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Patienter encore, cette pensée va donner ses fruits – 23 septembre - 10 octobre



Quiconque veut recevoir miséricorde doit montrer de la miséricorde; ne jugez point afin de n'être pas jugés. C'est avec l'esprit dont vous jugez autrui que vous serez également jugés. La miséricorde n'abroge pas entièrement l'équité universelle. À la fin, il s'avèrera que quiconque ferme son oreille au cri du pauvre criera à l'aide un jour à son tour, et nul ne l'entendra. La sincérité d'une prière, quelle qu'elle soit, est l'assurance qu'elle sera entendue. La sagesse spirituelle et la compatibilité universelle d'une demande déterminent le moment, le mode et le degré de la réponse. Un père avisé ne répond pas à la lettre aux sottes prières de ses enfants ignorants et inexpérimentés, bien qu'en formulant des demandes absurdes, ces enfants puissent éprouver beaucoup de plaisir et réellement satisfaire leur âme.

172 – Les caractéristiques masculines et féminines, uniques en leur genre, lorsqu'elles s'équilibrent, assurent l'autonomie dans le cadre d'une plus vaste expérience de la famille, l'esprit de coopération étant à la base de cette expérience.
Extrait du livre : "La Fraternité des Hommes, une nouvelle civilisation"


10 octobre 2011

Les droits de l'Homme

La nature ne confère aucun droit à l'être humain. Elle ne lui donne que la vie et un monde où la vivre.

La nature ne lui assure même pas le droit de rester vivant, comme on peut s'en rendre compte en imaginant ce qui se passerait probablement si un être humain sans armes rencontrait face à face un tigre affamé dans une forêt vierge. Le don primordial que la société fait aux êtres humains est la sécurité.

La société a graduellement affirmé ses droits qui, à l'heure présente, sont les suivants :
  • 1. L'assurance d'un approvisionnement en vivres.
  • 2. La défense militaire – la sécurité par l'état de préparation.
  • 3. La sauvegarde de la paix interne – la prévention contre les violences personnelles et les désordres sociaux.
  • 4. Le contrôle sexuel – le mariage, l'institution de la famille.
  • 5. La propriété – le droit de posséder.
  • 6. L'encouragement de l'émulation individuelle et collective.
  • 7. La prise de dispositions pour éduquer et former la jeunesse.
  • 8. L'aménagement des échanges et du commerce – le développement industriel.
  • 9. L'amélioration de la condition et de la rémunération des travailleurs.
  • 10. La garantie de la liberté des pratiques religieuses afin que toutes les autres activités sociales puissent être exaltées en devenant spirituellement motivées.
Quand des droits sont si anciens que l'on ne peut connaître leur origine, ils sont souvent appelés droits naturels. Cependant, les droits humains ne sont pas réellement naturels; ils sont entièrement sociaux. Ils sont relatifs et toujours changeants, et ne représentent rien de plus que les règles du jeu – une mise au point reconnue des rapports qui régissent les phénomènes toujours changeants de la concurrence humaine.

Ce que l'on peut considérer comme un droit à une époque donnée ne l'est plus à une autre. La survie d'un grand nombre de déficients et de dégénérés n'est pas due à leur droit naturel d'encombrer la civilisation du XXIe siècle, mais simplement au fait que la société de l'époque, les moeurs, l'ont ainsi décrété.

L'Europe du Moyen Age reconnaissait peu de droits humains. Chaque être humain appartenait alors à quelqu'un d'autre, et les droits n'étaient que des privilèges ou des faveurs accordés par l'État ou l'Église. La révolte contre cette erreur fut également une erreur parce qu'elle fit croire que tous les êtres humains naissent égaux.

Les êtres humains faibles et inférieurs ont toujours lutté pour avoir des droits égaux; ils ont toujours insisté pour que l'État oblige ceux qui sont forts et supérieurs à subvenir à leurs besoins et à compenser encore autrement les insuffisances qui sont trop souvent le résultat naturel de leur propre indifférence et de leur indolence.

Mais cet idéal d'égalité est né de la civilisation; il ne se trouve pas dans la nature. Même la culture démontre de manière probante l'inégalité naturelle des êtres humains en faisant ressortir leurs capacités inégales à l'assimiler. La réalisation soudaine et non évolutive d'une prétendue égalité naturelle ferait rapidement rétrograder les êtres humains civilisés aux grossiers usages et coutumes des époques primitives. La société ne peut offrir des droits égaux à tous, mais elle peut promettre d'administrer loyalement et équitablement les droits variables de chacun. La société a la responsabilité et le devoir de fournir aux enfants de la nature une occasion équitable et paisible de pourvoir à leurs besoins, de participer à la reproduction et de jouir en même temps de certaines satisfactions égoïstes, la somme de ces trois facteurs constituant le bonheur humain.

  • Lire la suite : Loi d'Amour

    9 octobre 2011

    Le caractère de l'État

    Le seul caractère sacré de tout gouvernement humain est la division de l'État en trois domaines, ceux des fonctions exécutive, législative et judiciaire.

    L'univers est administré selon un tel plan qui sépare les fonctions et l'autorité. À part ce divin concept de réglementation sociale ou de gouvernement civil efficace, peu importe la forme d'État qu'un peuple se choisisse, pourvu que la citoyenneté progresse toujours vers le but d'un meilleur contrôle de soi-même et de services sociaux accrus. L'acuité intellectuelle, la sagesse économique, l'intelligence sociale et le courage moral d'un peuple se reflètent fidèlement dans l'aspect de l'État.

    L'évolution de l'État entraine une progression de niveau en niveau comme suit :
    • 1. La création d'un gouvernement triple ayant des départements exécutifs, législatifs et judiciaires.
    • 2. La liberté pour des citoyens d'exercer des activités sociales, politiques et religieuses.
    • 3. L'abolition de toutes les formes d'esclavage et de servitude humaine.
    • 4. La capacité des citoyens à réglementer l'établissement des impôts.
    • 5. L'instauration d'une éducation universelle – l'instruction depuis le berceau jusqu'à la tombe.
    • 6. L'ajustement approprié entre les autorités locales et le gouvernement national.
    • 7. L'encouragement de la science et la victoire sur la maladie.
    • 8. La juste récognition de l'égalité des sexes et la fonction coordonnée des hommes et des femmes, au foyer, à l'école et à l'église, avec des services féminins spécialisés dans l'industrie et le gouvernement.
    • 9. L'élimination de l'esclavage des corvées par l'invention de machines, et la maitrise subséquente de l'âge mécanique.
    • 10. La victoire sur les dialectes – le triomphe d'un langage universel.
    • 11. La fin des guerres – l'arbitrage international des différends raciaux et nationaux par des cours continentales de nations, coiffées par un tribunal planétaire suprême recruté automatiquement parmi les chefs des cours continentales arrivant périodiquement à la retraite. Les décisions des tribunaux continentaux sont exécutoires; le rôle du tribunal mondial est consultatif – moral.
    • 12. La tendance, dans le monde entier, à rechercher la sagesse – l'exaltation de la philosophie. L'évolution d'une religion mondiale laissant présager l'entrée de la planète dans les phases primitives d'ancrage dans la lumière et la vie.
    Telles sont les conditions préalables d'un gouvernement de progrès et les marques distinctives d'un État idéal. La Terre est loin de la réalisation de ces idéaux élevés, mais les groupes civilisés ont fait leurs débuts – l'humanité est en marche vers des destinées évolutionnaires plus hautes.

    8 octobre 2011

    L'éducation

    Un État durable est fondé sur la culture, dominé par des idéaux et motivé par le service.

    Le but de l'éducation devrait consister à acquérir de l'habileté, rechercher la sagesse, réaliser son individualité et atteindre les valeurs spirituelles.

    Dans l'État idéal, l'éducation continue tout au long de la vie, et la philosophie devient parfois la principale visée de ses citoyens. Les membres d'un tel État démocratique recherchent la sagesse pour accroitre leur clairvoyance concernant le sens des relations humaines, les significations de la réalité, la noblesse des valeurs, les buts de la vie et les gloires de la destinée cosmique.

    Les êtres humains devraient avoir la vision d'une société culturelle nouvelle et supérieure. L'éducation fera un bond et atteindra de nouveaux niveaux de valeur lors de la disparition du système économique purement basé sur la recherche du profit. L'éducation a été trop longtemps régionaliste et militariste, exaltant l'ego et cherchant le succès personnel; il faut qu'elle devienne finalement mondiale et idéaliste, permettant aux individus de s'épanouir et de saisir le point de vue cosmique.

    L'éducation est récemment sortie de l'emprise du clergé pour passer sous celle des êtres humains de loi et des êtres humains d'affaires. En fin de compte, elle devra être confiée aux philosophes et aux savants. Il faut que les éducateurs soient des êtres libres, de vrais meneurs d'êtres humains, afin que la philosophie, la recherche de la sagesse, puisse devenir la principale visée de l'éducation.

    L'éducation, c'est l'affaire de toute la vie; il faut que l'éducation continue pendant toute la vie, de façon que l'humanité acquière graduellement l'expérience des niveaux ascendants de la sagesse humaine, qui sont les suivants :
    • La connaissance des choses.
    • 2. La réalisation des significations.
    • L'appréciation des valeurs.
    • La noblesse du travail – le devoir.
    • La motivation des buts – la moralité.
    • L'amour du service – le caractère.
    • La clairvoyance cosmique – le discernement spirituel.
    Ensuite, grâce à ces accomplissements, nombre d'êtres humains s'élèveront au niveau ultime que le mental mortel puisse atteindre, la conscience de Dieu.

  • Lire la suite : Monde Futur

    7 octobre 2011

    L'évolution de la compétition

    La compétition est indispensable au progrès social, mais, si elle est désordonnée, elle engendre la violence.

    Dans la société actuelle, la compétition est en voie de remplacer lentement la guerre en déterminant la place de chaque individu dans l'industrie en même temps qu'elle décide de la survie des industries elles-mêmes. (Le meurtre et la guerre ont des statuts différents devant les moeurs; le meurtre a été mis hors la loi depuis les premiers jours de la société, tandis que la guerre n'a encore jamais été proscrite par l'humanité dans son ensemble.)

    Un État idéal n'entreprend de régler la conduite sociale que juste assez pour éliminer la violence dans la compétition individuelle et pour empêcher l'injustice dans l'initiative personnelle. Voici un grand problème pour les êtres humains d'État : comment peut-on garantir la paix et la tranquillité dans l'industrie, faire payer les impôts pour soutenir le pouvoir de l'État et, en même temps, empêcher la fiscalité de handicaper l'industrie, et l'État de devenir parasitaire ou tyrannique ?

    Dans les âges primitifs de tous les mondes, la compétition est indispensable au progrès de la civilisation. À mesure que l'évolution des êtres humains progresse, la coopération devient de plus en plus effective; dans les civilisations avancées, elle est plus efficace que la compétition. Les êtres humains primitifs sont stimulés par la compétition. L'évolution primitive est caractérisée par la survie des êtres biologiquement valides, mais la meilleure manière de promouvoir les civilisations ultérieures est la coopération intelligente, la confrérie compréhensive et la fraternité spirituelle.

    Il est exact que la concurrence industrielle conduit à des gaspillages excessifs et qu'elle est très inefficace, mais nulle tentative pour éliminer cette perte d'activité économique ne devrait être encouragée si les ajustements correspondants impliquent la plus légère atteinte à l'une quelconque des libertés individuelles fondamentales.

    Le mobile du profit
    L'économie d'aujourd'hui, motivée par la recherche du profit, est condamnée, à moins que les mobiles de service ne puissent s'ajouter aux mobiles de profit. La concurrence impitoyable basée sur l'intérêt égoïste à vues étroites finit par détruire les choses mêmes qu'elle cherche à maintenir. L'intention de rechercher exclusivement un profit pour soi-même est incompatible avec les idéaux chrétiens – et bien plus encore avec les enseignements de Jésus.

    Dans l'économie, la recherche du profit se situe, par rapport à la recherche du service, à la même place relative que la peur par rapport à l'amour dans la religion. Mais il ne faudrait pas détruire ou supprimer brusquement la recherche du profit. Elle maintient assidument au travail bien des mortels qui autrement seraient indolents. Elle stimule l'énergie sociale, mais il n'est pas nécessaire que ses objectifs restent perpétuellement égoïstes.

    La recherche du profit dans les activités économiques est entièrement vile et totalement indigne d'un ordre social avancé; elle est néanmoins un facteur indispensable dans les phases initiales de la civilisation. Il ne faut pas enlever aux êtres humains le mobile du profit avant qu'ils aient fermement incorporé des buts non lucratifs dans leurs efforts économiques et leurs services sociaux – le besoin transcendant d'une sagesse superlative, d'une fraternité fascinante et d'une perfection dans l'accomplissement spirituel.

  • Lire la suite : Constitution

    6 octobre 2011

    La civilisation progressive

    L'économie, la société et le gouvernement doivent évoluer s'ils veulent subsister.

    Les conditions statiques sur un monde évolutionnaire dénotent la décadence. Seules persistent les institutions qui vont de l'avant avec le courant de l'évolution.

    Le programme progressif d'une civilisation en expansion englobe :
    • La préservation des libertés individuelles.
    • La protection des foyers.
    • La promotion de la sécurité économique.
    • La lutte préventive contre les maladies.
    • L'instruction obligatoire.
    • L'emploi obligatoire.
    • L'utilisation profitable des loisirs.
    • Les soins aux malheureux.
    • L'amélioration de la race humaine.
    • La promotion des sciences et des arts.
    • L'avancement de la philosophie – la sagesse.
    • L'accroissement de la clairvoyance cosmique – la spiritualité.
    Ces progrès dans les arts de la civilisation conduisent directement à la réalisation des buts humains et divins les plus élevés recherchés par les mortels – l'accomplissement social de la fraternité des êtres humains et le statut personnel d'être conscient de Dieu. Ce statut se révèle dans le désir suprême de chaque individu de faire la volonté du Père qui est aux cieux.

    L'apparition d'une fraternité authentique signifie qu'un ordre social est arrivé où tous les êtres humains se réjouissent de porter les fardeaux les uns des autres et désirent réellement pratiquer la règle d'or. Toutefois, une telle société idéale ne peut voir le jour tant que les faibles et les méchants ne cessent de guetter l'occasion de tirer des avantages injustes et impies de ceux qui sont principalement poussés par leur dévouement au service de la vérité, de la beauté et de la bonté. Dans cette situation, il n'y a qu'une seule ligne de conduite pratique à suivre. Les adeptes de la règle d'or peuvent établir une société progressiste dans laquelle ils vivront selon leurs idéaux, tout en maintenant une défense adéquate contre leurs compagnons ignorants qui pourraient chercher soit à exploiter leur prédilection pour la paix, soit à détruire leur civilisation en progrès.

    L'idéalisme ne peut jamais survivre sur une planète en évolution si les idéalistes de chaque génération se laissent exterminer par les ordres humains inférieurs. Le grand test de l'idéalisme est le suivant : une société évoluée peut-elle maintenir un état de préparation militaire qui assure sa sécurité contre toute attaque par ses voisins belliqueux, sans céder à la tentation d'employer cette force militaire en opérations offensives contre d'autres peuples en vue de bénéfices égoïstes ou d'agrandissement national ? La survie nationale exige un état de préparation, et seul l'idéalisme religieux peut empêcher de prostituer la préparation en agression. Seul l'amour (la fraternité) peut détourner les forts d'opprimer les faibles.

  • Lire la suite : Déclaration

    5 octobre 2011

    Les idéaux de l'État

    La forme politique ou administrative d'un gouvernement a peu d'importance pourvu qu'elle fournisse les éléments essentiels du progrès civil – la liberté, la sécurité, l'éducation et la coordination sociale.

    Le cours de l'évolution sociale est déterminé par ce que l'État fait, et non par ce qu'il est. Après tout, nul État ne peut transcender les valeurs morales de ses citoyens mises en évidence par leurs chefs choisis. L'ignorance et l'égoïsme assurent la chute d'un gouvernement, même du type le plus élevé.

    Si regrettable que ce soit, l'égoïsme national a été indispensable à la survie sociale. La doctrine du peuple élu a été un facteur primordial dans la fusion des tribus et l'édification des nations jusque dans les temps modernes. Mais nul État ne peut atteindre des niveaux idéaux de fonctionnement avant que toutes les formes d'intolérance aient été maitrisées. L'intolérance est éternellement l'ennemi du progrès humain; la meilleure manière de la combattre est de coordonner la science, le commerce, les divertissements et la religion.

    L'État idéal fonctionne sous la poussée de trois puissantes impulsions coordonnées :
    • La loyauté bienveillante dérivée de la réalisation de la fraternité humaine.
    • Le patriotisme intelligent basé sur de sages idéaux.
    • La clairvoyance cosmique interprétée en termes de faits, de besoins et de buts planétaires.
    Les lois de l'État idéal sont peu nombreuses. Elles ont dépassé l'âge négatif des tabous pour entrer dans l'ère du progrès positif de la liberté individuelle résultant d'une meilleure maitrise de soi. Non seulement un État supérieur oblige ses citoyens à travailler, mais il les incite à utiliser de façon profitable et exaltante les loisirs croissants dont ils peuvent jouir à mesure que le progrès de l'âge des machines les libèrent des corvées. Les loisirs doivent contribuer à produire aussi bien qu'à consommer.

    Nulle société n'a progressé bien loin en autorisant la paresse et en tolérant la misère. D'autre part, il est impossible d'éliminer la pauvreté et la dépendance tant que l'on soutient largement des lignées tarées et dégénérées, et qu'on leur permet de se reproduire librement. Le but de l'évolution est la perfection et l'harmonie entre tous les êtres, non le droit à détruire et à parasiter.

    Une société morale devrait viser à préserver le respect de soi parmi ses citoyens et à fournir à tout individu normal des chances convenables de réalisation de soi. L'adoption de ce plan d'accomplissement social donnerait naissance à une société culturelle de l'ordre le plus élevé. L'évolution sociale devrait être encouragée par une supervision gouvernementale exerçant un minimum de contrôle réglementaire. Le meilleur État est celui qui coordonne le plus en gouvernant le moins.

    Les idéaux de l'État doivent être atteints par évolution, par la lente croissance de la conscience civique, par la récognition que le service social est une obligation et un privilège. Après la fin de l'administration par les pillards politiques, les êtres humains commencent par assumer les fardeaux du gouvernement comme un devoir, mais, plus tard, ils recherchent ce ministère comme un privilège, comme le plus grand des honneurs. Le statut d'un niveau quelconque de civilisation est fidèlement dépeint par l'envergure des citoyens qui se portent volontaires pour accepter les responsabilités de l'État.

    Dans un État démocratique véritable, le gouvernement des villes et des provinces est assuré par des experts et organisé exactement comme toutes les autres formes d'associations de personnes dans les domaines économiques et commerciaux.

    Dans les États évolués, on estime que le service politique représente le plus haut degré de dévouement de la citoyenneté. La plus grande ambition des citoyens les plus sages et les plus nobles est de gagner la récognition civile, d'être élus ou nommés à un poste gouvernemental de confiance. Les gouvernements de ces États confèrent leurs plus hauts honneurs, en reconnaissance de services, à leurs fonctionnaires civils et sociaux. Les honneurs sont ensuite octroyés, dans l'ordre suivant, aux philosophes, aux éducateurs, aux savants, aux industriels et aux militaires. Les parents sont dument récompensés par l'excellence de leurs enfants. Quant aux chefs purement religieux, ils sont les ambassadeurs d'un royaume spirituel et reçoivent leur véritable récompense dans un autre monde.

  • Lire la suite : Décalogue

    4 octobre 2011

    Le gouvernement représentatif

    Bien que la démocratie soit un idéal, elle est un produit de la civilisation et non de l'évolution. Allons lentement ! Choisissons soigneusement !

    Car voici les dangers de la démocratie :
    • La glorification de la médiocrité.
    • Le choix des chefs ignorants et vils.
    • L'incapacité de reconnaître les faits fondamentaux de l'évolution sociale.
    • Le danger du suffrage universel aux mains de majorités frustes et indolentes.
    • L'obéissance servile à l'opinion publique; la majorité n'a pas toujours raison.
    L'opinion publique, l'opinion commune, a toujours retardé la société. Elle est néanmoins précieuse, car, tout en freinant l'évolution sociale, elle préserve la civilisation. L'éducation de l'opinion publique est la seule méthode saine et sûre pour accélérer la civilisation. La force n'est qu'un expédient temporaire, et la croissance culturelle sera d'autant plus accélérée que les balles de fusil céderont la place aux bulletins de vote. L'opinion publique (les moeurs) est l'énergie fondamentale et originelle dans l'évolution sociale et le développement de l'État; mais, pour avoir une valeur pour l'État, il faut que son expression soit dépourvue de violence.

    La mesure du progrès d'une société est directement déterminée par le degré auquel l'opinion publique parvient à contrôler la conduite personnelle et les règlements d'État sans recourir à la violence. L'apparition du premier gouvernement réellement civilisé coïncida avec le moment où l'opinion publique fut investie des pouvoirs du droit de vote personnel. Les élections populaires ne décident pas toujours de la chose correcte à faire, mais elles représentent la manière juste de commettre même une erreur. L'évolution ne produit pas instantanément une perfection superlative, mais plutôt un ajustement comparatif avec des progrès pratiques.

    L'évolution d'une forme pratique et efficace de gouvernement représentatif comporte les dix étapes ou stades suivants :
    • 1. La liberté des personnes. L'esclavage, le servage et toutes les formes de servitude humaine doivent disparaître.
    • 2. La liberté mentale. À moins qu'une population libre ne soit éduquée – qu'on lui ait appris à penser intelligemment et à faire des projets sagement – la liberté fait généralement plus de mal que de bien.
    • 3. Le règne de la loi. On ne peut jouir de la liberté que si la volonté et les caprices des chefs humains sont remplacés par des actes législatifs conformes à la loi fondamentale acceptée.
    • 4. La liberté de parole. Un gouvernement représentatif est impensable sans la possibilité pour les aspirations et opinions humaines de s'exprimer librement sous toutes les formes.
    • 5. La sécurité de la propriété. Nul gouvernement ne peut durer longtemps s'il ne réussit pas à assurer le droit de jouir de la propriété privée sous une forme quelconque. Les êtres humains ont le désir ardent d'utiliser leurs biens personnels, d'en avoir le contrôle, de les donner, de les vendre, de les louer et de les léguer.
    • 6. Le droit de pétition. Un gouvernement représentatif implique le droit pour les citoyens d'être entendus. Le privilège de la pétition est inhérent à la libre citoyenneté.
    • 7. Le droit de gouverner. Il ne suffit pas d'être entendu. Il faut que le pouvoir de pétition progresse jusqu'à la direction effective du gouvernement.
    • 8. Le suffrage universel. Le gouvernement représentatif présuppose un électorat intelligent, efficace et universel. Le caractère de ce gouvernement sera toujours déterminé par le caractère et l'envergure de ceux qui le composent. À mesure que la civilisation progressera, le suffrage, tout en restant universel pour les deux sexes, sera efficacement modifié, regroupé et différencié encore autrement.
    • 9. Le contrôle des fonctionnaires. Nul gouvernement civil ne jouera de rôle utile et efficace à moins que ses citoyens ne possèdent et n'emploient de sages techniques pour guider et contrôler les détenteurs de charges publiques et les fonctionnaires.
    • 10. Des représentants intelligents et formés. La survie de la démocratie dépend de la réussite des gouvernements représentatifs, et cette réussite est conditionnée par la pratique de ne nommer aux charges publiques que les individus techniquement formés, intellectuellement compétents, socialement loyaux et moralement dignes. Ces dispositions sont indispensables pour préserver le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
  • Lire la suite : Politique du Coeur

    3 octobre 2011

    La valeur sociale de la guerre

    Dans les âges passés, une guerre féroce provoquait des changements sociaux et facilitait l'adoption d'idées neuves qui autrement n'auraient pas vu naturellement le jour en dix-mille ans.

    Le prix terrible payé pour ces avantages certains consistait en des reculs temporaires de la société à l'état sauvage; la raison civilisée était forcée d'abdiquer. La guerre est un remède puissant, très couteux et fort dangereux; elle guérit souvent certains troubles sociaux, mais parfois elle tue le patient, elle détruit la société.

    La nécessité constante de la défense nationale crée de nombreux ajustements sociaux nouveaux et progressifs. De nos jours, la société jouit du bénéfice d'une longue liste d'innovations utiles qui furent d'abord uniquement militaires; elle doit même à la guerre la danse, dont l'une des formes premières était un exercice militaire.

    La guerre eut une valeur sociale pour les civilisations du passé parce qu'elle :
    • Imposait de la discipline, obligeait à la coopération.
    • Donnait une prime à la force d'âme et au courage.
    • Encourageait et renforçait le nationalisme.
    • Détruisait les peuples faibles et inaptes.
    • Supprimait l'illusion d'égalité primitive et stratifiait sélectivement la société.
    La guerre a eu une certaine valeur évolutive et sélective, mais, tout comme l'esclavage, elle doit être un jour abandonnée au cours des lents progrès de la civilisation. Les guerres d'antan encourageaient les voyages et les relations culturelles; maintenant, ces fins sont mieux servies par les méthodes modernes de transport et de communication. Les guerres d'antan fortifiaient les nations, mais les luttes modernes disloquent la culture civilisée. Les guerres anciennes aboutissaient à décimer les peuples inférieurs; le résultat net des conflits modernes est la destruction sélective des meilleures souches humaines. Les guerres du passé favorisaient l'organisation et le rendement, mais ceux-ci sont maintenant devenus les buts de l'industrie moderne. Au cours des temps passés, la guerre était un ferment social qui poussait la civilisation en avant; ce résultat s'obtient mieux maintenant par l'ambition et l'invention. Les guerres anciennes soutenaient le concept d'un Dieu des batailles, mais l'être humain moderne a été informé que Dieu est amour. La guerre a servi bien des desseins utiles dans le passé, elle a été un échafaudage indispensable pour construire la civilisation, mais elle court rapidement à sa faillite culturelle – elle devient totalement incapable de donner en gains sociaux des dividendes proportionnés aux pertes terribles qui l'accompagnent.

    Jadis, les médecins croyaient à la saignée pour guérir de nombreuses maladies, mais, depuis lors, ils ont découvert des remèdes plus efficaces pour la plupart de ces troubles. De même il faudra certainement que la saignée internationale de la guerre fasse place à la découverte de meilleures méthodes pour guérir les maux des nations.

    Les nations de la Terre se sont déjà engagées dans la lutte gigantesque entre le militarisme nationaliste et l'industrialisme. Sous bien des rapports, ce conflit est analogue à la lutte séculaire entre les pâtres-chasseurs et les cultivateurs. Mais, si l'industrialisme doit triompher du militarisme, il doit éviter les dangers qui l'assaillent. Les périls de l'industrie naissante sont :
    • La forte tendance au matérialisme, l'aveuglement spirituel.
    • L'adoration de la puissance de la richesse, la dénaturation des valeurs.
    • Les vices attenants au luxe, le manque de maturité culturelle.
    • Les dangers croissants de l'indolence, l'insensibilité à l'esprit de service.
    • L'accroissement d'une mollesse indésirable, la dégénérescence biologique
    • La menace d'esclavage industriel standardisé, la stagnation de la personnalité. Le travail ennoblit, mais les corvées fastidieuses abêtissent.
    Le militarisme est autocrate et cruel – voire sauvage. Il favorise l'organisation sociale parmi les conquérants, mais il désintègre les vaincus. L'industrialisme est plus civilisé et devrait être mené de manière à encourager les initiatives et l'individualisme. La société devrait favoriser l'originalité par tous les moyens.

    Ne commettons pas l'erreur de glorifier la guerre; discernons plutôt ce qu'elle a fait pour la société afin de pouvoir imaginer plus exactement le rôle de ses substituts pour continuer à faire progresser la civilisation. À défaut de substituts adéquats, nous pouvons être certains que la guerre continuera encore longtemps.

    Les êtres humains n'accepteront jamais la paix, en tant que mode normal de vie, avant d'avoir été convaincus, entièrement et à maintes reprises, que la paix est ce qu'il y a de mieux pour leur bien-être matériel, et aussi avant que la société ait sagement fourni des substituts pacifiques pour satisfaire à l'une de leurs tendances inhérentes, celle de laisser périodiquement libre cours à une poussée collective destinée à libérer les sentiments et les énergies perpétuellement accumulés provenant des réactions de l'instinct humain de conservation.

    Mais, même en passant, la guerre devrait être honorée en tant qu'école d'expérience qui a contraint une race d'individualistes arrogants à se soumettre à une autorité hautement concentrée – un chef exécutif. La guerre à l'ancienne mode conduisait à choisir pour chefs les êtres humains naturellement éminents, mais la guerre moderne ne le fait plus. Pour découvrir des chefs, la société doit maintenant se tourner du côté des conquêtes pacifiques : l'industrie, la science et les réalisations sociales.

  • Lire la suite : Guerre Sainte

    2 octobre 2011

    La propriété privée

    Les individus ne reçurent d'abord une terre que pour la durée de leur vie; à leur mort, la terre revenait à la tribu.

    Les tout premiers droits fonciers donnés aux individus par la tribu furent des tombeaux – des cimetières familiaux. À une époque plus récente, la terre appartint à ceux qui l'entourèrent d'une barrière. Mais les villes se réservèrent toujours certaines terres comme pâtures publiques et pour servir en cas de siège ; les “ terrains communaux ” sont la survivance des formes primitives de propriété collective.

    Ce fut finalement l'État qui attribua la propriété aux individus, en se réservant le droit de lever des impôts. Une fois qu'ils eurent assuré leurs titres, les propriétaires fonciers purent percevoir des loyers, et la terre devint une source de revenus – un capital. Finalement la terre devint vraiment négociable, avec des ventes, des transferts, des hypothèques et des forclusions.

    La propriété privée accrut la liberté et renforça la stabilité; mais la possession privée de la terre ne reçut de sanction sociale qu'après l'échec du contrôle et de la direction par la communauté. Elle fut bientôt suivie de l'apparition successive d'esclaves, de serfs et de classes sociales dépourvus de terres. Mais le perfectionnement du machinisme délivre progressivement l'être humain de l'esclavage des travaux serviles.

    Le droit de propriété n'est pas absolu; il est purement social. Mais les gouvernements, les lois, l'ordre, les droits civils, les libertés sociales, les conventions, la paix et le bonheur que connaissent les peuples modernes se sont tous développés autour de la propriété privée des biens.

    L'ordre social actuel n'est pas nécessairement juste – il n'est ni divin ni sacré – mais l'humanité fera bien d'aller lentement pour procéder à des modifications. Le système que nous avons mis en place est bien supérieur à tous ceux qu'ont connus nos ancêtres. Quand nous changerons l'ordre social, assurons-nous que nous le ferons pour un ordre meilleur. Ne nous laissons pas convaincre d'expérimenter avec les formules rejetées par nos aïeux. Allons de l'avant, ne reculons pas ! Laissons l'évolution se poursuivre ! Ne faisons pas un pas en arrière.

  • Lire la suite : Peu m'Importe !

    1er octobre 2011

    L'emploi des animaux

    A l'origine, le monde animal tout entier était l'ennemi de l'être humain; les êtres humains durent apprendre à se protéger contre les bêtes. L'être humain commença par manger les animaux, mais apprit plus tard à les domestiquer et à les dresser pour le servir.

    La domestication des animaux apparut fortuitement. Les sauvages chassaient les troupeaux à peu près comme les Indiens américains chassaient le bison. En encerclant le troupeau, ils pouvaient garder le contrôle des animaux et ne les tuer que dans la mesure où ils en avaient besoin pour se nourrir. Ils construisirent plus tard des enclos et capturèrent des troupeaux entiers.

    Il fut facile d'apprivoiser certains animaux, mais beaucoup d'entre eux, à l'instar des éléphants, ne se reproduisaient pas en captivité. On découvrit bientôt que certaines espèces supportaient la présence de l'être humain et se reproduisaient en captivité. La domestication des animaux s'instaura ainsi par l'élevage sélectif, art qui a fait de grands progrès depuis l'époque il y a 500'000 ans.

    Le chien fut le premier animal à être domestiqué; la difficile expérience de son dressage commença lorsqu'un certain chien, après avoir accompagné un chasseur toute une journée, le suivit jusque chez lui. Pendant des générations, le chien servit de nourriture, pour la chasse et les transports et d'animal de compagnie. À l'origine, les chiens ne faisaient que hurler, mais plus tard ils apprirent à aboyer. Le flair subtil du chien fit naître l'idée qu'il était capable de voir les esprits, et c'est ainsi qu'apparut le culte du chien-fétiche. L'emploi de chiens de garde permit pour la première fois au clan tout entier de dormir la nuit. On prit alors l'habitude d'employer des chiens de garde pour protéger le foyer contre les esprits aussi bien que contre les ennemis matériels. Quand le chien aboyait, c'était signe qu'un être humain ou une bête approchait, mais, quand il hurlait, les esprits ne devaient pas être loin. Même aujourd'hui, beaucoup de gens croient encore que le hurlement d'un chien la nuit est un signe de mort.

    Tant que les êtres humains furent des chasseurs, ils restèrent assez bons pour les femmes, mais, après la domestication des animaux, beaucoup de tribus traitèrent leurs femmes d'une façon honteuse, en n'ayant pas beaucoup plus d'égards pour elles que pour leurs animaux. Les traitements brutaux infligés aux femmes par les êtres humains constituent l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire humaine.

  • Lire la suite : Vaincre l'Animal

    30 septembre 2011

    L'importance du feu

    La société primitive avec ses quatre sections – industrielle, régulatrice, religieuse et militaire – se forma en employant le feu, les animaux, les esclaves et la propriété.

    La capacité de faire du feu a séparé, d'un seul coup et pour toujours, l'être humain de l'animal; c'est l'invention ou la découverte humaine fondamentale. Le feu permit à l'être humain de demeurer sur le sol la nuit, car tous les animaux en ont peur. Le feu encouragea les rapports sociaux à la tombée du jour. Non seulement il protégeait du froid et des bêtes féroces, mais il était aussi employé comme protection contre les fantômes. On rechercha d'abord sa lumière plutôt que sa chaleur; beaucoup de tribus refusent encore aujourd'hui de dormir sans qu'une flamme brule toute la nuit.

    Le feu fut un grand civilisateur, car il fournit à l'être humain le premier moyen d'être altruiste sans rien perdre; un être humain pouvait offrir des braises à un voisin sans se priver lui-même de feu. Au foyer familial, le feu était entretenu par la mère ou par la fille ainée; il fut le premier éducateur, car il exigeait de la vigilance et forçait à faire confiance. Le foyer primitif n'était pas constitué par une construction, mais par la famille elle-même réunie autour du feu, de l'âtre familial. Quand un fils fondait un nouveau foyer, il emportait un brandon de l'âtre familial.

    Bien qu'Andon, l'inventeur du feu il y a près de 1 million d'année, eût évité de le traiter comme un objet d'adoration, beaucoup de ses descendants considérèrent la flamme comme un fétiche ou un esprit. Ils ne surent pas tirer bénéfice du feu pour l'hygiène, car ils se refusaient à bruler leurs détritus. L'être humain primitif craignait le feu et cherchait toujours à le garder dans de bonnes dispositions; c'est pourquoi il l'aspergeait d'encens. En aucune circonstance les anciens n'auraient craché dans un feu, pas plus qu'ils n'auraient passé entre quelqu'un et un feu allumé. L'humanité primitive tenait même pour sacrés les pyrites de fer et les silex utilisés pour allumer le feu.

    C'était un péché d'éteindre une flamme; si une hutte prenait feu, on la laissait bruler. Les feux des temples et des sanctuaires étaient sacrés et ne devaient jamais s'éteindre. On avait cependant coutume de rallumer de nouveaux feux chaque année ou après une calamité quelconque. Les femmes furent choisies comme prêtresses parce qu'elles étaient les gardiennes des feux familiaux.

    Les premiers mythes sur le feu descendu de chez les dieux naquirent de l'observation d'incendies provoqués par la foudre. Les idées sur l'origine surnaturelle du feu conduisirent directement à son adoration, et le culte du feu donna naissance à la coutume du “ passage dans les flammes ”, pratique qui fut conservée jusqu'à l'époque de Moïse. L'idée que l'on passe à travers le feu après la mort persiste toujours. Le mythe du feu fut un grand lien dans les temps primitifs et subsiste encore dans le symbolisme des Parsis.

    Le feu conduisit à la cuisson des aliments; “ mange-cru ” devint un terme de dérision. La cuisson diminua la dépense d'énergie vitale nécessaire pour digérer la nourriture et laissa ainsi à l'être humain primitif quelques forces pour se cultiver socialement; en même temps, l'élevage réduisait l'effort indispensable pour se procurer des aliments et donnait du temps pour les activités sociales.

    Il ne faut pas oublier que le feu ouvrit la porte à la métallurgie et conduisit plus récemment à la découverte de la puissance de la vapeur et de nos jours aux utilisations de l'électricité.

    29 septembre 2011

    Les débuts du capital

    Le capital est un travail comportant renonciation au présent en faveur de l'avenir.

    Les économies représentent une forme d'assurance pour l'entretien et la survivance. La thésaurisation de la nourriture développa la maitrise de soi et créa les premiers problèmes de capital et de travail. L'être humain qui possédait de la nourriture, en admettant qu'il puisse la protéger contre les voleurs, avait un net avantage sur celui qui n'en avait pas.

    Le banquier primitif était l'être humain le plus vaillant de la tribu. Il gardait en dépôt les trésors du groupe, et le clan tout entier était prêt à défendre sa hutte en cas d'attaque. L'accumulation des capitaux individuels et des richesses collectives conduisit donc immédiatement à une organisation militaire. À l'origine, ces précautions étaient destinées à défendre la propriété contre les pillards étrangers, mais on prit bientôt l'habitude de maintenir l'entrainement de l'organisation militaire en lançant des raids sur les propriétés et les richesses des tribus voisines.

    Les mobiles essentiels de l'accumulation du capital furent :
    • La faim – Associée à la prévoyance. L'économie et la conservation de la nourriture signifiaient puissance et confort pour ceux qui étaient assez prévoyants pour pourvoir ainsi aux besoins futurs. Le stockage de la nourriture était une bonne assurance contre les risques de famine et de désastre. Tout l'ensemble des moeurs primitives avait en réalité pour but d'aider les êtres humains à subordonner le présent à l'avenir.
    • L'amour de la famille – le désir de pourvoir à ses besoins. Le capital représente l'épargne d'un bien malgré la pression des nécessités du jour, afin de s'assurer contre les exigences de l'avenir. Une partie de ce besoin à venir peut concerner la postérité de l'épargnant.
    • La vanité – le désir de faire étalage de l'accumulation de ses biens. La possession de vêtements de rechange fut l'une des premières marques de distinction. La vanité du collectionneur flatta de bonne heure l'orgueil des êtres humains.
    • Le rang social – le vif désir d'acheter un prestige social et politique. Une noblesse commercialisée surgit très tôt; l'admission dans ses rangs dépendait de services particuliers rendus à la royauté ou était ouvertement accordée contre un versement d'argent.
    • Le pouvoir – la soif d'être le maitre. Le prêt de trésors était employé comme moyen d'asservissement, car, dans ces temps anciens, le taux de l'intérêt était de cent pour cent par an. Les prêteurs se faisaient eux-mêmes rois en se créant une armée permanente de débiteurs. Les serviteurs esclaves comptèrent parmi les premières formes de propriété que l'on accumulait. Dans l'antiquité, l'esclavage pour dettes s'étendait même jusqu'à la possession du corps après la mort.
    • La peur des fantômes des morts – le salaire payé aux prêtres pour être protégé. Les êtres humains commencèrent de bonne heure à faire des présents funéraires aux prêtres avec l'idée que cet emploi de leurs biens faciliterait leurs progrès dans la vie future. Les prêtres devinrent ainsi très riches; ils furent les magnats des capitalistes d'autrefois.
    • Le désir sexuel – le désir d'acheter une ou plusieurs femmes. La première forme de commerce entre les êtres humains fut l'échange de femmes; il précéda de beaucoup le commerce des chevaux. Mais jamais le troc d'esclaves pour des raisons sexuelles n'a fait progresser la société; un tel trafic fut et est toujours une honte, car il a toujours et simultanément gêné le développement de la vie familiale et pollué les aptitudes biologiques des peuples.
    • Les nombreuses formes de satisfaction égoïste – Certains ont cherché la fortune parce qu'elle conférait le pouvoir; d'autres peinèrent pour acquérir des biens parce que cela leur rendait la vie facile. Les êtres humains primitifs (et d'autres plus tard) avaient tendance à dilapider leurs ressources en luxe. Les boissons alcooliques et les drogues piquaient la curiosité des races primitives.
    À mesure que la civilisation se développa, les êtres humains eurent de nouvelles raisons d'épargner; de nouveaux besoins s'ajoutaient rapidement à la faim originelle. La pauvreté devint un tel sujet d'horreur que seuls les riches étaient censés aller directement au ciel quand ils mouraient. La propriété devint une valeur si respectée qu'il suffisait de donner un festin prétentieux pour effacer le déshonneur d'un nom.

    L'accumulation des richesses devint rapidement la marque de la distinction sociale. Dans certaines tribus, des individus allaient jusqu'à amasser des biens pendant des années uniquement pour faire sensation en les brulant à l'occasion de quelque fête ou en les distribuant largement aux membres de leur tribu. Cela en faisait de grands êtres humains. Les peuples modernes eux-mêmes se complaisent en de somptueuses distributions de cadeaux de Noël, tandis que les êtres humains riches dotent les grandes institutions philanthropiques et éducatives. Les techniques de l'être humain varient, mais sa nature ne change aucunement.

    Il est toujours équitable de rappeler que bien des êtres humains riches de l'antiquité distribuèrent une grande partie de leur fortune par peur d'être tués par ceux qui convoitaient leurs trésors. Des êtres humains fortunés sacrifiaient communément des douzaines d'esclaves pour montrer leur dédain des richesses.

    Bien que le capital ait contribué à libérer les êtres humains, il a énormément compliqué leur organisation sociale et industrielle. Son emploi abusif par des capitalistes injustes n'infirme pas le fait que le capital est la base de la société industrielle moderne. Grâce à lui et aux inventions, la génération actuelle jouit d'un degré de liberté qui n'a jamais été atteint auparavant sur terre. Notons cela comme un fait et non pour justifier les nombreux abus que des personnes égoïstes et inconséquentes, qui en ont la garde, font du capital.

  • Lire la suite : Communauté d'Abondance

    28 septembre 2011

    Les débuts du commerce

    De même que le mariage par contrat fit suite au mariage par capture, de même le commerce par échange suivit la saisie par raids. Mais une longue période de piraterie intervint entre les pratiques primitives du troc silencieux et le commerce ultérieur par des méthodes d'échanges modernes.

    Les premiers trocs furent effectués par des commerçants armés qui laissaient leurs biens en un point neutre. Les femmes tinrent les premiers marchés; elles furent les commerçants les plus anciens parce que c'étaient elles qui portaient les fardeaux; les êtres humains étaient des guerriers. Les comptoirs de vente apparurent très tôt sous forme de murs suffisamment larges pour empêcher les commerçants de s'atteindre mutuellement avec leurs armes.

    On se servait d'un fétiche pour monter la garde auprès des biens déposés pour le troc silencieux. Ces lieux de marché étaient à l'abri du vol; rien ne pouvait en être retiré qui ne fût troqué ou vendu; avec un fétiche de garde, les biens étaient toujours en sureté. Les premiers commerçants étaient scrupuleusement honnêtes au sein de leurs propres tribus, mais trouvaient tout à fait normal de tromper des étrangers éloignés. Les premiers Hébreux eux-mêmes observaient un code éthique distinct pour leurs affaires avec les Gentils.

    Le troc silencieux se perpétua pendant des âges avant que les êtres humains n'acceptent de se réunir sans armes sur la place sacrée du marché. Ces mêmes places de marchés devinrent les premiers emplacements de sanctuaires et furent connues plus tard, dans certaines régions, comme “ ville de refuge ”. Tout fugitif atteignant le lieu du marché était sain et sauf, à l'abri de toute attaque.

    Les premiers poids utilisés furent des grains de blé et d'autres céréales. La première monnaie d'échange fut un poisson ou une chèvre. Plus tard, la vache devint une unité de troc.

    L'écriture moderne a son origine dans les premiers enregistrements commerciaux; la première littérature de l'être humain fut un document poussant au commerce, une publicité pour le sel. Beaucoup de guerres primitives furent livrées pour la possession de gisements naturels, par exemple de silex, de sel ou de métaux. Le premier traité officiel signé entre des tribus concernait l'exploitation en commun d'un gisement de sel. Ces lieux de traités fournirent à des tribus variées des occasions de se mêler et d'échanger amicalement et pacifiquement des idées.

    L'écriture progressa en passant par les stades “ du bâton-message ”, des cordes à noeuds, des dessins figuratifs, des hiéroglyphes et des wampums (ceintures de coquillages) avant d'atteindre les alphabets symboliques primitifs. La transmission des messages se fit d'abord au moyen de signaux de fumée, puis de coureurs, de cavaliers, de chemins de fer et d'avions, doublés du télégraphe, du téléphone, des radiocommunications et des systèmes virtuels.

    Les commerçants de l'antiquité firent circuler, dans le monde habité, des idées nouvelles et des méthodes améliorées. Le commerce, lié à l'aventure, conduisit à l'exploration et à la découverte. Et tout ceci donna naissance aux moyens de transport. Le commerce a été le grand civilisateur en provoquant la fécondation croisée des cultures.

    27 septembre 2011

    L'aurore de l'industrie

    L'industrie primitive prit lentement forme comme assurance contre les terreurs de la famine.

    Dès le début de son existence, l'être humain commença à prendre exemple sur certains animaux qui emmagasinent de la nourriture pendant les périodes de surabondance en vue des jours de pénurie.

    Avant l'apparition de l'ancienne économie et de l'industrie primitive, les tribus étaient en général réduites au dénuement et à de véritables souffrances. L'être humain primitif devait entrer en compétition avec la totalité du monde animal pour trouver sa nourriture. Le poids de la compétition entraine toujours l'être humain vers le niveau de la bête; la pauvreté est son état naturel et tyrannique. La richesse n'est pas un don de la nature; elle résulte du travail, de la connaissance et de l'organisation.

    L'être humain primitif se rendit rapidement compte des avantages de l'association. L'association conduisit à l'organisation, et le premier résultat de l'organisation fut la division du travail, avec son économie immédiate de temps et de matériaux. Ces spécialisations du travail naquirent d'une adaptation aux pressions extérieures – suivant les lignes de moindre résistance. Les sauvages primitifs n'ont jamais volontairement ni de bonne grâce fourni un travail réel. C'est la contrainte des nécessités qui les força à s'y plier.

    L'être humain primitif détestait travailler beaucoup et ne se dépêchait jamais, à moins de se trouver en face d'un grand danger. Le temps considéré comme élément du travail, l'idée d'accomplir une tâche donnée dans une certaine limite de durée, sont des notions entièrement modernes. Les anciens n'étaient jamais pressés par le temps. Ce fut la double exigence d'une lutte intense pour l'existence et de la progression constante des niveaux de vie qui poussa les races primitives, naturellement indolentes, dans les voies de l'industrie.

    Le travail et les efforts de conception distinguent l'être humain de la bête dont les efforts sont essentiellement instinctifs. La nécessité de travailler est la plus grande bénédiction pour l'être humain. Adam fut un jardinier; le Dieu des Hébreux travaillait – il était le créateur et le soutien de toutes choses. Les Hébreux furent la première tribu à attacher un prix suprême à l'industrie; ils furent le premier peuple à décréter que “ celui qui ne travaille pas ne mangera pas ”. Mais beaucoup de religions du monde retournèrent à l'idéal primitif de l'oisiveté. Jupiter était un joyeux viveur et Bouddha devint un adepte réfléchi des loisirs.

    Il y eut un très, très long combat entre les adeptes paresseux de la magie et les apôtres du travail – les prévoyants de l'avenir.

    La première prévoyance humaine eut pour objet la conservation du feu, de l'eau et de la nourriture. Mais l'être humain primitif était un joueur né; il voulait toujours avoir quelque chose pour rien et, dans ces temps anciens, les succès obtenus par un travail assidu furent trop souvent attribués à la magie. La magie mit longtemps à céder la place à la prévoyance, à l'abnégation et à l'industrie.

  • Lire la suite : Travail

    26 septembre 2011

    Les institutions fondamentales

    Toutes les institutions humaines répondent à quelque besoin social, passé ou présent, bien que leur développement excessif amoindrisse infailliblement la valeur propre de l'individu en éclipsant la personnalité et en restreignant les initiatives.

    Les institutions humaines appartiennent à trois classes générales :
  • 1. Les institutions d'autoconservation
  • Ces institutions comprennent les pratiques nées de la faim et des instincts de conservation qui lui sont liés. Citons l'industrie, la propriété, la guerre d'intérêt et toute la machinerie régulatrice de la société. Tôt ou tard, l'instinct de la peur conduit à établir ces institutions de survivance au moyen de tabous, de conventions et de sanctions religieuses. Mais la peur, l'ignorance et la superstition ont joué un rôle prédominant dans la création et le développement ultérieur de toutes les institutions humaines.
  • 2. Les institutions d'autoperpétuation
  • Ce sont les créations de la société nées de l'appétit sexuel, de l'instinct maternel et des sentiments affectifs supérieurs. Elles embrassent les sauvegardes sociales du foyer et de l'école, de la vie familiale, de l'éducation, de l'éthique et de la religion. Elles comprennent les coutumes du mariage, la guerre défensive et l'édification des foyers.
  • 3. Les pratiques de satisfaction égoïste
  • Ce sont les pratiques nées des tendances à la vanité et des sentiments d'orgueil; elles comprennent les coutumes d'habillement et de parure personnelle, les usages sociaux, les guerres de prestige, la danse, les amusements, les jeux et d'autres formes de plaisirs sensuels. Mais la civilisation n'a jamais produit d'institutions spéciales pour les satisfactions égoïstes.
    Ces trois groupes de pratiques sociales sont intimement reliés et interdépendants. Ils représentent une organisation complexe qui fonctionne comme un seul mécanisme social. L'être humain devrait contrôler ses institutions et non se laisser dominer par ces créations d'une civilisation qui progresse.

  • Lire la suite : Constitution du troisième millénaire

    25 septembre 2011

    L'autorité civile

    La meilleure manière de régler la vie des peuples évolutionnaires sur les mondes habités est un gouvernement civil du type représentatif, où l'équilibre du pouvoir est maintenu par une bonne coordination entre les branches exécutive, législative et judiciaire.

    Alors que l'autorité primitive était basée sur la force, sur la puissance physique, le gouvernement idéal est le système représentatif où le commandement est fondé sur l'aptitude.

    Les terriens ont droit à la liberté. Il leur appartient de créer leurs systèmes gouvernementaux, d'adopter leurs constitutions ou d'autres chartes d'autorité civile et de procédure administrative. Après avoir fait cela, ils devraient choisir pour chefs exécutifs leurs compagnons les plus compétents et les plus dignes. Ils ne devraient élire, pour représentants dans la branche législative, que des personnes intellectuellement et moralement qualifiées pour en assumer les responsabilités sacrées; et, pour juges de leurs tribunaux élevés et suprêmes, que des personnes douées d'une aptitude naturelle et rendues sages par une profonde expérience.

    Si les êtres humains veulent conserver leur liberté, il leur faut, après avoir choisi leur charte de libération, s'arranger pour qu'elle soit interprétée sagement, intelligemment et sans peur, afin d'empêcher :
    • L'usurpation d'un pouvoir injustifié par la branche exécutive ou par la branche législative.
    • Les machinations d'agitateurs ignorants et superstitieux.
    • Le retard dans les progrès scientifiques.
    • L'impasse de la domination par la médiocrité.
    • La domination par des minorités corrompues.
    • Le contrôle par des aspirants dictateurs ambitieux et habiles.
    • Les dislocations désastreuses dues aux paniques.
    • L'exploitation par des êtres humains sans scrupules.
    • La transformation des citoyens en esclaves fiscaux de l'État.
    • Le défaut d'équité sociale et économique.
    • L'union de l'Église et de l'État.
    • La perte de la liberté personnelle.
    Tels sont les desseins et les buts des tribunaux constitutionnels agissant comme gouverneurs sur les rouages du gouvernement représentatif d'un monde évolutionnaire.

    La lutte de l'humanité pour perfectionner le gouvernement sur notre planète concerne la mise au point des canaux administratifs, leur adaptation aux besoins courants en perpétuel changement, l'amélioration de la répartition des pouvoirs à l'intérieur du gouvernement, et ensuite la sélection de chefs administratifs vraiment sages.

    Il existe une forme de gouvernement divine et idéale, mais elle ne peut être révélée; elle doit être lentement et laborieusement découverte par les hommes et les femmes de chaque planète dans tous les univers du temps et de l'espace.

  • Lire la suite : Civilisation

    24 septembre 2011

    Des résultats immédiats

    Une grande confusion régna dans le quartier général du Prince et aux alentours pendant près de 50 ans après l'instigation de la rébellion.

    Une tentative fut faite pour réorganiser radicalement et complètement le monde entier; la révolution prit la place de l'évolution en tant que politique de progrès culturel et d'amélioration de l'humanité. Un progrès soudain du niveau culturel apparut parmi les éléments supérieurs et partiellement éduqués résidant dans la ville ou dans le voisinage, mais, quand on essaya d'appliquer ces nouvelles méthodes radicales aux peuplades éloignées, il en résulta immédiatement un désordre indescriptible et un pandémonium racial. La liberté fut rapidement transformée en licence par les êtres humains à moitié éduqués de cette époque.

    Très tôt après la rébellion, tout l'état-major séditieux se trouva engagé dans une défense énergique de la cité contre les hordes de demi-barbares qui assiégeaient ses murs en application des doctrines de liberté qui leur avaient été prématurément enseignées. Des années avant que le magnifique quartier général fût englouti par les vagues des mers du sud, les groupes mal dirigés et mal instruits de l'arrière-pays s'étaient déjà abattus dans un assaut sauvage sur la cité splendide, chassant vers le nord l'état-major de la sécession et ses associés.

    Le plan pour reconstruire immédiatement la société humaine selon des idées sur les libertés individuelles et collectives, se révéla rapidement un échec plus ou moins complet. La société s'effondra vite à son ancien niveau intellectuel, et la lutte pour le progrès dut recommencer entièrement à partir d'un point à peine plus avancé qu'au début du régime du Prince, car le soulèvement avait laissé le monde dans la pire des confusions.

    165 ans après la rébellion, un raz de marée balaya la ville; le quartier général planétaire s'enfonça au-dessous du niveau de la mer et n'émergea plus avant la disparition de presque tous les vestiges de la noble culture de cette âge splendide.

    Quand la capitale du monde fut engloutie, elle n'abritait qu'un peuple sans foi ni loi, des renégats qui avaient déjà converti le temple du Père en un sanctuaire dédié au faux dieu de la lumière et du feu.

  • Lire la suite : Rébellion Planétaire

    23 septembre 2011

    La culture du sol

    L'humanité ne fut pas contrainte au dur labeur de la terre, en pénitence d'un péché supposé.

    “ Tu mangeras le fruit des champs à la sueur de ton front ” ne fut pas un châtiment prononcé contre l'être humain pour avoir participé aux folies de la rébellion de Lucifer sous la direction du traitre Caligastia. La culture du sol est inhérente à l'établissement d'une civilisation progressive sur les mondes évolutionnaires.

    Le travail de la terre n'est pas une malédiction; c'est plutôt une suprême bénédiction pour tous ceux qui peuvent ainsi se livrer à la plus humaine de toutes les activités humaines.

    L'agriculture est universelle sur tous les mondes possédant une atmosphère. La culture du sol est la seule activité commune à toutes les races qui progressent sur ces planètes. La vie de famille est incompatible avec le vie errante et instable des chasseurs.

    Les premiers agriculteurs employèrent très généralement des esclaves, et, en conséquence, les paysans furent autrefois méprisés par les chasseurs et les éleveurs. Pendant des âges, on considéra la culture du sol comme une occupation subalterne, d'où l'idée que le travail de la terre est une malédiction, alors qu'il est la plus grande de toutes les bénédictions.

  • Lire la suite : Appel à Transformer

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