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Leçons de Physique

*COSMOLOGIE*


Physique

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Message transmis le 31 mai 2008 :

Le diamètre moyen des soleils de tout l'univers est d'environ 1.600.000 kilomètres ; celui de notre globe solaire est un peu inférieur. La plus grande étoile de l'univers, le nuage stellaire d'Antarès, a 450 fois le diamètre de notre soleil et 60.000.000 de fois son volume. Mais la place abonde pour loger tous ces énormes soleils. Par comparaison, ils ont les coudées tout aussi franches dans l'espace qu'une douzaine d'oranges circulant à l'intérieur de la Terre si la planète était creuse.

Quand une roue-mère nébuleuse projette des soleils trop grands, ceux-ci ne tardent pas à se fractionner ou à former des étoiles doubles. À l'origine, tous les soleils sont purement gazeux, bien qu'ils puissent exister passagèrement plus tard à l'état semi-liquide. Lorsque notre soleil atteignit cet état semi-liquide de pression supergazeuse, il n'était pas assez grand pour se scinder par l'équateur, ce qui est l'un des modes de formation des étoiles doubles.

Quand les sphères ignées ont moins du dixième de la taille de notre soleil, elles se contractent, se condensent et se refroidissent rapidement. Quand les soleils ont plus de trente fois sa taille – ou plutôt trente fois son contenu global de matériaux effectifs – ces soleils se scindent promptement en deux corps séparés qui peuvent soit devenir les centres de nouveaux systèmes, soit rester dans l'emprise de leur champ de gravité réciproque et tourner autour d'un centre commun, conformément à un type d'étoiles doubles.

La plus récente des explosions cosmiques majeures de l'univers fut l'extraordinaire explosion d'une étoile double dont la lumière atteignit la Terre en 1572. La conflagration fut si intense que l'explosion était clairement visible en plein jour.

Les étoiles ne sont pas toutes des solides, mais beaucoup des plus anciennes en sont. Quelques-unes des étoiles rougeâtres qui projettent de faibles lueurs ont acquis au centre de leurs énormes masses une densité que l'on peut exprimer en disant que, si un centimètre cube en était transporté sur Terre, il y pèserait 166 kilos.

La plupart des soleils géants sont relativement jeunes ; la plupart des étoiles naines sont vieilles, mais pas toutes. Les naines résultant de collisions peuvent être très jeunes et peuvent briller d'une intense lumière blanche sans avoir jamais connu le stade rouge initial de l'éclat de la jeunesse. Les soleils très jeunes et les soleils très vieux brillent habituellement d'une lumière rougeâtre. La teinte jaune indique une jeunesse relative ou bien l'approche de la vieillesse, mais la brillante lumière blanche est le signe d'une vie adulte robuste et longue.

Les soleils adolescents ne passent pas tous, du moins visiblement, par le stade des pulsations, mais, en regardant dans l'espace, on peut observer beaucoup d'étoiles assez jeunes dont les gigantesques poussées respiratoires demandent deux à sept jours pour compléter leur cycle. Notre propre soleil porte encore des vestiges décroissants des puissants gonflements du temps de sa jeunesse, mais la période de pulsation primitive de trois jours et demi s'est allongée pour devenir le présent cycle de onze ans et demi des taches solaires.

Les étoiles variables ont de nombreuses origines. Chez quelques étoiles doubles, les marées causées par les rapides changements de distance entre les deux corps qui tournent sur leurs orbites occasionnent aussi des fluctuations périodiques de lumière. Ces variations de gravité produisent des flambées régulières et récurrentes, de même que la captation de météores produit, par addition de matière énergétique à la surface, un éclair relativement soudain dont la lumière s'atténue rapidement et laisse le soleil reprendre son éclat normal. Il arrive qu'un soleil capte un courant de météores dans une ligne d'opposition gravitationnelle amoindrie et que des collisions occasionnelles causent des flamboiements stellaires, mais la majorité de ces phénomènes est entièrement due à des fluctuations internes.

Dans un groupe d'étoiles variables, la période de fluctuation de la lumière dépend directement de la luminosité. La connaissance de ce fait permet aux astronomes d'utiliser ces soleils comme phares universels, ou points de mesure précis, pour mieux explorer les amas d'étoiles lointains. Par cette technique, il est possible de mesurer des distances stellaires avec une grande exactitude jusqu'à plus d'un million d'années-lumière de distance. De meilleures méthodes pour mesurer l'espace et une technique améliorée des télescopes permettront un jour de déceler plus complètement les dix grandes divisions de l'univers. Nous reconnaîtrons au moins huit de ces immenses secteurs comme d'énormes amas d'étoiles assez symétriques.

La densité du soleil

La masse de notre soleil est un peu plus grande que ne l'estiment nos physiciens, qui l'évaluent à environ mille-huit-cents quadrillons de tonnes (1,8 X 1027). Sa densité actuelle est à peu près une fois et demie celle de l'eau et se situe à mi-chemin entre celles des étoiles les plus denses et des étoiles les plus diluées. Mais notre soleil n'est ni liquide ni solide. Il est gazeux, et ceci est vrai malgré la difficulté d'expliquer comment la matière gazeuse peut atteindre cette densité, et même des densités beaucoup plus élevées.

Les états gazeux, liquide et solide sont des affaires de relations atomiques-moléculaires, mais la densité est une relation entre l'espace et la masse. La densité varie directement avec la quantité de masse dans l'espace, et inversement avec la quantité d'espace dans la masse, d'espace entre les noyaux centraux de la matière et les particules qui tournent autour de ces centres, et aussi d'espace à l'intérieur de ces particules matérielles.

Les étoiles qui se refroidissent peuvent être physiquement gazeuses et prodigieusement denses en même temps. Nous ne connaissons pas bien les supergaz solaires, mais ceux-ci, et d'autres formes inhabituelles de matière, expliquent comment des soleils, même non solides, peuvent atteindre des densités égales à celle du fer – à peu près la densité de la Terre – et cependant se trouver dans un état gazeux surchauffé et continuer à fonctionner comme soleils. Dans ces supergaz denses, les atomes sont extrêmement petits et contiennent peu d'électrons. Ces soleils ont aussi perdu, dans une grande mesure, leurs réserves d'énergie ultimatonique libres.

Un des soleils très proche de nous, qui commença sa vie avec une masse à peu près égale à celle du nôtre, s'est maintenant contracté jusqu'à n'avoir guère plus que la taille de la Terre et atteindre une densité quarante-mille fois supérieure à celle de notre soleil. Le poids de ce solide-gazeux chaud-froid est d'environ cinquante-cinq kilos par centimètre cube. Et ce soleil brille encore d'une faible luminosité rougeâtre, dernière lueur sénile d'un monarque de lumière moribond.

Toutefois, la plupart des soleils ne sont pas si denses. L'un de nos proches voisins a une densité exactement égale à celle de notre atmosphère au niveau de la mer. Si nous étions à l'intérieur de ce soleil, nous ne pourrions rien discerner. Et, si la température le permettait, nous pourrions pénétrer dans la majorité des soleils qui scintillent dans le ciel nocturne et ne pas remarquer plus de matière que nous n'en percevons sur Terre dans l'air de nos salles de séjour.

Un des soleils les plus massifs de l'univers, l'un des plus grands, est mille fois moins dense que l'atmosphère de la Terre. Si sa composition était semblable à celle de notre atmosphère et s'il n'était pas surchauffé, il représenterait un tel vide que les êtres humains y suffoqueraient promptement.

Un autre géant de l'univers a maintenant une température périphérique de l'ordre de 1.650 degrés. Son diamètre dépasse 480 millions de kilomètres, ce qui offre largement la place de loger notre soleil et l'orbite actuelle de la Terre. Cependant malgré son volume énorme, quarante- millions de fois supérieur à celui de notre soleil, sa masse n'est qu'environ trente fois plus grande. Ces immenses soleils ont des franges étendues qui vont presque de l'un à l'autre.

La radiation solaire

Les soleils de l'espace ne sont pas très denses, et ce fait est prouvé par les courants continus d'énergie-lumière qui s'en échappent. Une densité trop élevée retiendrait la lumière par opacité jusqu'à ce que la pression de l'énergie lumineuse atteigne le point d'explosion. Il faut que la pression de lumière ou de gaz soit formidable à l'intérieur d'un soleil pour l'amener à émettre des courants d'énergie capables de pénétrer l'espace sur des millions et des millions de kilomètres et apporter de l'énergie, de la lumière et de la chaleur aux planètes lointaines. Une croute de cinq mètres d'épaisseur et de la densité de la Terre suffirait pour empêcher l'émission par un soleil de tous les rayons X et de toutes les énergies lumineuses, jusqu'à ce que les démembrements atomiques accumulent des énergies élevant la pression interne au point où elle triompherait de la gravité par une formidable explosion vers l'extérieur.

En présence des gaz propulsifs, et lorsqu'elle est confinée à de hautes températures par des cloisons opaques, la lumière est fortement explosive. La lumière existe réellement. D'après la manière dont nous évaluons l'énergie et le pouvoir sur notre monde, la lumière solaire serait économique à 2 millions de dollars le kilogramme.

L'intérieur de notre soleil est un immense générateur de rayons X. Les soleils sont entretenus de l'intérieur par le bombardement incessant de ces puissantes émanations.

Il faut plus d'un demi-million d'années à un électron stimulé par les rayons X pour frayer son chemin depuis le centre d'un soleil moyen jusqu'à sa surface. Il en partira pour son aventure spatiale, peut-être pour chauffer une planète habitée, ou pour être capté par un météore, ou pour participer à la naissance d'un atome, ou pour être attiré par une ile obscure de l'espace puissamment chargée, ou pour terminer son vol par un plongeon final sur la surface d'un soleil semblable à celui d'où il est parti.

Les rayons X de l'intérieur d'un soleil chargent les électrons fortement chauffés et agités avec une énergie suffisante pour les envoyer dans l'espace, au-delà de la foule des influences emprisonnantes de la matière interposée, et jusqu'aux sphères distantes des systèmes lointains, malgré les attractions gravitationnelles divergentes. La grande énergie cinétique nécessaire pour échapper à l'emprise de gravité d'un soleil est suffisante pour assurer que le rayon de soleil voyagera sans perdre de vitesse jusqu'à ce qu'il rencontre des masses considérables de matière ; alors il sera rapidement transformé en chaleur avec libération d'autres énergies.

Soit comme lumière, soit sous d'autres formes, l'énergie se meut en ligne droite dans son vol spatial. Les particules actuelles existant matériellement traversent l'espace comme une fusillade. Elles se déplacent en ligne droite non brisée ou en procession, à moins d'être influencées par des forces supérieures ; en outre, elles obéissent toujours à l'attraction gravitationnelle linéaire inhérente aux masses matérielles et à la présence de la gravité circulaire du centre de l'univers.

L'énergie solaire peut paraître se propager en ondes, mais cela est dû à l'action coexistante d'influences diverses. Toute forme donnée d'énergie organisée se déplace en ligne droite et non en vagues. La présence d'une seconde ou d'une troisième forme d'énergie-force peut faire que le courant observé paraisse voyager en formations ondulatoires, de même que, dans un orage aveuglant accompagné de vents violents, la pluie paraît quelquefois tomber en nappes ou descendre en vagues. Les gouttes tombent cependant en procession ininterrompue de lignes droites, mais l'action du vent donne l'apparence visible de rideaux de pluie et de vagues de gouttes.

L'action de certaines énergies secondaires et d'autres énergies non découvertes, présentes dans les régions spatiales de notre univers local, est telle que les émanations de lumière solaire paraissent produire des phénomènes ondulatoires, aussi bien qu'être découpées en portion infinitésimales d'une longueur et d'un poids déterminés. Et, d'un point de vue pratique, c'est bien ce qui se passe. Nous ne pouvons guère espérer parvenir à mieux comprendre le comportement de la lumière avant l'époque où nous aurons acquis un concept clair de l'interaction et des relations des diverses forces spatiales et des énergies solaires opérant dans les régions de l'espace.

Le Calcium – vagabond de l'espace

En déchiffrant les phénomènes spectraux, il faut se rappeler que l'espace n'est pas vide et qu'en le traversant, la lumière est parfois légèrement modifiée par les diverses formes d'énergie et de matière qui circulent dans tout l'espace organisé. Certaines raies indiquant des matières inconnues qui apparaissent dans le spectre de notre soleil sont dues à des modifications d'éléments bien connus flottant dans l'espace sous forme d'éclats, victimes atomiques de violentes rencontres lors de la bataille des éléments solaires. L'espace fourmille de ces épaves errantes, et spécialement de sodium et de calcium.

Le calcium est en fait le principal élément de l'imprégnation par la matière de tout l'espace d'Orvonton. Notre superunivers tout entier est parsemé de pierre f inement pulvérisée. La pierre est littéralement le matériau de construction fondamental pour les planètes et les sphères de l'espace. Le nuage cosmique, le grand manteau de l'espace, est composé en majeure partie d'atomes de calcium modifiés. L'atome de pierre est l'un des éléments les plus répandus et les plus tenaces. Non seulement il supporte l'ionisation solaire – la scission – mais il persiste comme identité associable même après avoir été bombardé par les rayons X destructeurs et fracassé par les hautes températures solaires. Le calcium possède une individualité et une longévité supérieures à celles de toutes les formes les plus ordinaires de la matière.

Ainsi que l'ont soupçonné nos physiciens, ces résidus mutilés de calcium solaire chevauchent littéralement les rayons de lumière sur des distances variées, ce qui facilite prodigieusement leur dissémination dans l'espace. Avec certaines modifications, l'atome de sodium est également capable de locomotion par la lumière et par l'énergie. L'exploit du calcium est d'autant plus remarquable que la masse de cet élément est presque double de celle du sodium. L'imprégnation de l'espace local par le calcium est due au fait qu'il s'échappe sous forme modifiée de la photosphère solaire en chevauchant littéralement sur les rayons de soleil émis. Malgré son encombrement relatif, puisqu'il contient vingt électrons en rotation, c'est le calcium qui, parmi tous les éléments solaires, réussit le mieux à s'échapper de l'intérieur du soleil vers les royaumes de l'espace. Cela explique pourquoi il y a sur le soleil une couche de calcium, une croute de pierre gazeuse épaisse de dix-mille kilomètres, bien que dix-neuf éléments plus légers et de nombreux éléments plus lourds se trouvent au-dessous.

Le calcium aux températures solaires est un élément actif et doué de propriétés variées. Cet atome de pierre a deux électrons agiles flottant sur ses deux circuits électroniques extérieurs, qui sont très proches l'un de l'autre. Dans la lutte atomique, il perd de bonne heure son électron extérieur, sur quoi il se met à jongler magistralement avec le dix-neuvième électron entre le dix-neuvième et le vingtième circuit de révolution électronique. Plus de vingt-cinq-mille fois par seconde, il projette ce dix-neuvième électron dans un mouvement de va-et-vient entre sa propre orbite et celle de son compagnon perdu. C'est ainsi qu'un atome de pierre mutilé peut défier partiellement la gravité et réussir à chevaucher les courants émergents de lumière et d'énergie, les rayons de soleil, vers la liberté et l'aventure. Cet atome de calcium s'en va par saccades alternées de propulsion en avant, saisissant et lâchant le rayon de soleil environ vingt-cinq-mille fois par seconde. Et c'est pourquoi la pierre est le principal composant des mondes de l'espace. Le calcium est le fugitif le plus expert de la prison solaire.

L'agilité de cet électron acrobatique du calcium est indiqué par le fait qu'une fois projeté sur la vingtième orbite par les forces solaires de température et de rayons X, il n'y reste qu'un millionième de seconde, mais, avant que le pouvoir électrogravitationnel du noyau atomique l'ait ramené sur son ancienne dix-neuvième orbite, il a fait un million de tours autour du centre atomique.

Notre soleil s'est dessaisi d'une énorme quantité de son calcium. Il en a perdu des masses colossales à l'époque de ses éruptions convulsives liées à la formation du système solaire. Une grande partie du calcium restant se trouve maintenant dans la croute extérieure du soleil.

Il ne faut pas oublier que l'analyse spectrale ne décèle que les composés de la surface du soleil. Par exemple, les spectres solaires contiennent beaucoup de raies du fer sans que le fer soit l'élément principal du soleil. Ce phénomène est presque entièrement dû à la présente température de la surface du soleil ; cette température, un peu inférieure à 3.300 degrés, est très favorable à l'enregistrement du spectre du fer.

Les Sources de l'énergie solaire

La température interne de beaucoup de soleils, et même du nôtre, est beaucoup plus élevée qu'on ne le croit généralement. Il n'existe pratiquement pas d'atomes entiers à l'intérieur d'un soleil ; ils sont tous plus ou moins fracassés par le bombardement intensif des rayons X qui accompagne naturellement ces hautes températures. Indépendamment des éléments matériels qui peuvent apparaître à la surface, ceux de l'intérieur sont rendus très semblables les uns aux autres par l'action dissociante des rayons X disruptifs. Le rayon X est le grand niveleur de l'existence atomique.

La température superficielle de notre soleil est d'environ 3.300 degrés centigrades, mais elle augmente rapidement quand on pénètre à l'intérieur et finit par atteindre l'élévation incroyable de 19.400.000 degrés dans les régions centrales. (Toutes ces températures sont exprimées en degrés Celsius).

Tous ces phénomènes dénotent une énorme dépense d'énergie. Voici les sources d'énergie solaire citées dans leur ordre d'importance :
  • L'annihilation d'atomes et finalement d'électrons.
  • La transmutation d'éléments, y compris le groupe d'énergies radioactives ainsi libérées.
  • L'accumulation et la transmission de certaines énergies d'espace universelles.
  • La matière spatiale et les météores qui plongent constamment dans les soleils flamboyants.
  • La contraction solaire ; le refroidissement et la contraction consécutive d'un soleil produisent une énergie et une chaleur parfois plus grandes que celles fournies par la matière de l'espace.
  • L'action de la gravité aux hautes températures transforme certaines puissances de circuits en énergies rayonnantes.
  • La lumière recaptée et d'autres matières qui sont ramenées au soleil après l'avoir quitté, ainsi que certaines énergies d'origine extrasolaire.

  • Une couche régulatrice de gaz chauds (à une température atteignant parfois des millions de degrés) enveloppe les soleils, stabilise les pertes de chaleur et empêche encore autrement les fluctuations périlleuses de dissipation de chaleur. Pendant la vie active d'un soleil, la température interne de 19.500.000 degrés reste à peu près constante et tout à fait indépendante de la chute progressive de la température externe.

    Nous pouvons essayer d'imaginer que 19.500.000 degrés de chaleur associés avec certaines pressions de gravité représentent le point d'ébullition électronique. Sous ces pressions et à ces températures, tous les atomes sont dégradés et désagrégés en leurs électrons et leurs autres éléments ancestraux. Les électrons eux-mêmes et d'autres combinaisons d'ultimatons peuvent être désagrégés, mais les soleils sont incapables de dégrader les ultimatons.

    Ces températures solaires ont pour effet d'accélérer énormément les ultimatons et les électrons, du moins ceux des électrons qui se maintiennent en existence dans ces conditions. Nous comprendrons plus clairement ce que signifie une haute température par référence à l'accélération des activités électroniques et ultimatoniques en considérant qu'une goutte d'eau ordinaire contient plus de mille trillions d'atomes. C'est l'énergie de plus de cent chevaux-vapeur exercée d'une façon continue pendant deux ans. La chaleur totale présentement émise par le soleil de notre système à chaque seconde est suffisante pour faire bouillir en une seconde toute l'eau de tous les océans de la Terre.

    Seuls peuvent briller éternellement les soleils qui fonctionnent dans les canaux directs des principaux courants d'énergie de l'univers. Ces fournaises solaires flamboient indéfiniment, car elles peuvent récupérer leurs pertes matérielles en absorbant de la force d'espace et des énergies circulantes analogues. Mais les étoiles très éloignées de ces principaux canaux de rechargement sont destinées à subir l'épuisement de leur énergie – à se refroidir progressivement et finalement à se consumer.

    De tels soleils morts ou moribonds peuvent être rajeunis par une collision, ou être rechargés par certaines iles non lumineuses de l'espace, ou en dérobant par gravité de plus petits soleils ou des systèmes voisins. En majorité, les soleils morts seront revivifiés par ces moyens ou par d'autres techniques évolutionnaires. Ceux qui finalement ne seront pas rechargés ainsi, sont destinés à subir un éclatement par explosion de leur masse quand la condensation par gravité atteindra le niveau critique où les ultimatons se condensent sous la pression de l'énergie. Ces soleils qui disparaissent se transforment ainsi en énergie de la forme la plus rare, admirablement adaptée pour activer d'autres soleils situés plus favorablement.

    Réactions de l'énergie solaire

    Dans les soleils placés sur les circuits d'énergie d'espace, l'énergie solaire est libérée par diverses chaines de réactions nucléaires complexes dont la plus commune est la réaction hydrogène-carbone-hélium. Dans cette métamorphose, le carbone agit comme catalyseur d'énergie puisqu'en aucune manière il ne subit de changement effectif dans ce processus de conversion d'hydrogène en hélium. Dans certaines conditions de haute température, l'hydrogène pénètre les noyaux du carbone. Puisque le carbone ne peut pas contenir plus de quatre de ces protons, lorsqu'il atteint son état de saturation, il commence à émettre des protons aussi vite qu'il en arrive de nouveaux. Dans cette réaction, les particules entrantes d'hydrogène ressortent comme atomes d'hélium.

    La réduction du contenu d'hydrogène accroit la luminosité d'un soleil. Pour les soleils destinés à se consumer, le maximum de luminosité est atteint au moment où l'hydrogène est épuisé. Ensuite, l'éclat est maintenu par le processus résultant de la contraction par gravité. Finalement, une telle étoile deviendra ce qu'on appelle une naine blanche, une sphère fortement condensée.

    Dans les grands soleils – petites nébuleuses sphériques – lorsque l'hydrogène est épuisé et que la contraction gravitationnelle s'ensuit, si un tel corps n'est pas assez opaque pour retenir la pression intérieure qui soutient les régions gazeuses extérieures, alors un effondrement subit se produit. Les changements électrogravitationnels donnent naissance à d'immenses quantités de minuscules particules dépourvues de potentiel électrique, et celles-ci s'échappent promptement de l'intérieur du soleil, ce qui amène en quelques jours l'effondrement d'un soleil gigantesque. Ce fut une telle émigration de ces " particules fuyardes " qui provoqua l'effondrement de la nova géante de la nébuleuse d'Andromède il y a environ 50 ans. Cet immense corps stellaire s'effondra en quarante minutes du temps de la Terre.

    En règle générale, ces vastes épanchements de matière subsistent sous forme de nuages étendus de gaz nébulaires, autour du soleil résiduel qui se refroidit. Tout cela explique l'origine de nombreux types de nébuleuses irrégulières telles que la nébuleuse du Crabe, qui naquit il y a environ 900 ans et montre encore son globe-mère comme une étoile isolée près du centre de cette masse nébulaire irrégulière.

    Stabilité des soleils

    Les plus grands soleils conservent sur leurs électrons un contrôle gravitationnel suffisant pour que la lumière ne s'échappe qu'à l'aide des puissants rayons X. Ces rayons auxiliaires pénètrent tout l'espace et servent à maintenir les associations ultimatoniques fondamentales de l'énergie. Au temps de la jeunesse d'un soleil, les grandes pertes d'énergie survenant après qu'il a atteint sa température maximum – plus de 19.500.000 degrés – ne sont pas tant dues à l'échappement de la lumière qu'à des fuites d'ultimatons. Ces énergies ultimatoniques s'échappent dans l'espace à l'époque de l'adolescence solaire, comme une véritable explosion d'énergie, pour se lancer dans l'aventure de l'association électronique et de la matérialisation de l'énergie.

    Les atomes et les électrons sont soumis à la gravité. Les ultimatons ne sont pas soumis à la gravité locale, l'effet réciproque de l'attraction matérielle, mais ils obéissent pleinement à la gravité absolue ou gravité du centre de l'univers, à la direction et au rythme du cercle universel et éternel de l'univers des univers. L'énergie ultimatonique n'obéit pas à l'attraction gravitationnelle linéaire ou directe des masses matérielles, proches ou lointaines, mais tourne toujours fidèlement sur le circuit de la grande ellipse de la vaste création.

    Notre propre centre solaire irradie annuellement presque cent milliards de tonnes de matière actuelle, tandis que les soleils géants perdent de la matière à une allure prodigieuse pendant leur croissance initiale, le premier milliard d'années de leur existence. La vie d'un soleil devient stable après qu'il a atteint le maximum de sa température interne et que les énergies subatomiques commencent à être libérées. C'est précisément à ce point critique que les plus grands soleils subissent des pulsations convulsives.

    La stabilité des soleils dépend entièrement de l'équilibre dans la rivalité de la gravité et de la chaleur – des pressions formidables contrebalancées par des températures inimaginables. L'élasticité des gaz solaires intérieurs soutient les couches externes de matériaux variés et quand la gravité et la chaleur s'équilibrent, le poids des matériaux extérieurs égale exactement la pression de température des gaz intérieurs sous-jacents. Dans beaucoup d'étoiles jeunes, la condensation continue due à la gravité produit des températures internes toujours croissantes et, à mesure que la chaleur interne augmente, la pression intérieure des rayons X provenant des vents de supergaz devient si forte, qu'en liaison avec le mouvement centrifuge, un soleil commence à rejeter ses couches extérieures dans l'espace, ce qui redresse le déséquilibre entre la gravité et la chaleur.

    Notre soleil a atteint depuis longtemps un équilibre relatif entre ses cycles d'expansion et de contraction, ces perturbations qui provoquent les gigantesques pulsations de beaucoup d'étoiles plus jeunes. Notre soleil a récemment dépassé le cap de ses six-milliards d'années. Son fonctionnement passe présentement par la période de plus grande économie. Il brillera avec sa présente efficacité pendant plus de vingt-cinq milliards d'années. Ensuite, il passera par une période de déclin, partiellement efficace, aussi longue que l'ensemble des périodes de sa jeunesse et de sa fonction stabilisée.

    Origine des mondes habités

    Quelques-unes des étoiles variables qui se trouvent dans l'état de pulsation maximum, ou s'en approchent, sont en train de donner naissance à des systèmes subsidiaires dont beaucoup finiront par ressembler de près à notre soleil et à ses planètes en rotation. C'est précisément dans cet état de puissante pulsation que se trouvait notre soleil lorsque le système massif d'Angona s'en approcha considérablement. La surface extérieure de notre soleil commença à émettre par éruption de véritables courants – des nappes continues – de matière. Cela continua avec une violence toujours accrue jusqu'au maximum de rapprochement au cours duquel les limites de la cohésion solaire furent atteintes et un vaste fuseau de matière, ancêtre des planètes de notre système solaire, fut dégorgé. Dans des circonstances similaires, la proximité maximum du corps attirant extrait parfois d'un soleil des planètes entières, et même un quart ou un tiers de soleil. Ces extrusions majeures forment certains types spéciaux de mondes entourés de nuages, des sphères ressemblant beaucoup à Jupiter ou à Saturne.

    La majorité des systèmes solaires a eu toutefois une origine entièrement différente du nôtre, et cela est vrai même de ceux qui furent produits par la technique des marées gravitationnelles. Mais, quelle que soit la technique prévalant pour la formation des mondes, la gravité produit toujours le type de création du système solaire, c'est-à-dire un soleil central ou une ile obscure avec des planètes, des satellites, des subsatellites et des météores.

    Les aspects physiques des mondes individuels sont largement déterminés par leur mode d'origine, leur situation astronomique et leur environnement physique. L'âge, la taille, la vitesse de rotation et la vélocité à travers l'espace sont aussi des facteurs déterminants. Les mondes provenant soit de contractions gazeuses, soit d'agrégats solides, sont caractérisés par des montagnes et, durant leur vie primitive, s'ils ne sont pas trop petits, par la présence d'eau et d'air. Les mondes scindés d'un astre en fusion et les mondes collisionnels sont parfois dépourvus de grandes chaines montagneuses.

    Aux époques primitives de tous ces nouveaux mondes, les tremblements de terre sont fréquents et ils sont tous caractérisés par d'importantes perturbations physiques. Cela est spécialement vrai pour les sphères de contraction gazeuse, les mondes nés des immenses anneaux nébulaires laissés en arrière lors des premières condensations et contractions de certains soleils individuels. Les planètes ayant une double origine comme la Terre passent par une carrière de jeunesse moins violente et moins orageuse. Même ainsi, notre monde a subi une phase primitive de puissants bouleversements caractérisée par des éruptions volcaniques, des tremblements de terre, des inondations et des orages épouvantables.

    La Terre est relativement isolée à la périphérie du système local. À une exception près, notre système solaire est le plus éloigné du centre de ce système. Ce système lui-même est voisin du système le plus extérieur de notre constellation ; et cette constellation circule maintenant dans la bordure extérieure de l'univers local. Notre monde comptait vraiment parmi les moins importants de toute la Création avant que l'effusion du souverain de notre univers local – Jésus-Christ Michael – ait élevé notre planète à une position d'honneur et de grand intérêt pour l'univers. Le dernier est parfois le premier, mais en vérité le moindre est devenu le plus grand.

    Forces et énergies

    Le fondement de l'univers est matériel, mais l'essence de la vie est spirituelle.

    La matière – l'énergie – car ce ne sont que des manifestations diverses de la même réalité cosmique, en tant que phénomène universel, est inhérente au Père Universel. “ En Lui toutes choses subsistent. ” La matière peut paraître manifester une énergie innée et des pouvoirs autonomes, mais les lignes de gravité impliquées dans les énergies relatives à tous ces phénomènes physiques dérivent et dépendent du Paradis. L'ultimaton, la première forme mesurable d'énergie, a le Paradis pour noyau.

    Il existe une forme d'énergie inconnue sur Terre, qui est innée dans la matière et présente dans l'espace universel. Quand elle sera finalement découverte, les physiciens auront le sentiment qu'ils ont résolu, au moins à peu près, le mystère de la matière. Et ils auront ainsi fait un pas les rapprochant du Créateur et dominé une phase de plus de la technique divine ; mais en aucun sens ils n'auront trouvé Dieu ni établi l'existence de la matière ou la mise en oeuvre des lois naturelles en dehors de la technique cosmique du Paradis et du dessein motivant du Père Universel.

    À la suite de progrès encore plus grands et de nouvelles découvertes, les Terriens pourront dépasser incommensurablement leurs connaissances présentes, et peut-être maitriser la rotation énergétique des unités électriques de la matière au point d'en modifier les manifestations physiques. Mais, même après tous ces progrès possibles, les savants seront éternellement impuissants à créer un seul atome de matière, ou à produire un éclair d'énergie, ou à jamais adjoindre à la matière ce que nous appelons la vie.

    La création de l'énergie et le don de la vie sont les prérogatives du Père Universel et des personnalités Créatrices qui lui sont associées. Le fleuve d'énergie et de vie est une effusion continue des Déités, le courant universel et unifié de force paradisiaque se répandant dans tout l'espace. Cette énergie divine imprègne toute la Création. Les organisateurs de force déclenchent les changements et instituent les modifications de la force d'espace qui se traduisent par de l'énergie. Les Directeurs de Pouvoir transmuent l'énergie en matière, et c'est ainsi que naissent les mondes matériels. Les Porteurs de Vie déclenchent dans la matière morte les processus que nous appelons la vie, la vie matérielle. Les Superviseurs de Pouvoir Morontiel accomplissent de même leur mission dans tous les domaines de transition entre les mondes matériels et les mondes spirituels. Les Créateurs spirituels supérieurs inaugurent des processus similaires dans les formes divines d'énergie, et les formes spirituelles supérieures de vie intelligente en résultent.

    L'énergie provient du Paradis où elle est façonnée selon l'ordre divin. L'énergie – la pure énergie – participe de la nature de l'organisation divine ; elle est façonnée d'après la similitude des trois Dieux fondus en un, tels qu'ils opèrent au siège de l'univers des univers. Toute force est mise en circuit au Paradis, vient des Présences du Paradis et y retournent ; et elle est essentiellement une manifestation de la Cause sans cause – du Père Universel ; et, sans le Père, rien de ce qui existe n'existerait.

    La force dérivée de la Déité existant en soi a une existence perpétuelle en elle-même. La force-énergie est impérissable et indestructible. Ces manifestations de l'Infini peuvent être soumises à des transmutations illimitées, à des transformations sans fin et à des métamorphoses éternelles ; mais, en aucun sens ni à aucun degré, ni même dans la plus petite mesure imaginable, elles ne peuvent subir d'anéantissement et n'en subiront jamais. Mais l'énergie, bien que jaillissant de l'Infini, ne se manifeste pas à l'infini ; le maitre univers tel qu'il est présentement conçu a des limites extérieures.

    L'énergie est éternelle mais non infinie ; elle réagit toujours à l'emprise de l'Infinité qui embrasse tout. La force et l'énergie poursuivent indéfiniment leur course ; étant sorties du Paradis, il faut qu'elles y retournent, même si des âges et des âges sont nécessaires pour compléter le circuit ordonné. Ce qui a son origine dans la Déité du Paradis ne peut avoir qu'une destination paradisiaque ou une destinée de Déité.

    Tout ceci confirme notre croyance en un univers des univers circulaire, quelque peu limité, mais ordonné et immense. Si ce n'était pas vrai, il apparaîtrait tôt ou tard en un point quelconque une preuve de déperdition d'énergie. Toutes les lois, les organisations, l'administration et les témoignages des explorateurs de l'univers – tout indique l'existence d'un Dieu infini, mais, pour l'instant, d'un univers fini, d'une forme circulaire d'existence sans fin, à peu près sans limites, mais néanmoins finie, en contraste avec l'infinité.

    Il est vraiment difficile de trouver des mots pour désigner et décrire les divers niveaux de force et d'énergie – physiques, mentaux ou spirituels. Cet exposé ne peut pas se conformer à nos définitions acceptées de la force, de l'énergie et du pouvoir. La pauvreté du langage terrestre est telle que nous sommes obligés d'employer ces termes avec des significations multiples. Dans cet exposé, le mot énergie est utilisé pour désigner toutes les phases et formes des phénomènes de mouvement, d'action et de potentiel, tandis que le mot force s'applique aux stades d'énergie précédant la gravité, et le mot pouvoir aux stades postérieurs à la gravité.

    Transmutation de l'énergie et de la matière

    La lumière, la chaleur, l'électricité, le magnétisme, la chimie, l'énergie et la matière sont – quant à leur origine, leur nature et leur destinée – une seule et même chose au même titre que d'autres réalités matérielles non encore découvertes sur Terre.

    Nous ne comprenons pas complètement les changements presque infinis auxquels l'énergie physique peut être sujette. Dans un univers elle apparaît comme lumière, dans un autre comme lumière plus chaleur, dans un autre encore sous des formes d'énergie inconnues sur Terre. Dans un nombre incalculable de millions d'années, elle peut réapparaître sous quelque forme d'énergie électrique turbulente et houleuse, ou de pouvoir magnétique. Plus tard encore, elle peut apparaître de nouveau dans un univers ultérieur sous forme de matière variable passant par une série de métamorphoses, suivie de sa disparition physique extérieure dans quelque grand cataclysme des royaumes. Et ensuite, après des âges sans nombre et un vagabondage presque sans fin à travers d'innombrables univers, cette même énergie peut encore r éapparaître et changer maintes fois de forme et de potentiel ; et les transformations continuent ainsi pendant les âges successifs et à travers des royaumes innombrables. Ainsi la matière poursuit son chemin, subissant les transmutations du temps, mais s'alignant toujours fidèlement sur le cercle de l'éternité. Même si elle est longtemps empêchée de retourner à sa source, elle y reste toujours sensible et suit indéfiniment le sentier tracé par la Personnalité Infinie qui l'a émise.

    Dans tout l'espace, le froid et d'autres influences sont à l'oeuvre pour organiser créativement les ultimatons en électrons. La chaleur est la mesure de l'activité électronique, tandis que le froid signifie simplement absence de chaleur – repos relatif de l'énergie – ce qui est le statut de la charge-force universelle de l'espace, pourvu que ni l'énergie émergente ni la matière organisée ne soient présentes pour répondre à la gravité.

    Ce sont la présence et l'action de la gravité qui empêchent l'apparition du zéro théorique absolu, car l'espace interstellaire n'est pas à la température du zéro absolu. Dans tout l'espace organisé, il y a des courants d'énergie répondant à la gravité, des circuits de pouvoir, des activités ultimatoniques, ainsi que des énergies électroniques organisatrices. Pratiquement parlant, l'espace n'est pas vide. Même l'atmosphère de la Terre se dilue de plus en plus jusqu'à la hauteur de cinq mille kilomètres, où elle commence à s'estomper dans la matière spatiale moyenne de cette section de l'univers. L'espace qui à notre connaissance se rapproche le plus du vide dans l'univers contient encore cent ultimatons – l'équivalent d'un électron – par seize centimètres cubes. Une telle raréfaction de la matière est considérée comme étant pratiquement l'espace vide.

    La température – chaleur et froid – n'est secondaire que par rapport à la gravité dans les royaumes d'évolution de l'énergie et de la matière. Les ultimatons obéissent docilement aux températures extrêmes. Les basses températures favorisent certaines formes de structures électroniques et d'assemblages atomiques, tandis que les hautes températures facilitent toutes sortes de démolitions d'atomes et de désintégrations de la matière.

    Quand elles sont soumises aux températures et aux pressions de certains états solaires internes, toutes les associations d'atomes, sauf les plus primitives, peuvent être démolies. La chaleur peut donc largement triompher de la stabilité gravitationnelle, mais aucune chaleur ou pression solaire connue ne peut reconvertir des ultimatons en énergie puissante.

    Les soleils flamboyants peuvent transformer la matière en diverses formes d'énergie, mais les mondes obscurs et tout l'espace extérieur peuvent ralentir l'activité des électrons et des ultimatons au point de convertir ces énergies en matière des royaumes. Certaines associations d'électrons de nature voisine et beaucoup d'associations fondamentales de la matière nucléaire se forment dans les températures excessivement basses de l'espace libre et s'accroissent ultérieurement par association avec de plus grandes additions d'énergie matérialisante.

    Dans toutes ces métamorphoses sans fin de l'énergie et de la matière, il faut faire entrer en ligne de compte l'influence de la pression gravitationnelle et le comportement antigravitationnel des énergies ultimatoniques dans certaines conditions de température, de vitesse et de rotation. La température, les courants d'énergie, la distance et la présence des vivants organisateurs de force et directeurs de pouvoir influencent aussi tous les phénomènes de transmutation de l'énergie et de la matière.

    L'accroissement de la masse dans la matière est égal à l'accroissement de l'énergie divisé par le carré de la vitesse de la lumière. Dans un sens dynamique, le travail que peut accomplir la matière au repos est égal à l'énergie dépensée pour réunir ses éléments depuis le Paradis, moins la résistance des forces à vaincre pendant le transit et l'attraction exercée par les parties de la matière l'une sur l'autre.

    L'existence de formes préélectroniques de la matière est indiquée par les deux poids atomiques du plomb. Le plomb de formation originelle pèse un peu plus que le plomb produit par la désintégration de l'uranium au moyen d'émanations de radium. La différence de poids atomique représente la perte effective d'énergie dans la démolition de l'atome.

    L'intégrité relative de la matière est assurée par le fait que l'énergie ne peut s'absorber ou s'émettre que par quantités exactes appelées quanta par les savants de la Terre. Cette sage disposition dans les royaumes matériels sert à maintenir les univers en tant qu'unités fonctionnelles.

    La quantité d'énergie absorbée ou libérée lors d'un changement de position des électrons ou autres éléments est toujours un quantum ou un multiple du quantum, mais le comportement vibratoire ou ondulatoire de ces unités d'énergie est entièrement déterminé par les dimensions des structures matérielles en jeu. Ces vagues énergétiques ondulatoires ont 860 fois le diamètre des ultimatons, électrons, atomes ou autres unités qui leur donnent naissance. L'interminable confusion qui accompagne l'observation de la mécanique ondulatoire du comportement des quanta est due à la surimposition des ondes d'énergie. Deux crêtes peuvent se combiner pour former une crête de hauteur double, tandis qu'une crête et un creux peuvent se conjuguer pour s'annuler mutuellement.

    Manifestations d'énergie ondulatoire

    Dans l'univers, il y a cent octaves d'énergie ondulatoire. Parmi ces cent groupes de manifestations énergétiques, soixante-quatre sont totalement ou partiellement reconnus sur Terre. Les rayons du soleil constituent quatre octaves dans l'échelle superuniverselle. Les rayons visibles embrassent seulement une octave qui porte le numéro 46 de cette série. Vient ensuite le groupe ultraviolet, tandis que dix octaves plus haut se trouvent les rayons X suivis par les rayons gamma du radium. Trente-deux octaves au-dessus de la lumière visible du soleil, on rencontre les rayons énergétiques de l'espace extérieur si fréquemment mélangés avec les minuscules particules de matière fortement activées qui leur sont associées. Immédiatement au-dessous de la lumière solaire visible apparaissent les rayons infrarouges, et trente octaves plus bas le groupe transmetteur de la radiodiffusion.
    Sous l'angle des connaissances scientifiques sur Terre au vingtième-unième siècle, les manifestations d'énergie ondulatoire peuvent se classer dans les dix groupes suivants :
  • 1. Rayons infra-ultimatoniques – les rotations marginales des ultimatons lorsqu'ils commencent à prendre une forme définie. C'est le premier stade de l'énergie émergente où l'on peut détecter et mesurer des phénomènes ondulatoires.
  • 2. Rayons ultimatoniques. L'assemblage de l'énergie dans les sphères minuscules des ultimatons occasionne dans le contenu de l'espace des vibrations discernables et mesurables. Bien avant que les physiciens ne découvrent l'ultimaton, ils détecteront indubitablement les phénomènes dus à la pluie de ces rayons sur Terre. Ces rayons courts et puissants représentent l'activité initiale des ultimatons quand ils sont ralentis au point de virer vers l'organisation électronique de la matière. À mesure que les ultimatons s'agglomèrent en électrons, il se produit une condensation avec mise en réserve correspondante d'énergie.
  • 3. Les rayons spatiaux courts. Ce sont les plus courtes de toutes les vibrations purement électroniques ; elles représentent le stade préatomique de cette forme de matière. Il faut des températures extraordinairement basses ou élevées pour produire ces rayons qui sont de deux sortes : l'une qui accompagne la naissance des atomes et l'autre qui dénote leur dislocation. La plus grande quantité d'entre eux émane du plan le plus dense du superunivers, celui de la Voie Lactée, qui est aussi le plan de plus grande densité des univers extérieurs.
  • 4. Le stade électronique. Ce stade d'énergie est la base de toute matérialisation dans tout l'univers. Lorsque des électrons passent des niveaux énergétiques supérieurs de révolution orbitale à des niveaux inférieurs, des quanta sont toujours émis. Les changements d'orbite des électrons produisent l'éjection ou l'absorption de particules mesurables d'énergie-lumière très bien déterminées et uniformes, tandis que les électrons individuels abandonnent toujours une particule d'énergie-lumière quand ils subissent une collision. Des manifestations d'énergie ondulatoire accompagnent aussi les activités des corps positifs et des autres éléments du stade électronique.
  • 5. Rayons gamma. Ce sont les émanations qui caractérisent la dissociation spontanée de la matière atomique. Le meilleur exemple de cette forme d'activité électronique se trouve dans les phénomènes associés à la désintégration du radium.
  • 6. Le groupe des rayons X. L'étape suivante dans le ralentissement de l'électron fournit les diverses formes de rayons X solaires ainsi que les rayons X engendrés artificiellement. La charge électronique crée un champ électrique ; le mouvement donne naissance à un courant électrique ; le courant produit un champ magnétique. Lorsqu'un électron est brusquement arrêté, la commotion électromagnétique résultante produit le rayon X ; le rayon X est cette perturbation. Les rayons X solaires sont identiques à ceux que l'on engendre mécaniquement pour explorer l'intérieur du corps humain, à part leur longueur d'onde qui est légèrement plus grande.
  • 7. Les rayons ultraviolets ou chimiques de la lumière du soleil et leurs diverses productions mécaniques.
  • 8. La lumière blanche – toute la lumière visible des soleils.
  • 9. Les rayons infrarouges – le ralentissement de l'activité électronique se rapprochant encore davantage de la chaleur appréciable.
  • 10. Les ondes hertziennes – les énergies utilisées sur Terre pour les télédiffusions.

  • Sur ces dix phases d'activité énergétique ondulatoire, l'oeil humain ne peut réagir qu'à une seule octave, celle de la totalité de la lumière solaire ordinaire.

    Ce qu'on appelle l'éther est simplement un nom collectif pour désigner un groupe d'activités de force et d'énergie qui ont lieu dans l'espace. Les ultimatons, les électrons et les autres agrégats massiques d'énergie sont des particules uniformes de matière ; dans leur transit à travers l'espace, ils suivent réellement des lignes droites. La lumière et toutes les autres formes de manifestations énergétiques reconnaissables consistent en une succession de particules énergétiques déterminées qui se déplacent en ligne droite, sauf dans la mesure où leur trajectoire est modifiée par la gravité et d'autres forces interférentes. Les processions de particules d'énergie apparaissent comme des phénomènes ondulatoires lorsqu'elles sont observées d'une certaine manière ; cela est dû à la résistance du manteau de force non différencié de tout l'espace, l'éther hypothétique, et à la tension intergravitationnelle des agrégats de matière associés. La largeur des intervalles entre les particules de matière, ainsi que la vitesse initiale des rayons d'énergie, provoquent l'apparence ondulatoire de beaucoup de formes d'énergie-matière.

    L'excitation du contenu de l'espace produit une réaction ondulatoire au passage de particules de matière en déplacement rapide, de même que le passage d'un bateau sur l'eau déclenche des vagues d'amplitudes et d'intervalles variés.

    Le comportement de la force primordiale donne naissance à des phénomènes analogues sous beaucoup de rapports à l'éther que nous imaginons. L'espace n'est pas vide. Les sphères de l'espace tourbillonnent et plongent dans un immense océan d'énergie-force déployée. Le contenu spatial d'un atome n'est pas non plus vide. Quoi qu'il en soit, l'éther n'existe pas ; c'est même l'absence de cet éther hypothétique qui permet aux planètes habitées d'éviter de tomber dans le soleil, et aux électrons circulant sur leurs orbites atomiques de résister à la chute dans le noyau.

    Ultimatons, électrons et atomes

    Alors que la charge d'espace de force universelle est homogène et non différenciée, l'organisation en matière de l'énergie évoluée entraine la concentration de l'énergie en masses discontinues de dimensions définies et de poids établis – une réaction gravitationnelle précise.

    La gravité locale ou linéaire entre pleinement en action quand l'organisation atomique de la matière apparaît. La matière préatomique devient légèrement sensible à la gravité quand elle est activée par des rayons X et d'autres énergies similaires, mais la gravité linéaire n'exerce d'attraction mesurable ni sur les particules d'énergie électronique libres, sans attache et sans charge, ni sur les ultimatons sans association.

    Les ultimatons fonctionnent par attraction mutuelle en ne répondant qu'au champ de gravité circulaire du Paradis. Ne réagissant pas à la gravité linéaire, ils se trouvent ainsi maintenus dans le courant universel d'espace. Les ultimatons sont capables d'accélérer leur vitesse de rotation jusqu'à se comporter partiellement comme doués d'antigravité, mais, sans l'intervention des organisateurs de force ou des directeurs de pouvoir, ils ne peuvent pas atteindre la vitesse critique de libération où ils perdraient leur individualité et retourneraient au stade d'énergie de puissance. Dans la nature, les ultimatons n'échappent à leur statut d'existence physique que s'ils participent à la dislocation terminale d'un soleil refroidi et mourant.

    Les ultimatons, inconnus sur Terre, ralentissent leur mouvement en passant par beaucoup de phases d'activité physique avant d'atteindre les conditions d'énergie rotationnelle préalables à l'organisation électronique. Les ultimatons ont trois variétés de mouvements : leur résistance mutuelle à la force cosmique, leur rotation individuelle avec potentiel d'antigravité et la position à l'intérieur de l'électron de la centaine d'ultimatons mutuellement interassociés.

    L'attraction mutuelle assure la cohésion de cent ultimatons dans la constitution d'un électron, et il n'y en a jamais un de moins ni un de plus dans un électron typique. La perte d'un ou plusieurs ultimatons détruit l'identité typique de l'électron, ce qui amène à l'existence l'une des dix formes modifiées de l'électron.

    Les ultimatons ne décrivent pas d'orbites et ne tourbillonnent pas en circuits à l'intérieur des électrons, mais ils se répandent ou se groupent selon leurs vitesses de rotation axiales, ce qui détermine les dimensions différentielles des électrons. C'est la même vitesse de rotation des ultimatons autour de leur axe qui détermine les réactions négatives ou positives des différents types d'unités électroniques. L'ensemble de la ségrégation et du groupement de la matière électronique, ainsi que la différenciation électrique de corps négatifs et positifs d'énergie-matière, résultent des diverses fonctions des associations d'ultimatons qui les composent.





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