous reconnaîtrons tous la paternité de Dieu.

    Nous connaissons ainsi pourquoi le Père L'aime et a remis tous les troupeaux de ce domaine entre Ses mains pour qu'Il les garde; c'est parce que le Père sait qu'Il ne chancellera pas dans la protection du bercail, qu'il ne désertera pas Ses brebis et que, si c'était nécessaire, il n'hésitera pas à donner sa vie au service de ses multiples troupeaux. Mais, prenez garde, s'il abandonne sa vie, il la reprendra. Nul être humain et nulle autre créature ne peuvent Lui enlever la vie. Il a le droit et le pouvoir de la donner, et il a le même pouvoir et le même droit de la reprendre. Nous ne pouvons comprendre cela, mais il a reçu cette autorité de son Père avant même que ce monde ne fût.

  • Lire la suite : Votre Berger

    8 avril 2011

    La grande oeuvre

    Bénis soient les yeux qui voient et les oreilles qui entendent ces choses. Laissez-moi vous dire que bien des prophètes et bien des grands êtres humains des âges écoulés ont désiré contempler les choses que vous apercevez maintenant, mais cela ne leur fut pas accordé. Bien des générations futures d'enfants de lumière, quand elles en entendront parler, vous envieront, vous, qui les avez vues et entendues.

    Sans vouloir refroidir votre enthousiasme, je tiens à vous mettre sévèrement en garde contre les subtilités de l'orgueil, de l'orgueil spirituel. Si vous pouviez comprendre la chute de Lucifer, l'inique, vous renonceriez solennellement à toutes les formes d'orgueil spirituel.

    Vous avez entrepris la grande oeuvre d'enseigner à l'être humain mortel qu'il est un fils ou une fille de Dieu. Je vous ai montré le chemin; partez accomplir votre devoir et ne vous lassez pas de bien faire. À vous et à tous ceux qui suivront vos traces au long des âges, sachez que le Fils se tient toujours auprès de vous. Son appel est, et sera toujours, « Venez à moi vous tous, qui peinez et qui êtes lourdement chargés, venez à moi et je vous donnerai le repos. Acceptez mon joug et écoutez-moi, car je suis vrai et loyal, et vous trouverez auprès de moi le repos spirituel pour vos âmes. »

    Quand vous aurez l'occasion de mettre à l'épreuve les promesses du Maitre, vous constaterez qu'elles étaient vraies. Et un nombre incalculable de personnes seront aussi mis à l'épreuve et prouveront la fiabilité de ces mêmes promesses.

    La vérité est que la fraternité spirituelle des êtres humains – la Volonté de Dieu – est fondée sur le fait de la paternité universelle de Dieu.

  • Lire la suite : Prochaine Étape

    7 avril 2011

    Le jeune être humain riche

    Je t'accepterai comme l'un de mes messagers si tu veux payer le prix et fournir la seule chose qui te manque. Si tu veux être mon messager, va vendre tout ce que tu possèdes; lorsque tu en auras donné le montant aux pauvres ou à tes frères, reviens et suis-moi, et tu auras un trésor dans la fraternité spirituelle.

    Beaucoup d'hommes et de femmes sont élevés dans la croyance que la fortune est le signe de la faveur de Dieu. Mais ils ne sont pas libérés de l'amour d'eux-mêmes et de leurs richesses. C'est une délivrance de l'amour de la richesse qui est offerte ici, pas nécessairement de la richesse.

    Un vrai disciple ne se dépouille pas de tous ses biens terrestres, mais les messagers de la bonne nouvelle de la fraternité spirituelle le font, ils renoncent à toutes leurs possessions matérielles.

    Presque tout être humain a une chose à laquelle il s'attache comme à un mal familier, et à laquelle il lui faut renoncer comme partie du prix d'admission dans la fraternité spirituelle. Mais si un être humain se sépare de sa fortune comme consécration au service de messager, elle lui serait probablement aussitôt restituée pour qu'il la gère comme trésorier de ses frères.

    Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi : il faut que les êtres humains prennent leurs propres décisions. Les mortels peuvent exercer librement leur choix dans un domaine d'une certaine étendue. Les forces du monde spirituel ne cherchent pas à contraindre l'être humain; elles lui permettent de suivre la voie qu'il a lui-même choisie.

    Les richesses n'ont pas de rapports directs avec l'entrée dans la fraternité spirituelle, mais l'amour des richesses en a. L'allégeance spirituelle envers le royaume est incompatible avec la servilité envers le mammon matérialiste. Les êtres humains ne peuvent partager avec une dévotion matérielle leur fidélité suprême à un idéal spirituel.

    Avoir de la fortune n'est pas mauvais. Mais il y a un abus économique condamnable qui est l'exploitation injuste des faibles, des ignorants et des moins fortunés par leurs semblables forts, âpres au gain et plus intelligents. Ce traitement inhumain des êtres humains, des femmes et des enfants est incompatible avec les idéaux de la fraternité spirituelle.

    La fraternité spirituelle ressemble à un propriétaire, employant beaucoup de main d'oeuvre, qui alla le matin de bonne heure embaucher des ouvriers pour travailler dans son vignoble. Quand il eut convenu avec eux de les payer un denier par jour, il les envoya dans sa vigne. Puis il sortit vers neuf heures et, voyant d'autres désoeuvrés sur la place du marché, il leur dit : « Allez aussi travailler dans mon vignoble; je vous payerai ce qui est juste. » Et ils allèrent aussitôt travailler. Le propriétaire sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et agit encore de même. Retournant une nouvelle fois vers cinq heures de l'après-midi sur la place du marché, il trouva encore d'autres oisifs et leur demanda : « Pourquoi restez-vous ici toute la journée à ne rien faire ? » Les êtres humains répondirent : « Parce que personne ne nous a embauchés. » Le propriétaire leur dit : « Allez aussi travailler dans mon vignoble; je vous payerai ce qui est juste. » A la tombée de la nuit, le propriétaire du vignoble dit à son intendant : « Appelle les ouvriers et paye-leur leurs gages, en commençant par les derniers embauchés et en finissant par les premiers. » Quand arrivèrent ceux qui avaient été embauchés à cinq heures de l'après-midi, ils reçurent chacun un denier, et tous les autres reçurent le même salaire. Quand les êtres humains embauchés au début de la journée virent le prix payé aux derniers venus, ils s'attendirent à recevoir plus que le salaire convenu. Mais chacun ne reçut d'un denier, comme les autres. Après avoir tous été payés, ils se plaignirent au propriétaire en disant : « Les êtres humains embauchés les derniers n'ont travaillé qu'une heure, et, cependant, tu leur as donné le même salaire qu'à nous, qui avons peiné toute la journée sous le soleil brulant. » Le propriétaire répondit : « Mes amis, je ne vous porte pas préjudice. Chacun de vous n'a-t-il pas accepté de travailler pour un denier par jour ? Prenez maintenant ce qui vous revient et allez votre chemin, car c'est mon désir de donner aux derniers venus la même somme qu'à vous. N'ai-je pas le droit de disposer comme il me plaît de ce qui m'appartient ? Ou bien me reprochez-vous ma générosité parce que je cherche à faire montre de bonté et de miséricorde ? »

    Faites attention, et gardez-vous de la convoitise; la vie d'un être humain ne consiste pas dans l'abondance des biens qu'il possède. Le pouvoir de la fortune n'apporte pas le bonheur, et la joie ne provient pas des richesses. La fortune, par elle-même, n'est pas une malédiction, mais l'amour des richesses conduit bien souvent à se consacrer tellement aux choses de ce monde que l'âme devient aveugle aux attraits magnifiques des réalités spirituelles du royaume de Dieu sur terre, et aux joies de la vie éternelle dans les cieux.

    Il y avait un autre être humain riche dont les terres produisaient des récoltes abondantes. Quand il fut devenu très riche, il se mit à raisonner en lui-même en se disant : « Que vais-je faire de tous mes biens ? J'en ai maintenant tellement que je n'ai plus de place pour emmagasiner mes richesses. » Après avoir médité sur son problème, il dit : « Voici ce que je vais faire. Je vais démolir mes granges et en bâtir de plus grandes, de sorte que j'aurai beaucoup de place pour conserver mes récoltes et mes biens. Alors, je pourrai dire à mon âme : tu as une grande fortune en réserve pour bien des années; prends-en maintenant à ton aise; mange, bois et sois joyeuse, car tu es riche et tes biens sont encore plus abondants. » Mais ce riche était également insensé. En pourvoyant aux nécessités matérielles de son mental et de son corps, il avait négligé d'accumuler des trésors dans les cieux pour la satisfaction de son esprit et le salut de son âme. Même ainsi, il ne devait pas jouir du plaisir de consommer ses biens thésaurisés, car, le soir même, son âme lui fut redemandée. Cette nuit-là, des brigands entrèrent par effraction dans sa maison pour le tuer et, après avoir pillé ses granges, ils mirent le feu à ce qui restait. Quant à la propriété, que les voleurs ne pouvaient emporter, les héritiers de l'être humain riche se battirent entre eux à son sujet. Cet être humain avait amassé des trésors pour lui-même sur Terre, mais il n'était pas riche au regard de Dieu.

    Ce n'est pas un péché d'avoir une fortune honnête; mais c'est un péché de convertir une fortune de biens matériels en trésors susceptibles d'absorber votre intérêt et de détourner votre affection de la dévotion aux buts spirituels du royaume. Il n'y a pas de péché à détenir des possessions honnêtes sur Terre, pourvu que votre trésor soit au ciel – car là où est votre trésor, là sera aussi votre coeur. Il existe aussi une grande différence entre la fortune conduisant à la convoitise et à l'égoïsme, et la fortune détenue et dépensée dans un esprit de gérance par ceux qui disposent en abondance des biens de ce monde et contribuent si libéralement à soutenir ceux qui consacrent toutes leurs énergies à l'oeuvre du royaume. Mais n'oubliez pas qu'en fin de compte, la fortune n'est pas durable. L'amour des richesses obscurcit trop souvent la vision spirituelle, et même la détruit. Ne manquez pas de reconnaître le danger de voir l'argent devenir votre maitre et non votre serviteur.

    C'est la manière de vivre des êtres humains qui jugera les riches et les pauvres. Quant au jugement des riches, toute personne ayant acquis une grande fortune devra répondre au moins au trois questions suivantes :
    • 1. Quelle fortune as-tu accumulée ?
    • 2. Comment l'as-tu acquise ?
    • 3. Quel emploi en as-tu fait ?
    Il est tout aussi facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à des riches, satisfaits d'eux-mêmes, d'entrer dans la fraternité spirituelle. Tous ceux qui mettent leur confiance dans les richesses ont peu de chances d'entrer dans la vie spirituelle conduisant au progrès éternel. Mais, même dans ce cas, beaucoup de choses impossibles aux êtres humains ne sont pas hors de la portée du Père qui est aux cieux; nous devrions plutôt reconnaître qu'avec Dieu toutes choses sont possibles.

    Le Père exige que l'affection de ses enfants soit pure et indivise. Toute chose ou personne qui s'interpose entre vous et l'amour des vérités du royaume doit être abandonnée. Si la fortune des gens n'envahit pas le domaine de leur âme, elle est sans conséquences dans la vie spirituelle de ceux qui voudraient entrer dans le royaume.

    Le Père traite ses créatures selon leurs besoins et conformément à ses justes lois de considération aimante et miséricordieuse pour le bien-être d'un univers. Là où est votre trésor, là sera aussi votre coeur.

  • Lire la suite : Juste Gérant

    6 avril 2011

    La nature divine de Jésus

    Jésus reconnaît sa divinité, et nous le croyons. Beaucoup d'évènements remarquables survenus en liaison avec son ministère ne sont compréhensibles que si l'on croit qu'il est le Fils de Dieu aussi bien que le Fils de l'Homme.

    Son association quotidienne avec nous donne l'exemple d'une amitié humaine idéale; seul un être divin peut être un pareil ami humain. Il est la personne la plus sincèrement désintéressée que nous ayons jamais connue. Il est même l'ami des pécheurs, et il ose aimer ses ennemis. Il est très loyal envers nous. Alors qu'il n'hésite pas à nous faire des reproches, il est évident pour nous tous qu'il nous aime vraiment. Mieux on le connaît, plus on l'aime. On est charmé par son inébranlable dévouement. Durant toutes ces années où nous n'avons pas réussi à comprendre sa mission, il est resté un ami fidèle. Il n'emploie pas la flatterie; il traite chacun de nous avec la même gentillesse; il est invariablement tendre et compatissant. Il a partagé avec nous sa vie et toutes choses. Nous formons une communauté heureuse; nous mettons tout en commun. Nous ne croyons pas qu'un simple humain puisse vivre une vie aussi exemplaire dans des circonstances aussi éprouvantes.

    Nous pensons que Jésus est divin parce qu'il ne fait jamais de mal; il ne commet pas d'erreurs. Sa sagesse est extraordinaire et sa piété magnifique. Il vit chaque jour en parfait accord avec la volonté du Père. Il ne se repent jamais d'avoir mal fait, parce qu'il ne transgresse aucune des lois du Père. Il prie pour nous et avec nous, mais jamais il ne nous demande de prier pour lui. Nous croyons qu'il est constamment exempt de péché. Nous ne croyons pas qu'une personne uniquement humaine ait jamais déclaré mener une vie semblable. Il prétend vivre une vie parfaite, et nous reconnaissons qu'il le fait. Notre piété provient de la repentance, mais la sienne provient de la droiture. Il déclare même pardonner les péchés, et il guérit bel et bien les maladies. Nul être humain sain d'esprit ne déclarerait qu'il pardonne les péchés, car c'est une prérogative divine. Dès notre premier contact avec lui, il nous a paru parfait dans sa droiture. Nous croissons en grâce et en connaissance de la vérité, mais notre Maitre manifeste la maturité de la droiture depuis le commencement. Tous les êtres humains, bons ou mauvais, reconnaissent ces éléments de bonté chez Jésus. Cependant sa piété n'est jamais importune ni ostentatoire. Il est à la fois débonnaire et intrépide. Il approuve notre croyance en sa divinité. Ou bien il est ce qu'il prétend être, ou bien il est le plus grand hypocrite et mystificateur que le monde ait jamais connu. Nous sommes persuadés qu'il est exactement ce qu'il prétend être.

    Son caractère exceptionnel et la perfection de son contrôle émotif nous convainquent qu'il est une combinaison d'humanité et de divinité. Il réagit infailliblement au spectacle de la misère humaine. Les souffrances ne manquent jamais de l'émouvoir. Sa compassion est soulevée aussi bien par les souffrances physiques que par l'anxiété mentale ou les chagrins spirituels. Il reconnaît vite et généreusement la présence de la foi ou de toute autre grâce chez ses contemporains. Il est tellement juste et équitable en même temps que miséricordieux et prévenant. Il s'attriste de voir l'obstination spirituelle des gens, et se réjouit quand ils consentent à ouvrir les yeux à la lumière de la vérité.

    Il connaît les pensées du mental des êtres humains et comprend les désirs de leur coeur. Il est toujours compatissant envers nos esprits troublés. Il est pourvu de toutes nos émotions humaines, mais magnifiquement glorifiées. Il aime ardemment la bonté et déteste tout aussi énergiquement le péché. Il possède une conscience suprahumaine de la présence de la Déité. Il prie comme un être humain, mais agit comme un Dieu. Il connaît les choses d'avance. Il est aimable, mais il est également brave et courageux. Il ne chancelle jamais en faisant son devoir.

    Nous sommes constamment impressionnés par le phénomène de sa connaissance suprahumaine. Il ne s'écoule guère de journée sans qu'un incident vienne révéler que le Maitre sait ce qui se passe hors de sa présence immédiate. Il sait ce que pensent ses associés. Il est indubitablement en communion avec des personnalités célestes. Il vit incontestablement sur un plan spirituel qui transcende de loin le nôtre. Tout est accessible à son entendement exceptionnel. Il nous pose des questions pour nous forcer à nous exprimer, et non pour se renseigner.

    Le Maitre n'hésite pas à affirmer sa nature suprahumaine. Depuis le jour de notre ordination comme messagers, il n'a jamais nié qu'il venait du Père céleste. Il parle avec l'autorité d'un instructeur divin. Le Maitre n'hésite pas à réfuter les enseignements religieux du temps présent et à proclamer l'actuel évangile avec une autorité positive. Il est affirmatif, positif et plein d'autorité. Le Maitre paraît se suffire à lui-même. Il ne recherche pas l'appui de la foule; il est indifférent à l'opinion des êtres humains. Il est courageux et cependant totalement dépourvu d'orgueil.

    Il parle constamment de Dieu comme d'un associé toujours présent dans tout ce qu'il fait. Il circule en faisant du bien, car Dieu est en lui. Il émet les affirmations les plus étonnantes sur lui-même et sa mission sur Terre; elles seraient absurdes s'il n'était pas divin. Il a nettement prétendu à la divinité, il déclare être associé à Dieu. Il épuise presque entièrement les ressources du langage dans la réitération de ses droits d'association intime avec le Père céleste. Il ose même affirmer que lui et le Père ne font qu'un. Il dit que quiconque l'a vu a vu le Père. Et il dit et fait toutes ces choses extraordinaires avec le naturel d'un enfant. Il fait allusion à son association avec le Père de la même manière qu'il parle de son association avec nous. Il paraît tellement sûr de Dieu et il parle de ces rapports d'une façon toute naturelle.

    Dans sa vie de prière, Jésus communique directement avec le Père. Nous l'avons rarement entendu prier, mais le peu que nous avons entendu laisse croire qu'il parle à Dieu pour ainsi dire face à face. Il connaît l'avenir aussi bien que le passé. Il ne pourrait être tout cela ni faire toutes ces choses extraordinaires à moins qu'il ne fût quelque chose de plus qu'humain. Nous savons qu'il est humain, nous en sommes sûrs, mais nous sommes presque aussi certains qu'il est également divin. Nous croyons qu'il est divin. Nous sommes convaincus qu'il est le Fils de l'Homme et le Fils de Dieu.

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    5 avril 2011

    Tend ton autre joue

    Si un ennemi te frappe sur une joue, ne reste pas là muet et passif, mais prends une attitude positive et tends-lui l'autre; autrement dit, fais activement de ton mieux pour détourner des mauvais sentiers ton frère égaré et pour le ramener dans la bonne voie d'une vie droite.

    Réagis positivement et dynamiquement dans toutes les circonstances de la vie. Le fait de tendre l'autre joue, ou tout autre acte typiquement semblable, exige de l'initiative et nécessite une expression vigoureuse, active et courageuse de la personnalité du croyant.

    Ne te soumets pas négativement aux mauvais traitement de ceux qui cherchent volontairement à abuser des adeptes de la non-résistance au mal, mais plutôt que tu sois sage et vigilant dans tes réactions rapides et positives du bien contre le mal, afin que tu puisses effectivement triompher du mal par le bien. N'oublies pas que le véritable bien est invariablement plus puissant que le mal le plus pernicieux.

    Ne tiens pas compte de toi-même, et assume quotidiennement la pleine mesure de tes responsabilités pour suivre la vérité. Va ton chemin en faisant du bien. Fais plus que de supporter patiemment tes obligations, mais vis avec énergie et enthousiasme à la hauteur de la pleine mesure de tes responsabilités humaines et de tes privilèges divins dans le royaume de Dieu.

    Il vaut mieux que offres aussi ta chemise si on t'enlevait injustement ton manteau. Cela ne signifie pas littéralement qu'il faille donner un second vêtement; il s'agit plutôt de l'idée de faire quelque chose de positif pour sauver l'offenseur, au lieu de suivre l'ancien conseil d'user de représailles – “ oeil pour oeil ” et ainsi de suite. Abhorre l'idée des représailles, et celle d'accepter passivement d'être simplement victime des injustices.

    Voici les trois manières de lutter contre le mal et de lui résister :
    • Rendre le mal pour le mal – la méthode positive mais injuste.
    • Supporter le mal sans se plaindre ni résister – la méthode purement négative.
    • Rendre le bien pour le mal, affirmer sa volonté de manière à dominer la situation et à triompher du mal par le bien – la méthode positive et juste.
  • Lire la suite : Bonté Spirituelle

    4 avril 2011

    La vérité sur les Écritures

    Je ne vois pas les Écritures sous le même jour que les chrétiens. Je vais vous parler de cette question à condition que vous ne divulguez pas ces choses à vos frères, car ils ne sont pas tous préparés à recevoir cet enseignement.

    Les paroles de la loi de Moïse et les leçons des Écritures n'existaient pas avant Abraham. C'est peu avant l'ère chrétienne que l'Ancien Testament a été rassemblé sous la forme où nous le possédons aujourd'hui, et très tardivement après la mort des apôtres de Jésus que les textes du Nouveau Testament ont été réunis. Ils contiennent ce qu'il y a de meilleur dans les idées les plus élevées et les désirs ardents du peuple juif et des premiers chrétiens, mais aussi nombre d'éléments qui sont loin de représenter le caractère et les enseignements du Père qui est aux cieux; c'est pourquoi il me faut choisir, parmi les meilleurs enseignements, les vérités destinées à être glanées pour l'évangile de la fraternité des êtres humains spirituels.

    Ces écrits sont des oeuvres d'êtres humains, dont certains étaient saints, et d'autres moins saints. Les enseignements de ces livres représentent les vues et le degré d'illumination de l'époque d'où ils tirent leur origine. En tant que révélation de la vérité, on peut davantage se fier aux derniers livres qu'aux premiers. Les Écritures sont erronées, et leur origine est entièrement humaine, mais, ne vous y trompez pas, elles constituent le meilleur recueil de sagesse religieuse et de vérités spirituelles que l'on puisse trouver présentement dans le monde entier, du moins jusqu'à la récente Révélation qui à l'art de corriger et d'augmenter adéquatement notre compréhension de la vérité (voir Révélation).

    Beaucoup de ces livres n'ont pas été écrits par les personnes dont ils portent le nom, mais cela n'infirme aucunement la valeur des vérités qu'ils contiennent. Si l'histoire de Jonas n'était pas réelle, et même si Jonas n'avait jamais vécu, les profondes vérités de ce récit – l'amour de Dieu pour Ninive et pour les soi-disant païens – n'en seraient pas moins précieuses aux yeux de tous ceux qui aiment leurs semblables. Les Écritures sont sacrées parce qu'elle relatent les pensées et les actes d'êtres humains qui recherchaient Dieu et qui ont laissé dans ces écrits leurs conceptions les plus élevées de la droiture, de la vérité et de la sainteté. Les Écritures contiennent un grand, un très grand nombre de choses vraies, mais, à la lumière de votre présent enseignement, vous savez également que trop souvent elles présentent sous un faux jour le Père qui est aux cieux, le Dieu aimant que je suis venu révéler à tous les mondes.

    Ne vous laissez jamais aller, même un instant, à croire les récits des Écritures qui vous disent que le Dieu d'amour a ordonné à vos ancêtres de livrer bataille pour massacrer tous leurs ennemis – êtres humains, femmes et enfants. De tels récits sont des paroles d'êtres humains, d'êtres humains dont la sainteté est douteuse; ils ne sont pas la parole de Dieu. Les Écritures ont toujours reflété et reflèteront toujours le statut intellectuel, moral et spirituel de leurs auteurs. N'avez-vous pas remarqué que les concepts de Yahweh croissent en beauté et en gloire dans le cours des écrits prophétiques de Samuel à Isaïe ? N'oubliez pas que les Écritures sont destinées à l'instruction religieuse et à la gouverne spirituelle. Elles ne sont pas l'oeuvre d'historiens ni de philosophes.

    La chose la plus déplorable n'est pas simplement cette idée erronée que les récits des Écritures sont absolument parfaits et leur enseignement infaillible, mais plutôt la confusion due à leur mauvaise interprétation par les prêtes, pasteurs et théologiens chrétiens, esclaves de la tradition. Dans leur effort résolu pour résister aux plus actuels enseignements de la bonne nouvelle d'un royaume spirituel, ceux-ci vont maintenant prôner simultanément la doctrine que les Écritures sont inspirées, et la fausse interprétation qu'ils en donnent. N'oubliez jamais que la révélation de la vérité par le Père ne se limite ni à une génération ni à un peuple. Nombre de personnes qui recherchent sincèrement la vérité ont été troublées et découragées, et continueront de l'être, par ces doctrines de la perfection des Écritures.

    L'autorité de la vérité réside dans l'esprit même qui imprègne ses manifestations vivantes, et non dans les paroles mortes des êtres humains d'une autre génération, moins éclairés et soi-disant inspirés. Même si les saints de jadis ont vécu des vies inspirées et spirituellement remplies, cela ne signifie pas que leurs paroles aient également été inspirées par l'esprit. Aujourd'hui, il faut craindre que les chrétiens ne se divisent rapidement en groupes contestant la vérité à cause de la diversité des interprétations de l'enseignement de Jésus. Pour cette génération, il vaut mieux que nous vivions ces vérités en évitant d'interpréter les écrits.

    Prenez bien note de ces paroles : rien de ce que la nature humaine a touché ne peut être considéré comme infaillible. Certes, la vérité divine peut briller à travers le mental humain, mais toujours avec une pureté relative et une divinité partielle. La créature peut ardemment désirer l'infaillibilité, mais seuls les Créateurs la possèdent.

    Les révélations de la vérité divine ne sont pas scellées, si ce n'est par l'ignorance humaine, la bigoterie et l'intolérance sectaire. La lumière des Écritures n'est affaiblie que par les préjugés et assombrie que par les superstitions. Une fausse peur du sacré a empêché le bon sens de sauvegarder la religion. La peur de l'autorité des écritures sacrées du passé empêche efficacement les âmes honnêtes d'aujourd'hui d'accepter l'actuelle lumière de l'évangile – la lumière que, dans une génération précédente, ces mêmes êtres humains connaissant Dieu désiraient si intensément voir briller.

    Le plus triste de tout cela est le fait que certains éducateurs enseignent le caractère sacré de ce traditionalisme tout en connaissant la vérité à son sujet. Ils comprennent plus ou moins complètement les limitations des Écritures, mais sont moralement lâches et intellectuellement malhonnêtes. Ils connaissent la vérité au sujet des écrits sacrés, mais préfèrent laisser le peuple dans l'ignorance de ces faits troublants. Ils pervertissent et déforment ainsi les Écritures; ils en font un guide pour les détails serviles de la vie quotidienne et une autorité sur les questions non spirituelles, au lieu de faire appel aux écrits sacrés en tant que répertoire de la sagesse morale, de l'inspiration religieuse et de l'enseignement spirituel des êtres humains qui connaissaient Dieu au cours des générations précédentes.

    “ Crée en moi un coeur pur, O Seigneur. Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien. Tu devrais aimer ton prochain comme toi-même. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je tiendrai ta main droite en disant : n'aie aucune crainte, je t'aiderai. Et les nations n'apprendront plus la guerre. ”

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    3 avril 2011

    Instructions pour les éducateurs et les croyants

    Respectez toujours la personnalité de l'être humain. Une cause juste ne doit jamais être promue par la force; les victoires spirituelles se gagnent uniquement par le pouvoir spirituel.

    Cette injonction contre l'emploi d'influences matérielles s'applique aussi bien à la force psychique qu'à la force physique. On ne doit employer ni des arguments accablants ni la supériorité mentale pour contraindre des hommes et des femmes à entrer dans la fraternité spirituelle. Le mental humain ne doit ni être écrasé par le seul poids de la logique ni intimidé par une éloquence astucieuse. Bien que l'émotion, en tant que facteur dans les décisions humaines, ne puisse être entièrement éliminée, quiconque veut faire progresser la cause de la fraternité des mortels ne devrait pas y faire directement appel. Ayez directement recours à l'esprit divin qui habite le mental des êtres humains, et non à la peur, à la pitié ou au simple sentiment. En faisant appel aux êtres humains, soyez équitables; contrôlez-vous et restez dument sur la réserve; respectez comme il convient la personnalité de vos élèves. Rappelez-vous ce que Jésus a dit : “ Voici, je me tiens à la porte et je frappe, et j'entrerai chez quiconque veut ouvrir. ”

    En initiant les êtres humains à la fraternité et à la filiation divine, ne diminuez ou ne détruisez pas leur respect d'eux-mêmes. Le respect de soi poussé à l'excès peut détruire l'humilité appropriée et se transformer en orgueil, en vanité et en arrogance; mais la perte du respect de soi aboutit souvent à la paralysie de la volonté. Cette bonne nouvelle de la part du Père Universel a pour but de rétablir le respect de soi chez ceux qui l'ont perdu et de le refréner chez ceux qui l'ont. Ne commettez pas l'erreur de simplement condamner ce qu'il y a de mauvais dans la vie de vos élèves; n'omettez pas de reconnaître libéralement, dans leur vie, les choses les plus dignes de louanges. N'oubliez pas que rien n'arrêtera Dieu pour rétablir le respect de soi chez ceux qui l'ont perdu et qui désirent réellement le regagner.

    Prenez garde de ne pas blesser le respect de soi des âmes timides et craintives. Ne vous permettez pas d'être sarcastiques aux dépens de vos frères candides, ni cyniques avec vos enfants apeurés. L'oisiveté détruit le respect de soi; donc, recommandez à vos frères de s'occuper toujours activement des tâches qu'ils ont choisies et ne négligez aucun effort pour procurer du travail à ceux qui se trouvent sans emploi.

    N'ayez pas recours à des tactiques indignes comme celle d'effrayer des hommes et des femmes pour essayer de les faire entrer dans le royaume de la fraternité et du progrès spirituel. Un père aimant n'effraie pas ses enfants pour les faire obtempérer à ses justes exigences.

    Les enfants du royaume finiront par comprendre clairement que les fortes sensations émotives ne sont pas l'équivalent de directives de l'esprit divin. Quand une forte et étrange impression vous pousse à faire une chose ou à vous rendre en un certain lieu, cela ne signifie pas nécessairement que de telles impulsions soient des directives de l'esprit intérieur.

    Avertissez tous les croyants en ce qui concerne cette zone de conflit qu'il faut traverser pour passer de la vie telle qu'elle est vécue dans la chair à la vie supérieure telle qu'elle est vécue dans l'esprit. Pour ceux qui vivent dans l'un ou l'autre de ces deux royaumes, il y a peu de conflits ou de confusion, mais tous sont condamnés à éprouver un plus ou moins grand degré d'incertitude pendant la période de transition entre les deux niveaux d'existence. En entrant dans le royaume, vous ne pouvez ni échapper à ses responsabilités, ni éluder ses obligations; mais n'oubliez pas que le joug de la bonne nouvelle, qui donne la vie en abondance, est facile à porter et que le fardeau de la vérité est léger.

    Le monde est rempli d'âmes affamées qui vivent dans la famine en présence même du pain de vie; les êtres humains meurent en cherchant le Dieu qui habite pourtant en eux. Ils recherchent les trésors du royaume avec un coeur plein de désirs et une démarche fatiguée, alors qu'ils sont tous à portée immédiate de la foi vivante. La foi est à la religion ce que les voiles sont au bateau; elle est un supplément de puissance et non un fardeau additionnel de la vie. L'unique lutte de ceux qui entrent dans le royaume est de mener le bon combat de la foi. Le croyant n'a qu'une bataille à livrer, et c'est contre le doute – contre l'incrédulité.

    En prêchant l'évangile du royaume, vous enseignez simplement l'amitié avec Dieu, et cette communion présentera un attrait égal pour les êtres humains et pour les femmes; tous deux y trouveront ce qui satisfait le plus véritablement leurs désirs et leurs idéaux caractéristiques. Dites à vos frères que Jésus, notre Maitre Fils, est non seulement sensible à leurs sentiments et patient avec leurs faiblesses, mais qu'Il est aussi sans pitié pour le péché et qu'Il ne tolère pas l'iniquité. En vérité, Il est débonnaire et humble en présence de Son Père, mais Il est également implacable et inexorable quand il y a malfaisance délibérée et rébellion impie contre la volonté de notre Père qui est aux cieux.

    Vous ne dépeindrez pas votre Maitre comme un être humain de chagrins. Les générations futures connaîtront aussi le rayonnement de notre joie, l'entrain de notre bonne volonté et l'inspiration de notre bonne humeur. Nous proclamons un message de bonnes nouvelles dont le pouvoir transformateur est contagieux. Notre religion palpite d'une nouvelle vie et de nouvelles significations. Ceux qui acceptent cet enseignement sont remplis de joie, et leur coeur les oblige à se réjouir perpétuellement. Ceux qui ont une certitude au sujet de Dieu font toujours l'expérience d'un bonheur croissant.

    Apprenez à tous les croyants à éviter de s'appuyer sur le support incertain de la fausse compassion. On ne peut bâtir un caractère fort en s'apitoyant sur soi-même. Efforcez-vous honnêtement d'éviter l'influence trompeuse de la simple communion dans la misère. Etendez votre sympathie aux braves et aux courageux, sans accorder un excès de pitié aux âmes lâches qui abordent sans enthousiasme les épreuves de la vie. N'offrez pas de consolations à ceux qui se couchent par terre devant les obstacles sans lutter. Ne sympathisez pas avec vos compagnons dans le seul but de recevoir leur sympathie en retour.

    Quand l'assurance de la présence divine deviendra consciente chez les fils et les filles de Dieu, leur foi élargira leur mental, ennoblira leur âme, fortifiera leur personnalité, accroitra leur bonheur, approfondira leur perception spirituelle et rehaussera leur pouvoir d'aimer et d'être aimés.

    Enseignez à tous les croyants que le fait d'entrer dans le royaume de la fraternité spirituelle ne les immunise pas contre les accidents du temps ni contre les catastrophes ordinaires de la nature. La croyance à la bonne nouvelle que Dieu est notre Père, n'empêchera pas d'avoir des ennuis, mais elle assurera que vous n'aurez pas peur quand les difficultés vous assailliront. Si vous osez croire en Dieu et en son Fils qui s'est effusé parmi nous, et si vous vous mettez à Le suivre de tout coeur, vous vous engagerez en toute certitude sur le chemin qui mène aux difficultés. Il ne nous promet pas de nous délivrer des eaux de l'adversité, mais ce qu'Il nous promet, c'est de les traverser toutes avec nous.

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    2 avril 2011

    Donne-nous un signe !

    Maitre, nous voudrions que tu nous donnes un signe de l'autorité qui te permet d'enseigner, et alors, quand ce signe se produira, tous les êtres humains sauront que tu as été envoyé par Dieu.

    Le soir, vous dites qu'il fera beau temps parce que le ciel est rouge. Le matin, vous dites qu'il fera mauvais temps parce que le ciel est rouge et que les nuages s'abaissent. Quand vous voyez un nuage se lever à l'ouest, vous dites qu'il va tomber des averses. Quand le vent souffle du sud, vous annoncez une chaleur torride. Comment se fait-il que, sachant si bien discerner l'aspect du ciel, vous soyez si complètement incapables de discerner les signes des temps ? À ceux qui voudraient connaître la vérité, un signe a déjà été donné; mais, à une génération hypocrite et mal intentionnée, aucun signe ne sera donné.

    Ne vous laissez pas tromper par la démonstration d'une grande érudition et d'un profond attachement aux formes de la religion. Ne vous préoccupez que de l'esprit de la vérité vivante et du pouvoir de la vraie religion. Ce n'est pas la crainte d'une religion morte qui vous sauvera, mais plutôt votre foi en une expérience vivante des réalités spirituelles du royaume. Ne vous laissez ni aveugler par les préjugés, ni paralyser par la crainte. Ne permettez pas non plus au respect des traditions de déformer votre intelligence au point que vos yeux ne voient plus et que vos oreilles n'entendent plus.

    La vraie religion n'a pas simplement pour but d'amener la paix, mais plutôt d'assurer le progrès. Il ne peut y avoir ni paix dans le coeur, ni progrès dans le mental si vous ne tombez pas de tout coeur amoureux de la vérité, des idéaux des réalités éternelles. L'alternative de la vie et de la mort est placée devant vous – d'un côté les plaisirs coupables du temps, et de l'autre les justes réalités de l'éternité. Dès maintenant, vous devriez commencer à vous délivrer de l'esclavage de la peur et du doute en entrant dans la nouvelle vie de foi et d'espérance.

    Quand des sentiments de service envers votre prochain naissent dans votre âme, ne les étouffez pas; quand des émotions d'amour envers le prochain jaillissent dans votre coeur, manifestez cette tendance affective par un ministère intelligent satisfaisant les besoins réels de votre prochain.

  • Lire la suite : Signal du Père

    1 avril 2011

    Juste pour rire, c'est poisson d'avril !

    Il y a une joie inhérente à l'existence des êtres doués de libre arbitre, indépendamment de toutes les influences extérieures; et ils ont raison, bien qu'ils rencontrent de grandes difficultés à inculquer cette vérité au mental des êtres humains primitifs. Les personnalités spirituelles supérieures et les anges répondent plus rapidement à ces efforts éducatifs.

    Un musulman décédé est arrivé au ciel. Il est très excité, car toute sa vie il attendait le moment de rencontrer Mohamed. Il arrive au portail du ciel et il y rencontre un être humain avec une barbe.
    - Mohamed ? Demande-t-il.
    - « Non, moi c'est Saint Pierre, Mohamed est plus haut ». Et il désigne une échelle qui file vers les nuages.

    Ravi que Mohamed soit plus haut que Pierre, l'être humain gravit cette échelle a grandes enjambées. Il rencontre un autre être humain avec une barbe.
    - Mohamed ? Demande-il plein d'espoir.
    - « Non mon fils, je suis Jésus, et Mohamed est plus haut. »

    Mohamed plus haut que Jésus, l'être humain n'en revient pas. Il grimpe, grimpe. À nouveau il tombe sur un être humain barbu et répète sa question :
    - Mohamed ?
    - « Non, je suis Moïse, Mohamed est plus haut. »

    A bout de force mais son coeur rempli de joie, il continue à grimper l'échelle et voit a nouveau un être humain barbu.
    - Mohamed ? Lâche-t-il en haletant.
    - « Non mon fils, je suis Dieu. Mais tu as l'air épuisé... Veux-tu un café ? »
    - Volontiers.
    Dieu se retourne, frappe dans ses mains et dit : - « Mohamed, deux cafés ! »

  • Lire la suite : L'Humour

    31 mars 2011

    La vraie religion de l'Esprit

    Jusqu'à ce que les races deviennent très intelligentes et plus complètement civilisées, on verra subsister beaucoup de ces cérémonies enfantines et superstitieuses, si caractéristiques des pratiques religieuses évolutionnaires des peuples primitifs et arriérés.

    Jusqu'à ce que la race humaine atteigne le niveau d'une reconnaissance plus élevée et plus générale des réalités de l'expérience spirituelle, un grand nombre d'hommes et de femmes continueront à faire montre d'une préférence personnelle pour les religions d'autorité n'exigeant qu'un assentiment intellectuel, plutôt que pour la religion de l'esprit, qui implique une participation active du mental et de l'âme à l'aventure de la foi consistant à être aux prises avec les rigoureuses réalités de l'expérience humaine progressive.

    L'acceptation des religions traditionnelles d'autorité offre un exutoire facile au besoin qu'ont les êtres humains de satisfaire les ardents désirs de leur nature spirituelle. Les religions d'autorité, bien assises, cristallisées et établies, fournissent un refuge tout prêt où l'âme humaine désaxée et bouleversée peut se réfugier quand elle est assaillie de craintes et tourmentée d'incertitudes. Comme prix à payer pour les satisfactions et les assurances qu'elle donne, une telle religion n'exige de ses dévots qu'un assentiment passif et purement intellectuel.

    On verra encore longtemps vivre sur terre ces individus timides, craintifs et hésitants qui préfèreront obtenir ainsi leurs consolations religieuses, même si, en liant leur sort à celui des religions d'autorité, ils compromettent la souveraineté de la personnalité, avilissent la dignité du respect de soi et renoncent complètement au droit de participer à la plus passionnante et inspirante de toutes les expériences humaines possibles : la recherche personnelle de la vérité, la joie grisante d'affronter les périls de la découverte intellectuelle, la résolution d'explorer les réalités de l'expérience religieuse personnelle, la satisfaction suprême de faire l'expérience du triomphe personnel dans la réalisation effective de la victoire de la foi spirituelle sur les doutes intellectuels. Une telle victoire est loyalement remportée dans l'aventure suprême de toute existence humaine : l'être humain cherchant Dieu pour lui-même et en tant que lui-même, et qui le trouve.

    La religion de l'esprit signifie effort, lutte, conflit, foi, détermination, amour, loyauté et progrès. La religion du mental – la théologie d'autorité – n'exige de ses croyants officiels que peu ou aucun de ces efforts. La tradition est un refuge sûr et un sentier facile pour les âmes craintives et sans enthousiasme qui évitent instinctivement les luttes spirituelles et les incertitudes mentales accompagnant les aventures audacieuses. Les êtres humains de foi voyagent en haute mer, sur les océans des vérités inexplorées, à la recherche des rivages lointains des réalités spirituelles susceptibles d'être découvertes par le mental humain progressif et expérimentées par l'âme humaine en évolution.

    Les chefs religieux ont mis en formules les diverses doctrines de leurs maitres traditionnels et des prophètes d'autrefois en un système établi de credo intellectuels, en une religion d'autorité. L'attrait de ces religions s'exerce surtout sur le mental. Nous sommes maintenant entrer dans un conflit implacable avec cette religion, car nous allons bientôt commencer à proclamer audacieusement une nouvelle religion – une religion qui n'en est pas une au sens actuellement attribué à ce mot – une religion qui fait principalement appel à l'esprit divin de notre Père habitant le mental de l'être humain; une religion qui tirera son autorité des fruits de son acceptation, et ces fruits apparaîtront avec certitude dans l'expérience personnelle de tous ceux qui croiront réellement et sincèrement aux vérités de cette communion spirituelle supérieure.

    Qui d'entre vous préfèrerait prendre ce chemin facile du conformisme à une religion établie et fossilisée, comme celle que défendent les chefs de religions, plutôt que de subir les difficultés et les persécutions accompagnant la mission consistant à proclamer une meilleure voie de libération pour les êtres humains, tout en ayant la satisfaction de découvrir, pour vous-mêmes, les beautés des réalités d'une expérience vivante et personnelle des vérités éternelles et des grandeurs suprêmes de la fraternité spirituelle – la Volonté de Dieu ? Êtes-vous craintifs, mous et douillets ? Avez-vous peur de confier votre avenir aux mains du Dieu de vérité dont vous êtes les fils ? Vous méfiez-vous du Père, dont vous êtes les enfants ? Allez-vous reprendre le sentier facile de la certitude et de la fixité intellectuelle de la religion d'autorité traditionnelle, ou allez-vous vous cuirasser pour avancer avec le Maitre Fils dans l'avenir incertain et trouble où nous proclamerons les vérités nouvelles de la religion de l'esprit, la fraternité spirituelle dans le coeur des êtres humains ?

    Allez seul avec le Père et, là, trouvez la réponse non sentimentale à cette question. Quand vous aurez découvert la véritable et sincère attitude de votre âme, donnez franchement et audacieusement votre réponse à notre Père et dont la vie infinie d'amour est l'esprit même de la religion que nous proclamons.

    Priez le Père de transformer vos émotions mentales et corporelles en loyautés mentales supérieures et en expériences spirituelles plus satisfaisantes.

    Vous avez émergé parmi vos compagnons qui ont choisi de se satisfaire d'une religion mentale, qui désirent ardemment la sécurité et préfèrent le conformisme. Vous avez choisi d'échanger vos sentiments de certitude basée sur l'autorité contre les assurances de l'esprit de la foi aventureuse et progressive. Vous avez osé protester contre l'épuisante servitude d'une religion institutionnalisée et rejeter l'autorité des traditions écrites actuellement considérées comme la parole de Dieu. Il est exact que notre Père a parlé par la bouche de Moïse, d'Élie, d'Isaïe, d'Amos et d'Osée, mais il n'a pas cessé d'apporter des paroles de vérité au monde après que ces prophètes de jadis eurent terminé leurs proclamations. Notre Père ne fait pas acception de races ni de générations en octroyant la parole de vérité à une époque et en la refusant à la suivante. Ne commettez pas la folie d'appeler divin ce qui est purement humain, et ne manquez pas de discerner les paroles de vérité, même si elles ne proviennent pas des oracles traditionnels d'une prétendue inspiration.

    Vous avez été appelés à naître à nouveau, à naître de l'esprit. Vous avez été sortis des ténèbres de l'autorité et de la léthargie de la tradition pour vous faire entrer dans la lumière transcendante où vous réaliserez la possibilité de faire par vous-mêmes la plus grande découverte possible pour l'âme humaine – l'expérience divine de trouver Dieu pour vous-mêmes, en vous-mêmes et par vous-mêmes, et d'accomplir tout cela comme un fait de votre expérience personnelle. Et, ainsi, puissiez-vous passer de la mort à la vie, de l'autorité de la tradition à l'expérience de connaître Dieu. Vous passerez, ainsi, des ténèbres à la lumière, d'une foi raciale héritée à une foi personnelle acquise par une expérience effective. Cela vous fera progresser d'une théologie du mental transmise par vos ancêtres à une véritable religion de l'esprit édifiée dans votre âme comme un don éternel.

    Votre religion était une simple croyance intellectuelle à une autorité traditionnelle; elle deviendra l'expérience effective de cette foi vivante capable de saisir la réalité de Dieu et de tout ce qui se rapporte à l'esprit divin du Père. La religion du mental vous attache irrémédiablement au passé. La religion de l'esprit consiste en une révélation progressive et vous appelle en permanence à des accomplissements plus élevés et plus saints dans les idéaux spirituels et les réalités éternelles.

    La religion d'autorité peut communiquer, dans l'immédiat, le sentiment d'une sécurité assurée, mais le prix que vous payez, pour cette satisfaction temporaire, est la perte de votre liberté spirituelle et religieuse. Comme prix d'entrée dans la fraternité spirituelle, notre Père ne vous demande pas de vous forcer à croire à des choses spirituellement répugnantes, impies et mensongères. On n'exige pas que vous outragiez vos propres sentiments de miséricorde, de justice et de vérité en vous soumettant à un système désuet de formalités et de cérémonies religieuses. La religion de l'esprit vous laisse perpétuellement libres de suivre la vérité, où que vous emmènent les directives de l'esprit. Et qui peut juger – cet esprit pourrait peut-être communiquer à cette génération quelque chose que les précédentes ont refusé d'entendre ?

    Honte à ces faux éducateurs religieux qui voudraient ramener les âmes assoiffées dans l'obscur et lointain passé pour les y abandonner ! Ces personnes infortunées sont alors condamnées à s'effrayer de toute nouvelle découverte et à être décontenancées par chaque nouvelle révélation de la vérité. Le prophète qui a dit : “ Celui dont le mental est fixé sur Dieu sera gardé dans une paix parfaite ” n'était pas un simple croyant intellectuel à une théologie d'autorité. Cet humain connaissant la vérité avait découvert Dieu; il ne se bornait pas à parler de Dieu.

    Je vous recommande de perdre l'habitude de toujours citer les prophètes de jadis et de louer les héros d'Israël. Au lieu de cela, aspirez à devenir des prophètes vivants du Très-Haut et des héros spirituels du royaume qui vient. Il est peut-être bon d'honorer les chefs du passé qui connaissaient Dieu, mais pourquoi, en faisant cela, sacrifieriez-vous l'expérience suprême de l'existence humaine : trouver Dieu pour vous-mêmes et le connaître dans votre propre âme ?

    Chaque race de l'humanité a son point de vue mental particulier sur l'existence humaine; la religion du mental doit donc toujours s'harmoniser avec ces divers points de vue raciaux. Les religions d'autorité ne parviendront jamais à s'unifier. C'est seulement par et à travers le don supérieur de la religion de l'esprit que l'unité des êtres humains et la fraternité des mortels peuvent être réalisées. Le mental peut différer d'une race à l'autre, mais toute l'humanité est habitée par le même esprit éternel et divin. L'espoir d'une fraternité des êtres humains ne peut se réaliser que si, et dans la mesure où, les religions d'autorité mentales divergentes se laissent imprégner et dominer par la religion unifiante et ennoblissante de l'esprit – la religion de l'expérience spirituelle personnelle.

    Les religions d'autorité ne peuvent donc que diviser les êtres humains et dresser les consciences les unes contre les autres. La religion de l'esprit attirera progressivement les êtres humains les uns vers les autres et provoquera une sympathie compréhensive entre eux. Les religions d'autorité exigent des êtres humains une croyance uniforme, chose impossible à réaliser dans le présent du monde. La religion de l'esprit n'exige qu'une unité d'expérience – une destinée uniforme – tenant entièrement compte de la diversité des croyances. La religion de l'esprit ne demande que l'uniformité de clairvoyance, et non l'uniformité de point de vue et de conception. La religion de l'esprit ne requiert pas l'uniformité des vues intellectuelles, mais seulement l'unité du sentiment spirituel. Les religions d'autorité se cristallisent en credo inertes. La religion de l'esprit devient la joie et la liberté croissantes dues à l'ennoblissement par des actes de service plein d'amour et des soins miséricordieux.

    Mais veillez à ce qu'aucun de vous ne considère avec dédain les enfants d'Abraham parce qu'ils ont été amenés à vivre ces mauvais jours de tradition stérile. Nos ancêtres s'étaient adonnés à la recherche opiniâtre et passionnée de Dieu; ils le trouvèrent et le connurent mieux qu'aucune autre race entière ne le fit depuis l'époque d'Adam, qui connaissait beaucoup de ces choses, car il était lui-même un Fils de Dieu. Notre Père n'a pas manqué de remarquer la longue et infatigable lutte d'Israël, depuis l'époque de Moïse, pour trouver Dieu et le connaître. Des générations de Juifs se sont épuisées sans cesser de peiner, de suer, d'ahaner, de gémir, d'oeuvrer et de supporter les souffrances, et d'éprouver les chagrins d'un peuple méconnu et méprisé, tout cela afin de pouvoir s'approcher un peu plus de la découverte de la vérité au sujet de Dieu. Depuis l'époque de Moïse jusqu'à celle d'Amos et d'Osée, et malgré tous les échecs et les défaillances d'Israël, nos pères ont progressivement révélé au monde une image toujours plus claire et plus véridique du Dieu éternel. Le chemin fut ainsi préparé pour la révélation encore plus grande du Père, révélation à laquelle vous avez été appelés à participer.

    N'oubliez jamais que la seule aventure plus satisfaisante et plus passionnante que la tentative de découvrir la volonté du Dieu vivant, c'est l'expérience suprême de tâcher honnêtement de faire cette volonté divine. Rappelez-vous toujours que, dans toute occupation terrestre, on peut faire la Volonté de Dieu. Il n'y a pas des métiers saints et des métiers laïques. Toutes choses sont sacrées dans la vie de ceux qui sont guidés par l'esprit, c'est-à-dire subordonnés à la vérité, ennoblis par l'amour, dominés par la miséricorde et tempérés par l'équité – par la justice. L'esprit, que notre Père et Son Fils ont envoyé depuis 2000 ans dans le monde, n'est pas seulement l'Esprit de Vérité, mais aussi l'esprit de beauté idéaliste.

    Il faut cesser de rechercher la parole de Dieu uniquement dans les pages des vieux récits de théologie faisant autorité. Quiconque est né de l'esprit de Dieu discernera désormais la parole de Dieu, indépendamment de son origine apparente. Il ne faut pas minimiser la vérité divine parce qu'elle vous est parvenue par un canal apparemment humain. Beaucoup de vos frères acceptent mentalement la théorie de Dieu tout en ne parvenant pas spirituellement à réaliser sa présence. C'est précisément pourquoi il vous a été si souvent enseigné que la meilleure manière de réaliser la fraternité spirituelle consiste à acquérir l'attitude spirituelle d'un enfant sincère. Ce n'est pas le manque de maturité mentale d'un enfant que je vous recommande, mais bien la simplicité spirituelle d'un petit qui croit facilement et qui a pleine confiance. Il est moins important pour vous de connaître le fait de l'existence de Dieu que d'acquérir une aptitude croissante à sentir la présence de Dieu.

    Une fois que vous aurez commencé à découvrir Dieu dans votre âme, vous ne tarderez pas à le découvrir dans l'âme des autres êtres humains, et finalement dans toutes les créatures et créations d'un puissant univers. Mais quelle chance a le Père d'apparaître, en tant que Dieu des allégeances suprêmes et des idéaux divins, dans les âmes d'êtres humains qui ne consacrent que peu ou pas de temps à la contemplation réfléchie de ces réalités éternelles ? Bien que le mental ne soit pas le siège de la nature spirituelle, il est, en vérité, la porte qui y conduit.

    Mais ne commettez pas l'erreur d'essayer de prouver à autrui que vous avez trouvé Dieu; vous ne pouvez en apporter consciemment la preuve valable. Toutefois, il existe deux démonstrations puissantes et positives du fait que vous connaissez Dieu :

    - L'apparition des fruits de l'esprit de Dieu dans votre vie quotidienne ordinaire (l'amour, la joie, la paix, l'indulgence, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur et la tempérance); faites aux êtres humains tout ce que vous croyez que Jésus leur aurait fait. Soyez aussi prudents que des serpents et aussi inoffensifs que des colombes.
    - Le fait que tout votre plan de vie apporte la preuve positive que vous avez risqué sans réserve tout ce que vous êtes et tout ce que vous possédez dans l'aventure de la survie après la mort, en poursuivant l'espoir de trouver le Dieu de l'éternité après avoir eu un avant-goût de sa présence dans le temps.

    Maintenant, ne vous y trompez pas, notre Père répondra toujours à la plus faible lueur de foi. Il prend note des émotions physiques et superstitieuses de l'être humain primitif. Et, avec ces âmes honnêtes mais craintives, dont la foi est si faible qu'elle ne représente guère plus qu'un conformisme intellectuel à une attitude passive d'assentiment aux religions d'autorité, le Père est toujours vigilant pour honorer et soutenir même ces faibles tentatives pour l'atteindre. Mais pour vous, qui avez été tirés des ténèbres et appelés dans la lumière, on s'attend que vous croyiez de tout coeur; votre foi dominera les attitudes conjuguées du corps, du mental et de l'esprit. Vous êtes la lumière et le sel de la Terre, et pour vous la religion ne deviendra pas un abri théologique où vous pourriez fuir dans la peur d'affronter les rudes réalités du progrès spirituel et de l'aventure idéaliste. Votre religion deviendra plutôt le fait de l'expérience réelle témoignant que Dieu vous a trouvés, idéalisés, ennoblis et spiritualisés, et que vous vous êtes enrôlés dans l'aventure éternelle de trouver le Dieu qui vous a lui-même ainsi trouvés et pris pour fils.

    “ Mettons-nous en route. ”

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    30 mars 2011

    Bien construire les fondements

    Pour la croissance d'un noble caractère imprégné de dons spirituels, pour produire les fruits de l'esprit, il faut que vous soyez né de l'esprit.

    C'est l'esprit qui doit vous enseigner et vous diriger si vous voulez vivre une vie de plénitude spirituelle parmi vos compagnons.

    Mais ne commettez pas l'erreur du stupide charpentier qui gaspille un temps précieux à équarrir, mesurer et raboter une pièce de bois rongée par les vers et intérieurement pourrie; ensuite, quand il a consacré tout son travail à cette poutre pourrie, il faut qu'il la rejette comme inutilisable pour les fondations du bâtiment qu'il voulait construire et qui doit résister aux assauts du temps et des orages.

    Chaque être humain doit s'assurer que les fondements intellectuels et moraux de son caractère sont assez solides pour soutenir la superstructure de sa nature spirituelle qui grandit et s'ennoblit, et qui est appelée à transformer le mental humain, puis, en association avec ce mental recréé, devra procéder à l'évolution de l'âme, dont la destinée est immortelle.

    Votre nature spirituelle – l'âme de création conjointe – est un germe vivant, mais le mental et la morale de l'individu sont le sol d'où doivent surgir ces manifestations supérieures du développement humain et de la destinée divine. Le sol de l'âme évoluante est humain et matériel, mais la destinée de cette créature mixte de mental et d'esprit est spirituelle et divine.

    La beauté triomphe toujours de la laideur dans le coeur des êtres humains éclairés par l'amour de la vérité. Il est un puissant pouvoir d'élimination dans une affection spirituelle nouvelle et sincère. Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais triomphe plutôt du mal par le bien.

    Une ambition énergique, un jugement intelligent et une sagesse mûrie sont les facteurs essentiels du succès matériel. Les qualités de chef dépendent de l'aptitude naturelle, de la discrétion, de la puissance volitive et de la détermination. La destinée spirituelle dépend de la foi, de l'amour et de la dévotion à la vérité – faim et soif de droiture – le désir profond de trouver Dieu et d'être semblable à lui.

    Ne vous laissez pas décourager par la découverte que vous êtes humains. La nature humaine peut tendre vers le mal, mais n'est pas naturellement pécheresse. Ne soyez pas abattus si vous n'arrivez pas à oublier complètement certaines de vos expériences regrettables. Les fautes que vous ne parvenez pas à oublier dans le temps seront oubliées dans l'éternité. Allégez les fardeaux de votre âme en vous faisant rapidement une conception de votre destinée à longue échéance, de l'expansion de votre carrière dans l'univers.

    Ne commettez pas la faute d'estimer la valeur d'une âme d'après les imperfections du mental ou les appétits du corps. Ne jugez pas une âme et n'évaluez pas sa destinée sur la base d'un seul épisode humain malheureux. Votre destinée spirituelle n'est conditionnée que par vos aspirations et vos desseins spirituels.

    La religion est l'expérience exclusivement spirituelle de l'immortelle âme évoluante de l'être humain qui connaît Dieu; mais le pouvoir moral et l'énergie spirituelle sont des forces puissantes que l'on peut utiliser pour traiter des questions sociales difficiles et pour résoudre des problèmes économiques complexes. Ces dons moraux et spirituels donnent plus de richesse et de sens à tous les niveaux de la vie humaine.

    Si vous apprenez à n'aimer que ceux qui vous aiment, vous êtes destinés à vivre une vie étroite et médiocre. Effectivement, il est possible que l'amour humain soit réciproque, mais l'amour divin se répand vers l'extérieur dans toutes ses recherches de satisfaction. Moins il y a d'amour dans la nature d'une créature, plus cette créature a besoin d'être aimée et plus l'amour divin cherche à satisfaire ce besoin. L'amour n'est jamais égoïste et l'on ne peut l'effuser sur soi-même. L'amour divin ne peut être contenu en lui-même; il lui faut s'effuser généreusement.

    Les croyants à la fraternité spirituelle doivent posséder une foi implicite, croire de toute leur âme au triomphe certain de la droiture. Les bâtisseurs de la fraternité spirituelle doivent être convaincus que la bonne nouvelle de la survie éternelle est vraie. Les croyants doivent apprendre à se mettre de plus en plus à l'écart de la vie fiévreuse – à échapper aux harcèlements de l'existence matérielle – tout en rafraîchissant l'âme, en inspirant le mental et en renouvelant l'esprit par la communion dans l'adoration.

    Les individus qui connaissent Dieu ne se laissent ni décourager par les malheurs ni abattre par les déceptions. Les croyants sont immunisés contre la dépression qui suit les bouleversements purement matériels; quiconque mène une vie spirituelle n'est pas troublé par les épisodes du monde matériel. Les candidats à la vie éternelle pratiquent une technique vivifiante et constructive pour faire face à toutes les vicissitudes et tracas de la vie physique. Jour après jour le, croyant sincère éprouve plus de facilité à faire la chose juste.

    La vie spirituelle accroît puissamment le véritable respect de soi, mais il ne faut pas confondre respect de soi et admiration de soi. Le respect de soi se coordonne toujours avec l'amour et le service d'autrui. Le respect de soi ne peut dépasser l'amour que l'on éprouve pour son prochain; l'un est la mesure de la capacité de l'autre.

    À mesure que les jours passent, tout vrai croyant devient plus habile à entraîner ses compagnons dans l'amour de la vérité éternelle. Avez-vous aujourd'hui plus de ressources qu'hier pour révéler la bonté à l'humanité ? Pouvez-vous mieux recommander la droiture cette année que l'année dernière ? Votre technique pour conduire les âmes affamées dans le royaume spirituel, devient-elle, de plus en plus, un art ?

    Vos idéaux sont-ils suffisamment élevés pour garantir votre salut éternel et, en même temps vos idées sont-elles assez pratiques pour faire de vous un citoyen utile dans sa fonction terrestre en association avec ses compagnons mortels ? En esprit, votre citoyenneté est dans le ciel; dans la chair, vous êtes encore citoyens des royaumes de la Terre. Rendez à César les choses qui sont matérielles et à Dieu celles qui sont spirituelles.

    La mesure de la capacité spirituelle de l'âme en évolution est votre foi dans la vérité et votre amour pour les êtres humains; mais la mesure de votre force de caractère humaine est votre aptitude à résister à l'emprise des rancunes et à ne pas broyer du noir à l'occasion d'un profond chagrin. La défaite est le véritable miroir dans lequel vous pouvez examiner sincèrement votre moi réel.

    À mesure que croissent les années et que vous devenez plus expérimentés dans les affaires du royaume spirituel, acquérez-vous plus de tact dans vos rapports avec des mortels importuns et plus de tolérance dans votre vie avec des collaborateurs entêtés ? Le tact est le point d'appui des leviers sociaux et la tolérance est la marque d'une grande âme. Si vous possédez ces dons rares et attachants, vous deviendrez progressivement plus alertes et habiles dans vos efforts méritoires pour éviter tous les malentendus sociaux inutiles. De telles âmes sages sont capables d'échapper à bon nombre de difficultés qui seront inévitablement le lot de tous ceux qui souffrent d'un manque d'adaptation émotionnelle, ceux qui refusent de grandir et ceux qui n'acceptent pas de vieillir avec élégance.

    Evitez la malhonnêteté et l'injustice dans vos efforts pour prêcher la vérité et proclamer l'évangile de la bonne nouvelle. Ne recherchez pas une reconnaissance injustifiée et ne sollicitez pas une sympathie imméritée. Aimez, recevez libéralement les bienfaits de source humaine et divine indépendamment de vos mérites, et aimez libéralement en retour. Mais, dans toutes les autres choses qui concernent les honneurs et l'adulation, recherchez seulement ce qui vous appartient en toute honnêteté.

    Le mortel conscient de Dieu est certain d'être sauvé; il ne craint pas la vie; il est loyal et conséquent. Il sait comment supporter courageusement les souffrances inévitables et ne se plaint pas quand il doit affronter des épreuves inéluctables.

    Le vrai croyant ne se lasse pas de bien faire, simplement parce qu'il est contrecarré. Les difficultés fouettent l'ardeur des amants de la vérité et les obstacles ne font que mettre au défi les efforts des intrépides bâtisseurs du royaume.

  • Lire la suite : Être en Marche

    29 mars 2011

    Que dois-je faire pour être sauvé ?

    Maitre, que devons-nous répondre lorsqu'une personne nous demande : “ Que dois-je faire pour être sauvé ? ”

    Quand des hommes et des femmes vous demanderont ce qu'il faut faire pour être sauvés, vous répondrez : « Croyez à cette bonne nouvelle de la fraternité de Dieu, acceptez le pardon divin. Reconnaissez, par la foi, l'esprit intérieur de Dieu dont l'acceptation vous rend fils ou fille de Dieu. »

    N'avez-vous pas lu dans les Écritures les passages disant : “ Ma justice et ma force résident dans le Seigneur. ” Et aussi ceux où le Père dit : “ Ma justice est proche, mon salut est manifesté et mes bras entoureront mon peuple. Mon âme se réjouira de l'amour de mon Dieu, car il m'a revêtu des vêtements du salut et m'a couvert de la tunique de sa droiture. ” N'avez-vous pas également lu que l'on appellera le Père “ le Seigneur de notre droiture. Enlevez les haillons du pharisaïsme et revêtez mon fils de la robe de la justice divine et du salut éternel. ” Il est perpétuellement vrai que “ le juste vivra par sa foi. ”

    L'entrée dans le royaume du Père est entièrement libre, mais le progrès – la croissance en grâce – est indispensable pour y rester.

    Le salut est le don du Père, et il est révélé par ses Fils. Son acceptation de votre part, par la foi, fait de vous un participant de la nature divine, un fils ou une fille de Dieu. Par la foi, vous êtes justifiés; par la foi, vous êtes sauvés; et, par cette même foi, vous avancez éternellement dans le chemin de la perfection progressive et divine. Abraham fut justifié par la foi et rendu conscient du salut par les enseignements de Melchizedek. Tout au long des âges, cette même foi a sauvé les fils des êtres humains, mais, aujourd'hui, un Fils est venu du Père pour rendre le salut plus réel et plus acceptable.

    Ce monde n'est qu'un pont. On peut le traverser, mais il ne faudrait pas songer à bâtir une demeure dessus.

  • Lire la suite : Possible Guérison

    28 mars 2011

    L'aube d'un jour nouveau est arrivé

    Vous ne trouverez plus les ténèbres au milieu de vous, car l'aube de cette nouvelle journée se traduira par le soleil jamais encore levé.

    Je ne parle pas de votre soleil mes enfants. Je parle d'une aube nouvelle qui se lève dans vos coeurs. Cette nouvelle ère est la prise de conscience qu'il existe un seul Éternel au centre de toutes choses. Cet unique Éternel sera plus que jamais votre lumière. Il sera à jamais votre réconfort. Il sera à jamais votre vie. Une fois que l'aube se lève dans vos coeurs, elle ne se couchera jamais de nouveau.

    Allez de l'avant, mes enfants, et dites-le à tous vos amis et à votre famille. Une nouvelle ère est arrivée. L'ordre ancien s'en va. La rébellion de Lucifer passe dans l'histoire. Il s'agit d'un temps de grande réjouissance et à pleurer sans retenues. Le Père de nous tous, a entendu vos cris. Levez-vous, mes enfants. Quittez vos genoux et ne pleurez plus, car une aube nouvelle se lève dans vos coeurs. Allez-vous aider vos frères et soeurs à voir qu'une nouvelle aube se lève dans leur coeur ?

    Les temps dans lesquels vous vivez ne devront jamais se répéter une nouvelle fois. Vous êtes témoins de l'histoire en marche. Vous êtes témoins d'une planète longtemps plongée dans une obscurité, émergeant dans la lumière et l'amour du Père Infini.

    Mon enfant et tous mes chers enfants, soyez consolés et trouvez la paix, car l'espoir est arrivé. L'espoir est arrivé pour ne plus jamais s'enfuir une fois de plus. Sachez que vous êtes toujours dans mon coeur, et que je suis ici, toujours. Je suis la Voix du Père, poussant des cris.

    Faites aux autres ce que vous aimeriez que l'on vous fasse.

  • Lire la suite : Comme un Phare

    27 mars 2011

    La pratique du silence

    Ne sous-estimez pas le pouvoir de transformation de la pratique du Silence.

    Vous avez dès à présent remarqué comment votre façon de voir les choses a progressivement changé. Vous avez remarqué comment votre décision de vivre la Volonté du Père est devenue plus réelle. La pratique du Silence est la prière la plus puissante, celle où vous ne demandez rien, mais où précisément vous recevez tout.

    Au moment où vous progressez spirituellement, tous les humains peuvent tirer avantage de cette ressource, qui a été mise gracieusement à la disposition par le Père. Beaucoup des problèmes de ce monde disparaîtraient presque immédiatement si la majorité de la population commençait à pratiquer le Silence avec l'intention de découvrir Dieu en eux.

    Petit à petit, tous commenceraient à réaliser que les solutions aux gros problèmes qui à présent semblent presque impossible à être résolus, dépendent en réalité de notre capacité de vivre conformément à la Volonté de notre Père. Quel conflit entre les nations pourrait résister à la montée de l'amour fraternel entre les peuples ? Quelle revanche sur les atrocités du passé pourrait être sensée face à la puissance du pardon ? Comment la faim et la pauvreté pourraient-elles lutter contre le désir des êtres humains de ne laisser souffrir aucun de leurs compagnons ?

    Les grands changements dont ce monde a besoin ne viendront pas des gouvernements, des lois ou de ceux peu nombreux que vous appelez dirigeants. Le changement devrait d'abord se faire dans le coeur de chaque être humain. Alors seulement une véritable transformation se fera, une véritable unité de finalité deviendra réalité, et cela seulement résultera dans le magnifique succès d'établir le véritable gouvernement de notre Père sur cette sphère – la fraternité spirituelle parmi vous.

    Dieu bénit les pacificateurs !

  • Lire la suite : Le Grand Secret

    * Ne reste pas seulement spectateur ! Distribue ces messages à tes amis ! Aie foi dans le processus ! Toutes choses concourent à la gloire de Dieu et au salut des êtres humains. Ceci représente mes efforts pour présenter la relation entre le Dieu vivant et les enfants du temps. Et, maintenant que tout a été dit et accompli, je ne peux rien faire de plus utile que de répéter que Dieu est notre Père dans l'univers, et que nous sommes tous ses enfants planétaires. Je vous offre mon assistance pour aider à sauver notre monde et pour faire progresser la carrière de mon âme.







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