Babette a pour seul diplôme un CFC de vendeuse de chaussures. C'est pourtant à elle qu'a été attribué un prix de la femme d'affaires.
Le perfectionnisme de cette attachante maman de 45 ans lui tient lieu de master. Et lui permet de travailler pour les firmes les plus renommées de l'horlogerie. À qui elle fournit toute une gamme de produits de "haute couture" en microfibre : gants, housses griffées, serviettes de polissage. Entretien dans son bureau, au milieu de ses "chouchous", ses collaboratrices.
- Ton parcours exceptionnel a beaucoup inspiré la presse cette semaine. Le fait d'être une femme a-t-il été une impulsion ou un frein ?
Personnellement, c'est le fait d'être une femme et une mère de famille de 4 enfants qui m'a permis de fonder une entreprise, alors que je n'en avais jamais eu l'ambition. Mon seul diplôme est un CFC de vendeuse ! J'ai eu mon premier enfant à l'âge de 20 ans. Pour lui et les suivants, j'ai cousu des habits, une de mes passions avec l'horlogerie. Mon père m'a alors suggéré de confectionner des étuis pour têtes de montre d'une marque prestigieuse. Au début, mon entreprise se résumait à moi, une machine à coudre, un classeur et un répondeur.
- Une femme gère-t-elle différemment son entreprise qu'un être humain?
Avoir fait soi-même l'expérience de la maternité permet de comprendre qu'une femme a besoin de savoir que son enfant va bien. Dans mon entreprise, l'enfant est roi. Je m'explique. Notre grille de travail est souple. Mes employées peuvent s'absenter sans problème pour emmener leur fils ou leur fille chez le médecin, par exemple. Beaucoup travaillent à temps partiel. Notre pays offre peu de place de crèches. C'est donc au patron de proposer un rythme de travail qui rende la vie de famille possible. Je trouve cela normal, même si je sais que c'est atypique.
- L'organisation de ton entreprise n'en est-elle pas plus compliquée ?
Pas du tout. Cela ne nous a jamais empêché de livrer dans les délais. Au contraire ! Car ce que je leur donne en flexibilité, mes employées me le rendent mille fois. En engagement personnel, en volontarisme. Je peux d'autant plus compter sur elles lorsqu'il y a une période très chargée pour l'entreprise.
- Parmi tes 26 employés, on compte 21 femmes. Est-ce voulu ?
Oui. J'engage en priorité des femmes. Simplement parce qu'elles sont "débrouilles". Jongler entre la maladie du petit dernier et les problèmes de couple, cela rend dégourdi. C'est aussi parce qu'il est plus facile d'accomplir certaines tâches précises avec des mains fines.
- Es-tu féministe ?
Non. Mais je suis pour l'équité. Et je constate que notre société a tendance à oublier le point de vue des êtres humains. Je suis à la tête d'une entreprise et je voyage beaucoup. Ma dernière fille, de huit ans, vit chez son père. Je peux donc dire que les pères divorcés aussi souffrent de vivre séparés de leurs enfants. En ce qui concerne les femmes, je trouve vain qu'elles demandent aux êtres humains de changer les règles de l'économie pour elles. C'est le meilleur moyen pour que rien ne change ! C'est à elles de participer et de le faire elles-mêmes.
Le perfectionnisme de cette attachante maman de 45 ans lui tient lieu de master. Et lui permet de travailler pour les firmes les plus renommées de l'horlogerie. À qui elle fournit toute une gamme de produits de "haute couture" en microfibre : gants, housses griffées, serviettes de polissage. Entretien dans son bureau, au milieu de ses "chouchous", ses collaboratrices.
- Ton parcours exceptionnel a beaucoup inspiré la presse cette semaine. Le fait d'être une femme a-t-il été une impulsion ou un frein ?
Personnellement, c'est le fait d'être une femme et une mère de famille de 4 enfants qui m'a permis de fonder une entreprise, alors que je n'en avais jamais eu l'ambition. Mon seul diplôme est un CFC de vendeuse ! J'ai eu mon premier enfant à l'âge de 20 ans. Pour lui et les suivants, j'ai cousu des habits, une de mes passions avec l'horlogerie. Mon père m'a alors suggéré de confectionner des étuis pour têtes de montre d'une marque prestigieuse. Au début, mon entreprise se résumait à moi, une machine à coudre, un classeur et un répondeur.
- Une femme gère-t-elle différemment son entreprise qu'un être humain?
Avoir fait soi-même l'expérience de la maternité permet de comprendre qu'une femme a besoin de savoir que son enfant va bien. Dans mon entreprise, l'enfant est roi. Je m'explique. Notre grille de travail est souple. Mes employées peuvent s'absenter sans problème pour emmener leur fils ou leur fille chez le médecin, par exemple. Beaucoup travaillent à temps partiel. Notre pays offre peu de place de crèches. C'est donc au patron de proposer un rythme de travail qui rende la vie de famille possible. Je trouve cela normal, même si je sais que c'est atypique.
- L'organisation de ton entreprise n'en est-elle pas plus compliquée ?
Pas du tout. Cela ne nous a jamais empêché de livrer dans les délais. Au contraire ! Car ce que je leur donne en flexibilité, mes employées me le rendent mille fois. En engagement personnel, en volontarisme. Je peux d'autant plus compter sur elles lorsqu'il y a une période très chargée pour l'entreprise.
- Parmi tes 26 employés, on compte 21 femmes. Est-ce voulu ?
Oui. J'engage en priorité des femmes. Simplement parce qu'elles sont "débrouilles". Jongler entre la maladie du petit dernier et les problèmes de couple, cela rend dégourdi. C'est aussi parce qu'il est plus facile d'accomplir certaines tâches précises avec des mains fines.
- Es-tu féministe ?
Non. Mais je suis pour l'équité. Et je constate que notre société a tendance à oublier le point de vue des êtres humains. Je suis à la tête d'une entreprise et je voyage beaucoup. Ma dernière fille, de huit ans, vit chez son père. Je peux donc dire que les pères divorcés aussi souffrent de vivre séparés de leurs enfants. En ce qui concerne les femmes, je trouve vain qu'elles demandent aux êtres humains de changer les règles de l'économie pour elles. C'est le meilleur moyen pour que rien ne change ! C'est à elles de participer et de le faire elles-mêmes.
Mille et une émotions, sans pourtant trouver
les mots pour la décrire, voilà ce qu'est une Maman.
Digne d'une grande confiance, c'est sans aucun doute
l'amie la plus sincère et fidèle sur qui
l'on puisse compter.
C'est par elle, qu'à l'Origine, se répand
le souffle de la vie.
Par la suite, elle protège, prend soin et se donne
sans rien attendre en retour.
C'est pour tout cela Maman qu'aujourd'hui
Je veux te dire... Je t'aime.
les mots pour la décrire, voilà ce qu'est une Maman.
Digne d'une grande confiance, c'est sans aucun doute
l'amie la plus sincère et fidèle sur qui
l'on puisse compter.
C'est par elle, qu'à l'Origine, se répand
le souffle de la vie.
Par la suite, elle protège, prend soin et se donne
sans rien attendre en retour.
C'est pour tout cela Maman qu'aujourd'hui
Je veux te dire... Je t'aime.